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La communication institutionnelle dans une organisation politique. Cas de l'Assemblée provinciale du Katanga en RDC

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par Michael TSHILUMBA MUKENDI
Université de Lubumbashi RDC - En science de l'information et de la communication option communication des organisations 2010
  

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EPIGRAPHE

« C'est la fin qui justifie les moyens »

TSHILUMBA MUKENDI

Michael

A vous mes regrettés grands parents maternels : Stéphane KENGA et NZEBA WA ILUNGA, sans oublier mes grands parents paternels : Athanase KABOMBO et Péripétie KASENGELA MWA MUKENDI

Que ce travail soit pour vous un souvenir dans vos sépulcres et que vos âmes reposent en paix et que le Seigneur Jésus Christ ainsi que son esprit Saint vous assistent.

A vous mes regrettés oncles, tantes, frères et neveux : KALOMBO, Christine MBUYI NKATA, Thiery KALOMBO MWANZUZI, Rock MUKEBA, Davina DIANGU ainsi que notre feu belle soeur Lyly MBELU MWA MPOYI.

Que cette oeuvre soit un bouquet des fleures que je garderai en mémoire pour vous.

IN MEMORIAM

DEDICACE

A mon père Séraphin MUKENDI-A-MUTSHIMBE et à ma mère Marie-Louise TSHIBENGA

A vous mes frères : maître Patrick KABOMBO, Maître Stéphane KENGA, Docteur Richard MUTSHIMBE, Docteur MAM'S MAMBA, Ingénieur BIBICHE MITANDA, Dr NATHALIE KASENGELA

A vous mes neveux : BLAISE KABOMBO, VALENCIA MITANDA, BENEDICTE MUKENDI, DIMITRIE BAHITA, Merveille MANDUNGU, ELIELLE KALOMBO, GONZALES MUKENDI, STEPHANE KENGA, SHADAK KABOMBO, ANNELLE KASENGELA, ISHAM MUKEBA, WINSSESLAS MUTOMBO.

A toi ma très chère ravissante, future mère de mes enfants Lucie OSAKO, pour tout ton soutien et tes conseils sages et affectueux, sans oublier nos oncles et tantes : JEAN TSHILUMBA, ILUNGA, MUKADI, tantine VIRGINE PANDILA et Papa KANANA.

A vous tous je dédie ce travail, fruit de notre effort.

Michael TSHILUMBA MUKENDI

AVANT PROPOS

Au terme de ce travail, fruit d'un effort soutenu qui sanctionne la fin de notre deuxième cycle d'études en Sciences de l'Information et de la Communication à l'Université de Lubumbashi, nous tenons à exprimer nos sentiments de gratitude envers les personnes et les familles qui de loin ou de près, ont contribué à notre formation.

Nous exprimons notre profonde gratitude particulièrement à directeur de mémoire, le professeur Emmanuel BANYWESIZE qui, malgré ses multiples occupations a accepté de diriger ce travail.

Nous devons remercier également tout le corps professoral de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, plus particulièrement ceux du département des Sciences de l'Information et de la communication entre autre : le Professeur Jacky MPUNGU MULENDA, Professeur Christian NKUNDA MUKOTI SALOMON, le Professeur MUKABA LONGESHA, le Professeur Ordinaire BIRURU RUCINAGIZA Jean- Paul, le Professeur Ordinaire MUYAYA WETU, le Professeur KANYINDA, le Professeur NAWEJ KATAJ, le Chef de travaux Corneille NGOY, l'assistant Serge KAYEMBE, le Chef des Travaux Maurice KITOKO, l'assistant Alain MUKADI.

Notre témoignage d'affection s'adresse également à tantine Symphorose NGUNDIA, Tantine Annie MITANDA, Tantine Agnès KAPINGA, Arlette MBUYI, Papa SABU, Papa PAULIN, Papa HENRI,

A mes soeurs et belles soeurs : Gracia MUTOMBO KATSHAMA, Jolie KAHOZI, BELFILLE KAPIA NTUMBA, Francis KALOMBO, Paulin KALALA, SIMON WA KANZA, Carole, MIKA, KEVIN, PRINCE, VANESSA, ELODIE KANANA, MANS MAKANDA, GUYLAIN Z., LINNE KONGOLO, GRACE MUDUMBI.

A mes collègues de L2 SIC/CO : OLIVIER KALONJI, ISABELLE MASENGO, RACHELLE NDENGA, PATRICK BOMEKI, CHRISTELLE IRUNG, LOLYTA MBUYI, LYLY MUSENG, LUCIE KALIMIRA, CARINE KASEKA, MIRIAM KABELU, ODON MUYA, FELIX MWEMA ...

Nous ne pouvons oublier de remercier nos pasteurs : MOISE KAMWANGA, AUGUY KAPOYA, DANIEL BINENE et tous les autres membres et frères spirituels de la paroisse le Camp de Jésus Christ.

TSHILUMBA MUKENDI Michael

0. INTRODUCTION

O.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Nous nous sommes demandé si à part les entreprises minières et bien d'autres qui font de la communication et la publicité institutionnelle pour se faire connaître dans leur environnement et avoir une bonne image envers leurs publics internes et externes, il n'est pas ainsi nécessaire à une autre institution telle qu'une institution étatique de le faire aussi ?

C'est pourquoi notre choix est tombé sur l'Assemblée provinciale du Katanga, installé au bâtiment du 30 juin dans la ville de Lubumbashi. C'est dans l'intérêt de l'Assemblée provinciale du Katanga de faire ou de développer une communication institutionnelle, vu la mauvaise image que reflète bien des services étatiques en République démocratique du Congo en général et à Lubumbashi en particulier.

L'intérêt de notre sujet est que d'abord en pratiquant cette communication, l'Assemblée provinciale du Katanga aura une notoriété et améliorera son image dans la façon dont les lushois aperçoivent cette institution. En ce qui concerne la population de Lubumbashi, elle connaîtra clairement le rôle de cette institution, si elle travaille dans l'intérêt de tout le monde.

0.2. PROBLEMATIQUE

L'Assemblée provinciale du Katanga étant une institution étatique, a une image peu reluisante dans le chef de la population de cette province. Son objectif est de prôner la bonne gouvernance dans toutes les institutions, dans tous les domaines et veiller sur le mode de gestion des entreprises publiques que privées parce que la vie de la population en dépend et surtout pour qu'il ait de l'équilibre au sein de la société dans la vie active. Mais il y a un problème, il y n'a pas une bonne gouvernance dans différentes institutions étatiques en province

On assiste à des licenciements illégaux, l'injustice dans le processus d'engagement (d'embauche) des ventes illégaux des espaces (lieux) publics sur des espaces interdits, des détournements des fonds publics des décomptes finals ml calculés, des dictatures dans la gestion de la société voire la cotisation de congolais par les congolais et le tribalisme dans les chefs de dirigeants lushois et sur tout l'affaire du siècle « MBUDI » et le problème des étudiants finalistes dont on demande d'avoir cinq ans d'expérience avant d'être engagé. Devant cette situation, nous nous posons les questions suivantes :

- Quel est d'abord l'objectif de l'Assemblée provinciale au Katanga et plus précisément à Lubumbashi ?

- Y-a-t-il une politique de communication institutionnelle dans cette institution politique ? si non pourquoi ?

- Est-il nécessaire de pratique la communication institutionnelle dans cette institution politique ?

- Est-il connu par la majorité des habitants de la ville de Lubumbashi ?

0.3. HYPOTHESE

D'une manière ramassée, aux questions soulevées dans la problématique, nous pouvons répondre que le travail de l'Assemblée provinciale du Katanga à Lubumbashi est de prôner la bonne gouvernance dans toutes les institutions, dans tous les domaines et veiller sur le mode de gestion des entreprises publiques que privées parce que la vie de la population en dépend et surtout pour qu'il ait de l'équilibre au sein de la société dans la vie active.

Enfin cette institution doit faire de sorte que les entreprises puissent faire leurs devoirs ou ce dont la population attend d'elle, faire de sorte que les nouveaux ou anciens diplômés puissent avoir du boulot, de faire de sorte que le mode de gestion des entreprises suivent les normes ou qu'il suive la cour normale, que le citoyen congolais se sente en sécurité avant d'acheter ou de vendre une parcelle qui lui appartient, contrôler les modes d'engagement et les closes de contrat d'embauche, de veiller aussi sur le patrimoine de l'Etat et l'amélioration des conditions de vie de ses habitants et soumettre des profits des sorties des crises ou de remèdes aux problèmes cités ci-haut à l'Etat congolais soit à d'autres entreprises ou organisations internationales de faire de sorte que les lushois sentent réellement son importance.

La majorité des habitants de Lubumbashi ne connaissent pas le rôle ou l'importance d'une assemblée provinciale. Il n'y a pas de politique de la communication institutionnelle dans cette institution politique. Peut être parce que cette institution ne la trouve pas nécessaire ou parce qu'il ne veut pas y mettre des majeurs.

C'est nécessaire de pratiquer la communication institutionnelle ne fut-ce que pour se faire connaître de la population, dire aux gens le bien fondé de cette institution politique et de faire quelques actions palpables pour améliorer l'image de l'assemblée provinciale du Katanga.

0.4. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL

Nous allons utiliser la méthode systémique pour arriver à la conclusion de notre travail. Cette méthode consiste à analyser chaque élément du système pour arriver à un résultat global. Ainsi en analysant chaque élément constituant l'Assemblée Provinciale du Katanga, nous pensons que nous arriverons au résultat global.

Nous utiliserons aussi l'herméneutique, en consultant différents ouvrages qui ont parlé sur l'assemblée provinciale du Katanga, sur son organisation et son fonctionnement à Lubumbashi, sur l'audite pour arriver à notre objectif.

Comme technique, nous utiliserons l'interview, nous élaborerons un questionnaire qui sera soumise aux habitants de Lubumbashi dans notre enquête pour savoir comment ces derniers perçoivent l'assemblée provinciale du Katanga, pour savoir comment ils aimeraient que ce service fonctionne ou comment il veut que cette institution travaille enfin nous tirerons des idées dans des mémoires, TFC, revues, Internet et livres y afférents.

0.5. DELIMITATION DU SUJET

Le sujet est limité dans le temps et dans l'espace. Nos investigations porteront sur la vile de Lubumbashi. Ces derniers temps, dans cette ville, il y a beaucoup de chaines de radios et de télévision. Nous voyons que certaines institutions politiques, des ministères provinciaux se font connaître et d'autre font passer des messages ou spots publicitaires pour sensibiliser la population au sujet des impôts par exemple.

Nous nous intéressons à la période d'après les élections démocratiques jusqu'à nos jours, cela n'exclue pas que nous nous lancions dans l'historique de l'Assemblée provinciale du Katanga à Lubumbashi.

0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Notre travail comprendra trois chapitres outre l'introduction et la conclusion générale ? Le premier chapitre portera sur le cadre conceptuel et théorique. Le deuxième chapitre s'attellera sur la présentation de l'Assemblée provinciale du Katanga, le troisième chapitre étudiera le cadre prospectif, rôle t objectif de la communication institutionnelle.

0.7. DIFFICULTES RENCONTREES

Nous avons été buté à beaucoup de difficultés durant l'élaboration de notre travail. Nous avons remarqué un manque criant d'ouvrage du domaine de la communication ayant très à notre travail, surtout concernant le bureau de l'assemblée provinciale du Katanga pour avoir des données de cette institution, il nous a fallu corrompre par ici par là tout le monde voulait de l'argent, nous avons été buté aussi à des insolences des travailleurs de ce bureau à notre égard mais par la grâce de Dieu, nous avons héroïquement surmonté ces obstacles, de mauvaise foie de la part de certains agents de cette institution politique. Chose grave, les travailleurs de ladite institution se plaignaient auprès de nous, pour des problèmes ayant trait à leur salaire considéré insuffisant et très maigre et de toutes les qualifications pessimistes.

Or une si grande institution devait avoir vue manager une personne qualifiée pour répondre aux questions de travailleur ou un comité des syndicats qu'à cela ne tienne nous avons pu émerger et avons su comment s'en sortir en faisant notre devoir qui était de leur soutirer des informations et renseignement.

PREMIER I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

I.1.Cadre Conceptuel

I.1.1. La communication institutionnelle

« La communication institutionnelle constitue une parole pour continuer à vendre, malgré l'exaspération liée à la saturation publicitaire. Cette forme de communication presse avant tout par le hors-médias ».1(*)

Etant une communication hors-média, son principe fondamental de fonctionnement est d'engendre une sorte de flou artistique, en dissimulant sa nature publicitaire.

Les modes, les habitudes de communication et même les cultures sont clairement façonnées dans un but mercantile. Les fêtes, ciments de la société, deviennent des opérations commerciales et les plus récentes ont même été créées spécialement dans ce but.

Chacun de nous est soumis en moyenne à plus ou moins mille messages commerciaux par semaine. Cette saturation de l'espace publicitaire médiatique. Et cette désaffection favorise le hors-médias ou la communication institutionnelle et ses messages commerciaux cachés.

Depuis quelques années, les manipulations musicales discrètement initiées par les plus grandes marques se multiplient. Nous voyons différentes entreprises sponsoriser des concerts, des grands matchs de football, tout cela dans le but d'établir une relation de proximité avec le consommateur, les jeunes les plus souvent.

On connaît le rôle économique que joue la publicité dans une entreprise. Par contre, on ne saisit pas souvent ce que l'expression « communication d'entreprise » voudrait dire. Elle n'a pas encore une signification très précise pour de nombreux chefs d'entreprises, ni pour les consommateurs. Pour les uns, communication d'entreprise signifie communication institutionnelle, pour d'autres « communication hors-médias ou bien « communication interne » ou encore « communication globale ». D'où, il est difficile de s'y retrouver.

La communication institutionnelle intervient autant en interne qu'en externe et constitue l'essentiel de la communication d'entreprise. Elle s'applique sur les valeurs de l'entreprise et non pas sur les spécificités du produit ou de la marque.

Selon Hervé Collet, « communication interne constitue un outil délicat à manier. Elle se limite à la création des liens non directement opérationnels entre les différents intervenants de l'entreprise à faire circuler l'information générale sur l'activité des diverses composantes de l'entreprise et à renforcer le sentiment d'appartenance ».2(*)

La communication interne, poursuit-il, « est un domaine complexe et mal cerné. Elle constitue un outil délicat à manier pour deux raisons : premièrement les émetteurs des messages ne jouent pas utile de faire beaucoup d'efforts, leurs interlocuteurs comme disponibles et motivés d'avance c'est-à-dire comme un public captif. Deuxièmement, il s'agit d'un secteur d'activité où il est très difficile de faire la distribution entre ce qui relève de l'action et ce qui relève de la communication, surtout dans le milieu associatif où la prédominance du bénévolat ne permet pas toujours de séparer des niveaux qui sont indissociables »3(*)

1.1.2. Rôle de la communication institutionnelle

Aujourd'hui dans le monde, les produits sont devenus similaires à tel point qu'il est difficile de différencier. Comment différencier un post téléviseur à un autre en dehors du prix ? Pourquoi faire confiance à telle marque plutôt qu'à telle autre à égalité de prix ? Parce que, croyons-nous dernière la marque, il y a une entreprise qui a su communiquer sur ses valeurs, sur ce qui la distingue de ses concurrents et ce qui contribue à lui donner une bonne image aux yeux de ses publics.

Partant de cela, la communication institutionnelle est très nécessaire parce qu'en dehors du prix, de la marque et même du produit, le consommateur ou les différents publics ont besoin d'une autre chose, soit pour favoriser l'achat du produit soit pour donner sa faveur, son amour, en quelque sorte et à la marque du produit et même à l'entreprise. Cette faveur, l'entreprise ne l'a pas uniquement grâce à la publicité, mais surtout grâce à la communication institutionnelle.

L'image de l'entreprise doit être aussi préoccupée par la cour institutionnelle. Une entreprise ayant une bonne image a plus de chance de mieux vendre ses produits, et d'éviter différents problèmes auxquels elle peut être confrontée. Une entreprise qui a une mauvaise image selon nous, est comme un homme bien gardé, dans un enclos hermétiquement fermé, mais entouré par des lions, qui du dehors n'attendent qu'une faille dans l'enclos pour le dévorer.

Ainsi, une entreprise ou une institution n'ayant pas de bonne image est en insécurité. Il peut arriver un jour qu'elle soit attaquée par les publics vivant dans son environnement interne ou externe, surtout avec des événements politiques tels que les guerres civiles, les pillages etc.

La communication institutionnelle est nécessaire non seulement à l'extérieur de l'entreprise ou institution, mais encore à l'intérieur de celle-ci. Et là on parle de la communication interne car il est important de garder un climat social serein, d'asseoir les salariés à toutes les actions de l'entreprise et faire en sorte qu'ils se sentent pris en compte et reconnus. Cette communication a pour objectif de motiver et de fédérer les salariés.

Une entreprise qui ne communique pas mieux avec ses employés ou salariés atteindra difficilement ses objectifs, les salariés qui ne sont ni fédérés ni motivés, feront par exemple beaucoup de gaspillages pour infliger une perte à leur propre entreprise soit ils chercheront de voler à toute occasion et de détourner les fonds de l'entreprise injustement.

1.1.3. Comment faire la communication institutionnelle ?

Pour faire la communication institutionnelle, il faut au préalable étudier la situation de l'entreprise partout sur les points suivants : l'image de l'entre, l'audite, l'identité visuelle. Après cette étude, on élaborera une stratégie en trois phases : la phase d'investigation, de réflexion et d'action.

A. L'image de l'entreprise

L'image de l'entreprise est l'une de deux dimensions de la notoriété d'une entreprise. La notoriété est composée de l'identité et l'image. A défaut de connaître une entreprise ou une institution, on en a une perception plus ou moins nette, plus ou moins complète. C'est ça l'image. Elle comporte deux éléments selon Hervé Collet, « le degré de connaissance que l'on a l'identité de l'entreprise ». Ce sont souvent des bribes, correspondant plus ou moins à la réalité...»4(*)

L'image est la représentation qu'a le public de l'entreprise à travers les différents « signes » que celle-ci émet, c'est à la fois l'élément le plus tangible. C'est celui qui a la plus forte persistance. Cette image de l'entreprise comporte quatre connotations :

- Institutionnelle

- Professionelle

- Relationnelle

- Affective.

L'image institutionnelle s'envisage à l'échelle du pays d'une part et d'autre part, du grand public et de diverses catégories d'individus qui le composent. L'image professionnelle est un métier de l'entreprise et à l'esprit dans lequel elle l'exerce.

L'image relationnelle se développe à travers les contacts qu'elle entretient avec ses diverses catégories d'interlocuteurs. Et l'image affective correspond à la qualité des liens qui attachent les publics à l'entreprise, c'est le capital sympathie que cette dernière saura susciter ou accumuler. Cette image on l'étudie sous deux facettes : la première est l'image que les dirigeants ont de leur institution. Ceci leur permet de dire que la perception qu'en ont les autres est fausse, déformée, incomplète ou correcte et faut être conscient que cette image, même si elle est certainement plus proche de la réalité que celle qu'en a le public moyen, n'est pas pour autant entièrement assimilable à l'identité réelle de l'entreprise.

b. L'audit

La collecte des informations sur l'entreprise doit être précédée d'un audit de la situation communicationnelle de l'entreprise ou de l'institution. Une image perçue de manière plus ou moins cohérente peut naître spontanément, en particulier en interne. Sauf pour une entreprise à un audit en interne et en externe pour vérifier s'il existe une image, et se demander laquelle, si elle est justifiée et sur quels éléments elle repose. Après savoir aussi par quels moyens ou canaux elle a circulée.

Après avoir fait ce diagnostic sur l'image de l'entreprise ou de l'institution grâce à l'audit, après avoir récolté tous les éléments sur l'image, on passe dans le point suivant qui étudie l'identité visuelle.

c. Identité visuelle

La première identité de l'entreprise est celle qui est d'abord perçue par le public et l'identité visuelle, parfois avant même de se donner une identité tout court.

Pour créer cette identité visuelle, trois étapes sont importantes :

- L'étude du problème visuel, de l'entreprise ou de choix d'une ligne directive

- La recherche et la conception d'une loge

- L'élaboration du système visuel.

Etudier le problème visuel de l'entreprise c'est énumérer les facteurs qui interviennent dans l'élaboration de l'identité visuelle pour cela, il faut prendre en compte l'activité de l'entreprise, ses valeurs et son historique. Dès ce moment, il est possible d'interroger des membres du personnel, des prospects spontanés à l'évacuation de l'entreprise. Les résultats d'une telle enquête peuvent déjà donner des indications sur la façon dont l'entreprise est perçue, ce qu'elle évoque pour les interviewés, les réponses constituent les premières bases de l'image.

A partir des donnés précédentes et avec l'aide des prestations on peut se lancer dans la recherche du logo. Dans l'élaboration du système visuel, on dote l'entreprise d'une ligne graphique à laquelle se conforme tout le document interne ou externe. Pour ce faire, on élabore ce qu'on appelle une charte graphique c'est-à-dire un document dans lequel on traite du logo, des couleurs de l'entreprise, de la typographie de la marque. La manière d'élaborer les entêtes ou de d peindre les véhicules de l'entreprise doit s'y inscrire. C'est ce qu'on appelle la signature de l'entreprise.

D'autres types de supports doivent aussi être pris en compte tels que les véhicule de la société, les badges visiteurs, les insignes des agences, la personnalisation des tenues vestimentaires etc. ce sont là les occasions de mettre en avant l'identité visuelle de l'entreprise e de faire en sorte qu'elle soit de plus en plus mémorisée par un public très large. A travers cette identité on peut commencer à se développer la notoriété de l'entreprise.

Plus le nombre d'individus ayant l'occasion de voir le logo et la marque sera grand, plus la société sera connue. Inventorier tout ce qui peut constituer un support d'identité dans l'entreprise ne suffit pas parce que cette notoriété n'apporte aucune importance véritable. Cette notoriété ne sera que normative, mais sans contenu réel. Il faut donc aller beaucoup plus loin dans la connaissance de l'entreprise pour lui donner une véritable identité complète, indispensable à la communication institutionnelle.

Après l'étude sur l'image, on passe à la stratégie de communication en trois phases.

a. La phase d'investigation

On s'efforce de collecter le maximum d'information sur l'entreprise, sa situation commerciale, financière, sociale. On vérifie sa position sur le marché, la nature et l'étendue de son environnement, la perception de son image en interne et en externe et l'importance de sa notoriété. On fait le tri des informations positives et des informations négatives, de celles qui peuvent être négatives pour devenir positives, de ce qui pourra être exploité et de ce qui ne pourra pas l'être, on établi un bilan.

b. La phase de réflexion

Après avoir vérifié si la situation était plutôt négative ou positive, on établie un diagnostic précis permettant d'affirmer que la situation est récupérable ou non, que le problème relève plutôt du domaine institutionnel ou plutôt du domaine publicitaire, que le problème de l'intérieur ou plutôt de l'extérieur. Après ce diagnostic, on définit les objectifs et on détermine les cibles. Concrètement on se demande ce qu'on doit faire à qui, comment et quand ?

c. La phase d'action :

Dans cette phase on détermine l'axe de communication qui peut se reposer soit sur la qualité de vie sur la politique ou soit sur la culture. Après la détermination de l'axe de communication, on élabore des thèmes des messages puis on fait le choix des moyens c'est-à-dire on choisit soit les relations presse, la communication interne, les relations publiques, le mécénat etc.

Après toutes ces trois phases, on passe au plan d'action, c'est-à-dire on met en cohérence dans un même plan toutes les phases et stratégies de la communication institutionnelle. La communication institutionnelle et autre forme de communication.

Au sein de l'organisation, l'activité de la communication institutionnelle est étroitement liée à plusieurs autres formes de la communication5(*) :

- Le lobbying est la sensibilisation qui vise à convaincre les responsables du gouvernement et les parlementaires de la nécessité de modifier certaines dispositions légales ou à mobiliser l'opinion publique à propos d'un sujet.

- Le marketing et la publicité qui visent à convaincre le public d'acheter des produits ou des services de l'organisation

- La communication interne qui informe le personnel sur la vie de l'organisation et implique dans la prise de décision

- La communication scientifique et technique qui consiste à transmettre les résultats de la recherche aux scientifiques et d'autres acteurs

A la différence des formes de communication reprises ci-dessus, la communication institutionnelle s'appuie essentiellement, pas exclusivement toutefois, sur les mass médias et vise à promouvoir l'organisation dans son ensemble. Cependant, elle est liée à toutes ces formes de communication ais elle en dépend, les soutient et travaille de concert avec elles.

La mise en place d'une stratégie de communication exige des ressources et du temps. Elle peut être soigneusement planifiée et budgétisée.

1.1.4. Le modèle systémique de la communication

La théorie générale des systèmes n'a sans doute pas engendré un ensemble de modèle communs aux différentes disciplines, mais le plus important n'est peut être pas là, il est plutôt dans la façon dont la notion de système nous invite à prévoir et à concevoir la réalité et dans les stratégies de recherches qui en découlent.

Il est devenu classique d'opposer l'approche systémique à l'approche analytique et le concept de système à celui d'objet que nous a légué la science classique.6(*)

Sur ces deux oppositions et surtout sur le concept de système, E. MORION, a fourni une réflexion de synthèse particulièrement éclairante. Nous en reprendrons ici quelques aspects essentiels.

Nous avons l'habitude de percevoir dans notre environnement des objets qui nous paraissent doués d'une certaine autonomie (Cfr plus haut la remarque de Bateson à propos du langage) tant par rapport à leur environnement que par rapport à notre entendement. C'est la conception de cette double indépendance, explique Morin, qui fonde les notions corrélatives d'objet et d'objectivité.

« La science classique s'est fondée sous le signe de l'objectivité, c'est-à-dire d'un univers constitué d'objets isolés (dans un espace neutre suite à des lois objectivement universelles).

Dans cette vision, l'objet existe de façon positive sans que l'observation/concepteur participe à sa construction par les structures de son entendement et les catégories de sa culture. Il est substantiel, constitué de manière ayant une plénitude ontologique, il est auto-suffisant dans son être.

L'objet est donc une entité close distincte qui se définit en isolation dans nos existences, ses caractères et des propriétés, indépendamment de son environnement. On détermine d'autant mieux sa réalité « objective » qu'on isole expérimentalement. Ainsi l'objectivité de l'univers des objets tient dans leur double indépendance à l'égard de l'observation humaine et du milieu naturel.

L'opération d'isolation se poursuit naturellement par l'isolement des éléments qui le composent. C'est l'opération d'analyse -l'application de la méthode cartésianisme qui aboutit à la décomposition en éléments simples, l'explication dans cette perspective, s'identifie à cette décomposition « expliquer c'est découvrir les éléments simples et les règles simples à partir desquelles s'opèrent les combinaisons variées et les constructions complexes ».

Cette perspective a prévalu en physique et s'est généralisée à toute approche scientifique. Cependant, remarque Morin, elle a été contredite sur le terrain même de la physique où le développement scientifique du XXe siècle ont montré que les particules, les dernières unités élémentaires à avoir été découvertes ne se comportent justement pas comme des unités élémentaires car elles tiennent leurs propriétés du système bien plus que celui-ci tient ses propriétés des particules.

D'une manière générale, le concept de système fait droit à toutes les interrelations masquées par le concept d'objet, il implique les idées d'interrelation entre éléments, d'unité globale constituée par ces éléments en interrelation et d'organisation qui lie l'idée de totalité à celle d'interrelation, la notion d'organisation dénote plus particulièrement « l'agencement des relations entre composants ou individus qui produit une unité complexe ou système, dotée de qualités inconnues au niveau des composants ou individus ».

On ne pourra mieux spécifier les implications du concept de système qu'en se concertant sur les rapports entre tout et partie.

Tel qu'il a été défini, le système est à la fois et paradoxalement un et divers, homogène et hétérogène, un et multiple : « L'idée d'unité complexe va prendre densité si nous pressentons que nous ne pouvons réduire ni le tout aux parties ou les parties au tout ni l'un au multiple ni le multiple à l'un, mais qu'il nous faut tenter de penser ensemble, de façon à la fois complémentaire et antagoniste les notions de tout et de parties, d'un et de divers ».

Dans l'unité complexe, le tout est plus que la somme des parties ce que désigne la notion d'émergence. :

« On peut appeler émergence les qualités ou propriétés d'un système qui présente un caractère de nouveauté par rapport aux qualités ou propriétés des comparaisons considérées isolement ou agencées différemment dans un autre type de système. »

Par exemple dans l'ordre des phénomènes physiques, un atome possède des propriétés originales, la stabilité par rapport aux particules qui le constituent.

Une société harmonieuse n'est pas simplement la somme des individus qui la composent ou le résultat des actions des individus, elle possède des qualités spécifiques, le sens d'une phrase ou d'un discours n'est pas simplement la somme de ses composants, il peut être quelque chose de nouveau qui surgit de l'interaction des unités de base et rétroagit sur celle-ci.

Mais l'émergence implique son contraire que le tout soit plus que la somme des portées implique favorablement qu'il soit aussi moins que la somme des parties, car, du fait des contraintes organisationnelles, il est des propriétés des éléments qui disparaissent au sein des systèmes :

« le déterminisme interne, les règles, les régularités, la subordination des composants ou tout, l'ajustage des complémentarités, les spécialisations, la rétroaction du tout et dans les systèmes vivants, les dispositifs de régulation et de contrôle, l'ordre systémique en un mot se traduisent en autant de contraintes, toute association implique des contraintes : contraintes exercées par les parties interdépendantes, les unes sur les autres, contraintes des parties sur le tout, contraintes du tout sur les parties ».

Là où notamment l'organisation développe des spécialisations et hiérarchisation, il se développe simultanément des répressions et des contraintes sur les potentialités créatrices des éléments. Il est intéressant de noter ici que la généralité du principe de contrainte n'empêche pas selon MORIN, de distinguer des degrés dans la contrainte :

« Toute organisation comporte des degrés de subordination divers au niveau des constituants (nous verrons que le développement de l'organisation ne signifie pas nécessairement accroissement des contraintes, nous verrons même que les progrès de la complexité organisationnelle se fondent sur les « libertés » des individus constituant le système) ».

Ce dernier passage laisse transparaître les options de leur auteur en matières d'organisation sociale, le développement de la complexité c'est-à-dire de la variété ou de la diversité des composants, devrait amener une plus grande richesse ou souplesse au niveau de l'organisation, qui serait fondée plus sur l'intercommunication que sur la coercition. En variant quelque peut de points de vue, on peut encore mettre en évidence d'autres implications du concept de système : la complémentarité entre parties et son contraire, l'antagonisme entre parties.

Dans l'unité complexe, une diverse, les parties ont doublé l'identité, tout en ayant leur identité propre, elles participent à l'identité du tout dont l'organisation établit entre des complémentarités lesquelles complémentarités impliquent des contraintes dont on parlait plus haut.

Et l'on retrouve chez MORIN à propos de cette notion de complémentarité, le même parti pris pour une organisation plus complexe : « c'est au stade biologique que l'organisation de la différence connait ses développement de la spécialisation c'est-à-dire de la différenciation organisationnelles, anatomique, fonctionnelle des éléments individus ou sous système, une telle organisation est liée à des po fortes contraintes et aux développement d'appareils de commande, le développement des compétences et de l'autonomie des individualités composant le système ce qui va de pair avec une organisation développant les intercommunications et coopératives internes ».

L'antagonisme procède en grande partie des complémentarités. En fait, l'antagonisme s'enracine très profondément dans le système dans la mesure où toute interrelation suppose à la fois l'existence d'affinités capables d'établir des liaisons entre éléments et de forces à exclusion ou de répulsion capable de maintenir les différences. Mais à cet antagonisme inhérent à toute organisation, s'ajoute celui issu de complémentarités et contraintes. : « Comme nous l'avons vu, l'organisation des complémentarités est inséparable des contraintes ou répressions, celle-ci visualise ou inhibe des propriétés qui, si elles devaient s'exprimer, deviendraient autre organisationnelles demeureraient l'intégrité du système. Ainsi, les complémentarités qui s'organisent entre es parties secrètent des antagonismes virtuels ou non, la double et complémentaire identité qui coexiste en chaque partie est par elle-même virtuellement antagoniste. C'est donc le principe de complémentarité lui-même qui nourrit en son sein le principe d'antagonisme ».

Ainsi, le système comprend -il son principe de dégradation, il n'y a pas dit Morin, d'organisation sans anti-organisation.

A tout cela, il faut ajouter que le système est une totalité incertaine dans la mesure où il est très difficile de l'isoler parmi le système auquel il est relié et dont il fait tenir compte.

Le concept de système implique aussi qu'une relation d'interaction soit rétablie entre le sujet observateur et le système observé.

«  (...) l'esprit de l'observateur/concepteur, sa th2orie et plus largement sa culture et sa soci2t2 sont conçus comme autant d'enveloppes éco systémiques du système physique étudié, l'écosystème mental/culturel est nécessaire pour que le système émerge comme concept, il ne crée pas le système considéré, mais il le co-produit et nourrit son autonomie relative ». On retrouve plus loin ce point qui concerne la connaissance.

Concluons en soulignant ce qui a remarquablement mis en évidence la réflexion épistémologique d'E. Morin, l'idée de complexité parce qu'elle constitue un regard sensible aux interactions constatives des éléments valables qu'il s'agisse d'éléments physiques ou biologiques ou humains, la notion de système a fait émerger la notion de complexité avec tout ce qu'elle implique sur la manière de concevoir les choses-pluralité dans l'unité, complémentarité entre antagonisme et protagoniste. Complémentarité etc. et aussi peut être, orienter leur organisation.

La notion de système contient celle de paradoxe qui conduit à celle de complexité. Mais elle n'est pas seule à conduire dans cette voie. On va le voir dans le sillage de réflexion cybernétique sur les « machines » d'autres notions sont apparues qui ont permis de mettre au jouir et de spécifier divers aspects d'organisation paradoxale de telles machines.

1.2.1. La problématique de l'auto organisation

La cybernétique a ouvert une science physique de l'organisation et permis un enrichissement réciproque entre machines artificielles et machines naturelles.

« C'est la cybernétique, écrit ATLON, (...) qui a révolutionné l'idée de machine et celle d'organisation. Les notions de contrôle, de feedback, de traitement d'information quantifiée, appliquées à des machines (service-mécanismes, ordinateurs, robots) ont pour la première fois fait apparaître des êtres jusque là inexistants : des machines organisées. A partir de là, l'application de concepts issus de la connaissance de ces machines aux êtres vivants décrit comme « machines naturelles » ne fut qu'un juste retour des choses, des notions liées à l'organisation furent appliquées au monde du vivant, d'où elles avaient été tirées pour inspirer la technologie des nouvelles machines artificielles, mais entre temps, ces notions avaient complément changé de sens, l'organisation n'est plus résultat de propriétés mystérieuses et non maîtrisables, liées à l'existence même de la vie puis qu'on en comprend la logique dans le cas de ces nouveaux systèmes que sont les machines organisées »7(*)

Cependant, explique le même auteur, le modèle de la machine cybernétique rend difficilement compte de certaines performances des organismes vivants.

1.2.2. Généralité sur la communication institutionnelle

Nous allons tout au long de cette partie, présenter le cadre théorique dans lequel nous nous situons pour cette étude portant sur la communication institutionnelle d'une entreprise ou d'une institution.

1.2.3. Le cadre théorique

Une entreprise a une démarche d'influence sur son environnement qui réagit en retour aux pressions émises par l'entreprise ou n'importe quelle institution. Pour comprendre ce mécanisme, comme qui dirait, d'influences réciproques, nous avons choisi de travailler des systèmes qui impliquent une interaction des organisations avec leurs environnements.

Toute entreprise ou institution est e en interaction avec les citoyens de son environnement. Les conséquences sont les résultats positifs ou négatifs de l'institution, ces conséquences proviennent du changement politique, juridique, culturel ou des publics internes. Chaque institution lutte pour se maintenir et prospérer ce que entraîne un mouvement perpétuel d'adaptation.

En rapportant cette théorie à l'assemblée provinciale du Katanga, nous voudrions connaître d'abord les mécanismes mis en place par les responsables de cette institution pour s'adapter aux mouvements de leurs environnements sociaux et professionnels. Ensuite, il serait intéressant de savoir comment l'assemblée provinciale du Katanga réagit pour s'adapter à ces mouvements de la société. Enfin nous verrons si cette adaptation de la structure correspond aux exigences de toutes les forces de l'environnement. Sinon, nous réfléchirons sur ce que l'Assemblée provinciale du Katanga pourrait faire.

Il convient de signaler que la communication comme la science n'a déjà pas de définition qui met d'accord tout le monde. Chacun l'apprécie de sa manière. Il en est de même pour la communication institutionnelle à laquelle chaque auteur donne sa nuance.

Malgré la multitude de définitions, nous avons jugé bon de prendre celle de Bernard MIEGE qui nous semble, au regard de nos objectifs d'étude, la plus complète : « on peut admettre que la communication, dans les entreprises, poursuit trois objectifs majeurs :

- Forger une identité forte et valorisée de l'entreprise

- Aider à l'émergence d'un nouveau management du travail et participer à la modernisation de la production des conditions et des structures de production »8(*).

La question de l'identité telle que mentionnée ici par l'auteur est la préoccupation première de la communication institutionnelle. L'identité est « ce qui permet de reconnaître une personne parmi toutes les autres « 9(*)

Il faut noter que l'identité aujourd'hui renvoie dans bien des cas à des concepts éloignés des finalités purement capitalistes : l'écologie, la culture, la formation, le bien être des citoyens. De ce fait, l'institution n'est plus isolée de son environnement. Emme « citoyenne » avec des droits et des devoirs, car « l'institution se définit comme une entité créatrice de valeurs intériorisant un processus de socialisation, autrement dit une institution est un lieu qui sert d'identification aux différents acteurs sociaux.. »10(*)

1.2.4. Conclusion partielle

Ce premier chapitre a porté sur le cadre conceptuel et théorique de notre travail ainsi il nous a permis de poser d'une part la théorie de communication sur laquelle nous nous sommes basé pour notre hypothèse, d'autre part à définir les concepts de base de notre dissertation, ainsi nous passons à la présentation de l'assemblée provinciale du Katanga (AP/KAT) qui constituera notre deuxième chapitre.

CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KATANGA

2.1. Aperçu historique

En 1982 le professeur VUNDWAWE TE PEMAKO initie pour la toute première fois la décentralisation ; mais en 1960 sous le règne de MOISE TSHOMBE, le président du parlement est M.CHARLES MUTAKA WA DILOMBA.

Actuellement ce poste est détenu par M. Antoine Gabriel Kyungu Wa Kumwanza. L'actuelle assemblée provinciale émane de la constitution de la république démocratique du congo (RDC). Après l'indépendance, l'assemblée nationale tout comme provinciale a connu beaucoup des mutations partant de conflits entre le président KASA-VUBU et le premier ministre P.E. LUMUMBA à cause de leurs mésententes, le président destitue le premier ministre et celui-ci à son tour va limoger le président de la république.

Il est à noter que le parlement joue le rôle d'arbitre au de juge entre les dirigeants eux- même. Mais comme il fallait trouver une solution à son tour va accorder le pouvoir au premier ministre P.E LUMUMBA et KASA-VUBU va constater la décision du parlement c'est vraiment la crise qui commence vu ce théâtre qui commence au sein du gouvernement ; un certain MOBUTU va se présenter pour mettre à l'écart deux adversaires pour qu'il gère le pays. Chemin faisant, c'est alors que nous entrons dans l'histoire du feu président MOBUTU qui va régner, une fois arrivé au pouvoir par un coup d'état.

Le président MOBUTU va démontrer cette institution pouvant vraiment lui mettre mal alaise dans sa façon de diriger le pays qui passais de la république du congo à celui du Zaïre. L'assemblée tant provinciale que nationale n'existait plus dans le pays et s'était la dictature pure et simple qui commençait et une désorganisation s'installais au pays cher ) monsieur MOBUTU SESESEKO KUKUGWENDO WA ZABANGA.

Après quelques années, monsieur MOBUTU va essayer de réorganiser le pays en créant les autres institutions et assemblées régionales sous régime de la jeunesse du mouvement populaire de la révolution(JMPR) quand tout ira très mal c'est-à-dire la dictature va naître et imposer au pays , il y a en des émeutes portant pour réclamer le départ du président fondateur du mouvement populaire de la révolution. C'est ainsi qu'avec l'avènement de l'AFDL, l'assemblée régionale cédera sa place à l'assemblée constitutionnelle et législative parlement de transition.

Nous devons signaler qu'à l'époque du président MOBUTU que les bureaux du peuple étés nommés par l'angle de Kawelé et pour le nommer, il fallait obligatoirement être un membre du JMPR plus précisément du MPR. 

Quant à l'A.C.L.P.T il n'a pas eu le temps d'organiser les élections revenons à l'époque de M'zée L.D. Kabila qui avait amené l'A.C.P.T qui malheureusement n'a pas eu le temps d'organiser les élections, vu les difficultés, les membres de cette institution étaient nommés.

Après l'assassinat du soldat du peuple, le pays va connaitre encore un problème de légitimité du pouvoir c'est-à-dire les adversaires politiques vont chercher à trouver par quel mécanisme la paix devrait être rétablie au pays. C'est ainsi que l'ACLPT va laisser place au parlement de transition qui malheureusement va se partager le pouvoir et coopter les députés, le gouvernement de la transition va mener le pays à organiser les élections.

Avant les élections le président de la république avait publié la constitution de la troisième république dans laquelle on a reconnu et adopté l'état fédéré ou chaque province est obligée d'avoir deux institutions qui sont :

Ø L'assemblée provinciale

Ø Le gouvernement provincial

Ayant adopté la constitution, il fallait enfin mettre en rigueur cette constitution en organisant les élections présidentielle, législative, provinciale,... C'est ainsi que les élections ont été organisées où les souverains primaires ont élu librement leurs Ayant adopté la constitution, il fallait enfin mettre en rigueur cette constitution en organisant les élections présidentielle, législative, provinciale,... C'est ainsi que les élections ont été organisées où les souverains primaires ont élu librement leurs députés provinciaux démocratiquement qui est pour la toute première fois dans l'histoire de la république démocratique du Congo. C'est ainsi qu'aujourd'hui nous avons cette institution qui fonctionne.

Il est à noter que l'existence de l'assemblée provinciale est à daté de l'époque du président KASA-VUBU JOSEPH et le premier ministre P.E LUMUMBA. L'institution existait mais était mal organisée, les membres devaient être nommés selon les affinités, connaissances...

2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'assemblée provinciale du Katanga ou l'organe délibérant du Katanga comme l'indique son nom est situé sur l'avenue Lubilanshi. Son siège est le bâtiment du 30juin, il est borné au nord par l'avenue du 30 juin, au sud par l'avenue lubilanshi, à l'est par la radio télévision nationale congolaise(RTNC) et à l'ouest par le musée dans la commune de Lubumbashi au quartier makutano.

2.3. LE STATUT JURIDIQUE

Les assemblées provinciales de la République Démocratique du Congo tirent leurs origines dans la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législative, provinciale, urbaines, municipales et locales et la décision de la commission électorale indépendante, la décision n°003/CEI/BUR/06 du 19 mars 2006 portant mesure d'application du n°06/006 du 09 mars portant organisation des élections.

2.4. OBJET SOCIAL

Dans chaque institution de l'état ou doit viser quelque objectifs qui doivent aider ou permettre à l'institution en question de bien évoluer et d'atteindre son objectif par exemple : les institutions des productions a besoins de bien produire une meilleure qualité qui fera sa fierté.

Il en est ainsi avec l'assemblée provinciale du Katanga, son objectif social est de prôner la bonne gouvernance dans toutes les institutions, dans tous les domaines et veiller sur le mode de gestion des entreprises publiques que privées parce que la vie de la population en dépend et surtout pour qu'il ait de l'équilibre au sein de la société dans la vie active.

2.5. FONCTIONNEMENT

Pour réaliser sa mission, l'assemblée provinciale du katanga a sa façon d'organiser son fonctionnement ; c'est alors qu'elle a :

Ø Les cabinets des membres du bureau

Ø L'administration

Conformément à l'article 180 de la constitution, l'assemblée provinciale fait appel à la cour des comptes s'agissant du contrôle général et permanent de la gestion des finances et des biens publics ainsi que des comptes des établissements publics de la province qui comprennent les entreprises publiques, les organismes publics, les entreprises mixtes à l'état ou les entités décentralisées détiennent une participation.

L'assemblée provinciale bénéficie des services de la police nationale dans le détachement est placé sous l'autorité du président. Cette institution est autonome et elle est dirigée par un bureau de cinq membres dont :

ü Le président

ü Un vice-président

ü Un rapporteur

ü Un vice- rapporteur (rapporteur adjoint)

ü Un questeur

Les cabinets politiques sont des services politiques qui assistent les membres du bureau et les députés dont ils relèvent chacun.

Ils sont composés chacun d'un personnel politique et d'un personnel d'appoint.

Du personnel politique

Le personnel politique de cabinet est composé comme suit :

Pour le président : politique de cabinet est composé comme suit :

ü POUR LE PRESIDENT :

Ø Un directeur de cabinet (dircab)

Ø Six conseillers

Ø Un chargé des missions

Ø Un secrétaire particulier (farsec)

ü POUR LE RAPPORTEUR :

Ø Un chef de cabinet

Ø Trois conseillers

Ø Un chargé de mission

Ø Un secrétaire particulier

ü POUR LE RAPPORTEUR ADJOINT :

Ø Un conseiller principal

Ø Deux conseillers

Ø Un secrétaire particulier

ü POUR LE QUESTEUR :

Ø Un chef de cabinet

Ø Trois conseillers

Ø Un chargé des missions

Ø Un secrétaire particulier

ü POUR LES DEPUTES :

Ø Deux chargés de mission

Ø Un secrétaire

Ø Un informaticien

Ø Un chargé des tâches protocolaires

Ø Un chauffeur

Ø Un garde de corps

Qui le désire lequel doit être un élément de la police nationale congolaise(PNC).

Le personnel politique est nommé et le cas échéant relève de ses fonctions par le président de l'assemblée provinciale sur proposition des membres du bureau ou des députés dont il relève.

2. DU PERSONNEL D'APPOINT

Les personnels d'appoint des cabinets du bureau de l'Assemblée Provinciale du Katanga comprennent :

Pour le président : 19 unités dont :

ü Un secrétaire de cabinet

ü Un secrétaire

ü Deux secrétaires rédacteurs

ü Un opérateur de saisi

ü Cinq agents de bureau

ü Un agent protocole

ü Deux hôtesses

ü Deux huissiers.

Pour le vice président : 14 unités dont :

ü Un secrétaire administratif

ü Un secrétaire

ü Un rédacteur

ü Un opérateur de saisi

ü Un préposé aux indicateurs d'entrée et de sortie

ü Deux hôtesses

ü Un agent de protocole

ü Un huissier

Pour le rapporteur : 9 unités dont :

ü Un secrétaire administratif

ü Un secrétaire

ü Un rédacteur

ü Un opérateur de saisi

ü Un préposé aux indicateurs d'entrée et sortie

ü Deux hôtesses

ü Un agent protocole

ü Un huissier

Pour le rapporteur adjoint : 7 unités dont :

ü Un secrétaire administratif

ü Un rédacteur

ü Un opérateur de saisi

ü Deux hôtesses

ü Un agent protocole

ü Un huissier

Pour le questeur : 9 unités dont :

ü Un secrétaire administratif

ü Un secrétaire

ü Un rédacteur

ü Un opérateur de saisie

ü Un préposé aux indicateurs d'entrée et sortie

ü Deux hôtesses

ü Un agent protocole et

ü Un huissier

Les autres membres du personnel d'appoint sont déterminés par une décision du bureau.

2.6. Organigramme de l'assemblée provinciale du Katanga

BUREAU DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE

DIRECTION ADMINISTRATIVE

SECRETARIAT

BUREAU SEANCE ET COMMISSION

SECTION Y

SECTION Z

BUREAU D'ETUDE

GREFFE OU SECTEUR LEGISLATIF

QUESTURE OU SECTEUR ADMINISTRATIF

DOCUMENTATION, BIBLIOTHEQUE

SECTION X

MEDICO SOCIAL

BUREAU INFORMATIQUE

BUREAU MATERIEL

SERVICE GENERAUX

II.3.1. Présentation de l'assemblée plénière

L'assemblée plénière est l'organe supérieure de l'assemblée provinciale, elle comporte ( comprend) l'ensemble des députés provinciaux qui composent l'assemblée provinciale. Elle est compétente pour délibérer sur toutes les matières relevant des pouvoirs et attribution de l'assemblée provinciale notamment :

ü adopter l'ordre du jour

ü valider le pouvoir des députés provinciaux

ü coopter les chefs coutumiers appelés à siéger au sein de l'assemblée provinciale.

ü Adopter les procès verbaux des séances plénières.

ü Créer les commissions.

ü Elire les membres du bureau de l'assemblée provinciale

ü Voter les édites

ü Examiner et voter les budgets de la province

ü Contrôler le gouvernement provincial et les entreprises publiques

ü Statuer sur les demandes de lever d'immunité des députés provinciaux

II.3.2. Du bureau

La séance d'ouverture du législatif est présidée par le directeur général de l'assemblée provincial. C'est qui dirige l'administration de celle-ci.

Le bureau provisoire comprend :

Ø le président qui doit être le plus âgé ou le doyen

Ø deux secrétaires, deux députés provinciaux les moins âgés.

Le bureau provisoire a pour mission de faire présider :

ü A la vérification des pouvoirs des membres de l'assemblée provinciale

ü A la cooptation des chefs coutumiers

ü A l'adoption du règlement d'ordre intérieur

ü A l'élection et à l'adoption du bureau définitif de l'assemblée provinciale.

Après l'Après l'adoption du règlement d'ordre intérieur de l'assemblée provinciale procède à la constitution de son bureau définitif en tenant compte de la représentation de la femme.

Ce bureau comprend cinq membres qui sont :

Ø un président

Ø un vice-président

Ø un rapporteur

Ø un rapporteur adjoint

Ø un questeur

Les membres du bureau sont élus pour la durée de la législation, toute fois en cas de faute grave ou d'incompétence constatée par la plénière dans l'exercice de ses fonctions, un membre du bureau peut être relevé par celui-ci, dans ce cas, le remplaçant élu preste toute la durée du mandat du membre déchu.

Du président

Le président assure une mission générale de direction de la représentation de l'assemblée provinciale, à ce titre il exerce les fonctions ci-après :

ü veiller au bon fonctionnement de l'assemblée provinciale et en rendre régulièrement les comptes à l'assemblée plénière.

ü Assurer la coordination des activités de l'assemblée provinciale.

ü Maintenir la discipline au sein de la plénière

ü Présider les séances plénières

ü Prononcer l'ouverture, la suspension, la reprise ou le clôture de la séance.

ü Maintenir l'ordre dans l'enceinte de l'assemblée provinciale

ü Faire observer le règlement d'ordre intérieur ainsi que toutes les dispositions constitutionnelles.

ü Assurer la police des séances.

ü Garantir la liberté d'expression des députés provinciaux

ü Veiller au respect des droits des députés provinciaux et du personnel de l'assemblée provinciale.

ü Convoquer et présider la conférence des présidents

ü Proclamer les résultats des votes.

Du vice président

Il assiste le président dans ses attributions, il le remplace en cas d'absence. Le président peut lui confier des tâches spécifiques.

Du Rapporteur

Il assure l'organisation technique des travaux des séances plénières et des commissions avec le concours du service du greffe.

A cet effet, il tient le registre des présences, procède à l'appel nominal des députés en séance plénière, supervise la rédaction des procès verbaux des comptes rendus analytiques parlementaire, il signe les procès verbaux avec le président de l'assemblée provinciale et supervise le service de presse.

Du Rapporteur Adjoint

Il assiste le rapporteur dans l'exercice des ses attributions et le remplace en cas d'absence, il assure l'expression de l'exploitation et le suivi des rapports des vacances parlementaires.

Du Questeur

Il assiste le président dans l'élaboration du budget de l'assemblée provinciale, il supervise les services financiers et administratifs.

Des Commissions

Les commissions sont des groupes de techniques de travail de l'assemblée provinciale chargée d'examiner les questions soumises à leur délibération par la plénière ou par le bureau. Elle peut être soit permanente soit supervise le service financier et administratif de l'assemblée.

a) Des commissions parlementaires

Les différentes commissions sont :

ü commission politique et administrative

ü commission économique et financière

ü commission de l'environnement et ressources naturelles

ü commission du développement durable et aménagement du territoire

ü commission de l'emploi, salaire et investissement.

ü Commission de l'éducation, santé, sociale et culturelle

ü Commission chargée de l'installation des nouvelles provinciales.

A l'initiative de la plénière, d'un groupe parlementaire, d'un député ou du gouvernement provincial, l'assemblée provinciale peut créer des commissions spéciales et temporaires pour examiner des questions spécifiques.

La mission d'une commission temporaire prend fin par le dépôt de son rapport.

b) Des bureaux des commissions

A leurs formations, les commissions sont convoquées par le président de l'assemblée provinciale pour procéder à l'élection des membres de leurs bureaux respectifs composés comme suit :

- un président

- un rapporteur

- un rapporteur adjoint

Des Groupes Parlementaires

Ce sont des groupes politiques partageant la même opinion politique, il comprend au moins dix députés en son sein.

De la conférence des présidents

C'est une instance de concertation entre différents responsables de l'assemblée provinciale. Elle est constituée des membres du bureau de l'assemblée provinciale, les présidents des commissions, du président de comité des sages et de ceux des groupes parlementaires.

Elle est présidée par le président de l'assemblée provinciale et elle établie le calendrier de la session ordinaire sur proposition du bureau, du gouvernement provincial.

Du Comité des sages

Il est constitué de trois membres par groupe parlementaire et des non-inscrits

Du Contrôle parlementaire

Moyens d'information, ce sont : les questions d'actualité, l'interprétation, la commission d'enquête et l'audition par commission.

Du contrôle budgétaire

La commission économique et financière recèle trimestriellement les documents et les renseignements relatifs à l'exécution budgétaire en vue de permettre un contrôle de la province.

Participation du gouvernement

Les membres du gouvernement sont requis pour donner des éclaircissements que les députés jugent nécessaires sur les affaires relevant de leur compétence.

Administration de l'assemblée provinciale du katanga

Elle est dirigée par un directeur, elle a pour mission l'exécution de toutes les tâches nécessaires au bon déroulement des travaux parlementaires. Elle est constituée de la questure et du greffe.

Le service de la questure est chargé de la logistique et des questions administratives et financières de l'assemblée provinciale du katanga.

Ce service est composé comme suit :

Ø la division des services généraux, médico-social, du matériel, etc....

Ø la division de services généraux

Ø la division des services médico-sociaux

Ø la division matérielle

Ø  la division de relations publiques

Ø La division de presse et information

Le service législatif ou greffe prépare et recouvre les réunions des commissions et séances de la documentation et des commissions.

Le Bureau d'étude :

Ce bureau joue le rôle de conseil, à ce titre, il est chargé d'analyser et d'évaluer les initiatives et de contrôle parlementaire. Il donne son avis sur des questions qui lui sont soumises soit par le bureau de l'assemblée provinciale soit par les bureaux des commissions permanentes auxquels ils appartiennent.

La division du protocole :

Elle s'occupe de l'organisation des manifestations, de la réception des visiteurs ou l'installation et le logement des visiteurs ou des députés. Elle est subdivisée en trois bureaux qui sont bien organisé dans différents domaines.

Division des documents et archives :

Elle assure la garde de tous les documents de l'assemblée provinciale du katanga. Tout mouvement des documents passe par cette division car les documents y sont classés dans les normes bibliothécaires suivant les durées de deux sessions dont celle de mars jusqu'au mois de juin et aussi la deuxième session allant du mois de septembre de la même année jusqu'au mois de décembre.

Cette institution politique est divisée en deux grandes parties qui sont :

Ø l'assemblée plénière

Ø l'administration plénière

Et les deux parties se présentent comme dans le système organique qui est hiérarchisé.

a) De la division des services généraux

La division des services généraux et du personnel est sous la subordination du directeur administratif, mais les services généraux et du personnel sont dirigés par un chef de division de services généraux qui est secondé par le chef des ressources humaines, un agent chargé de la gestion et formation du personnel, nous avons aussi un secrétaire et trois agents dont l'un chargé de courriers, l'autre chargé de l'expédition et enfin le dernier s'occupe de la réception.

Les services généraux gèrent les ressources humaines et assure leur formation, assure aussi la gestion de ressources financières et de l'économie.

Dans les services généraux et du personnel, nous avons les rôles ou les tâches suivantes :

Ø coordonner

Ø orienter

Ø faire exécuter les ordres reçus par le bureau de l'assemblée

Ce bureau s'occupe de pointage qui est un signe conventionnel dans une entreprise qu'on estime réel dans la situation ou se trouve l'agent. Il s'occupe aussi se la situation quotidienne d'agents politiques (cabinet).

Ayant la gestion quotidienne des agents, la gestion des ressources humaines, pointage du personnel, appréciation du personnel, régime de congé et la législation sociale. Il s'occupe également du régime disciplinaire.

b) La division du matériel (intendance)

Qui est dirigée par le chef de division, elle gère les patrimoines mobiliers et immobiliers ainsi que le charroi automobile. Elle s'occupe également de tous les travaux ayant trait à l'entretien, à l'électricité, à la climatisation et à la maintenance.

Le service du matériel ou intendance peut à tout problème logistique des bureaux au niveau des services et leurs résidences ou tout endroit ou doit exercer le bureau son autorité. Il prévoit également à la logistique des collaborations politiques.

c) La division de relations publiques (presse, protocole, information) :

Cette division s'occupe de la gestion du protocole parlementaire de l'organisation des cérémonies, d'accueil, des relations publiques, des formalités de voyage. Elle s'occupe également des relations avec la presse, prend des abonnements aux journaux et en assure la distribution après collecte et traitement d'information. Elle supervise la vulgarisation des cellules de la communication1.

d) La division médico-sociale

Elle s'occupe de l'administration des soins médicaux aux parlementaires au personnel administratif et politique.

Du Greffe :

Les services du greffe ou législatifs préparent et couvrent les réunions des commissions et des séances plénières de l'assemblée provinciale. Ils sont chargés de la documentation, la publication et la conservation des documents parlementaires.

Ils comprennent :

Ø la division des séances

Ø la division des commissions

Ø la division de la documentation

Cette division a la charge de la rédaction de l'aide mémoire du président en séance plénière, la rédaction des procès verbaux des séances plénières, des comptes rendus analytiques et des ondes parlementaires, de l'enregistrement de débats de la tenue du livre bleu et de la tenue des dossiers parlementaires.

ü aide mémoire : c'est un document qui permet au président d'avoir une ligne de conduite ou un fil conducteur du président de séance ;

ü Procès verbal : synthèse du déroulement de la plénière, il est produit après la plénière pour que dans la séance prochaine qu'on puisse le lire pour son adoption ;

ü Compte rendu analytique : document qui reprend tout le déroulement de la plénière.

C'est le discours direct, c'est l'authenticité de la séance ;

ü annale parlementaire : document qui permet ou qui reprend tout ce qui se passe pendant le déroulement de la séance c'est-à-dire même les applaudissements, les hurlements et autres tout est écrit, le document est remit à la bibliothèque.

Cette division s'occupe également de l'établissement du relevé des absences des députés aux séances plénières à la fin de chaque session. C'est une division purement technique.

Ici on traite sur toutes les matières, c'est dans la plénière que l'assemblée prend de décision.

 La Division des commissions :

Celle-ci contribue au déroulement des travaux en commission et en sous commission par la rédaction de l'aide mémoire du président, l'organisation des réunions des commissions, la rédaction des procès verbaux, des bulletins des travaux et des rapports administratifs ainsi que de tenue des statistiques des présences.

La commission ne prend pas des décisions sur une situation quelconque mais propose une piste décision.

Le fonctionnement du bureau d'études :

Le bureau d'études est un service de recherche qui joue essentiellement le rôle de conseil. A ce titre, il est chargé d'analyser et d'évaluer les initiatives législatives et de contrôle parlementaire.

Il donne des avis sur des questions qui lui sont soumises soit par le bureau de l'assemblée provinciale, soit par les députés à travers le bureau de l'assemblée provinciale ou les bureaux des commissions parlementaires aux quels ils appartiennent. Ils dépendent techniquement du bureau de l'assemblée provinciale et administrativement du directeur administratif de l'assemblée provinciale.

Le bureau d'étude est composé de trois sections à savoir :

Ø la section politique, administrative et juridique

Ø la section économique et financière

Ø la section sociale et culturelle

En cas de nécessité, le bureau de l'assemblée provinciale sur décision de la plénière peut crée une ou plusieurs autres sections.

Le bureau d'étude est placée sous la coordination d'un conseiller coordonateur ayant le rang de directeur nommé et relevé, le cas échéant des ses fonctions par le président de l'assemblée provinciale.

Le coordonateur du bureau d'étude prend place à la tribune pour assister le bureau pendant la séance plénière. Le personnel du bureau d'étude est composé de :

Ø un conseiller coordonateur ayant le grade qui le dirige

Ø des conseillers principaux, chef de secteur qui dirige les sections ayant le grade de chef de division

Ø des conseillers ayant le grade de chef de bureau, nul ne peut être admis au bureau d'étude s'il n'est pas détenteur d'un diplôme de licence au moins et revêtu au moins du grade de chef de bureau.

Donc pas des recommandations au bureau d'étude si tu n'es pas détenteur d'un diplôme de licence ou son équivalent.

B. Le secrétariat administratif

Le secrétariat de direction de l'assemblée provinciale est chargé de :

Ø jouer le rôle de conseiller de directeur

Ø analyser et synthétiser les rapports et autres textes légaux adressés au directeur en y proposant les solutions appropriées

Ø rédiger les projets de rapport d'activité du directeur

Ø jouer le rôle de secrétaire administratif du directeur c'est-à-dire réceptionner, enregistrer, classer et expédier les courriers ;

Ø dispatcher les dossiers aux divisions suivant des annotations du directeur ;

Ø organiser le service d'accueil du directeur ;

Ø apprêter les signatures du directeur ;

Ø assurer l'intendance du directeur ;

Ø identifier et examiner les dossiers de litiges et recours.

C. Les avantages du personnel de l'assemblée provinciale

En application de l'article 197 de la constitution, le personnel actif de l'administration de l'assemblée provinciale bénéficie outre les traitements, d'une prime générale, d'une prime de technicité, de session pour les agents retenus aux travaux de la session et d'une prime session et d'une prime de technicité accordée aux cadres et agents du bureau d'étude ou greffe, la périodicité, la hauteur, et la modalité de paiement de ces primes sont fixées par une décision du bureau sur proposition du directeur de l'assemblée provinciale du Katanga.

Conclusion partielle

Comme nous l'avons annoncé dans ce deuxième chapitre, il était question de donner la présentation de l'assemblée provinciale du Katanga en passant par l'historique de celle-ci, son statut juridique, sa situation géographique, son objet social, fonctionnement du personnel politique et d'appoint ainsi que son organisation.

CHAPITRE III. CADRE PROSPECTIF, RÔLE ET OBJECTIF DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE

Après avoir présenté l'assemblé provinciale du Katanga, nous arrivons à l'explication des méthodes c'est-à-dire de la démarche des moyens et des techniques qui ont été utilisés dans nos recherches.

Notre troisième chapitre sera essentiellement pratique parce qu'il se donne comme ambition de découvrir si l'Assemblée provinciale du Katanga a une notoriété auprès de la population lushoise, par le fait de la communication. Mais avant cela, nous allons d'abord donner le rôle et les objectifs de la communication institutionnelle. Dans ce chapitre, nous définissons notre population cible, nous présenterons l'échantillon et aussi l'analyse des données recueillies. Concrètement, ce chapitre aborder les points suivants :

0. Rôle et objectifs de la communication institutionnelle ;

1. Présentation de l'enquête

2. Objectif de `enquête

3. Déroulement de l'enquête

4. Questionnaire de l'enquête

5. Evaluation, critique et interprétation.

3.1. LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE

A côté de la publicité, qui joue aussi sur la construction de la notoriété d'une marque, l'entreprise, l'amélioration ainsi que le développement d'une image de marque est la communication institutionnelle. Quand bien même cette dernière aurait pour objet l'image de l'entreprise, les interactions entre cette image et l'image de marque sont omniprésentes.

Nous dirons avec LANDREVIER et BRONCHAND que « quand la publicité n'a pas pour objet de promouvoir des produits ou des services, mais plutôt les entreprises qui les inventent, qui les fabriquent ou qui les distribuent, la publicité devient communication institutionnelle ou communication corporate11(*) ».

3.1.1. Objectifs de la communication institutionnelle

Le rôle de la communication institutionnelle est d'envoyer à ces quatre populations contraignantes, des signes forts pour les rassurer sur la détermination de l'entreprise à savoir les intérêts des uns, à respecter la volonté des autres sans perdre de vue ses objectifs industriels ou commerciaux. Ces populations sont :

- Consommateur, distributeur

- Opinion publique, législateur

- Salariés, syndicats

- Actionnaires.

Les objectifs peuvent être ainsi résumés :

- Construire une image valorisante et conforme au projet d'entreprise

- Déterminer (définir) le périmètre d'activité

- Envoyer aux actionnaires et aux milieux financiers des signes forts sur l'ambition et la détermination de l'entreprise.

- Affirmer une volonté claire de se conformer à la législation et de satisfaire les exigences du consumérisme et de l'écologie

- Rassurer, valoriser et motiver « l'interne »

- Développer la notoriété de l'entreprise et de la marque

- Promouvoir les produits ou services en cohérence avec les actions précédentes

Nous dirons que quels que soient les publics auxquels elle s'adresse, la communication institutionnelle a pour but de créer un courant de sympathie vis-à-vis de l'entreprise.

3.1.2. Rôles de la communication institutionnelle

Nous constatons avec LENDREVIE et BROCHAND12(*) que la communication institutionnelle peut avoir pour rôle :

- De servir à l'insertion de l'entreprise dans son environnement

- D'être un outil du marketing amollit

- D'être un instrument de cohésion de l'image des différentes activités de l'entreprise

- De servir à la communication interne

- D'avoir un objectif commercial

3.1.3. Moyens de la communication institutionnelle

La communication institutionnelle ou corporate comprend la communication de crise, la communication financière, la communication de recrutement.

Toutefois les objectifs de cette communication sont traduits par l'utilisation de tous les moyens de communication existants, sauf le parrainage (réservé à la marque) et la promotion (axée sur l'augmentation du chiffre d'affaires à court terme).

Elle utilise les moyens suivants que nous ne détailleront par ici :

- Les relations publiques

- La communication interne

- Les relations avec presse

- Le mécénat

- Les salons et actions publi-promotionnels

- La communication événementielle et de proximité

3.2. Présentation de l'enquête

Notre enquête s'est déroulée durant les mois mai 2011.

3.2.1. Population et échantillon

a. Population

Comme sujet de notre enquête, nous avons pris exclusivement les lushois habitant plus particulièrement la commune de Lubumbashi. Ce choix a été motivé par l'importance de certaines variables à saisir notamment l'âge et le sexe. Nous avons cru qu'en incluant une enquête auprès des personnes hétérogènes sur plusieurs points, nous pouvons nous faire une meilleure idée des lushois sur la connaissance de l'assemblée provinciale du Katanga.

b. Echantillon

Il nous est difficile d'associer tous le sujet de notre population à notre enquête. C'est pourquoi, nous avons été amenés à travailler avec un groupe restreint d'individus.

3.2.2. Description des sujets d'enquête

Comme nous l'avons dit plus haut, notre groupe de travail est constitué des sujets habitant la commune de Lubumbashi. Il est composé de 100 sujets dont nous pouvons voir ci-dessus la répartition selon le sexe et l'âge. Et nous sommes sûr que nous pouvons extrapoler sur toute la ville de Lubumbashi parce qu'à Lubumbashi avec tout ce qui se passe sur différentes antennes des télévisions, chacun sait ce que tout le monde soit. Mais pour ne pas être injuste, nous avons pris 25% de jeunes filles de moins de 30 ans car la parité exige et 25% de jeunes garçons de moins de 30 ans, 25% de femmes de plus de 30 ans et 25% des hommes de plus de 30 ans.

Tableau N°1. Répartition des enquêtés selon le sexe

Sexe

Moins de 30 ans

Plus de 30 ans

Total

Masculin

25

25

50

Féminin

25

25

50

Total

50

50

100

Les données du tableau ci-dessous indiquent que sur un effectif de 100 sujets interrogés, 50% étaient du sexe masculin et 50% étaient du sexe féminin.

3.2.3. Objectifs de l'enquête

Nous avons donné à notre enquête trois objectifs :

- Connaître si les lushois ont entendu parler de l'Assemblée provinciale du Katanga ;

- Savoir si les lushois savent le rôle de cette institution politique

- Apporter une interprétation scientifique aux résultats de notre enquête pour mieux dégager, en tant que communicologue des propositions pour l'amélioration de la notoriété de l'assemblée provinciale du Katanga.

3.2.4. Déroulement de l'enquête

a. Accueil

Après avoir choisi la population à enquêter, il a fallu aller vers elle. Ça n'a pas été facile de se faire recevoir, pour les uns nous étions le bien venu mais pour les autres, ce n'était pas le cas, ils s'étaient comportés de manière réservée à notre égard. Les personnes qui étaient disposées à nous facilité la tâche ont répondu sans tarder à notre questionnaire, mais la grande majorité était disponible malgré tout.

b. l'enquête proprement dite

Nous avons procédé par administration directe de questions afin de nous assurer du retour de notre questionnaire et parfois éclairer certaines questions ou assertions qui pourraient paraître floues pour nos sujets d'enquête.

Quand au choisi d'enquêter principalement auprès des personnes qui savent lire et écrire et comprennent la langue française.

A. Difficultés rencontrées

Lors de notre enquête, nous avons rencontré plusieurs difficultés. Nos enquêtés nous prenaient comme étant des mouchards du gouvernement. C'est après s'être largement expliqué que nous étions des étudiants et que c'était dans le cadre de notre travail de mémoire que nous faisions cela, qu'ils redevenaient tranquilles mais pas très compréhensif coopératifs.

En ce qui concerne l'Administration de notre questionnaire, la récolte des données à traîné le pas suite à l'attitude réticente des enquêtés. Ceci a occasionné la perte d'un grand nombre de protocoles et l'engagement de nouvelles dépenses pour réaliser la polycopie d'autres questionnaires. Par ailleurs, nous nous sommes butés aux sentiments variés de nos sujets qui étaient tantôt réceptifs et ont répondu convenablement à nos question, tantôt réservés et non disposés à nous servir.

Eu égard à toutes ces difficultés, on comprendra pourquoi le déroulement de nos enquêtes a connu des désagréments et du retard, un mois durant.

d. Dépouillement

Selon le Micro Robert, le dépouillement consiste en une analyse, un examen minutieux d'un document.

Il suffisait de compter le nombre de réponses dans chaque catégorie et de les traiter en pourcentage. Nous avons commencé par la lecture de différentes réponses exprimées par les sujets afin de nous en imprégner pour mieux les catégoriser.

3.2.5. Questionnaire d'enquête

Notre questionnaire étant unique pour tous nos enquêtés, avant de le distribuer, nous avons d'abord effectué un pré enquête, une sorte d'enquête test pour nous rassurer que notre questionnaire était simple, compréhensible pour tout le monde.

Ainsi, le premier lot de questionnaire était remis à notre échantillon. Toutes nos questions ont été élaborées sur base des observations des faits relatifs à l'objet de notre étude.

A ce niveau, il est question de présenter le questionnaire ainsi que l'interprétation de différentes réactions des personnes enquêtées. Voici notre questionnaire d'enquête :

QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE

NOM :

POST NOM

ÄGE :

Sexes :

Question I : avez-vous déjà entendu parler de l'Assemblée provinciale ? Cochez votre réponse.

Réponse

1. OUI

2. NON

Question II : Connaissez-vous le rôle de l'Assemblée provinciale ?

Cochez votre réponse

Réponses :

1. OUI

2. NON

3.2.6. Vue globale des résultats

a. réaction des enquêtés.

TITRE I. NOTORIETE DE L'AP/KAT

A1. Avez-vous déjà entendu parler de l'Assemblée provinciale du Katanga ?

Réponses :

1. OUI

2. NON

TABLEAU N°2

Réponses

Filles de moins de 30

Garçons de moins de 30 ans

Femmes de plus de 30 ans

Hommes de plus de 30 ans

%

OUI

6

8

13

15

42

NON

19

17

12

10

58

TOTAL

25

25

25

25

100

La lecture du tableau montre qu'en ce qui concerne la notoriété de l'Assemblée provinciale du Katanga, sur 100% de sujets enquêtés, 42 personnes soit 42% connaissent cette institution politique, 58 individus soit 58% ne la connaissent pas.

TITRE II. LE RÔLE DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KATANGA

Q1. Connaissez-vous le rôle de l'assemblée provinciale du Katanga ?

Réponse :

1. OUI

2. NON

Réponses

Filles de moins de 30

Garçons de moins de 30 ans

Femmes de plus de 30 ans

Hommes de plus de 30 ans

%

OUI

3

5

8

10

26

NON

22

20

17

15

74

TOTAL

25

25

25

25

100

De ce tableau, il se dégage que 100% d'enquêtés, 26 personnes soit 26% connaissent le rôle de l'institution, 74 personnes soit 74% ne connaissent pas (rien) sur l'AP.K.

b. Evaluation critique et Interprétation

Les résultats tirés de différents tableaux ci-dessous concernant l'enquête nous donnent des résultats suivants :

Sur un total de 100% de nos enquêtés, 42 personnes soit 32% connaissent réellement cette institution politique, 58 individus soit 58% ne la connaissent pas.

Au regard de tout cela, nous avons été ramené à comprendre que l'assemblée provinciale du Katanga ne fait aucun effort pour se faire connaître par son environnement c'est-à-dire par les lushois, à l'instar des autres institutions telles que l'office congolais de contrôle qui se fait maintenant connaître et qui donne même sa raison d'être, son importance au public lushois, surtout lors de l'affaire récente des produits avariés, la raison à notre avis peut être que l'assemblée provinciale du Katanga est renfermée sur elle-même peut être par manque de personnes qualifiées de l'entreprise ou encore par manque de moyens.

Cette institution pour remédier à cette situation se trouve dans l'obligation de recourir à des multiples annonces sur les radios et les chaines de télévisions et mettre des affiches dans les entreprises ayant une meilleure visibilité de la ville, faire la publicité institutionnelle pour se faire mieux connaître des habitants de Lubumbashi.

Pour certains enquêtés, ils confondent l'Assemblée provinciale au parquet des grandes instances.

Ils ne savent pas que l'AP/KATANGA est très différente du parquet qui lui s'occupe des affaires juridiques de citoyens katangais et lushois en particulier et que l'assemblée provinciale du Katanga elle prône pour la bonne gouvernance et contrôle le gouvernement provincial et les entreprises publiques etc.

3.3. Faiblesse de la communication institutionnelle de l'AP/Katanga

Sur base des résultats de nos enquêtes sur la notoriété et la connaissance du rôle de l'assemblée provinciale du Katanga, nous sommes arrivés à constater que ce service fait montre d'une grande faiblesse dans sa communication avec les habitants de la ville de Lubumbashi. Cette communication est quasi inexistante. Et pourtant c'est bien le moment ou la période la plus propice pour cette institution de se faire connaître et de montrer par la même occasion e quoi il est capable. La RDC est en pleine reconstruction, les congolais, dans l'espoir du vaste programme du gouvernement de la troisième république dénommé « cinq chantiers » du chef de l'Etat, le président Joseph KABILA, mis à part le programme, beaucoup d'opportunités se présentent à cette institution : la préservation du bien être des lushois, de l'environnement en faisant faire le devoir de service compétente (les services de la ville de Lubumbashi) avec les entreprises minières et des dépôts des minerais radioactifs qui s'érigent dans les quartiers résidentiels.

A notre humble avis, nous pensons que l'assemblée provinciale du Katanga en tant que matière grise ou conseiller de l'Etat fait contrôle pour une province ou ville avec des environnements viables pour la population vivant en RDC, doit s'y impliquer en coopérant avec les ministères provinciaux dans différents domaines, de l'environnement, des affaires financières, le ministère de mine, de la santé, de l'intérieur, de l'enseignement et j'en passe en faveur de la population congolaise et lushoise en particulier.

Le deuxième opportunité est que les différents élus du peuple qui sont de différents groupes parlementaires ou commission se mettent au travail et que leurs audits soient médiatisé et tout leurs rapports en commission soit régulièrement rendu public et expliquer en long et en large pour que les lushois vivent réellement ce que font les députés à l'assemblée provinciale du Katanga. Comme le cas très récent que l'avis de l'AP/KATANGA ne s'est vraiment pas fait sentir à propos de nouveaux quartiers qui s'érigent autour de cette ville dans les environs jadis considérés comme des courts reculés et même comme des villages coutumiers. A titre d'illustration, le quartier conduit au village Kamasoka, communément appelé quartier Kilobe-lobe où se trouve la station de la RTNC, le quartier Kisanga, le quartier plateau en lieu et place du village « cité Karavia », le quartier HEWABORA près de l'aéroport de Lubumbashi, le quartier CRAA etc. Ces deux espaces ont été vendus par de service dite compétant, mais après quelques jours, on a assisté à une démolition sans pardon de la part des services très compétentes encore en déguerpissant très violemment ces habitants qui ont voté pour se soit disant avocats du peuple qui sont restés immobiles pendant que leurs électeurs périssaient à des risques dont ne sait comment qualifier.

Au leu de passer à la télévision et à la radio ou encore convoquer le responsable des affaires foncières à l'Assemblée et poursuivre tous ces cas qui ont impliqué la commission des députés chargés des affaires fonciers qui devrait sauter sur l'occasion pour donner du tonus à l'assemblée provinciale du Katanga, comme cela se fait sous d'autres cieux. C'est une belle occasion de se faire connaître, d'accroître sa notoriété en s'invitant sur l'espace médiatique.

La troisième opportunité est que dans la province du Katanga et plus particulièrement à Lubumbashi, nous assistons à une multiplication des chaînes des radios et de télévisions. A l'instar des autres services ou institutions comme l'office congolais de contrôle (OCC), la SONAS etc. qui ont compris l'enjeu de la communication institutionnelle. Nous trouvons que l'Assemblée provinciale doit faire de même, ne fut-ce qu'en prenant des espaces à lui tout seul et de ne pas seulement se contenter de négliger les chaînes qui sont en détachement chez lui qi ne faut pas vraiment comprendre, l'importance et le rôle de l'Assemblée provinciale du Katanga, s'il trouve que faire passer des spots publicitaires est trop cher. D'ailleurs, il n'y a pas que cela, il peut placer des panneaux publicitaires même ne fût-ce que devant son siège en donnant une à la population lushoise, comme la SONAS qui utilise ce moyen pour présenter ses produits au public.

Mais hélas, malgré toutes ces opportunités l'assemblée provinciale n'intéresse pas toute la population du Katanga dont une partie ne sent vraiment pas la différence entre l'AP/KATANGA et le gouvernorat et sur avec le parquet ni ce que font les députés et leur différence avec les sénateurs, ils sont dans l'embarras de choix et dans confusion totale.

3.4. Proposition

Notre travail n'étant pas uniquement d'émettre des critiques pour le simple plaisir de le faire, mais aussi il est celui de proposer quelques pistes de solutions en donnant quelques suggestions.

Ainsi, nous suggérons à l'assemblée provinciale du Katanga de faire ceci pour accroître son autorité et améliorer par la même occasion son image vis-à-vis de ses différents publics qui sont la population lushoise, les autorités de l'organe délibérant du Katanga en votant le projet de lois, les budget proposé par le gouvernement provincial en suivant les conditions suivantes :

- Se mettre en tête que les autorités tant provinciales que nationales ont besoin de leurs services pour mieux gouverner et reconstruire le pays ;

- Savoir que la RDC étant un pays riche et immense, surtout entrain dans une période de la démocratie et de paix beaucoup de pays et partenaires étrangers cherchent des occasions pour venir travailler dans ce pays et surtout au Katanga.

- Qu'elle réalise sa mission conformément à l'article 180 de la constitution que l'assemblée pose appel à la cour des comptes s'agissant du contrôle général et permanent de la gestion des finances et des biens publics ainsi que des comptes des établissements publics, les organismes publics, les entreprises mixtes à l'Etat ou les entités décentralisées qui détiennent une participation.

- Que l'assemblée provinciale du Katanga ait un oeil dans tous les secteurs pour qu'il y ait l'équilibre entre les milieux ruraux urbains et que la population se sente à l'aise dans le milieu où fera désormais bon d'y vivre grâce aux investigations diverses

- Descendre sur le terrain et faire des sondages, mener des enquêtes pour savoir ce que veulent réellement les lushois sur la façon de procéder pour remédier à leurs problèmes et ce qui les préoccupent et surtout d'aller jusqu'au bout de sa mission ou devoir.

- Faire soumettre le projet de lois prévu dans la constitution aux dirigeants des entreprises étatiques, les organisations internationales etc.

- Avoir l'habitude d'organiser des journées porte ouverte pour que la population puisse savoir réellement et en tout précision la mission de cette institution politique du Katanga.

- Elaborer un vrai plan de communication selon les cibles à atteindre et un budget conséquent. Chercher les moyens par lesquels atteindre la population lushoise hors-médias.

- Mettre en place un personnel qualifié et compétent en matière de communication qui doit tout le temps être en contact direct avec le public lushois.

- Organiser régulièrement des conférences de presse pour informer le public lushois par ...de proximité.

Ainsi, nous pensons qu'à notre humble avis, l'AP/Katanga applique cette procédure citée précédemment, cette institution va gagner la notoriété et en sympathisant vis-à-vis de la population lushoise.

Le mieux serait quand même d'oser que de rester les bras croisés. Qui veut aller loin, ménage sa monture, dit-on.

3.5. Conclusion partielle

Ce troisième chapitre a livré les résultats de l'enquête que nous avons menée auprès des habitants de la commune de Lubumbashi. Ladite étude démontre que les activités, le rôle et objectifs de l'Assemblée provinciale du Katanga sont partiellement connues mais aussi très implicite vis-à-vis de la population lushoise. Nous avons aussi montré la faiblesse de la communication institutionnelle de cette institution politique appelée l'organe délibérant. Avant de donner quelques propositions pour palier à ces failles.

CONCLUSION GENERALE

Lorsqu'un chercheur arrive au terme de son travail scientifique, il est souvent tenté de penser avoir abordé le problème dans sa globalité. Cependant il lui suffit de jeter un regard panoramique pour s'apercevoir en effet que son travail n'a que la valeur d'un maillon d'une chaine encore plus longue à perte de vue.

Tirer une conclusion générale d'une recherche, modeste soit-elle, a toujours été une chose mal aisée.

Nous voici au terme de notre travail de mémoire au département des Sciences de l'Informations et de la Communication dont le sujet est « la communication institutionnelle dans une organisation politique. Cas de l'Assemblée provinciale du Katanga.

La problématique de notre étude était axée sur les préoccupations selon lesquelles il fallait savoir le rôle ou l'objectif et la mission de l'assemblée provinciale du Katanga à Lubumbashi. Nous avons aussi voulu savoir si cette institution pratique une communication institutionnelle et si elle est connue de la population lushoise. En dernier ressort, nous nous sommes demandé si cette communication institutionnelle est nécessaire à cette institution politique.

Nos hypothèses de recherche stipulaient que le rôle de l'Assemblée provinciale du Katanga était de prôner une bonne gouvernance dans toutes les institutions, dans tous les domaines et veiller sur le mode de gestion des entreprises publiques que privées parce que la vie de la population qui est le souverain premier en dépend et surtout pour qu'il ait de l'enquête libre au sein de la société dans la vie active. Ayant comme objet d'améliorer les conditions de vie de ses habitants ou protéger en soumettant ses projets soit à l'Etat soit aux organismes internationaux.

Pour arriver à mener à terme notre étude, nous avons subdivisé le travail en trois chapitres outre l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre a porté sur le cadre conceptuel et théorique. A travers ce, nous avons défini les mots clés qui constituent notre sujet. Nous avons donné le rôle de la communication de la communication institutionnelle ainsi que sa conception. Nous n'avons pas passé sous silence les notions de l'approche synthétique de la communication et ses termes dérivés. Le deuxième chapitre a tourné autour de la présentation de l'assemblée provinciale du Katanga, ses réalisations ainsi que sa communication institutionnelle.

Le troisième chapitre et le dernier du présent travail a été consacré au cadre prospectif, consistant en une enquête sur le rôle et la notoriété de l'assemblée provinciale du Katanga. Dans ce chapitre, nous avons aussi donné brièvement le rôle et les objectifs de la communication institutionnelle en générale, la présentation de l'enquête, le déroulement, les résultats ainsi qu'une interprétation scientifique. Nous avons clôturé ce chapitre par des critiques ainsi que des suggestions.

Pour réaliser cette étude et la mener à terme, nous avons utilisé la méthode systémique avec laquelle nous avons analysé chaque élément de notre institution pour arriver à un résultat global. L'herméneutique nous a aussi servi, car nous avons consulté différents ouvrages ayant trait à notre sujet pour arriver au bout de notre étude. Comme technique, nous nous sommes servi de l'interview en élaborant un questionnaire que nous avons soumis à notre échantillon prélevé sur la population lushoise.

En effet, après l'analyse des données et information recueillies, nous sommes arrivé aux résultats selon lesquels l'Assemblée provinciale du Katanga manque de notoriété parce que ne communiquant pas suffisamment avec le petit peuple par manque de volonté ou de moyens, malgré tant d'opportunités qui s'offrent présentement à elle dans cette période d'avant les élections générales.

Enfin comme vous le constatez, la réalisation de cette étude est une oeuvre humaine. Elle peut être objet de certaines omissions et erreurs involontaires. Nous implorons à ce sujet toute votre indulgence mais restant attentif à vos critiques scientifiques.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. BERNARD FLORIS, La communication managériale : la gestion symbolique des entreprises, Grenoble, 1990

2. COLLET HERVE, Communiquer : pourquoi, comment ? Ed. CREDEC, Eubone, 1979

3. HOUYOUX JOSEPH et LECOANET YANN, Lubumbashi, démographie, budgets ménagers et études du site, Lubumbashi, 1975,

4. KEPFERER, J-N, Les moyens, capital de l'entreprise, Paris, les éditions d'organisation, 3e édition, 1998.

5. MILON ALAIN et JOUVE Michel, Communication des entreprises, Paris, Boréal éditions, 1996

6. JP MEUNIER, Approches systémique de la communication hystérisme, mimétique, cognition, 1e éd. De Boeck, université Rue des minimes 39, BT 1000 Bruxelles.

II. DICTIONNAIRES

1. Le petit Robert, Paris, 1996

III. AUTRES DOCUMENTS

1. Archives de l'Assemblée provinciale du Katanga

2. Mémoire (POBA BOB), La communication institutionnelle de FOREST

3. TFC (MUKADI TSHILANDA), La communication institutionnelle du B. C. A.U

4. Notes de Cours du prof MAZINGA, communication des organisations, UNILU, 2010

5. Notes de cours du prof Jean-Marie DIKANGA, Cours de stratégie de la communication dans les organisations, L2 SIC, UNILU, 2011

6. Internet google

7. Micro Robert

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE Erreur ! Signet non défini.

IN MEMORIAM II

DEDICACE III

AVANT PROPOS IV

0. INTRODUCTION 1

O.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

0.2. PROBLEMATIQUE 1

0.3. HYPOTHESE 2

0.4. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL 3

0.5. DELIMITATION DU SUJET 4

0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4

0.7. DIFFICULTES RENCONTREES 5

PREMIER I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 6

I.1.Cadre Conceptuel 6

I.1.1. La communication institutionnelle 6

1.1.2. Rôle de la communication institutionnelle 7

1.1.3. Comment faire la communication institutionnelle ? 9

1.1.4. Le modèle systémique de la communication 14

1.2.1. La problématique de l'auto organisation 20

1.2.2. Généralité sur la communication institutionnelle 20

1.2.3. Le cadre théorique 21

1.2.4. Conclusion partielle 22

CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'ASSEMBLEE PROVINCIALE DU KATANGA 24

2.1. Aperçu historique 24

2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 26

2.3. LE STATUT JURIDIQUE 26

2.4. OBJET SOCIAL 27

2.5. FONCTIONNEMENT 27

2.6. Organigramme de l'assemblée provinciale du Katanga 32

II.3.1. Présentation de l'assemblée plénière 33

II.3.2. Du bureau 33

Conclusion partielle 45

CHAPITRE III. CADRE PROSPECTIF, RÔLE ET OBJECTIF DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE 46

3.1. LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE 46

3.1.1. Objectifs de la communication institutionnelle 47

3.1.2. Rôles de la communication institutionnelle 48

3.1.3. Moyens de la communication institutionnelle 48

3.2. Présentation de l'enquête 49

3.2.1. Population et échantillon 49

3.2.2. Description des sujets d'enquête 49

3.2.3. Objectifs de l'enquête 50

3.2.4. Déroulement de l'enquête 51

3.2.5. Questionnaire d'enquête 52

3.2.6. Vue globale des résultats 53

3.3. Faiblesse de la communication institutionnelle de l'AP/Katanga 55

3.4. Proposition 58

3.5. Conclusion partielle 60

CONCLUSION GENERALE 61

BIBLIOGRAPHIE 63

TABLE DES MATIERES 64

* 1 HERVE COLLET, Communiquer : pourquoi, comment ?, 2d. CRIDEC, 1979, p.76

* 2 COLLET, H., op. cit., p. 1979

* 3 HERVE COLLET, op. cit.,

* 4 Idem, p.10

* 5 DIKANGA KAZADI, Cours de stratégie de communication, L2SIC/CO, 2010-2011, UNILU, p.20

* 6 MEUNIER JP, approche systémique de la communication, Ed. de Boeck University, Paris, 2003, p.29

* 7 H.ATLAN, entre le cristal et la fumée, paris, Ed. Du seuil, 1972, pp.21-22

* 8 MIEGE B., La société conquise par la communication, Presse universitaire de Grenoble, 1996, p.42

* 9 Dictionnaire le petit Robert, Paris, 1991

* 10 MILON A., et JOUVE M., Communication des entreprises, Paris, Ed. Boréal, 1996, p.94

* 11 LENDREVIE, J. et BROCHAND, Le nouveau publicitor, Dalloz, Paris, 1998, p.161

* 12 LENDREVIE, J. et BROCHAND, op. cit., p. 162






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