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Activités rurales et patrimoine ligneux: implication des populations, enjeux et perspectives de gestion dans la communauté rurale de Koussanar (département de Tambacounda au Sénégal)

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par Elias THIAM
Université Gaston Berger de Saint-Louis Sénégal - Maitrise 2006
  

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V-2- Les acteurs de la gestion des ressources forestières dans la communauté rurale de Koussanar: implications et problèmes

La gestion des ressources naturelles implique la participation de plusieurs acteurs dont les mobiles, aussi divers soient-ils, doivent être organisés et coordonnés afin de promouvoir le développement. Ce terme, selon Georges P. (1970), désigne des processus tendant à la diffusion harmonieuse des effets de la croissance (augmentation des dimensions économiques, des indices de production) dans la société entière et à l'acquisition d'une autonomie de croissance. Il exige des transformations quantitatives et des modifications des structures sociales et économiques.

Dans le cadre de la décentralisation, il est souvent associé à la notion de développement local (par opposition au global, régional, national ou mondial). Apparu dans les années 1960-1970 en France et appliqué en milieu rural, ce concept se définit comme une dynamique multisectorielle et multidirectionnelle au sein d'une société locale consistant en la construction d'un projet de développement autocentré et endogène de cette société (O.N.G, associations locales).

V-2- 1 - l'Etat et la brigade forestière

L'Etat est incontournable dans la mesure où c'est lui qui définit les orientations globales en matière d'exploitation, de gestion, de conservation et de protection des ressources forestières. A travers les allocations compensatrices, autrement dit la subvention qu'il accorde à la communauté rurale à titre de compensation des compétences, l'Etat constitue le principal acteur dans le jeu économique local. Décentralisation et déconcentration étant deux aspects qui doivent agir en symbiose, l'Etat est représenté au niveau de Koussanar par une sous préfecture (chargée de l'exécution des lois et règlements).

Le sous préfet est responsable du développement économique et social de l'arrondissement et préside le Centre d'Appui u Développement Local (C.A.D.L). En plus, il doit veiller à la bonne exécution des activités de la brigade forestière ; exercer un contrôle de légalité sur les décisions du conseil rural ; coordonner les initiatives de développement.

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Toutefois, nos enquêtes ont révélé que la coordination entre les structures déconcentrées, d'une part, les services déconcentrés et ceux décentralisés, d'autre part, laisse à désirer. L'intervention de la sous préfecture dans les affaires du conseil rural est strictement a posteriori, ce qui limite sa marge de manoeuvre

Pour ce qui concerne la brigade forestière, elle est composée d'agents à la fois conseillers techniques des élus locaux et policiers de la forêt. C'est aussi un acteur de taille dans la gestion de la végétation et la mise en adéquation des pratiques environnementales locales avec les orientations définies par l'Etat central. Elle est chargée d'organiser l'exploitation et de sanctionner les éventuels contrevenants. Paradoxalement, elle est confrontée à un manque de personnel. Certaines personnes considèrent que si le service était à même de les rémunérer, ils seraient prêts à s'engager dans la protection des espèces, particulièrement celles très exploitées et de faible capacité de régénération (Bombax costatum, Pterocarpus erinaceus, Cordyla pinnata). Signalons que la brigade emploie deux à sept personnes selon les saisons et les besoins des travaux.

Elle participe pour une bonne part aux ressources financières de la CR. Les recettes varient entre deux et trois millions de francs Cfa par an.

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