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Le coà»t de production et de la rentabilité dans une société industrielle. Cas de "bon marché " 2009- 2010

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par Serge KASEREKA
Universite de Goma - Graduat en sciences économiques et de gestion 2011
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE DE GOMA

« UNIGOM »

B.P : 204 GOMA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

LE COUT DE PRODUCTION ET RENTABILITE DANS UNE SOCIETE INDUSTRIELLE : « CAS DE BON MARCHE  DE 2010 à 2011»

·

Par KASEREKA KANYAMA Serge

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'Obtention du titre de Gradué en Sciences Economiques et de Gestion

Directeur : Ass. Eric NDAMIYEHE NDAGIJIMANA

Année Académique 2011 - 2012

0. INTRODUCTION

0.1. Problématique

La performance d'une société ou d'une entreprise ne sera effective que si elle soit organisée et gérée son patrimoine, la production aux yeux de la plupart constitue la pierre angulaire d'une économie.

Aussi la société ou l'entreprise qui doit chercher les moyens nécessaires pour réduire ses coûts et augmenter au tant que possible ses profits base de sa croissance et de sa rentabilité. Les formules les plus performantes de gestion sont recherchées par les entreprises poussées par l'esprit de concurrence et celui de gagner le monopole du marché.

Pour devoir y parvenir un système de gestion bien organisé est indispensable pour piloter les activités de l'entreprise et aboutir à la croissance de gain et la rentabilité recherchée.

Une organisation d'un système de gestion dans une entreprise permet de déterminer les coûts de production de produits finis fabriqués.

La gestion nous assure que les ressources de matières premières seront obtenues à moindre coût et à temps opportun et qu'elles seront effectuées à des actifs circulants qui constituent à la réalisation des objectifs de l'entreprise d'une manière générale; l'on constante souvent que les industriels locaux n'ont pas encore compris l' importance de la tenue d'une comptabilité au sein de leurs entreprises cela se justifie par le fait qu'ils assimilent la comptabilité au simple contrôle des mouvements de stocks et de la situation de caisse il s'avère qu'avec le temps surgissent des problèmes de gestion difficiles à résoudre. Les industriels de la ville de Goma n'ont sûrement pas échappé à ce problème évoqué ci-haut ; c'est dans ce cadre que nous nous sommes intéressés a l'établissement "bon-marche" transformant les grains de mais en semoule qu'il écoule à Goma et en dehors de la ville.

Notre préoccupation est de savoir sur quelle base elle forme son cout de production et la rentabilité Pour y arriver nous parton de la question principale suivante :

- Quelles ont été les rentabilités économiques et financières de l'établissement étant donné le coût de production pendant la période d'étude ?

- Au regard de l'analyse de différents ratios peut-on parler de la solvabilité de l'établissement "Bon marché" ?

0.2. Hypothèse du travail

L'hypothèse, nous la définissons comme étant une réponse provisoire aux questions posées dans la problématique.

L'hypothèse est une affirmation ou une réponse provisoire concernant la réalité entre deux ou plusieurs variables1(*).

Elle est une proposition d'explication, une tentative d'explicative des faits, des solutions à envisager ou à anticiper aux problèmes posés.

C'est une observation anticipée, un fait probable, une intension qu'il faut documenter par le fait avant de l'accepter comme vraie.

Ainsi, eu égard à tout ce qui précède la proposition de réponse à la question posée dans la problématique peut être formulée de la manière suivante :

- L'évolution de la rentabilité économique et financière serait positive ;

- L'établissement "Bon marché" jouissant d'une gestion rigoureuse des ratios de rentabilité seraient positifs.

0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Ce présent travail poursuit les objectifs suivants :

- S'assurer de l'évolution des productions de produit fini de l'établissement "Bon Marché" sur le marché ;

- S'assurer que les différentes composantes des ratios seraient non seulement ratios de structuré financière mais aussi de trésorerie ; rotation et rentabilité.

0.4. Choix et intérêt du sujet

a) Choix

Par ce travail que nous voulons aborder d'abord la démarche scientifique sur base de laquelle, il est élabore présente des enjeux non moindres dans la mesure où il suggère des règles de gestion convenables qui puissent permettre la revitalisation de cette société privée.

b) intérêt du sujet

Notre étude contribue à dénoncer les limites avec lesquelles l'établissement Bon Marché gère ses productions pour maximiser le profit et recettes. Ainsi, ces résultats peuvent servir de banque des données susceptibles d'être utilisées pour la redynamisation des entreprises.

0.5. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL

La méthodologie peut se définir comme étant l'étude de bon usage des méthodes et techniques. Il ne suffit pas de les connaitre, encore faut-il savoir les utiliser comme il se doit, c'est-à-dire savoir comment les adapter, le plus rigoureusement possible, d'une part à l'objet précis de la recherche ou de l'étude envisagée, et d'autre part aux objectifs poursuivis.

Autrement dit, les méthodes et techniques retenues dans une recherche donnée doivent être les plus aptes à rendre compte du sujet étudié et à mener le chercheur vers les buts qu'il s'est fixé en termes d'aboutissement de son travail. Il est inutile de préciser que cela doit faire l'objet de justification et d'argumentations serrées de la part du chercheur : pourquoi choisir telle méthode, telles techniques, tels instruments.2(*)

A. Les Méthodes

v Méthode inductive : c'est une méthode de raisonnement et d'analyse qui va du particulier au général.

En plus de la méthode précédente nous avons aussi utilisé les méthodes ci-après.

v Méthode historico-comparative : elle nous a aidé de comparer dans le temps les variables étudies afin de dégager leurs caractéristiques propres.

v Méthode descriptive : elle va-nous permettre de décrire et d'observer les activités et le fonctionnement par l'exportation.

v Méthode statistique : elle nous a aidés de mesurer des variations étudiées et à l'interpréter.

B. Techniques de récolte des données

Les techniques représentent les étapes d'opérations limitées, liées à des pratiques concrètes adaptées à un but définit. Elles ne sont que des outils mis à la disposition de la recherche et organisées dans ce but.

C'est un moyen précis pour atteindre un résultat partiel, à un niveau et à un moment précis de la recherche. Cette atteinte de résultat est directe et relève du concret, du fait observé, de l'étape pratique et limitée.

Les techniques sont, en ce sens, des moyens dont on se sert pour couvrir des étapes d'opérations imitées (alors que la méthode est plus de l'ordre de la conception globale coordonnant plusieurs techniques). Ce sont des outils momentanés, conjoncturels et limités dans le processus de la recherche.

Quant à nous, la technique documentaire, qui va nous permettre de récolter les données dans des différents rapports de la société industrielle Bon Marché et la technique de questionnaire que nous allons soumettre au chef chargé de l'exportation et au comptable-financier de la société Bon Marché afin de clarifier des réalisations ou la situation de leurs activités ou transactions.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Tout travail scientifique s'avère indispensable de le délimiter dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, nous allons couvrir la période allant de 2009 à 2011. Dans l'espace, nous allons limiter notre champ d'étude à l'établissement Bon Marché dans la ville de Goma.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

A part l'introduction et la conclusion, notre travail est composé de trois chapitres :

- Le premier traitera sur le cadre théorique et conceptuel de l'étude,

- Le deuxième parlera sur la présentation de la société industrielle Bon Marché;

- Le dernier donnera la présentation le traitement et l'interprétation des résultats.

Chapitre Premier : CADRE THEORIQUE ET L'ETUDE DE LA RENTABILITE

Ce chapitre décrit les concepts clés du travail. Nous parlerons de la notion sur le coût de production ; la rentabilité et société industrielle.

I.1. LE COUT DE PRODUCTION

Un cout est défini comme étant un montant des charges ou des dépenses nécessaires ou associer a l'acquisition ou a la production d'un bien ou d'un service3(*). La production est défini par le dictionnaire usuel comme une action de production ce qui est produit la production du sol

Il peut être définit encore comme étant un ensemble des charge relatives un facteur de production des biens et services a un stade active4(*)

I.1.1. Types de couts

D' habitude, on classe les coûts suivant quatre types5(*) :

a. Type de coûts suivant leur objet :

Ø les coûts fonctionnels : ils se rapportent soit à une fonction générale, de l'entreprise (approvisionnement, production, vent, administration, finances....), soit à certaines parties de l'entreprise (magasin, ateliers, service)

Ø les coûts opérationnels : ils se rapportent soit à une opération déterminée (usage montage) soit à un produit particulier.

b. Type de coûts suivant leur stade d'élaboration d'un produit :

Ø le coût d'achat : il est constitué de tout ce qu'a coûté l'élément pour lequel il est calculé, jusqu' à son entrée au magasin ou sa mise en état d'utilisation

Ø le coût de production : il comprend le coût d'achat majore de toutes les charges directes et indirectes de production jusqu'au stade qui procède immédiatement celui de la vente.

Ø Le coût de distribution n'exclut pas le coût de production des produits vendus ou le coût d'achat des marchandises vendues. Il n'est constitue que des rémunérations des vendeurs, de consommations, des intermédiaires, des frais de stockage, d'expédition de la publicité etc.

c. Type de coûts suivant la période des calcules :

Ø les coûts réels : ils sont calculés à partir des dépenses réelles, pour une période révolue

Ø les coûts préétablis :

Cette méthode consiste à compartimenter les mouvements de valeurs à l'aide des coûts calculés à l'avance et enregistrer les écarts résultant de la différence entre les valeurs ainsi dégagées et les valeurs réelles données par la comptabilité

d. Type des coûts suivant leur relation avec le volume de vents ou production :

Ø les coûts variables : ce sont les coûts composés des charges régulées variables en fonction de l'activité, cette va variable peut être proportionnelle ou non ils peuvent être direct ou indirect parmi ce frais on range généralement : les consommations de force matrice air comprimé, d'eau, de gaz des dépenses des petits outillages

Ø les coûts fixes : sont ceux qui sont, indépendants tout au moins à coûts terme des vents ou de la production considère c'est-à-dire

Qui restent content quelque soit le volume de vente ou de production les coûts fixes peuvent être directs ou indirects.

En ce qui concerne les coûts de produits d'entreprise de production ou de transformation on distingue en particulier en CAE.

Le coût de production : représente tout ce qu'ont coûté les produits semi-ouvrés ou finis ou le service crée par l'entreprise c'est-à-dire le coût de matières, fournitures et services consommés et d'autres coûts stade qui précède immédiatement leur stockage et/ou leur vente.

Le coût de revient: un terme qui, a remplacé le terme traditionnel prix de revient, des produits vendus qui, outre les coûts de produit en stocks, incluent une quote-part approprié de charges hors production, soit généralement financières et des charges de recherche et développement administration et distribuions.

I.1.2. Une entreprise industrielle

Dans une entreprise industrielle, comme il ya une fonction de la production, il y a aussi quatre coûts hiérarchisés :

ü Le coût d'achat

ü Le coût de production

ü Le coût de distribution

ü Le coût de revient

Schéma n°1 : détermination du prix de revient dans une entreprise industrielle

ANALYSE

CD

COUT HORS PRODUCTIION

CI

CI

CAM

CPP

Elément Suppletif

P R

CI= charge incorporable

CI= charge indirecte

CD= charge directe

PR= prix de revient

NB : activité industrielle ou commerciale d' une entreprise ne peut être réalisée sans l'aide d' activités annexes complémentaires, essentiellement l' activité administrative et financière qui sont des fonctions auxiliaire aux fonctions principales.

Le coût de production est un coût cumulé (compose des charges et provient à la fois du coût des matières mise en oeuvre et de la fonction de production.

I.2. CONSIDERATIONS SUR LA RENTABILITE

L'étude de la rentabilité doit être envisagée en trois temps : rentabilité d'exploitation, rentabilité économique et rentabilité financière. Les ratios de rentabilité mesurent les résultats par rapport à l'activité (rentabilité d'exploitation) et aux moyens économiques (rentabilité économique) ou financière.

I.2.1. Analyse de la rentabilité d'exploitation6(*)

La rentabilité d'exploitation permet d'apprécier l'importance relative des produits et des charges concourants à la formation du résultat.

1. Ratio de marge commerciale (entreprise commerciale)

L'examen de ce ratio conduit à :

v L'appréciation de la stratégie commerciale de l'entreprise ;

v L'appréciation de l'influence des contraintes du marché et de la politique du prix de vente.

2. Ratio de valeur ajoutée

Ce ratio est l'instrument de mesure du degré d'intégration d'une entreprise. Il permet d'établir une distinction entre le coût des facteurs de production externes et ceux que l'entreprise a elle-même mise en oeuvre (valeur ajoutée).

Son évolution permet d'apprécier la stratégie de l'entreprise. Sur affaiblissement peut signifier un recours plus massifs à la sous-traitance ou un gaspillage dans l'utilisation des facteurs de productions externes.

Les deux constituants essentiels de la valeur ajoutée sont les charges du personnel et les dotations aux amortissements et provisions.

3. Ratio de l'excèdent brut d'exploitation.

Il mesure le niveau relatif du résultat, indépendamment de la politique financière, de l'indice de la fiscalité et de l'incidence des éléments exceptionnels et de la politique d'investissement.

Une amélioration de ce ratio tranche une augmentation de la productivité, si elle n'est pas la simple conséquence d'un accroissement du taux de marge brute. Une chute de ce ration (ou celui de la valeur ajoutée) face à un taux de marge brute stable, témoigne d'un alourdissement relatif des coûts d'exploitation. Les principaux ratios de mesure de rentabilité d'exploitation :

? Taux de marge commerciale

? Taux de la valeur ajoutée

? Taux d'excèdent brut d'exploitation

I.2.2. Analyse de la rentabilité économique

Le gestionnaire veut connaitre dans quelle mesure les actif économiques engagés (au capitaux investis) sont rentables7(*).

La rentable économique est indépendante de la structure de financement de l'entreprise car le résultat d'exploitation est indépendant de la manière dont est financée l'entreprise

La rentabilité économique correspond à la rentabilité de l'investissement productif. En Anglais, elle prend l'appellation « Return on investissement, ROI ».

Le ratio de rentabilité économique, appelé aussi rentabilité des capitaux investis (ROI) traduit la capacité bénéficiaire de l'entreprise en neutralisant la rémunération du capital investi, qu'il s'agisse de fonds de tiers vu que les charges financières influencent le calcul de l'impôt, la rentabilité économique se calcule avant impôt.

Déterminé avant charges financières, le ROI constitue un bon indicateur de comparaison entre des entreprises du même secteur, dans la mesure où il élimine toutes les distorsions qui résulteraient de la rémunération différente attribuée aux fons propres et aux fonds de tiers.

Le ROI brut résulte de trois types distincts d'activités : activité d'exploitation, financière et exceptionnelle : En distinguant ces différents facteurs manière explicitée, on peut apprécier l'importance de l'évolution de chacun d'entre eux. L'objectif poursuivi est de montrer l'impact du résultat d'exploitation, du résultat financière et du résultat exceptionnel sur la rentabilité économique.

En principe et pour une bonne gestion, il est bon que le résultat d'exploitation amortissement occupe une part importance du ROI. Les déterminants de la rentabilité de l'actif total sont obtenus de la manière suivante :

Ce ration indique ou permet de composer la part investie dans les actifs immobilisés ainsi que ceux circulants par rapport au résultat obtenu avant déduction des charges financières et de l'impôt.

Ainsi,

Ce dernier ratio (ROI net) permet de mesurer ou de comparer l'investissement réalisé dans les actifs immobilisés au résultat réalisé avant payement de l'impôt et rémunération des fonds des tiers.

I.2.3. Analyse de la rentabilité financière

La rentabilité financière permet d'apprécier le taux d'investissement réalisé par le capital à risque. Elle est mesurée par le rapport entre le résultat net et les fonds propres. Plus le résultat net est positif et élevé, plus la rentabilité financière est bonne, toute chose restant égale pare ailleurs8(*).

Cependant, pris isolement, le bénéficie ne doit pas être considéré comme un indicateur de performance des moyens propres moins encore une variable de comparaison entre entreprise appartenant au même secteur. La rentabilité financière se mesure par le ratio :

Ce ratio de composer le résultat net de l'exercice à la part apportée par les actionnaires ou les associés.

Ce ration doit être interprété avec précaution car :

- dans certaines entreprises familiales, les rémunérations attribuées aux associés doivent être considérées conjointement au bénéfice net pour appréhender la rentabilité globale des capitaux investis par les actionnaires ;

- la sous-évaluation de certains postes de l'actif peut influencer le ratio ;

- une modification significative de la composition des capitaux propres, par exemple une augmentation du capital en cours de l'exercice peut entraîner la modification subite du ratio ;

- contrairement à la rentabilité de l'actif, la rentabilité des capitaux propres dépend fortement de la situation financière (rapport cap. Propres, fonds de tiers) de l'entreprise qu'entraîne en effet de levier plus ou moins important.

I.2.4. Importance de la rentabilité

Pour G. DEPALLENS9(*), le concept rentabilité de l'entreprise est la mesure de la rémunération des apporteurs des capitaux, propriétaire de l'entreprise. Dans le sens le plus large, la rentabilité exprime le rapport entre l'évaluation du résultat de l'entreprise pendant une période de référence exprimé en terme monétaire des moyens mis en oeuvre pendant cette période pour obtenir ce résultat.

Aussi la rentabilité est entendue comme étant la capacité d'un capital placé ou investi à procurer des revenus exprimé en terme financier10(*).

Ainsi compris, la rentabilité est importante pour un investisseur.

A cela, il faut citer à titre illustratif un certain nombre de points de vue :

- pour les fournisseurs, la rentabilité constitue une garantie de solvabilité, de sécurité, ...

- pour les actionnaires, elle est source des dividendes pour un investissement en capital ;

- pour l'entrepreneur, elle est considérée comme un instrument de mesure de la performance de la gestion ;

- pour le personnel de l'entreprise, elle est garantie pour la rémunération.

I.2.5. Eléments de la rentabilité

Plusieurs éléments contribuent à l'appréciation de la rentabilité d'une entreprise. Il s'agit notamment :

1. Le chiffre d'affaires

Il est le moment des ventes des biens et services réalisé par l'entreprise avec les tiers dans l'exercice de son acticité11(*). Il est le premier élément utilisé dans l'approche du dynamisme commercial de l'entreprise.

Le chiffre d'affaires est un facteur essentiel dans toute analyse plus précise de composante de la rentabilité. En effet, il favorise la recherche du taux de profit et de la vitesse de circulation du capital ; ce qui explique l'évolution de la rentabilité.

Dès lors, la rentabilité des capitaux résulte de l'aptitude à vendre avec une marge bénéficiaire, de la capacité d'engendrer du chiffre d'affaire.

2. La valeur ajoutée

C'est la différence entre la valeur des biens et services nouveaux créés par la production et la valeur des biens et services détruits au cours de la même production, c'est-à-dire la consommation intermédiaire.

La notion de valeur ajoutée permet de faire mieux la comparaison entre entreprise et de mieux situer la part de l'entreprise son importance réelle.

3. La marge brute.

C'est la différence entre le montant des ventes des marchandises ou des services et le prix de revient12(*).

Elle est utile car elle permet aux dirigeants de l'entreprise de comparer le coût de distribution avec ses méthodes de vente.

4. L'effet de levier

Ce concept peut s'expliquer comme un ratio qui permet de mesurer l'effet de l'endettement sur la rentabilité lors d'une opération d'investissement13(*).

L'effet de levier traduit le fait que la rentabilité des capitaux propres n'est pas égale à la rentabilité économique de l'entreprise en raison de l'endettement contracté par celle -ci. Il est donné par le rapport.

5. Cash flow

Sur le plan comptable, il est considéré comme le surplus monétaire sécrété par l'activité déterminée par sommation du résultat brut d'exploitation et du hors exploitation diminué de l'impôt sur le revenu professionnel et locatif14(*).

Le cash flow ou marge brute d'autofinancement est considéré comme un des principaux indicateurs de rentabilité d'une entreprise. Il est l'ensemble des fonds disponibles pour être réinvestis dans l'entreprise. Il représente l'ensemble des produits par l'entreprise qui resteront dans l'entreprise instamment pour financer des nouveaux investissements. Le cash flow mesure donc l'investissement potentiel de l'entreprise ou l'ensemble des flux générés par l'exploitation et conservés par l'entreprise.

6. Dividendes, bénéfices d'exploitation et bénéfice global

Le dividende est une portion du bénéfice revenant à toute personne qui détient les actions d'une société.

Le bénéfice d'exploitation est trouvé en considération du bénéfice d'exploitation normale de l'entreprise, le bénéfice hors exploitation étant déconsidéré. Le bénéfice global est l'ensemble de tous les bénéfices secrétés par les activités. Il inclut à cet effet, les bénéfices réalisés en hors exploitation.

I.3. SOCIETE INDUSTRIEL

Le capitalisme du XXème siècle s'est construit autours de la grande firme industrielle mais la révolution financière des années 80 change le principe d'organisation des firmes : alors qu'auparavant les industries cherchaient à se protéger du risque, aujourd'hui cette couverture se retrouve dans la diversification des actions : ce sont désormais les salariés qui subissent les risques15(*).

I.3.1. La société des services

Jean Fourastié, en 1946, annonçait l'ère de la société des services. La part des emplois industriels, en 2005, était en dessous de 10%.

Pour autant le travail physique existe toujours, les objets continuent d'ailleurs de croitre en volume. Les ouvriers sont devenus manutentionnaires ou réparateurs : milieu artisanal plutôt qu'industriel. Les employés ne travaillent plus aux emplois administratifs ou au secteur public des entreprises, mais dans le commerce ou aux services aux particuliers.

I.3.2. La société de l'information

Définition de la société industrielle comme une société de la connaissance, par Daniel Bell, 1973. Le terme de nouvelle économie qui a émergé en 1990 désigne les modifications du schéma économique : la structure de coût est modifiée. Exemple : les médicaments sont difficiles à concevoir car il faut trouver la molécule adaptée, en revanche le prix du médicament lui-même est faible16(*).

L'information coûte beaucoup plus cher que le contenu physique

les activités immatérielles sont privilégiées.

I.3.3. La société post-industrielle

D'autres évolutions auraient été possibles, par exemple l'organisation de chaque secteur autour de grandes firmes industrielles contrôlant l'ensemble de la chaîne de production. Pourquoi cet essoufflement de la société industrielle ? Comment la mondialisation contribue à modifier les formes de la société industrielle ?

Quelles sont les raisons pour lesquelles la régulation de la société postindustrielle est si difficile ?

a) L'ère des ruptures :

Cinq ruptures permettent de comprendre la grande transformation de la société :

1. La 3ème révolution industrielle : technologies.

2. Rupture sociale : nouvelle façon de concevoir le travail humain.

3. Révolution culturelle : éveil de l'individualisme, remise en question du « holisme industriel ».

4. Développement des marchés financiers depuis les années 1980.

5. Mondialisation et arrivées de la Chine et de l'Inde dans le capitalisme mondial.

b) Une révolution technologique :

Émergence d'une nouvelle révolution dans les années 70 : en 69, mise au point d'Arpente, en 71

Premier microprocesseur par Intel, 76, commercialisation d'Apple II. On parle de General Purpose Technologie (GPT) : technologies à usages multiples, au début cela répondait au besoin de gestion de l'information, mais s'est propagée à l'ensemble des secteurs.

c) Une révolution sociale

La révolution informatique entraîne une nouvelle organisation du travail, tout comme l'électricité va de paire avec le taylorisme.

Pour autant ce n'est pas le nouveau mode d'énergie qui crée la nouvelle organisation sociale. La nouvelle énergie n'apporte cependant pas la démocratisation de l'accès à celle-ci.

d) Les nouveaux principes de l'organisation du travail

Philipe Askenazy : les objectifs de l'organisation du travail à l'âge d'internet sont l'adaptabilité de la demande, la réactivité, la qualité, l'optimisation du processus productif, par les compétences humaines. Les salariés doivent être polyvalents.

Les responsabilités sont déléguées aux niveaux hiérarchiques inférieurs. La production est ainsi flexible et correspond aux attentes des clients, on a raccourcit les échelons hiérarchiques.

La diffusion de cette nouvelle organisation, partie du Japon des années 60 avec le toyotisme, a accéléré la production. Exemples :

- Le dactylo : le traitement de texte implique de la concurrence redoutable, car le droit à l'erreur que permet cela rend inutiles les qualités essentielles du dactylo. Aussi les travailleurs qualifiés sont plus productifs, mais les moins qualifiées deviennent inutiles, en conséquence les inégalités se sont creusées dans les années 80 car les salaires des moins qualifiés baissent.

- Le vendeur dans une grande librairie : il réalise plusieurs tâches à la fois, l'organisation du travail devient plus flexible : la même personne reçoit des informations, les fait remonter et agit. On part du client pour remonter à la production. Mais cela fait disparaître les niveaux intermédiaires, et le plus souvent, les déclassent : augmentation des inégalités. De plus, on ne peut plus faire carrière en partant du bas.

- Travail d'un employé de guichet dans une banque : 30 ans auparavant, les tâches étaient divisées : un employé s'occupait d'une tâche A, un autre d'une tâche B etc. Aujourd'hui un employé fait le tout, cela s'explique par l'émergence de nouveaux principes sociaux. Cela provient d'une volonté d'abroger les « temps morts » : l'employé doit toujours avoir une tâche à faire, car la valeur du travail a augmenté. En un siècle, le salaire ouvrier est multiplié par 7. Ainsi ce n'est pas un gain de productivité, mais une augmentation de la durée de travail.

Cela explique la montée du stresse, de la fatigue psychique. Pour autant les causes physiques d'accidents du travail restent importantes, qui ont augmenté de entre 15% et 30%.

e) Les contradictions du fordisme

Dès 1913, on se rend compte d'un problème lié au Fordisme : cette organisation du travail, ennuyeuse, causait en réaction de l'absentéisme et de la mauvaise volonté, pour y remédier, Ford a doublé le salaire et cela a résolu le problème et a conduit à la théorie du salaire d'efficience.

En augmentant ceux-ci, on augmente la productivité. Cela montre le lien entre la question économique et la question sociale : l'ouvrier non qualifié doit devenir le plus productif possible. La limite est atteinte lorsqu'il n'y a plus de gains de productivité et les firmes doivent reporter cela sur les prix de vente.

Le système bloc dans les années 60 : « productivity slow down ».

L'autre contradiction vient du fait qu'au départ les ouvriers n'avaient aucune éducation et les syndicats ne les recrutaient donc pas car ils se méfiaient des immigrés, en revanche les progrès de l'éducation a changé la donne avec le temps.

Ce fut un mouvement international, c'est un fait de génération, il marque une rupture avec les institutions comme la famille, l'école, l'usine. Souvent interprétée comme une poussée d'individualisme, cette révolte est caractérisée par avoir la force collective comme moteur : la jeunesse devient une force sociale.

C'est ensuite par l'informatique que les étudiants auront un moyen de briser la standardisation.

f) La révolution financière

Après 1929, la bourse n'était plus aussi légitime. Les actionnaires ne dirigeaient plus, mais des managers, de part la taille croissante des entreprises. Celui-ci est salarié, bien que de nos jours, un dirigeant puisse gagner 400 fois le salaire des ouvriers.

Mais avec la révolution financière de 1980, les managers ne sont plus salariés, ils sont également actionnaires grâce aux stock-options. L'entreprise forme des contrats implicites pour créer une économie de partenariat, par exemple avec la possibilité pour les salariés de faire une carrière interne à l'entreprise, pour les fidéliser.

Or la révolution financière a crée de la valeur, selon Schleifer et Summers en annulant ces engagements implicites. Ça marque le début du capitalisme actionnarial ; à partir des années 90, on réduit la taille des entreprises, et utilisent la sous-traitance, puis elles peuvent recommencer à grossir avec des fusions-acquisitions.

Le capitalisme contemporain permet de démembrer la firme industrielle. Cela a comme cause la lutte des classes, les premières qui furent restructurées aux USA étaient les plus syndiquées ; ainsi ça casse les collectifs ouvriers. Mais mai 68 et les nouvelles technologies y contribuèrent : on pense autrement l'organisation du travail.

g) La nouvelle économie du monde :

Les affrontements entre l'Est et l'Ouest ont fait place à l'opposition Nord-Sud, marquée par l'arrivée de la Chine et de l'Inde dans l'économie capitaliste. La crise des pays de l'Est s'est produite de par l'épuisement de la société industrielle.

Mais à partir de 29, les économies planifiées semblaient plus efficaces que les économies de marché, mais le keynésianisme a refait penché la balance en faveur du second dans les pays développés. En 1975 pourtant les pays pauvres ont préféré l'économie planifiée car le commerce international favorise ceux qui sont déjà riches. Le protectionnisme semble une meilleure solution.

h) La première mondialisation :

On peut comparer la mondialisation du 19ème siècle et la notre. Les grandes puissances (UK avant, USA aujourd'hui) se ressemblent.

La révolution des transports et de communication l'ont préparée, tout comme fut révolutionnaire le télégramme (1837). Deux dimensions de la mondialisation actuelle sont en retard par rapport à la première : la migration internationale et la globalisation financière.

En 1913, 50% de l'épargne anglaise était d'outre mer et 10% de la population était constituée d'immigrés, contre 3% aujourd'hui, et par ailleurs, auparavant les contrats avaient la même valeur juridique partout. Pour autant, cette ancienne mondialisation a conduit à l'accroissement des inégalités. Cela explique que les pays du tiers-monde aient ensuite privilégié le protectionnisme, qui ne fonctionne pas non plus retour sur la division (internationale) du travail.

La théorie de Ricardo du début du 19ème siècle fonde l'idée de division du travail, où chaque pays ferait mieux de se spécialiser dans un secteur dans lequel il a un avantage comparatif par rapport aux autres pays. Selon ce schéma il est difficile de comprendre comment une nation pourrait s'appauvrir durablement, pourtant les inégalités au cours du 19ème siècle entre l'Inde et l'UK sont multipliées par cinq.

Si on doit choisir entre deux spécialisations, choisir les deux est un mauvais choix, car le rendement d'échelle sera plus bas et on est mauvais dans les deux. Considérons deux régions ; si l'une est riche et l'autre pauvre, alors si le commerce est possible entre les deux régions, la riche pourra devenir plus riche grâce au nouveau marché, mais la région pauvre ne peut se spécialiser que dans un nombre limité d'activité. Elle est donc plus vulnérable. Cela montre ce qui s'est passé avec les chemins de fer en France : les travailleurs ont quitté la périphérie pour les grandes villes.

On assiste à une division du travail verticale : pour un même produit, les différentes artiens de la fabrication seront réparties entre différents pays. Les pays pauvres fabriquent les produits, tandis que les pays riches les conçoivent et les distribuent ; On vend l'image du produit : les riches se concentrent sur l'immatériel. Un des enjeux des pays du Sud c'est de participer à la production immatérielle.

i) La mondialisation des images :

Les images de la mondialisation sont véhiculées aux pays pauvres. Auparavant l'éloignement revenait aussi à vivre comme dans une époque un peu plus éloignée, mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Les aspirations sont portées à leur vue. Ça a une répercussion sur la transition démographique qui est très rapide ; en Egypte on passe de 7 enfants par femme en 1950 à 3,4. Selon les Nations Unies, la transition démographique sera achevée vers 2050. L'exception au déclin de la natalité est l'Afrique, où on compte toujours 6 enfants par femme. L'explication économique à cette transition est qu'elle se produit quand le coût d'opportunité d'élever des enfants augmente.

Cette transition se produit alors que les conditions matérielles n'ont pas changé, on a proposé comme explication le modèle par la télévision du mode de vie des femmes occidentales.

j) Les enjeux du monde à venir :

Comment gérer un monde, en 2050, où les pauvres seront encore plus présents, et les riches, consommeront-ils autant ?

L'Occident ne va pas garder le monopole de la prospérité. Un monde multipolaire crée des risques de guerre ; On peut y pallier en créant des institutions légitimes, pour désarmer les futurs conflits.

La mondialisation est une rupture qui permet de comprendre notre société, qui induit la désintégration verticale de la chaîne de production, la recherche des rendements d'échelle aiguise les rivalités. Enfin, la mondialisation permet le décalage entre l'imaginaire collectif des sociétés de l'information et des réalités matérielles.

L'Europe des 15 craignait la mondialisation car, représentant 40% du commerce mondial, c'est principalement tourné vers elle-même.

Ce commerce est horizontal alors que le commerce mondial est vertical.

Quand on examine les échanges européens et américains, on s'aperçoit que les premières sont spécialisées dans les produits hauts de gamme, les américains dans les produits hauts technologies.

L'Europe reste ainsi prisonnière de son « savoir-faire », et risque de se faire concurrencer par les pays émergents et distancée dans le domaine immatériel.

CHAPITRE II. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE

II.1 DENOMINATION ET LOCALISATION

Notre sujet de recherche est dénommé : « Ets Bon Marché », situé en République Démocratique du Congo, province du Nord-Kivu, Ville de Goma, Commune de Goma, quartier Himbi, Avenue Alindi, n° 223.

II.1.2 OBJECTIFS

Les objectifs à atteindre par les Etablissements Bon Marché sont :

- l'amélioration des conditions socio-économiques de la population bénéficiaire à travers la production de la farine de maïs,

- la mise en place d'un tissu industriel concourant à la valorisation des ressources locales et permettant de satisfaire les besoins locaux,

- La réduction de la dépendance de l'économie vis-à-vis de l'extérieur par la production des produits finis concurrents aux biens importés,

II.1.3 HISTORIQUE

Les Etablissements Bon Marché, ont été créés en 1988 sous l'initiative privée de Monsieur AKILI MUHABURA qui en est le propriétaire. Les établissements Bon Marché qui, dans ses visions d'antan visant à contribuer au développement et à lutter contre la crise alimentaire dans notre pays par la production de la farine de maïs exécute aujourd'hui le projet de minoterie dans le souci non seulement de donner une meilleure alimentation à la population congolaise, mais aussi donner du travail aux chômeurs.

C'est à ce titre qu'il a bénéficié d'un financement pour l'acquisition d'une machine pour moudre le mais avec une capacité de production de 50 tonnes par jour.

II.1.3.2 Mission de l'entreprise

Les établissements Bon Marché ont pour mission :

- la promotion des activités de la recherche appliquée permettant le développement et l'amélioration du secteur industriel.

II.1.3.3 Statut juridique

Etablissements Bon Marché, entreprise privée, identifiée sur le plan national sous le numéro 5-93-N58337T, par application de l'ordonnance-loi n° 73/236 du 13 août 1973 portant institution d'un numéro national d'identification par le ministère de l'économie nationale.

Dans le cadre de l'ouverture du registre des Importateurs-Exportateurs de la RDC, et en exécution des dispositions de la loi n° 73-009 du 05 janvier 1973, « particulière sur le commerce » de l'ordonnance n° 86-028 du 05 février 1986, spécialement à son article 3, alinéa 2 et des stipulations de l'arrêté départemental n° 140/87/0003 du 09/janvier 1987 modifié et complété par l'arrêté ministériel n° 008/CAB/MCE/1995 du 06 novembre 1995, il a été décidé d'attribuer aux établissements Bon Marché le numéro d'import-export PM/PP/G/007-10/I000374 E/Y.

Signalons aussi que les établissements Bon Marché sont enregistrés au niveau du Nouveau Registre de Commerce du Tribunal de Grande Instance de Goma sur le numéro 1829.

II.1.4. Ressources de l'entreprise

II.1.4.1 Ressources Humaines

Les Ets Bon Marché utilisent un personnel compétent et qualifié. Parmi lequel nous comptons : 1 gérant : Niveau A0 en comptabilité, 1 agronome, 1secrétaire TDR niveau A1, un comptable, Niveau A0. Etc...

II.1.4.2 Ressources financières

Les ressources financières sont constituées par :

· le capital

· les subventions d'exploitation et d'équipement

· les emprunts locaux

· Les revenus de participations, placements et autres valeurs mobilières

· Les différents dons, legs et libéralités de toutes natures qui pourraient être consentis aux établissements Bon Marché.

II.1.5 Projet de l'entreprise

L'Ets Bon Marché vise étendre ses activités sur toute l'étendue du territoire nationale.

II.1.6. Domaine d'intervention et mode d'intervention de l'entreprise

- Ces interventions des établissements bon marché, visent le secteur industriel. A ce titre et conformément à sa mission, les Ets Bon Marché concourent au financement de :

· Projets de production des matières premières et autres approvisionnement destinés aux unités industrielles

· projets industriels de transformation des ressources et production locales,

· Projets industriels de production des biens concurrents aux produits importés ;

· Projets industriels de production des produits semi-finis et finis destinés aussi bien au marché local qu'à l'exportation ;

· Projets de recherche appliquée, à la condition que le projet à financer aboutisse effectivement à l'amélioration d'une technologie ou à la promotion d'une production nouvelle.

· Les établissements Bon Marché interviennent aussi bien dans le cadre des projets individuels soumis à son financement par des personnes physique ou morales que dans le cadre des contrats-programmes.

· Le contrat-programme comprend un ensemble des projets socio-économiques constituant un programme à réaliser dans les conditions et délai à convenir entre les Ets Bon Marché et l'entreprise contractante. A cet effet, ne sont éligibles au financement des établissements Bon Marché que les projets qui ont une incidence socio-économique importante dans leur zone d'implantation.

· L'entreprise contractante doit par ailleurs prendre l'engagement formel, dans le cadre d'un contrat spécifique à signer entre parties pour réaliser le programme arrêté dans le délai convenu.

II.1.6.1Difficultés de l'entreprise

L'entreprise reste préoccupée par certaines difficultés dans le cadre de la réalisation de son projet, difficultés qui handicapent le développement harmonieux des activités industrielles et commerciales. Il s'agit notamment de :

- La multiplicité des taxes et leur taux exorbitant qui influent négativement sur le prix de revient de la production locale ;

- La concurrence des produits importés du même genre sur le marché et qui coûtent moins chers ;

- Le manque de produit vivrier sur place qui constitue la matière première, nous obligeant à recourir à l'étranger.

- Insuffisance de l'énergie électrique et des coupures intempestives.

II.1.7 Organigramme et fonctionnement

A. Organigramme

Direction générale

Secrétariat

Sentinelle

Manoeuvre

Service technique

Caisse

Comptabilité

Gérance

B. Fonctionnement :

Le directeur général :

- il est le responsable de l'entreprise.

- Il engage l'entreprise à l'extérieur

- Recherche le financement auprès des différents bailleurs des fonds.

- Engage et révoque les membres des différents services.

Le secrétaire :

- Assure la circulation de l'information entre la direction générale et les différents services Diffuse des notes de service : rédige les notes de services internes à partir d'instructions orales ou manuscrites, les soumet au contrôle et à la signature du directeur, les reproduit et les diffuse. Classe et archive les documents de la direction

- Prend en charge l'organisation matérielle des diverses relations qu'entretient la direction avec les services internes et organismes externes : Assure le planning des rendez-vous et des réunions de travail. Prépare et organise les différentes réunions institutionnelles : convocations, préparation des dossiers préalables, réservation des salles, réception des participants Réalise et / ou centralise les comptes-rendus ;

- Effectue les opérations classiques de secrétariat : frappe, photocopie, archivage, ouverture et affectation du courrier, préparation des éléments de réponse, rédaction de correspondance, filtrage des appels téléphoniques, organisation des déplacements, gestion des fournitures de bureau, mise à jour des bases de données, des fichiers, reprographie Activités spécifiques

- Participe à la collecte et à la mise en forme des informations nécessaires au suivi et au bilan des activités dans l'organisme : rassemble des états récapitulatifs émanant des différents services, les met en forme avec le comptable sous forme de tableaux, graphiques, ou tableaux de bord (mise en forme du budget et des prévisions, rapports d'activité annuel...) - Effectue l'interface avec la cellule gestion et administration.

- Le gérant : il représente le DG en cas d'empêchement. Veuille aussi à la bonne marche des travaux au sein de l'entreprise.

- Le comptable : effectue diverses transactions financières (dépôt, retrait, transfert...), veuille aussi à la mise à jour des documents comptables mis à sa disposition (Bilan, livre de caisse, journal etc...)

- Le caissier : garde les fonds de l'entreprise.il peut également participer à l'approvisionnement des rayons ou à l'étiquetage des produits. Il indique le solde de la caisse lorsqu'il a pris son poste et le solde à la fin de son temps de travail.

1. le service technique : assure la maintenance des machines (moulins).

2. les ouvriers : exécutent les différents ordres en provenance de la hiérarchie.

3. la sentinelle : contrôle tout mouvement (entrée et sortie) des personnes et des véhicules.

II.1.8 Réalisations

Les Ets Bon Marché ont réussi à installer un séchoir dans ses enceintes avec une capacité de sécher 50tonnes par jour, signalons aussi qu'ils disposent d'une machine de production d'huile végétale extraite à base du tournesol...

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNEES TRAITEMENT, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans le troisième chapitre, nous avons procédé au traitement, à l'analyse et à l'interprétation des données relatives aux coûts de production et la rentabilité financier et économique d'établissement bon marché de 2010 à 2011. Notre objectif dans ce chapitre est de déterminer avant tout les ratios d'actif, ensuite dégager la tendance générale de l'évolution de la rentabilité afin de voir la manière dont le responsable établissement bon marché est intervenu pour restaurer l'équilibre de production pendant notre période d'étude.

II.2 PRESENTATIONS DES DONNEES

BILAN AU 31/12/2010

Immobilisées corporelles

 

171.936.454

Capital

144250118

 
 
 

Réserves légales

107440926

Terrain

108000000

 

résultats à conserver

588646

Immeuble

63936454

 

plus values & prov. légales

79670000

 
 
 
 

331949690

 
 
 
 
 
 
 
 

Dettes

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Fournisseurs

19322125

 
 
 

Crédits divers

15320452

Valeurs d'exploitation

 

150108955

Etat

22401142

 
 
 
 
 

Marchandises

19080000

 
 
 

Matières et fournitures

35314602

 
 
 

Produits et travaux en cours

95714353

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

valeurs réalisables

 

50500000

 
 
 
 
 
 
 

Clients

38000000

 
 
 

Débiteurs divers

12500000

 
 
 
 
 
 
 
 

Valeurs disponibles

 

16448000

 
 
 
 
 
 
 

Banque et Inst. Financières

12888000

 
 
 

Caisse

3560000

 
 
 
 
 

388993409

 

388993409

TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT AU 31/12/2010

70 ventes marchandises

 

261047530

 

60 stock vendu

201251320

 
 

80 marge brute

 
 

59796210

80 marge brute

 

59796210

 

61 matières & fournitures consommées

830331

 
 

62 transport consommé

578000

 
 

63 autres services

16008732

 
 

81 valeur ajoutée

17417063

 

42379147

 
 
 
 

81 valeur ajoutée

 

42379147

 

65 charges du personnel

2334000

 
 

66 contributions et taxes

22352800

 
 

82 résultat brut d'exploitation

24686800

 

17692347

 
 
 
 

82 résultat brut d'exploitation

 

17692347

 

68 dotation aux amortissements

17197554

 
 

83 résultat net d'exploitation

 
 

494793

 
 
 
 

83 résultat net d'exploitation

 

494793

 

86 impôt sur revenu d'exploitation 40%

197917

 
 

87 résultat à effectuer

296876

 
 
 
 
 
 

Pour les Etablissements BON MARCHE

Immobliséés corporelles

171936454

capital

144250118

21 terrain

108000000

Réserves

 

23 Immeubles en cours

63936454

Réserves légales

107292483

 
 
 
 

valeurs d'exploitation

147119000

résultat à conserver

440208

30 marchandises

21600000

plus values et prov regl

78140369

31 matières & fournitures

120839000

 

330123178

35 produits et travaux en cours

4680000

 
 

valeurs réalisables

27000000

Fournisseurs

46647138

41 clients

18000000

Etat

63000

46 Débiteurs divers

9000000

crédits divers

30647138

 
 
 

77357276

 
 

valeurs disponibles

61425000

 
 

56 Banque et Inst.fin

58500000

 
 

57 Caisse

2925000

 
 
 

407480454

 

407480454

 
 
 
 

TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT DE L'EXERCICE AU 31/12/2010

70

vente des marchandises

246545026

 

60

stocks vendus

181823050

 

80

marge brute

64721976

 

61

matières & fournitures consommées

2170260

 

62

transports consommés

602810

 

63

autres services consommés

3614660

 
 

valeur ajoutée

58334246

 

64

charges et pertes diverses

2228154

 

65

charges de personnel

4860000

 

66

impôts et taxes

32417100

 

67

Intérêt

4014759

 
 

résultat brut d'exploitation

14814233

 

68

dotation aux amortissements & prov.non exigible

14080553

 

83

résultat brut d'exploitation

733680

 

83

résultat brut d'exploitation

733680

 

85

Résultat net avant impôt sur le revenu

733680

 

66

impôt sur les revenus professionnels et intérêts

293472

 

87

résultat de la période à effectuer

440208

 
 

cash flow

 
 

82

résultat brut d'exploitation

14814233

 

86

impôt sur les revenus

293472

 
 
 

14520761

 

III.2. Traitement des données

Dans cette section nous avons d'abord déterminé la tendance générale de la rentabilité financière et économique. Mais, avant d'y arriver, nous avons calcule les coûts de productions. Ensuite, nous avons fait les calculs des différents ratios. Enfin, nous avons constante l'effet de levier.

III.2.1.1. Détermination des coûts productions

Pour déterminer les coûts de productions d'établissement bon marché, nous avons fait la somme différence coûts.

Par la formule, nous avons :

Avec :

Coût de production= coût d'achat + Frais accessoires d'achat + frais de production.

Pour 2010 = 2 471 385+1 841 235+902 371= 5 214 991 en dollars

Pour 2011 = 3 794 385+2 503 222+400 515.52 = 6 697 897.52 en dollars

Commentaire : pour l'année 2010 nous avons produire a moindre cout par rapport a l'année 2011 ; par ce que nous avons minimise certains charges lie a la production du produit fini fabrique. Qui veut dire qu'à cette année nous aurons plus maximise le profit dans un objectif qui nous permettra d'investir.

LES RATIOS DE L'ACTIF

Ratio des immobilisations corporelles(Ric)=

Ric 2010 = =44,2%

Ric 2011 =

Ratio des actifs circulants(Rac) =

Rac2010 =

Rac 2011 =

Ratio des créances commerciale(Rc) =

Rc 2010 =

Rc 2011=

Ratio des disponibles et des placements(Rd) =

Rd 2010 =

Rd2011=

RATIO DU PASSIF

Ratio de stabilité financière(Rsf)=

Rsf2010=

Rsf2011=

Ratio de l'autonomie financière(Rafg)=

Rafg 2010 =

Rafg 2011 =

Rafg ? il y a l'autonomie financière.

Ratio de l'autonomie financière à terme(Raft) =

Raft2010 =

Raft2011=

Raft ?50% l'autonomie financière n'est pas totalement assure

Au premier vu, la notion de performance dans la gestion des affaires apparait non comme la traduction d'une contrainte mais comme l'expression de la finalité qu'une organisation se fixe à elle-même en toute autonomie. Dans le cas qu'un établissement ou une entreprise subit l'impératif de solvabilité comme une contrainte absolue et permanente. Le ratio des immobilisations incorporelles se traduit essentiellement le poids des capitaux fixes dans les patrimoines ; il reflète de façon indirecte l'intensité capitaliste de l'activité. Il atteint également des valeurs élevées pour les importants investissements immobiliers ou fonciers.

Le stock traduit d'abord des contraintes technico-économiques. Il est peu élevé voire nul pour les entreprises ne poursuivent aucune activité de production ou de distribution de biens matériels.

Les créances commerciales : ils traduisent l'importance du portefeuille de créance commerciale dans le patrimoine économique

La stabilité du financement peut être appréciée de façon semple et synthétique grâce à ceux ratios d'ailleurs complémentaire par rapport à 1.

Le ratio Capital propre l'établissement fait preuve en matière de financement s'apprécie généralement grâce a la comparaison entre le montant de capitaux propre et ce lui de capital empruntes

Alors que les ratios calcules a l'actifs reflètent assez largement l'appartenance sectorielle et la nature de l'activité ; les ratios de structure concernant le passif permettent d'apprécier de façon beaucoup plus directe la politique de financement propre a l'établissement considérée. Ces ratios mettent en évidence :

v Stabilité du financement c'est-à-dire la maturité des ressources recensées au passif.

v L'autonomie financière reflète par la comparaison entre fonds propres et capital emprunté.

RENTABILITE

v Rentabilité économique (Re) =

Re 2010 =

Re 2011=

v Rentabilité financière(Rf)=

Rf 2010 =

Rf 2011 =

Calcul d'effet de levier de 2010

Rf=

0,31=

0,31=

0,31=0,427+ (0,0730,172i)

0,31=0,427+0,0730,172x

0,310,5=0,172x

X=

Qui veut dire que l'intérêt est de 1,105%

Effet de Levier de 2011

Tout en maintenant la formule qu'on applique en 2011

0,21=

0,21=

0,21=

0,210,355=0,234i

X=

0,288?000,62

0,288=0,62

0,288 <

Graphique :

Commentaire : L'effet de levier 2011 de l'Etablissement Bon Marche s'investit dans une activité non rentable pour le bien être de l'Entreprise ; il faudrait réorienter ces activités dans un business qui est profitable. En prenant la rentabilité économique tout en faisant une comparaison avec le taux d'intérêt nous disons que la rentabilité financière est une fonction décroissante de l'endettement.

CONCLUSION

Nous voici au terme de notre étude intitulé « le coût de production et la rentabilité dans une société industrielle au sein de l'Etablissement bon marche cas de 2010 à 2011 : analyse des coûts de production et des rentabilités perspective. Ainsi, il y a lieu de dégager des conclusions ci-après :

Avant d'en arriver, notons qu'en entreprenant cette étude, notre préoccupation majeure était s'assurer de l'évolution des productions de produit fini sur le marche ; analyse la rentabilité et donné certain pistes de solution sur le mode de gestion et l'amélioration des résulta de cette entreprise ainsi que leur tendance, dégager les politiques mises en place pour rétablir l'équilibre sur le marché et de proposer les mécanismes d'ajustement.

En effet pour bien appréhender ce problème nous sommes partis des questions suivantes :

- Quelles ont été les rentabilités économiques et financières de l'établissement étant donné le coût de production pendant la période d'étude ?

- Au regard de l'analyse de différents ratios peut-on parler de la solvabilité de l'établissement "Bon marché" ?

Pour vérifier nos hypothèses, nous avons fait recours à la méthode statistique en vue de déterminer les coûts de production et de la rentabilité. Nous avons ensuite calcule les différent ratios et de constate le effet de levier.

La technique documentaire, nous ont servi à obtenir des informations nécessaires en vue de la vérification des hypothèses émises. Nous appuyant sur ces données obtenues dans des documents comptables établissement Bon Marché, nous avons été à même de déterminer l'évolution de la rentabilité ainsi que les mécanismes de production établissement bon marché pendant notre période d'étude allant de 2010 à 2011.

Après nos analyses et vérification de nos hypothèses, les résultats ci-dessous ont été relevés qui nous ont permis d'aboutir aux résultats suivants :

Ø La rentabilité économique et financière est de 0,427% 0,288% et 0,31% 0,21% pendant notre période d'étude ;

Ø Les ratios des actifs et passifs sont de 44,2% 42,2% 55,8% 57,8% 6,63% 12,98% 4,23% 15,07% et 85,35% 81,34% 35,4% 37,08% 43,46% 43,7% durant notre période d'étude.

Face à ces résultats, nous nous permettrons de donnes de validations à nos hypothèses émises au début de ce travail :

1. La première hypothèse est infirme par ce que l'établissement n'est pas rentable malgré la positivité de cette dernière ;

2. La seconde hypothèse s'affirme car l'établissement affecter ces ressources au lieu opportun par rapport au principe de gestion.

Ainsi nous tenons à dire que nos résultats en dehors de l'influence concurrentielle des produits importes des autres entreprises de Goma doivent revoir leur stratégie de production de l'Etablissement dont les signaux de la faillite sont actuellement palpables.

Face a ce la nous formulons les recommandations suivantes :

ü Il faudrait que l'Etablissement passé a un renouvellement des équipements selon les exigences technologiques du moment.

ü Les respects des principes sacres de question tels que la constitution des amortissements pouvant permettre d'acheter des matériels adapter a la production de produit fini fabrique et de réaliser une croissance exponentielle de la rentabilité.

ü Sur le plan financier l'Etablissement doivent créer d'autre activité pour y affecter leur ressource financière dans l'objectif de l'accroissement de l'autofinancement qui doit être au centre de toutes leurs politiques.

ü Sur le plan organisationnel elle doit actualiser son personnel pour que ce lui-ci, soit a la hauteur des apports technologiques du moment.

ü Par rapport a notre Etat, il doit honorer ces initiatives du prive, leurs en courage et le soutenir pour la promotion de produits locaux ou nationaux. Et prendre de mesure pour décourager les importateurs.

Nous sommes conscientes de n'avoir pas procède à toutes les analyses qui existeraient autour de ce sujet, nous pensons que le débat est ouvert et que les futures chercheurs approfondirons l'étude.

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

- Daniel Cohen, Trois leçons sur la société post-industrielle., Dalloz, Paris, 2006

- DEPALLENS G, Gestion financière de l'entreprise, 10e éd, SIREY, Paris, 1990

- GRANDGUILLOT B.F, Analyse financière, 9e éd, GUALINO, Paris, 2006

- KEISERE A.M, Gestion financière, 7e éd. ESKA, Paris 2004

- O.AKTOUF, Méthodologie des sciences sociales et approche qualitative des organisations. Une introduction à la démarche classique et une critique. Montréal : Les presses de l'Université du Québec, 1987

B. Dictionnaires et lexiques

- Dictionnaire nouveau Larousse élémentaire librairie brousse paris vi 17nu du mont pannasse et boulevard 144

- SILEM A. et ALBERTINI JM, Lexique d'économie, 8ième édition, Dalloz, Paris, 2009

C. COURS

- BAKALUKE MOSUKUSA, Comptabilité Analytique d'exploitation, Cours inédit, G2 Comptabilité ISC Goma, 2005-2006

- lBENGEYA MACHOZI D ; Cours de comptabilité analytique d'exploitation, inédit, UNIGOM, G3, FSEG, 2010-2011

- MBASA N ; Cours de comptabilité analytique d'exploitation, inédit, UNIGOM, G3, FSEG, 2009-2010

- NAMEGABE LWANANZA, Etude et Analyse des bilans, G2 Finances, ISC Goma 2002-2003

D. MONOGRAPHIES

- MUKOMBOZI VANGI, Protection juridique des consommateurs de la viande et du lait frais en droit positif congolais, TFC, inédit, UNIGOM, 2006-2007

TABLE DES MATIERES

0. INTRODUCTION - 1 -

0.1. Problématique - 1 -

0.2. Hypothèse du travail - 2 -

0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL - 2 -

0.4. Choix et intérêt du sujet - 3 -

a) Choix - 3 -

b) intérêt du sujet - 3 -

0.5. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL - 3 -

a. Les Méthodes - 3 -

b. Techniques de récolte des données - 4 -

0.6. DELIMITATION DU SUJET - 4 -

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL - 5 -

Chapitre Premier : CADRE THEORIQUE ET L'ETUDE DE LA RENTABILITE - 6 -

I.1. LE COUT DE PRODUCTION - 6 -

I.2. CONSIDERATIONS SUR LA RENTABILITE - 9 -

I.2.1. Analyse de la rentabilité d'exploitation - 9 -

I.2.2. Analyse de la rentabilité économique - 10 -

I.2.3. Analyse de la rentabilité financière - 12 -

I.2.4. Importance de la rentabilité - 12 -

I.2.5. Eléments de la rentabilité - 13 -

1. Le chiffre d'affaires - 13 -

2. La valeur ajoutée - 14 -

3. La marge brute. - 14 -

4. L'effet de levier - 14 -

5. Cash flow - 14 -

6. Dividendes, bénéfices d'exploitation et bénéfice global - 15 -

I.3. SOCIETE INDUSTRIEL - 15 -

I.3.1. La société des services - 15 -

I.3.2. La société de l'information - 15 -

I.3.3. La société post-industrielle - 16 -

CHAPITRE II. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE - 23 -

II.1 DENOMINATION ET LOCALISATION - 23 -

II.1.2 OBJECTIFS - 23 -

II.1.3 HISTORIQUE - 23 -

II.1.3.2 Mission de l'entreprise - 23 -

II.1.3.3 Statut juridique - 24 -

II.1.4. Ressources de l'entreprise - 24 -

II.1.4.1 Ressources Humaines - 24 -

II.1.4.2 Ressources financières - 24 -

II.1.5 Projet de l'entreprise - 25 -

II.1.7 Organigramme et fonctionnement - 27 -

A. Organigramme - 27 -

B. Fonctionnement : - 27 -

II.1.8 Réalisations - 29 -

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES DONNEES TRAITEMENT, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS - 30 -

II.2 PRESENTATIONS DES DONNEES - 30 -

III.2. Traitement des données - 33 -

III.2.1.1. Détermination des coûts productions - 33 -

CONCLUSION - 38 -

BIBLIOGRAPHIE - 40 -

TABLE DES MATIERES - 41 -

* 1 MUKOMBOZI VANGI, Protection juridique des consommateurs de la viande et du lait frais en droit positif congolais, TFC, inédit, UNIGOM, 2006-2007, p 1

* 2 O.AKTOUF, Méthodologie des sciences sociales et approche qualitative des organisations. Une introduction à la démarche classique et une critique. Montréal : Les presses de l'Université du Québec, 1987, p 213

* 3 A SILEM et JM ALBERTINI, Lexique d'économie, 8ième édition, Dalloz, Paris, 2009, p 437

* 4lBENGEYA MACHOZI D ; Cours de comptabilité analytique d'exploitation, inédit, UNIGOM, G3, FSEG, 2010-2011

4. Dictionnaire nouveau Larousse élémentaire librairie brousse paris vi 17nu du mont pannasse et boulevard 144

* 5 MBASA N ; Cours de comptabilité analytique d'exploitation, inédit, UNIGOM, G3, FSEG, 2009-2010

* 6 KEISERE A.M, Gestion financière, 7e éd. ESKA, Paris 2004, p. 227

* 7 KEISER A.M, Contrôle de gestion, 3e éd. ESKA, Paris 2004, p. 228-229

* 8 GRANDGUILLOT B.F, Analyse financière, 9e éd, GUALINO, Paris 2006, p. 122

* 9 DEPALLENS G, Gestion financière de l'entreprise, 10e éd, SIREY, Paris 1990, p. 135

* 10 SILLEM A et JM. ALBERTINI, Op.cit, 8e éd. DALLOZ, Paris, p. 600

* 11 BAKALUKE MOSUKUSA, Comptabilité Analytique d'exploitation, Cours inédit, G2 Comptabilité ISC Goma, 2005-2006.

* 12 KABONGO KANDA, Op.cit., p 9

* 13 Ibidem

* 14 LWANANZA N, Etude et Analyse des bilans, G2 Finances, ISC Goma 2002-2003

* 15 COHEN D ; Trois leçons sur la société post-industrielle., Dalloz, Paris, 2011, p20

* 16 COHEN D, Op cit, p 22






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