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Aspects parasito-cliniques de l'épidémiologie du paludisme dans les districts sanitaires d'Adzopé et de Grand- Bassam en Côte d'Ivoire avant et après distribution de moustiquaires imprégnées

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par Léonce KOUADIO
Université Alassane Ouattara de Bouaké - Diplôme d'études approfondies (DEA ) d'entomologie médicale et vétérinaire 2012
  

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1.1.2. Signes cliniques

1.1.2.1. Accès palustre simple

On distingue les accès de primo-invasion et les accès de la phase d'état à fièvre périodique. Le tableau clinique des accès de primo-invasion est celui d'un embarras gastrique fébrile associé à des céphalées et des myalgies. Une hépatomégalie peut parfois être retrouvée ; elle est succédée par la phase d'état avec une périodicité des accès thermiques. Ces accès palustres sont caractérisés par la succession de 3 phases à rythme régulier : frissons, chaleur, sueurs (Brenier-Pinchart et Pelloux, 2005).

.

1.1.2.2. Accès palustre grave

L'OMS a proposé depuis 2000 une définition du paludisme grave à P. falciparum à partir des critères cliniques et biologiques ci-dessous :

- Neuropaludisme (score de Glasgow < 9) ;

- Trouble de la conscience (score de Glasgow < 15 et > 9) ;

- Convulsions répétées (< 1/24 heures) ;

- Prostration ;

- Syndrome de détresse respiratoire ;

- Ictère (clinique) ;

- Acidose métabolique (bicarbonate plasmatique < 15 mmol/l) ;

- Anémie grave (Hg < 5 g/dl ou Ht < 15 %) ;

- Hyperparasitémie (> 4 % chez les sujets non immuns ou > 20 % chez les sujets immuns) ; - Hypoglycémie (< 2.2 mmol/l) ;

- Hémoglobinurie macroscopique ;

- Insuffisance rénale :

o adulte : diurèse < 400 ml/kg/24 h ou créatinémie > 265 umol/l ;

o enfant : diurèse < 12 ml/kg/24h ou créatinémie élevée pour l'âge ;

- Collapsus circulatoire (TAS < 50 mmHg avant 5 ans, TAS < 80 mmHg après 5 ans) ; - Hémorragie anormale ;

- OEdèmes pulmonaires (radiologique).

On parle de paludisme grave lorsqu'un seul de ces signes est présent et avec une goutte épaisse positive (WHO, 2000).

Le neuropaludisme ou paludisme cérébral est une des formes les plus fréquentes du paludisme grave à côté de l'anémie sévère. Il se manifeste par une fièvre (qui peut atteindre 40 °C), des troubles neurologiques divers pouvant aller de la simple obnubilation au coma et des manifestations viscérales. L'évolution du paludisme grave dépend de la rapidité et de la qualité du traitement. Non traité, il est le plus souvent fatal en deux ou trois jours. Quand il est traité avec retard, la mortalité peut atteindre 30% à 50% des cas. Lorsqu'il est rapidement et correctement traité, la guérison survient sans séquelles (Sene, 2005).

1.1.2.3. Paludisme viscéral évolutif

Il survient chez des sujets insuffisamment prémunis et exposés à des infestations répétées (enfants autochtones, adultes expatriés sous chimioprophylaxie insuffisamment efficace). Il associe une anémie, une dyspnée, une splénomégalie, une fièvre modérée et un retard staturo-pondéral chez l'enfant (Brenier-Pinchart et Pelloux, 2005).

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus