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l'impact de la structure géologique d'un bassin dans la formation des gisements pétroliers

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par Steve MULUMA
 - Diplôme d'informatique de gestion 2010
  

Disponible en mode multipage

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0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

Il existe plusieurs ouvrages sur la structure géologique. Celui-ci a la particularité de parler sur la structure géologique d'un bassin dans la formation de gisements pétroliers.

Les gisements pétroliers ne s'accumulent pas dans les milieux où ils prennent naissance, les zones de passages entre ces différents milieux revêtent un intérêt particulier. On s'intéresse d'abord aux zones de changement de faciès rapprochées par des discordance à faible valeur angulaire ou par des failles, par des structures plissées résultant des déformations souples, par des structures monoclinales qui font que les couches forment une plaque inclinée présentant un pendage inférieur ou égal à 40° et enfin par des structures tabulaires de terrain.

Au regard de ce qui précède, nous nous intéresserons à la disposition des couches des minéraux de sous-sol. D'où notre question spécifique dans ce travail qui est purement scientifique est de savoir l'impact de la structure géologique d'un bassin dans la formation des gisements pétroliers.

0.2. HYPOTHESE

Nous partirons de l'hypothèse selon laquelle, l'impact de la structure géologique dans la formation des gisements pétroliers est :

1°. La formation du pétrole dans la roche-mère

2°. La migration pétrolière dans la roche réservoir

3°. La formation des roches couvertures

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le terme pétrole provient de la composition de deux mots latins qui sont « Pétra Oléum » signifiant bien en français « huile de pierre ». Il est un fluide combustible de couleur très foncée (noirâtre, verdâtre ou jaunâtre). C'est vraiment une source d'énergie indispensable à la vie de l'homme, ainsi dit-on qu'il n'y a pas à parler du monde sans pétrole Avoir exploité un sujet parlant du pétrole n'est pas un hasard car le pétrole est un produit énergétique dans notre vie quotidienne ; c'est ainsi que le choix du présent se justifie du fait de l'attention accordée

CHAP. I. CONSIDERATON GENERALES

I.1. Définitions des concepts de base

I.1.1. Impact : selon Paul Robert, l'impact c'est l'effet d'une action (c'est donc la collision)

I.1.2. Structure : selon le même auteur (Pau Robert) ; c'est le groupement de différent parties d'un ensemble ou de points qui en permettent la cohésion.

I.1.3 Géologie :

Selon P. Robert c'est la science qui a pour objet l'histoire du globe terrestre. C'est l'étude de la structure et de l'évolution de l'écorce terrestre

Selon le Prof MULUMA MUNANGA, est une science qui fait parties des sciences de la terre qui traite de la composition de l'histoire, de l'évolution de la terre il s'intéresse globalement au sol et au sous-sol.

I.1.4. Bassin : les bassins ont été d'abord définit comme de dépressions ou des cuvettes où s'accumulent et ai ses sont accumulés dans le passé le sédiment.

I.1.5. Gisement

I.1.6 Pétrole : le pétrole est un mélange des substances organiques issues principalement d'animaux et des végétaux micropiques qui vivaient dans les mers il y a plusieurs millions d'années.

Étymologiquement, pétrole du latin« Pétra oléum » qui signifie huile de pierre, huile qu'on trouve dans les roches par opposition aux huiles animale et végétales.

Le pétrole naturel (le brut au crue) est un mélange variable et complexe d'hydrocarbures naturels solides, liquides ou gazeux. Lorsque les organismes marins ou lacustres mouraient leur reste se déposaient au fond des océans ou après plusieurs milliers d'années, ils se sont accumulés et mélangés à la boue et au limon pour former des couches de sédiments riches en matières organiques. Sous l'effet de la compression, celle-ci se ont se sont transformées en roches qui vont devenir des roches mères. Au fur et à mesure que la profondeur augmente, la température s'élève, ce qui entraine après plusieurs millions d'années une transformation des matières organiques originaire qui donneront des composés plus simple appelées hydrocarbures qui ne sont autre que, composées et hydrocarboné comme signalé (PERRONDON, 1966).

I.2 DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURE GEOLOGIQUE

I.2.1. LES STRUCTURES GEOLOGIQUES

En prospection pétrolière, la géologie structurelle joue un rôle important pour la détention des pièges structuraux susceptible de retenir les huiles minérales. Les structures géologiques sont issues de la tectonique. Cette dernière est l'ensemble des formations qui affectent les matériaux de l'écart et aussi l'ensemble, des forces qui ont mis en place ces déformations.

La tectonique, ou la géologie structurale, s'intéresse aux déformations telles que les plissements, les tailles, les flexures, etc., et aux dislocations ultérieures subis par les différentes roches misent en place sous l'effet de mouvement de l'écorce terrestre.

Dans ces travaux qui sont purement bibliographique, nous allons essayer d'illustrer les structures géologiques ci-après :

Ø Les structures plissées,

Ø Les structures faillées,

Ø Les structures monoclinales,

Ø Les structures tabulaires

Il ya de phénomène de microtectonique qui s'observent aussi à l'échelle microscopique (micropli, linéasion)

C'est ainsi, la prospection pétrolière fait recours à la géologie structurale qui, par ces pièges structuraux, peuvent retenir les hydrocarbures.

I.2.2. STRUCTURES PLISSES

Les structures plissées résultent de déformation souple et se retrouvent exclusivement dans les roches sédimentaires. Un pli réunit deux parties dont une anticlinale et l'autre synclinal

En traversant transversalement un pli, les éléments ci-après sont présentés :

Ø Des charnières (ca et Cs)

Ø Des flans (flanc droit et flanc gauche)

Ø Un axe de pli

Ø Une hauteur

Ø Une longueur d'onde de plissement

I.2.3. STRUCTURES FAILLES

Les structures failles sont cassures affectant un terrain. Les failles sont structures liées à une tectonique cassante capable d'affecter toutes les roches

Ente une faille et une diaclase, la distinction se fait par le déplacement relatif des comparativement rocheux situés de part et d'autre du plan de facture. Le plan de faille, le miroir de faille, les lèvres et le rejet sont les éléments qui composent une structure faille.

I.2.4. STRUCTURES MONOCLINAIRES

Sont des dispositions qui font que les couches forment une plaque inclinée. Ces dispositions ne sont pas fortement inclinées. Elle présente un pendage inférieur ou égal à 400.

I.2.5. STRUCTURES TABULAIRES

On parle de ces structures tabulaires lorsque les terrains sont quasi horizontaux et présentent un pendage nul ou faible donc 15°

CHAPITRE II. FORMATION ET TYPE DES BASSINS SEDIMENTAIRE

II.1. DIFFERENTS BASSIN SEDIMENTAIRE

2.1.1.LES RIFTS CONTINENTAUX

Un rift continental se forme généralement dans une zone d'hétérogénéité profonde, notamment aux extrémités de grand décrochement cristaux souvent sur des zones hautes régionales.

Il peut cependant prendre naissance également sur des bassins de plate-forme ou sur certaines zones orogéniques en distension.

Les rifts continentaux en domaine d'amincissement cristal sont plus particulièrement caractérisés

- Au point de vue géophysique par une anomalie de Bouguer positive

- Et au point de vue géothermique par des gradients élevés

Le volontarisme est peu important, de type alcalin, et le plus souvent précoce. Au point de vue géotectonique, les rifts sont soumis a un régime général en tension, distension et plus fréquemment qu'on ne le pense, souvent transcendions les contraintes en distension se traduisent par des faibles normales incurvées de type listrique dont le jeu des blocs basculés assure l'essentiel de la distension.

PHOTO PAGE 33

La subsiocence, d'origine tectonique, est d'abord rapide avec des vitesse de l'ordre de 200 à 400m par million d'années, pue décroit progressivement lorsque le relait est assuré par la subsiocence thermique. Parallèlement, le jeu des failles s'atténue et le style antithétiques de la phase paroxysmale fait place à un mode synthétique les dépôts plus récent venant draper et sceller les accidents plus anciens. Le jeu des forces de distension se traduit par la formation d'un étroit et allongé présentant sacrent un profit.

Les accidents coulissant en domaine continental comme de méga fentes de tension engendrent des bassins de forme losangique ou triangulaire souvent appelés rhomb-grabens ou « pull-apport avec ou sans aminciment cristal présentant d'étroites analogies avec les rifts plus classiques la principale différence vient de la formation de faille obligues, parfois inverses et de plis en échelon le bassin de la Bénoué (Nigeria) en est une bonne illustration.

Au point de vue sédimentaire, la phase initiale de ritting à subsiocence rapide se traduit par un approfondissement et souvent un confinement du milieu de dépôt, lacustre ou marin. Le rift se comble en suite progressivent avec des sédiment généralement mal classés et diachrones les vitesses de sédimentation sont élèvées au moins pendant une période relativement courte, de l'ordre d'une dizaine ou de quelques dizaines de millions d'années. Les bassins du golfe de suez.

Conséquence de cet enfouissement rapise, l'hyocrodynamisme des bassins de type rift récents présente une allure générale centigure.

1. LES BASSINS DE PLATE-FORME

Si tous les bassins de plate-forme ne débutent pas nécessairement par un stade de rift, les progrès dans leur investigation révèlent croissant de phase initiales de rifting et toutes les formes de transition se rencontrent entre forme comme ceux paris

Sur ce vaste et stable domaine, les dépôts sont généralement peu profonds, homogènes et continus, avec de fréquents arrêts de sédimentation. Ils forment de méga séquences positives et apparaissent en position transgressive sur ces marges. Les variations enstrotiques et climatique sont particulièrement bien enregistrées.

L'intérêt pétrolier de ces bassins est en grande partie fonction de leur volume sédimentaire c'est-à-dire d'abord de l'intensité de la subsidence, ou en d'autres termes de l'importance du stade de rifting initial. Cette « instabilité » commande en effet directement non seulement l'enfouissement des dépôts mais aussi la formation de déformation structurale, à grand rayon de courbure. Le jeu d'accident coulissant peut ailleurs induire la formation progressive de plis anticlinaux de grande taille.

Les bassins de plate-forme peuvent être affectés, après la phase d'accalmie d'une reprise de la subsiodence permettant d'accumulation d'une nouvelle et puissante série sédimentaire. C'est notamment des bassins septentrionaux de la Mer de Nord

Où l'on observe la superposition et succession :

- D'une phase rift la superposition et trias-jurassique inferieur.

- D'une phase plate-forme kimmeridgion-crétacé

- D'une phase de néo-subsidence ou crurétacé

Ces différents stades sont régionales qui constituent les frontières de différents types de bassin.

Ces bassins complexes peuvent être qualifiés de bassins polyphasés.

2. LES BASSINS DE MARGE PASSIVE

Dans certains cas, les forces de tension génératrice de rifts continentaux poursuivent leur action jusqu'à la rupture de la croute continentale et l'apparition de la croute océanique. Il se forme alors de part et d'autre du nouvel océan des bassins de marge passive qui s'édifient sur les rifts initiaux. Les basins allongés parallèlement aux grands océans présentent ainsi deux stades d'évolution bien tranchés.

A la base, des bassins de rifts continental avec soutes les caractéristiques de ces derniers architectures en hors et graben sédimentaire souvent confinée et discontinue flux thermiques élève et souvent quelques manifestation de volcanique tholeifique précoce.

En dessus, venant plus ou moins en transition des bassins marins ouverts sur le large, peu ou pas plissés, à l'exception de mouvement diapiriques, remplis de formations marines progradantes vers le large

La morphologie de la marge continentale commence étroitement les caractéristiques du bassin une part un port basculent vers l'océan une marge large en particulier si elle est bordé par une ride ou par seuil côté océanique peut permettre le developpement de facies confinés, ou tout au moins diversifiés.

Mais c'est sans doute l'existence d'accidents transverses qui peut affecter le plus profondément le style de ces bassins. De telles zones de faiblesses de faiblesse peuvent en effet servir de guide à de grands fleuves jouant le rôle de collecteur de sédimentant l'accumulation peut constitue de puissant «dépôt contres » t à la limite des bassins deltaiques, les bassins cérozoique du delta du Niger.

Le matériel détritique ne se limite pas au plateau continental et en certains cas peut s'épandre sous forme de turtedites distales très au large, couvrant de vaste surface en domaine océanique, comme on peut l'observer notamment en mer arabe et dans le golfe du Bengale au large respectivement de l'indus et du Gange.

Ces grands accidents transverses peuvent par ailleurs engendrer tout un jeu de failles est de plis en échelon. Comme on peut le voir par exemple dans le bassin de Gippsland (Australie)

(Fig 6)

Dans quelques cas les rifts continentaux peuvent être rapidement soumis : avant toute autre forme d'évolution, à des forces de compression ou de transgression, qui le transforment directement en « Rift plissé » le bassin de la Haye, aux Pays-Bas en est un bon exemple

En ce qui concerne les scenarios en Frontière de Plaque.

Les zones d'affrontement des plaques lithosphériques voisines constituent des domaines de déformation particulièrement forte qui donnent des aires de subsidence technique remarquables. Le plissement de la croute résulte soit de phénomène coulissant en zone transformant soit de phénomènes compressifs ou distensifs aux limites convergentes de plaques, ce qui correspond à deux grands scénarios. Par opposition aux bassins intra plaques, fautes ces provinces se caractérisent par une vie courte et tumultueuse, si bien qu'on ne les connait principalement qu'au cénozoïque. Il se rattache pour une part aux bassins de marge active.

1. LES BASSINS DE ZONES TRANSFORMANTES

Les bassins d zones transformantes, encore désignés sous le terme de « pull-appart » se forment le rang de grands accidents coulissants au voisinage d'irrégularités mécaniques préexistantes. Les contraintes en transgression succèdent souvent aux forces de transtension.

Ils se présentent comme des dépressions allongées de forme losangique ou triangulaire avec un rapport longueur-largeur compris entre 3 et 4, ils sont souvent bordés de horst assimilables à des « Rides de pression » et entrecoupés d'un réseau d faibles et de plis en échelon, comme les bassins californiens

Leur surface est généralement limitée, mais leur profondeur peut être importante. Ils apparaissent fréquemment situation tardi-organiques et peuvent être rapidement affectés de plissement intenses.

La sédimentation y est rapide et puissante atteignant 500m par million d'années, pendant une période relativement courte. Comme dans les rifts, le milieu de dépôt peut au début s'y montrer profond par différence relative de la subsidence et des apparts ; les flux thermiques présentent souvent des valeurs supérieures à la moyenne.

2. LES BASSINS DE ZONES DE SUBDUCTION ET DE COLLISION

« la subduction est un processus très complexe » (UYEDA 1983), et les zones de subduction et de collision donnent lieu à différents scénarios de bassin complexe, variés et encore mal connu du fait souvent de leur situation océanique.

Cette complexité parait liée à la nature du contact et à l'âge des plaques, à l'ange du plan de bénioff qui e, résulte, à la présence de continents ou de lambeaux de croute continentale ainsi qu'à l'importance du remplissage sédimentaire (WACPER, 1980, UYEDA, 1983)

En première approximation, on peut tenter d'individualiser deux filières principales suivant que l'on a affaire à une subduction libre en domaine océanique ou à une subduction contrariée en limite de domaine sur les bassins en relation avec les arcs insulaires, la seconde sur des collision continentales et des succession de bassins, que l'on peut qualifié de polyphasés, le dernier terme correspondant aux bassins d'avant-fosse. Un certain nombrées de cas peuvent se situer entre les deux scénarios suivant l'intensité des contraintes rencontrées par la subduction. Ces obstacles semblent se traduire par une alternance de phase de compression et de distension comme dans l'ARC Egéen (MERCIER, 1978).

On peut considérer que les systèmes d'arcs insulaires andins par une croute amincie, de plus fortes températures et un volcanisme andésitique à acide les traits varient par ailleurs avec le temps, la croute plus dense en vieillissant, ce qui modifie son comportement (UYEDA, 1983)

II.2. DIFFERENTS TYPES DE PIEGES

NOTION DE PIEGEAGE PETROLIER

Quelle que puissent être la richesse des roches mères, les qualités des roches magasins et l'imperméabilité des couvertures, il ne saurait y avoir de gisements si des hydrocarbures ne rencontrent au cours de leur migration, des barrières qui les arrêtent et les forcent à s'accumuler :

Ce son ces zones « fermée » que l'on appel de piège (Traps). Selon un principe de physique fondamentale sont système ou mécanisme évolue fauyour suivant une succession de processus telle que la somme de transformation de chaleur par ailleurs, un tel système tendra et à la limite parviendra à une solution d'égale à zéro et l'énergie potentielle sera maximum.

Les fluides en mouvement soumis à différentes forces parviennent à une position d'équilibre quand leur énergie potentielle est minimum et quand elle est entourée par des régions d'énergie à plus haut potentiel.

Un piège sera alors défini comme une zone du sous-sol où l'énergie potentielle

Des fluides peuvent s'y trouver est minimum par rapport aux zones immédiatement.

Le piège de pétrole est aussi un élément géologique composé d'un réservoir (roche ou une giés) contenant potentiellement des hydrocarbures d'une couverture (roche ou formation géologique assurant l'échancheité du réservoir, argiles, éroporites-sel) et d'une structuration de formation technique syn-ou post-sédimentaire des couches assurant un volume formé où les hydrocarbures sont piégés dans leur remontée à la migration secondaire vers la surface. Pour être efficace, un piège doit être alimenté par des hydrocarbures en provenance d'une roche mère (également appelé roche-source). Le piège concerne donc la disposition des terrains susceptibles de retenir les hydrocarbures pour former un gisement. Les divers processus doivent se dérouler suivant un « timing » bien polis.

Les pièges de pétrole se distinguent de la manière suivante selon les types de fermetures :

II.2.1. PIEGES STRUCTURAUX

Les pièges structuraux sont des pièges dont la couverture et le réservoir forment une concavité tournée vers le bas. Les plissements et les failles forment principalement ces limites des gisements sont ce type de pièges, les limites des gisements sont constitués par l'intersection du plan d'eau avec le réservoir. Ces pièges sont issus de la technique ils sont définis par la formation des couches dépendant de l'histoire technique du bassin.

On doit savoir que le site préférentiel du pétrole et de gaz naturels sont des voûtes anticlinales ; le géologue prospecteur va s'intéresser à des parties culminantes de structures plissées qui sont les principales libres de retrouver des gisements et les plus efficaces.

Les pièges anticlinaux constituent 75 à 80% des gisements reconnus dans le monde, ils sont les plus fréquents et les plus efficaces.

En dehors des pièges anticlinaux, il ya des pièges sur failles qui sont assez nombreux (7%) mis ne sont pas généralement des pièges importants, ils présentent 1 à 2 % des réserves, il ya aussi des pièges structuraux à structure intrusive.

Il ya lieu de signaler que l'inversion technique joue le plus souvent un rôle important dans le cas de pièges avec combinaison des pièges et des failles.

A titre d'exemple, la complexité de situation en régime de compression interne des plis de l'avant pays avec souvent des grands anticlinaux asymétriques, soit en régime d'extension les longs des failles.

Les hydrocarbures ont une structures ascendante en montant, c'est dans les voûtes anticlinaux qu'on va trouver soit le pétrole. Le dôme de sel présente une structure allongée ou circulaire ou perçante comme c'est le cas de dapirs associés avec d'autres pièges.

La mise en place de dôme de sel est accompagnée des fissures les dernières jouent le rôle de piège pétrolier.

La mise en place du pétrole de Wanda est cette de la technique solifère.

La géophysique permet de déceler les pièges structuraux mais aussi la géologie de surface sur l'affleurement ou alors par des photos prises à hautes attitudes (photos aériennes ou photos satellitaires).

Les pièges structuraux sont issus de la techniqque peut être salifère telle est le cas à MWANDA en RDC soit une tectonique de socle engendrant de host de crabben telle que dans Rift est africain ou soit une tectonique donnant naissance à des failles de croissance avec fermeture par crochant ou par contre des argiles telle qu'au Nigéria

3. STRUCTURES ANTICLINALES

Dans le monde, les pièges structuraux correspondant à des dômes et des anticlinaux sont les plis fréquents. Les plus souvent, ils sont la conséquence de plissements, parfois d'instruction ou des phénomènes de compaction.

Les anticlinaux sont rarement aussi réguliers en profondeur et des disharmonies sont fréquemment mises en évidence par des sondages. Ces disharmonies, qui peuvent se traduire soit par des complications soit par des simplifications structurales sont principalement dues à des accidents tectoniques à des variations d'épaisseur ou à des phénomènes des discordances.

La profondeur accuse souvent la puissance des plis comme en témoignage l'évolution géométrique des plis de couches compétentes en profondeur. Certes, rarement sont compétentes les couches et les accidents tectoniques peuvent compliquer la structure en profondeur.

Fréquemment, les plis apparaissent plus aigus en profondeur qu'en surface et ils peuvent se transformer en plis en champignon.

Certains pays présentent une tectonique complexe à composante tangentielle importante, des écailles et même des nappes de charriage constituent des pièges productifs comme dans des carpathes en Pologne, en Russie et rn Roumaine.les gisements d'Irak et Iran font partis de gisement de pays de tectonique de couverture ou les couches sont plastiques et souvent, sujettes à des phénomène de gisement et de disharmonie, de larges voûtes anticlinales calmes et réguliers sont réservées sous des terrains présentant une architecture particulièrement complexe.

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Le bombement étant provoqué par un épaissement des couches cela fait que certains anticlinaux passent à des monoclinaux en profondeur. Les champs de Ruhle et de géogsdarf dans le bassin de l'ensland constituent leurs principaux champs d'Allemagne et sont des exemples. Il ya aussi certains types d'anticlinaux dits de fassement, ils sont liés à la présence de faille syn-sédimentaires.

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Un anticlinal qui s'ébauche peu à peu en cours de l'histoire géologique au bassin accuse dans le cas général la fermeture en profondeur il ya présence de discordance sur la zone anticlinale.

On peut aussi rencontrer un anticlinal à très grand rayon de courbure, il est dessiné dans les près combro-ordovicies, les pendages moyens ne dépassant pas 1 à 2 recouvert par un transgressif demeuré subhorizontal.

L'importance des accumulations d'hydrocarbures qui peuvent s'y rassembler et l'ampleur de telles coutes à très faible pendage montrent l'intérêt de ces déformation à très grands rayons de courbure, d'ordre pirogénique, les plus souvent correspondant à des zones hautes régionales qu'à des plissements proprement dits.

En régime hydrodynamique, le mouvement de s'acquière peut non seulement incliner le plan d'eau, mais déplaces l'accumulation d'huile sortie de la zone fermée dans ce cas, le glissement a été lessivé.

La poussé hydrodynamique peut s'additionner aux facteurs structuraux dans certains cas, et compenser une fermeture insuffisante, le plus hydrodynamique équilibre la remontée normale des hydrocarbures

Les glissements de saillants ou de terrasses sont localisées sur des chargements de pente affectant des monoclinales, sans aller jusqu'à une véritable fermeture structure.

2 LES PIEGES PAR FAILLES

On attend par piège par failler les structures où les failles sont prédominâtes dans la formation du gisement. On n'y inclut pas les anticlinaux failles où elles faillent ne sont souvent qu'une conséquence du plissement.

Les plans de faille recoupant une série stratigraphique peuvent soit servir de migration, soit constituer des fermetures imperméables.

LG WEEKS (1961) et LEVORSEN (1956) estime et ajoute respectivement que « les failles agissement beaucoup plus communément comme barrière qu'elles ne servent de chenaux peut avoir joué le rôle de voie de migration à une période donnée et fourni un écran imperméable plus tard »

A l'exclusion des anticlinaux failles à les failles ne jouent qu'un rôle secondaire les différents types de pièges formés par des failles doivent être envisagés dans l'espèce en considérant comme pour faut autre type de piège, le volume fermé.

On distingue deux grandes familles des failles d'après le bassin qu'elles ferment avec les couches sédimentaires, suivant une coupe perpendiculaires :

Ø Les failles normales qui se traduisent par un éloignement latéral des strates,

Ø Les failles inverses qui entrainent une certaine superposition verticale des couches.

a. PIEGES LIES AUX FAILLES NORMALES

Dans les gisements de ces types, l'accumulation se trouve soit sur le compartiment haut, soit sur le compartiment abaissé. Actuellement, la plupart des gisements se trouvent sur le compartiment haut. Les écrits géologiques regroupent particulièrement formés de nombreux exemples de gisements formés dans le compartiment ahut.

A titre d'exemple, des gisements du fossé Rhénan et notamment le champ de pechelbran en France et en Allemagne.

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Néanmoins, l'expérience montre que de nombreux gisement se rencontraient aussi dans les compartiments basés. Les exemples sont nombreux mais on choisit ceux de Gulf Coast et Nigéria comme il arrive fréquemment dans les provinces constitués par d'ancien delta et remplies de sédiment meubles, certains pièges sont formés par un repli anticlinal provoqué par le peut progressif de la faille. Ce type de structure appelé par fois anticlinal de compensation apparait dans les zones marginales de bassins subsidient le long du compartiment abaissé.

Dans ces types de gisement, les pièges sont liés aux accidents et sont généralement complexe et souvbent en relation avec des plis ou des venus de sel. Ces failles sont les plus souvent marquées d'une tectoniques tangentielle. Il faut signaler tout d'abord que les pièges productifs dans le compartiment ahut sont souvent fermés, si non par un anticlinal faillé et l'égerment déversé du moins par un repli des couches assimilables à un crochant de faille.

On trouve ces genres de pièges dans les montages rocheuses tels sont les cas de champs grass, greck ou de bonanza (Myoming). Et, des nombreux accumulations fermées dans des compartiments sont notée dans les pays à tectonique complexe mais, des hydrocarbures sont fréquemment trouvés piégés dans le compartiment haut dans n'importe quel cas, soit formé par la faille ou un simple anticlinal. Ici, l'étancheité est plus difficile à assurer l'on note les accumulations qui se rencontre dans deux cas, dans les compartiments abaissé des accidents chevauchants :

Ø Où le pétrole s'accumule dans le moindre piège, dans les provinces particulièrement riches comme en Californie

Ø Dans les compartiments fermés par une venue salifère le long d'une faille telle est le cas fréquent en Roumanie

En dehors de principaux types de pièges par failles, il ya lieu de noter les facteurs sédimentologies et hydrodynamiques. Le Gulf cas est un exemple des facteurs stratigraphiques dans le piégeage des hydrocarbures.

On est ici en présence de failles qui ont commencé à jouer au cours de la sédimentation pendant la subsidence du bassin. Les replis anticlinaux et l'accumulation de niveau sableux qui accroissent l'intérêt de ce type des pièges accompagnent souvent la formation de ces failles.

Du point de vue hydrodynamique, signalons que cette notion de perméabilité relative apporte la meilleure explication aux différents types d'accumulations déterminés par des failles et est fondamentale pour la compréhension des pièges par failles.

4. STRUCTURES INTRUSIVES

La faible densité et la plasticité sont les deux aspects caractérisant le sel gemme. Elles sont en effet, à la gégène d'une tectonique par son importance sur le plean pétrolier. La densité moyenne de sel germme est de l'ordre de 2,2, elle est constante quelle que soit la profondeur. Le contraste de densité des auteurs sédiments, généralement supérieure à 2,2 met le sel à une certaine profondeur en déséquilibre.

Signalons que la pression (200 kg/m) et la température augmente la plasticité. Sur le plan thimique, les sels potassium sont plus plastiques que ceux de sodium. La tectonique solifère satisfait aux conditions d'instabilité. La localisation des dômes est déterminée par les factuers morphologiques ou tectoniques, tels sont le cas de anomalies structurales profondes ou sédimentaires.

Le mécanisme de la formation et de la mise en place des dômes de sel est différent d'après des études faites. Néanmoins, les conditions géologiques restrent la base de ce mécanisme.

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II.2.2. PIEGES STRATIGRAPHIQUS

Un piège est stratigraphie lorsque la fermeture est créée par une variation stratigraphique ou lithologiqu de la roche réservoir, sel qu'un changement de faciés, ou une variation locale de pérosité ou de perméabilité, ou une suspension de sédimentation, avec ou sans transgression ou discordance. Piège stratigraphique est aussi désigné par la constitution d'un dispositif géometrique lié à l'histoire stratigraphique du bassin

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On classifie ces pièges de la manière suivante :

Ø Les pièges stratigraphiques primaires ;

Ø Les pièges stratigraphiques sédimentaires

a. LES PIEGES STRATIGRAPHIQUES PRIMAIRES 

Ces pièges sont caratéristisés par un phénomènes stratigraphique contemporain de la sédimentation. Les pièges stratigraphiques appartennant à cette classe sont constitués par un corps pereux et perméable individualisé au milieu d'une série imperméable par des variations de faciés et d'épaisseur par rapport à la nature lithologique du réservoir, on distingués le corps sableux (anas détritiques) et les formations rélipales (dépôts qui sont soit biostranes, soit biohernies)

2. PIEGES STRATIGRAPHIQUES SECONDAIRES

Ce sont des pièges dus à des phénomènes géologiques posterieurs à la des phénomène à la sémntation discordance et transgression). Un piège stratigraphique sécnondaire dépend des processus poléogéographique et stratigraphiques, discordances et transgression on distingue de ce fait :

Ø Les pièges de discordance, tel est le cas des champs de la côte bolivar sur la bordure du lac de Maracaibo ;

Ø Les pièges d'altéraation chimique, les champs de lima fond parti des exemples de ces types de pièges.

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Les pièges stratigraphiques, en générale, ne constituent qu'une faible partie des champs découverts dans le monde.

II.2.3. PIEGES MIXTES

Les pièges mixtes constituent une combinaison entre les pièges structuraux et stratigraphiques. Les deux facteurs donc stratigraphique et structural sont nécessiares, on tient plus compte de la formation de l'un ou l'autre telles que la diagénèse, la cimentation sécondaire , la transgression pour le facteur stratigraphique et d'une cassure ou d'un plissement pour le facteur structural.

Les pièges sont plus reconnus dans les anticlinaux érodés

On distingue:

Ø Les pièges fermés par la combinaison d'une variation de perméabilité ou d'un biseau stratigraphique et d'une déformation tectonique ;

Les facteurs stratigraphiques et structuraux font l'objet de ces pièges,

Ø Les pièges liés au paléo chaines, on fait allusion à une ancienne chaine de montage demeurée en relief au cours de la sédimentation de la formation suivante

CHAPITRE III LA STRUCTURE GEOLOGIQUE DU BASSIN ET FORMATION DU PETROLE

Les sédiments qui proviennent de l'érosion des continents contiennent une certaine proportion de matière organique qui est transportée et déposée dans les bassins océanique et lacustres ensemble avec les particules minérales, A cette matière organique terrigène s'ajoute celle provenant de la biomasse du bassin océanique ou lacustre lui-même c'est-a-dire les reste organiques issus de la destruction des algues, des bactéries et des planctons, L'ensemble constitue « la matière organique sédimentaire « qui, au cours de son enfouissement, sous l'influence de la température, Se dégrade progressivement en perdant dans un premier temps des constituants oxygénés sous forme de CO2 et HO2, c'est le stade de la « Diagénèse » étape au cours de laquelle, l'oxygène libre contenu dans l'eau de mer est rapidement consommé par l'oxygène d'une partie de la matière organique, ceci entraine le fait que les conditions dans les sédiment deviennent rapidement des condition anoxiques c'est-a-dire sans oxygène et, on parle aussi de « milieu anaérobie ».

La matière organique composée de Carbone, hydrogène, oxygène et azote dans les milieux anaérobiques qui n'ont pas besoin de l'O2 libre. Pour leur métabolisme, ces bactéries anaérobies vont puiser l'oxygène et de l'azote dans les molécules organiques pour ne laisser dans ces dernières que l'Hydrogène et le Carbone : c'est la « dégradation biochimique » de la matière organique.

Le carbone et l'hydrogène vont s'unir ou s'associer pour former de nouvelles molécules essentiellement composées de ces deux éléments et qu'on appelle hydrocarbures ou carbures d'oxygène.

Une de premières molécules qui se forme est le « méthane » (CH4) (gaz naturel), qui est un gaz biogénique parce qu'il est issu de la dégradation biochimique. C'est cela l'origine des gaz naturels.

Au fur et à mesure que les sédiments s'empilent sur les plancher océanique ou lacustre, l'enfouissement devient très important, les molécules d'hydrocarbures amenées à des températures et des pressions de plus en plus élevées, deviennent très complexes. Les dégradations passent alors de biochimiques régies par les bactéries, thermiques (régies par l'élévation de la température).

C'est le stade de « catagenèse » dont le début se situe entre 60 et 120°C (en fonction du gradient géothermique local). Pour une profondeur de 1500 à 4000m, la principale étape de la formation de l'huile (pétrole brut) et des HC légers.

L'étape suivante, correspondante à des températures et pressions plus importante et celle d'une évolution très avancée appelée « métagenèse », au cours de laquelle on assiste à la formation « gaz sec » (méthane) par craquage des HC précédemment formées et du kérogène résiduel : c'est le méthane tardif.

III.1. TRANSFORMATION DES MATIERES OEGANIQUE EN HYDROCARBURE

Un gisement de pétrole ou de gaz est une accumulation d'hydrocarbure emprisonnés sous pression dans les interstices d'une roche poreuse, le plus souvent calcaire, grès, ou sable comprimé d'origine sédimentaire, d'où il leur est impossible de s'échapper : un gisement est donc un piège constitué par une anomalie du sous-sol, anticlinal, donc, faille ou coin.

Les terrains sédimentaires ont été formés, tout au long de l'histoire de la terre, par l'action érosive des forces naturelles : pluies, neige, vent, cours d'eau vagues de la mer, glaciers, entrainant des débris rocheux arrachés à la surface du sol et finalement déposés au fond des estuaires, des mers et des océans sous l'effet du poids des alluvions suivantes, les grains de sable ou d'argile de certaines couches de sédiments sous-marins ont ensuite été compactés pour donner des argiles, des schistes ou des calcaires durs. Ils peuvent également avoir été cimentés par des apports secondaires de calcite ou de silice véhiculée avec les eaux souterraines : c'est le cas des grès et des sables agglomérés.

D'autres roches sédimentaires ont une origine chimique : il s'agit de sels en dissolution dans l'eau de mer pouvant se déposer au fond lorsque le taux de saturation vient à être dépassé ce qui est le cas des carbonates de calcium (calcaire) ou de magnésium (dolomie). De même, l'évaporation du milieu marin laissera un gisement de chlorure de sodium (sel gemme ou de sulfate de calcium (gypse et anhydrite).

En fin, certains terrains pétrolifères sont de prorcemances purement organiques, soit animale comme les coraux ou comme ces minuscules coquillages appelés foraminifère dont les squelettes fossilisés constituent une roche d'apparence calcaire, soit végétale comme certaines algues capables de former des relifs analogues à ceux des polypiers.

A l'heure actuelle, on a recours essentiellement à la théorie biogénique ou organique pour expliquer l'origine du pétrole. En effet, d'après ces théories, le pétrole provient de la transformation des matières organiques d'origine animale ou végétale (dont les constituants majeurs sont les protéines, les lipides et les glucides).

En milieu marin, la matière organique est produite par le phytoplancton (algues) le zooplancton et les bactéries, l'accumulation de cette matière organique dans les sédiments à grain fin (argile, vase calcaire fine) donne naissance aux roches dite sapropéliennes ou roche-mères.

Dans un milieu confiné (lacs, lagunes, dettas) et par conséquent réducteur, une partie de la matière organique stockée dans les boues, sapropéliques donc incorporée dans les sédiments subit l'action des bactéries anaérobies (fermentation anaérobies) qui transforment les lipides et les protides en hydrocarbures.

C'est la phase de la diagénèse au cours de laquelle se forment dans les sédiments essentiellement le kérogène (résidu organique totalement insoluble) et accessoirement du méthane et du protopétrole. On enregistre au cours de la diagénèse, la perte en azote et en oxygène sous forme du CO2. La seconde phase est qualifiée de catagenèse ; elle voit la transformation par dégradation thermique, du kérogène en hydrocarbure (condition requises : 1500 à 2000m de profondeur ; 60 à 100Oc) elle est caractérisée aussi par la perte en CO2, H2O, N2.

Il est à signaler qu'à partir d'un kérogène de composition donnée, se forment d'une par des hydrocarbures enrichis en hydrogène, et d'autre par un kérogène résiduel appauvri en hydrogène.

Cela nous pousse à parler de la mise en place des pétroles.

1) Migration (primaire)

Pour constituer des gisements, il est nécessaire de mobiliser les hydrocarbures pour les faire passer dans les parties les plus poreuses de la roche-mère (réservoirs poreux). Cette migration est le plus souvent une filtration lente à travers des roches plus ou moins poreuses ; mais peut aussi se faire par circulation dans les fissures ouvertes, pour arrêter la propension (due à la faible densité, à la non miscibilité à l'eau et à la volatilité) du pétrole à migrer vers les zones superficielles de l'écorce, il faut l'existence d'un soit (ou un mur) imperméable, et d'une roche-magasin (grès, calcaire bréchique ou dolomitique) capable de l'empêcher de se disperser dans les formation trop poreuses.

Retenons qu'une roche-magin ou roche réservoir est faute roche dans laquelle s'est accumulé du pétrole et dont on peut l'en extraire par sondages, peut ou galeries. La roche-magin doit être assez poreuse pour qu'une quantité notable de pétrole s'y accumule et assez perméable pour que le pétrole contenu puisse être extrait par simple écoulement filtrant (percolation).

2) ACCUMULATION

C'est par un mécanisme de migration dite secondaire que le pétrole passe du réservoir pour s'accumuler dans les pièges.

Il peut y avoir dans certains cas la dismigration c'est-à-dire la fuite du pétrole hors du piège soit pour aller se piège dans une autre position, soit pour s'échapper vers la surface du sol d'où les indices de pétrole et de gaz (indices qui sont à l'origine des « feux éternels » en mésopotamie).

Les meilleurs pièges à pétrole sont constitués par des anticlinaux à grand rayon de courbure, les zones de faille inverses, les discordants angulaires et dans certain cas des diapirs mis en évidence par des techniques géophysiques.

Selon la « théorie anticlinales » le gaz, le pétrole liquide et l'eau de gisement (eau salée qui accompagne le pétrole) se superposent par ordre de densité, quelle que soit la structure et la forme qu'affecte la roche-magin. Gaz et pétrole s'accumulent dans les parties les plus hautes qui constituent des pièges à pétroles (traps).

Signalons par ailleurs que les séries pétrolifères sont constituées par des alternances de couches sableuses et couches marneuses ou argileuses (tous les termes intermédiaires sont représentés) on note aussi des dolomies caverneuses, des calcaires récifaux plus ou moins caverneux ou fissurés.

Retenons enfin que les séries pétrolifères se sont formés dans des aires de subsidences, d'où la conclusion selon laquelle le pétrole prend naissance dans des couches sédimentaires détritique en bordures des géosynclinaux en voie de subsidence.

3. PIEGES A PETROLE

Ce sont des structures favorables à l'accumulation du pétrole. Quant à la nature de la roche-magin, il peut s'agir d'un grès, d'un calcaire bréchique ou dolomitique.

Les meilleurs pièges à pétrole sont :

Ø Des anticlinaux (Fig 32, Fig 33), les couches sédimentaires de l'écorce terrestre sont redressées et plissées sous forme de montagnes.

Ø Des biseaux de faille (Fig 34, Fig 34bis) : la faille interrompt la continuité du réservoir et stoppe la migration secondaire

Ø Structure diapiriques en champignons ou en cônes (Fig 35, fig 36) : les dômes de sel remontent des zones profondes, percent et rebroussent les couche à travers lesquelles ils passent ou contre lesquelles ils butent.

Ø Discordance : il ya dépôt des couches horizontales sur des couches plissées autrement orientées (Fig 37)

III.2 SYSTEME PETROLIERS

Dans les systèmes pétroliers, pour qu'il y ait accumulation des hydrocarbures dans le sous-sol ainsi que la formation de leur gisement un certain nombre des conditions doit être rempli dont :

Ø L'existence primordialement d'une « roche-mère » qui doit contenir suffisamment des matières organique. Et, ces dernières doivent être portées à maturité en vue de pouvoir être transformés en hydrocarbures

Ø Les hydrcarbures doivent en suite migrer afin d'atteindre une roche poreuse et perméable applée « roche-réservoir » où ils pourront s'accumuler,

Ø Il faut qu'il y ait en fin la présence d'une roche imperméable pour l'hydrocarbure au dessus de la roche-réservoir. Cette roche si imperméable soit-elle est appelée « roche-couverture » devra être capable d'empêcher les hydrocarbures de sortir de la roche-réservoir de continuer de migrer et de se dissiper dans les formations adjacente.

III.2.1. ROCHE-MERE

C'est une roche dans laquelle les hydrocarbures se sont formées sous l'effet du poids des sédiments sus jacents causant la compression et le fassement de cette dernière, les hydrocarbures y sont expulsés et migrent à travers de fissures ou des roches poreusess perméables. C'est ce phénomène di de « MIGRATION ».

ROCHE MERE ET SES CARACTERISTIQUES

1. NOTION DE ROCHES MERES

A l'heure actuelle, on peut penser que les formations pétroligènes sont principalement représentées par des roches à grain fin, argiles, marnes ou calcaire qui se déposent dans ces milieux calmes, abrités et réducteurs. La présence d'une quantité relativement importante de matières organiques constitue ainsi une condition nécessaire à l'existence de « roche-mère ». ce n'est ce pendant pas une condition suffisante. En effet cette matière organique peut ne pas présenter toutes les caractéristiques voulues pour engendrer des hydrocarbures, elle peut être le résidu résultant d'une autre évolution ou encore elle n'a pas pu libérer ses hydrocarbures.

Ainsi est-il nécessaires de faire recours à des méthodes plus sélectives basées, les une sur l'analyse des fractions solubles, les autres sur le résidu insoluble de la matière organique, il s'agit des méthodes ci-après :

Ø Méthode de track

Ø Méthode de louis de khalifech (1958)

Ø Méthode de bray et Evans (1961-1965)

Ø Méthode de philippi (1959)

Ø Méthode d'erdman (1961)

Ø Méthode de zarella (1963).

On peut rappeler les critères retenus par H.S, HEDBERG (1965) pour la formation du pétrole

Ø Une origine organique et biologique semble être hypothèse la plus retenue toute un certain d'accumulation peut avoir incontestablement une origine non marine.

Ø La plupart des pétroles ne semblent pas avoir été soumis à des températures supérieures à 100Oc bien que, quelques uns peuvent supérieur à 100. Bien que quelques uns peuvent à des températures supérieures à 120Oc

Ø Les pressions minimales à la concentration des hydrocarbures paraissent dans certains cas ; ne pas avoir atteint l'équivalent d'une surcharge sédimentaire d'un milieu de mètres et peut être parfois nettement moins.

Ø Le pétrole s'est formé depuis le cambrier (paléozoïque) jusqu'au pléistocène (quaternaire)

II.1.2.2. Caractéristiques des roches mères

Une roche mère est un sédiment renfermant une certaine quantité de matière organique et ayant donné des quantités appréciables d'huile ou de gaz par extension, on attribuera ce terme aux faciès identiques à ceux d'une roche mère, mais placés dans des conditions de diagenèse différentes, c'est-à-dire une roche qui a donné ou pourrait donner des hydrocarbures ; dans ce cas on parlera de roche mère écuissée ou potentielle.

Ces roches semblent être caractérisées :

Ø Par un pourcentage de matière organique compris entre 0,5 à 1 et 5 à 6, suivant notamment la nature de celle-ci ;

Ø Par la présence de produits extractibles (m.o.e) témoignant au moins de la possibilité de genèse d'hydrocarbures, avec un rapport m.o.e/m.e supérieur à 3, plus élevé pour les roches mères carbonatées que pour les argiles ;

Ø Par une certaine dispersion de la matière organique dans une phase argile représentant au moins 30% de la roche ;

Ø Par l'existence de laminations, strates, diastems... comportant des lits à fortes concentration de matière organique et des surfaces de drainage, horizontales et/ou verticales.

La nature des constituants de la matière organique conservée joue un rôle fondamental sur le potentiel pétroligène d'une roche mère, et, partant sur la richesse des bassins. Ainsi peut-on établir une relation entre :

Ø La richesse du bassin de Gippsland, au SE de l'Ausrealie, où l'on a découvert quelque 340mt d'hydrocarbures liquides et la composition des argiles du groupe Latrobe-Valley, considérées comme la principale roche mère (84% de vitrimité, 12% d'exinité et 4% d'inertinite) ;

La présence de minéraux argileux en quantité relativement importante permet en particulier la formation de fortes pressions internes ; à l'origine probablement de microfissurations, le tout facilitant l'expulsion des fluides formés et notamment des hydrocarbures.

Des roches carbonatées et phosphatées existant, peut être sous forme de fines laminations argileuses. Elles renferment en moyenne près de dix fois moins de matière organique que les argiles mais sensiblement la même quantité de produits extractibles les matières organiques étant généralement de type sapropélique et riche en liquides, elles présenteraient par ailleurs une trame plus aérée facilitant probablement la transformation en hydrocarbures.

L'identification d'une mère se fait par corrélation d'une roche mère entre les hydrocarbures qui sont supposés en provenir et les traces demeurés dans celle-là. Cette opération est souvent rendue délicate par les migrations différentielles des différentes espèces d'hydrocarbures et par les variations enregistrées par ceux-ci, notamment par effet chromatographique, au cours de leur transfert.

On caractérisera une roche mère par la teneur en extraits, non migrés, et par le rapport :

m.o.e

Ø Très bonne qualité... 1500PPm 5 à 10

Ø Bonne qualité... 150 à 1500 2 à 5

Ø Médiocre...

m.o.e= matière organique extractible

c.o= carbone organique

Les valeurs supérieurs du rapport correspondant aux roches carbonatées, les valeurs inférieures aux argiles.

Les corrélations entre pétrole d'un gisement et roche mère supposée sont toujours délicates et nécessitent généralement des analyses très fines. Une première chose est de s'assurer que les extraits de la roche mère et non migrés à partir d'une autre source. Ce n'est pas en effet par ce qu'une roche n'est pas réservoir qu'elle n'est pas envahie.

Par ailleurs, la composition des pétroles est modifiée au cours de leur migration ; ils s'enrichissent notamment en hydrocarbures saturés plus légèrement en aromatiques, et sont appauvris en composés oxygénés, azoté, soufrés.

III.2.2. ROCHE-RESERVOIR

Appelée aussi roche-magasin, elle est toute roche ayant des vides en son sein relies entre eux susceptibles de contenir ou accumuler les hydrocarbures. Du fait qu'elle est capable de constituer un réservoir pour les hydrocarbures d'où son nom de « ROCHE-RESERVOIR » ou « ROCHE-MAGASIN »

II.1.3. ROCHE RESERVOIR ET SES CARACTERISTIQUES

Les réservoirs sont des roches présentant des vides, pores ou fissures, reliés entre eux et dans lesquels peuvent circuler et ses rassembler des fluides. Leurs caractéristiques pétrophysiques s'expriment fondamentalement en termes de porosité et de perméabilité, dont les relations sont souvent complexes.

Elles sont le résultat de toute l'histoire géologique de ces dépôts, et en particulier des conditions de sédimentation et des phénomènes de diagenèse qui leur succèdent.

II.1.3.1. Caractéristiques pétrophysiques

Le volume poreux d'une roche est généralement très hétérogène à l'échelle microscopique. Les vides inter-granulaire qui prennent une forme de plus en plus aplatie avec la compaction présentent des formes irrégulières et sont reliés entre eux par des goulets et des canalicules étroits, tortueux et complexes.

A l'inverse, on peut noter le cas des roches fissurés souvent compactes et notamment des carbonates, qui présentent en général une perméabilité élevée, mais porosité faible.

III.2.3. ROCHE-COUVERTURE

Après formation des hydrocarbures dans la roche-mère, ils migrent à travers des fissures ou des roches pereuses perméables. Au cours de leur déplacement (migration, il rencontre une barrière imperméable qui les empêche de continuer leur cause. C'est cette barrière infranchissable qui constitue la « roche-couverture » et contraint l'accumulation des hydrocarbures dans la roche poreuse perméable dite roche-réservoir

II.1.4. ROCHE DE COUVERTURE ET SES CARACTERISTIQUE

v Caractéristique pétro-physiques et géologiques

Ces caractéristiques sont essentiellement la non-perméabilité et la plasticité.

ü La non-perméabilité est déterminée principalement par une pression d'entrée très élevée, et dans tous les cas plus élevée que celle des couches voisines.

Cette forte pression d'entrée est liée :

Ø A des pores très fins entrainant des forces capillaires très importantes ;

Ø Souvent à des pressions de fluides interstitiels de très forte valeur ;

Ø Au champ des contraintes.

ü La plasticité permet à la roche de conserver ses propriétés de couverture à l'issue de déformations structurales notamment.

Ces propriétés sont liées à un certain nombre de caractéristiques minéralogiques, hydrogéologiques, tectoniques :

Ø Les caractéristiques minéralogiques commandent d'abord la nature et l'agencement des minéraux ou des cristaux constituant la roche couverture.

Ø Les suppressions internes sont souvent en relations avec des phénomènes hydrogéologiques, et notamment avec la présence d'eaux de compaction ou de constitution qui reste prisonnière de la roche. C'est le cas des formations argileuses sous-compactées, dont la pression se rapproche de la pression géostatique. C'est également le résultat de l'action d'eaux de condition de certains minéraux, et notamment de la smectile ou du gypse, au moment de leur transformation en élément plus anhydre.

Les suppressions qui ne sont pas nécessairement liées à des roches imperméables, mais parfois à des niveaux réservoirs jouent un rôle de premier plan par ce phénomène, une couverture peut voir sa capacité augmenter.

Ø La cadre tectonique affecte également les propriétés des roches couvertures, et cala d'autant plus que celle-ci sont moins plastiques ; ainsi, les phases d'extension altèrent la qualité des couvertures, alors que les périodes et les zones de compression et de confinement tectonique ont tendance à les préserver et à les renforcer.

La situation paléogéographique d'une couverture est importante sur son action à l'échelle du bassin, une position de transgression sur les marges assure une très bonne protection des séries sous-jacentes. Ces le cas, par exemple, des séries évaporitiques du trias saharien et du jurassique (formation hith).

v Principales couvertures

Deux familles de roches jouent principalement le rôle de couvertures :

Ø Les argiles, les plus répandues ;

Ø Les roches salines, les plus efficaces, imperméables aux gaz et à l'eau également.

v Les argiles

Ces roches possèdent les deux qualités majeures des couvertures, forte pression d'entrée élevée est due à la finesse des animaux argileux, et des pores qu'ils délimitent.

Elle est fonction des caractéristiques et d'abord des dimensions trouver renforcée par l'instauration dune surpression interne. La perméabilité des argiles décroit d'abord avec la profondeur d'enfouissement, jusqu'à l'apparition de micro-fractures, qui l'accroit ensuite,

Et cela d'autant plus que le sédiment est soumis à des contraintes tectoniques. La plasticité est la conséquence de l'agencement des feuillets minéraux.

v Les roches salines

Ces sédiments sont caractérisés par une structure cristalline à forte pression interne, les cristaux étant souvent en équilibre chimique avec leur saumure. Dans nombre de cas, la diagenèse entraine, une expulsion d'eau qui accroit la surpression.

Ils ne possèdent généralement, du fait de leur structure, aucune porosité utile, ni perméabilité. Ils ont en fin, et notamment le sel gemme, une très grande plasticité leur permettant une auto cicatrisation des zones de faille et de fracture. Cette extrême mobilité, à l'origine d'intumescences et de diapirs, peut cependant entrainer par migration du sel des discontinuités pouvant aller jusqu'à une allure de passoire, comme on l'imagine pour le sel aptien du Congo. L'anhydrite, plus répandue que le sel est une couverture excellente et relativement fréquente.

BIBLIOGRAPHIE

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JEAN BORJEIX (1976), Le pétrole et le gaz, éd. Larousse

KANIKA MAYENAT (2011), Notes du cours de géologie structurale, inédit G3, Géologie.

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SITES INTERNET

www.universalis.Fr

www.Google.fr

consultations des autres TFC entre autre de l'étudiant SEFU RAMAZANI Géorys, 2007-2008.

CONCLUSION

Dans ce large travail scientifique, il a été question de montrer quel est l'impact de la structure géologique d'un bassin dans la formation des gisements pétroliers ?

En effet, les structures géologiques sont de déformation qui affecte les matériaux de l'écorce terrestre et aussi l'ensemble des forces qui ont mis en place ces déformations, ces dernières déterminent les conditions de piégeage des hydrocarbures en général et du pétrole en particulier par la migration de ce dernier vers la surface.

C'est pourquoi, on a donné l'importance des structures juridiques dans lesquelles les pétroles sont piégés. En parlant premièrement des différentes structures juridiques dans lesquelles le pétrole est piégé, deuxième en parlant des différents bassins sédimentaires dans lesquels les différents types des pièges se forment pour garder les hydrocarbures, enfin donc, on a encore parler de formation ou de la transformation des matières organiques en hydrocarbure en allant de la roche mère jusqu'au roche réservoir.

Enfin, pour finir, les hydrocarbures sont piégés dans les différents pièges, entre autres les pièges structuraux, les pièges stratigraphiques et les pièges mixtes dans lesquels les structures géologiques gardent les hydrocarbures pour que ne s'accumulent pas en surface.






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