WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des outils de communication utilisés dans la lutte contre le paludisme au Burundi: cas du Programme National Intégré de Lutte contre le paludisme( PNILP )

( Télécharger le fichier original )
par Thierry et Denis KEZIMANA et UWIMANA
Université Lumière de Bujumbura - En vue de l'obtention du grade de licencié en sciences de la communication.  2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Pour clore ce travail, force est de constater que le paludisme reste la première cause de morbidité et de mortalité au Burundi malgré les efforts engagés par le gouvernement à travers le Programme National Intégré de Lutte contre le Paludisme (PNILP). L'OMS et le Fonds Global contre le SIDA et le Paludisme continuent à appuyer l'effort du gouvernement burundais dans la lutte contre ce fléau mais le résultat reste mitigé car le paludisme continue à faire des ravages plus que le Sida et les autres maladies.

Il est alors plus qu'une nécessité de protéger la population car le paludisme emporte beaucoup de personnes actives et il est l'un des facteurs qui freinent le développement du pays.

L'objet de ce travail était de montrer que la lutte contre le paludisme n'est plus seulement une affaire de médecins et de personnels de santé, mais qu'elle doit être accompagnée par des actions de communication. Nous avons choisi plus particulièrement l'analyse des outils de communication utilisés dans la lutte contre le paludisme au Burundi afin de contribuer à réduire les effets néfastes de ce fléau. A travers les investigations que nous avons menées, nous avons constaté que la communication sur le paludisme n'affiche aucun cachet particulier par rapport aux autres maladies. Malgré la gravité du paludisme qui a été observée particulièrement dans les années 2000, le PNILP n'a été mis en place qu'en 2009. L'heure du bilan n'a pas encore sonné, mais nous avons d'ores et déjà constaté que les outils de communication ne sont pas adaptés à toutes les situations.

En nous référant aux résultats de notre recherche et aux critiques émises là-dessus, nous estimons que notre hypothèse a été confirmée.

L'hypothèse était formulée comme suit : «: Le PNILP ne parvient pas à lutter efficacement contre le paludisme, car ses activités ne sont pas accompagnées par des outils de communication adaptés ».

Nous estimons que cette hypothèse a été confirmée avec une petite nuance, car nous avons constaté que les outils actuels du PNILP se cherchent encore. La responsable chargée de la prise en charge du paludisme l'a aussi reconnu en affirmant que le programme exploite des outils de communication dont l'efficacité n'est pas prouvée. Enfin, nous avons constaté l'absence au sein du PNILP d'une structure ou un service de communication chargé de coordonner les activités y relatives. Les radios tant publiques que privées peuvent jouer un rôle important si le PNILP initie un partenariat permanent avec ces médias. Mais le manque de la communication adaptée ne peut pas être le seul blocage, il peut y avoir d'autres contraintes que nous n'avons pas pu relever. Nous nous sommes limités à l'analyse des outils de communication utilisés par le PNILP.

Après avoir vérifié notre hypothèse et atteint les objectifs de recherche, nous tenons à suggérer:

1. au ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, de créer, à travers le PNILP une structure de communication et procéder à la promotion des personnes chargées de l'exécution. Cette structure serait chargée de concevoir les outils de communication efficaces et de coordonner toutes les activités de communication en rapport avec la lutte contre le paludisme ;

2. aux bailleurs de fonds et aux organisations internationales de reconnaître davantage le paludisme comme le 1er problème de santé surtout dans les pays tropicaux, et allouer en conséquence les ressources appropriées au programme de lutte contre cette maladie. Ils doivent aussi aider le PNILP à mettre en place une bonne politique de communication.

3. au PNILP, à travers sa politique de communication, de mettre en avant la théorie de Communication pour le Changement de Comportement (CCC)dans le but d'atteindre ses objectifs. Le PNILP devrait créer des partenariats avec les médias de masse pour atteindre un public large ;

4. aux médias, grâce à leur influence et à l'impact de leurs actions, d'acquérir plus de connaissances en matière de lutte contre le paludisme et veiller à ce qu'elles soient vulgarisées ;

5. enfin, à toute la population de prendre désormais conscience de l'impact socio-économique du paludisme et adopter un comportement à moindre risque que ce soit pour la prévention et la prise en charge.

Nous ne prétendons pas avoir épuisé le sujet, d'où nous suggérons à ceux qui seraient intéressés par le même domaine de recherche, de se pencher sur les outils de communication efficaces : dans la prévention du paludisme en milieu rural, ou dans la prise en charge des malades du paludisme en général.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand