1.6. Activités anthropiques
A ce jour, les forêts de la réserve de Yoko et
environs sont menacées par diverses activités humaines.
L'explosion démographique, associée à l'instabilité
politique (guerres de libération, rebellions, etc.) qui a élu
domicile en RD. Congo en général et dans la province orientale en
particulier à partir de 1996, ont donné lieu à une
exploitation désordonnée et à une utilisation
irrationnelle des ressources naturelles de la région.
La population riveraine de la réserve et les habitants
de villages situés sur l'axe routière Kisangani-Ubundu longeant
cette réserve pratiquent des activités qui ont sans doute un
impact sur la biodiversité de la réserve : l'agriculture
itinérante sur brûlis, la pêche, l'élevage, la
carbonisation de charbon de bois, la récolte des chenilles comestibles
et la chasse.
|