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L'OHADA (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) et la problématique du développement durable en RDC.

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par Kaleba KABAMBI
Université congolaise - Licence en économie publique 2011
  

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Section 2 : GENERALITE SUR LA PAUVRETE EN RDC

2.1. Cadre conceptuel

Si la science économique est réputée pour ses courants de pensée divergents, ses querelles universitaires et ses penchants, elle se me de fois d'accord. Les économistes spécialisées sur des questions de développement et du bien-être ont illustré cette « marmité » en tombant d'accord qu'il y a une économie puissante et florissante que celle-ci o des répercussions sur le social, car estiment qu'elle est faite pour le bien -être de l'homme et son épanouissement.

Il n'est plus un système que pour saisir le bien-être, les économistes recourent aussi à la notion de pauvreté, qui elle a son tour, fait appel à me pléiade des concepts et méthodes. Mais qu'est-ce que la pauvreté ? La pauvreté est un phénomène couvrant dans son acceptation non seulement l'absence de revenus et de ressources mais inclut aussi la notion de vulnérabilité, à une alimentation adéquate, à l'éducation et à la santé, aux ressources naturelles et à l'eau potable, à la terre, à l'emploi et au crédit à l'information et à la participation politique aux services et aux infrastructures28(*). Ces détails sur la pauvreté sont clairs, qu'elle semble si évidente, qu'il nous pourrait inutile de donner une définition générique. De ce fait, chacun l'utilise à sa manière politique ou polémique le cas échéant. D'ailleurs, la floraison d'ouvrages qui lui est consacré contribue, tant soi à un accord sur une définition commune.

Mais pour pénétrer l'ampleur de ce concept, un regard sur des pauvres (au sens des individus) et des pays pauvres est le chemin emprunté par tout le monde. Du reste, à ce jour, personne ne semble ignorer que la RDC est l'un des pays les plus pauvres de la planète aux richesses naturelles, littéralement, immenses. Cependant, « ce qui est familier n'est pas pour cela connu » disait HEGEL. Ainsi nous tâcherons dans la présente monographie d'esquisser la problématique de la pauvreté congolaise et d'en présenter les contours. Nous nous remettrons plus sur des données statistiques publiées et des commentaires des divers publiées et des commentaires des divers et multiples travaux sur ce sujet pour faire connaître et saisir la notion de pauvreté en RDC.

2.2. Economie congolaise

Etymologiquement il va sans dire qu'il est impossible de parler pauvreté congolaise sans parler des causes. De cette façon, nous aborderons succinctement de prime abord la situation de l'économie congolaise avant de traiter le noeud de la question, c'est-à-dire la pauvreté congolaise.

Qu'il suffise de signaler ici que la situation de l'économie congolaise en particulier et celle de la RDC comme état on donner et continue de donner de maux de tête à un grand nombre d'économiste. Cette situation particulière est catastrophique. Elle est, en passant, pour l'homme de science un vaste champ d'étude pour les sciences social.

Quel est le nom de l'économiste congolais qui ne s'est pas plaint de l'économie de la RDC ? La situation économique qui a précédente a donné matière à réflexion et à critiqué à plusieurs penseurs. Paul LUWASANGU a parlé d'une malédiction pour saisir l'effondrement de l'économie congolaise29(*). Le professeur TSHIUNZA MBIYE a parlé du triangle maléfique de l'hyper-inflation, de l'hyper-dépréciation et de l'hyper-récession30(*).

Comme caractéristique de cette économie, lequel triangle maléfique semble être de l'histoire ancienne depuis la gamme de mesure d'ajustement économique porté successivement par le programme intermédiaire renforcer (PIR) et le programme économique du gouvernement mise en oeuvre respectivement en 2001 et 2002.

On peut constater à travers l'évolution de taux de croissance que le changement de la contre performance économique commence en 2002. Le retour sur le chantier de la croissance, que l'on observe, et selon Paul LUWASANGU le résultat de la stabilité macroéconomique, conjugué avec les effets de reforme structurelle ainsi que les dividendes de la paix retrouver31(*).

Le gouvernement à commencé à entonner de champ des fêtes, genre « le Congo va mieux qu'il a 15 ans »32(*). Il est vrai loin s'en faut, que quelques indicateurs macro-économiques atteste ce changement entre autre : la relative stabilité du prix et du taux d'échange et un semblant de paix social ...

Cependant malgré ce changement, cette économie n'est pas toujours puissante ni formel comme jadis et, la majorité des congolais ne récente aucun « effet d'entrainement » de ce performance qu'épellent certains économistes et le gouvernement. Le Professeur KALONDJI NTALADJA va s'intéressé à se problème.

En véritable réaliste, il écrit, à propos du taux de croissance économique positive : « son caractère global cache souvent la précarité des détails et par endroit certaines ambigüités tendent à convier la cité à la fête « fête africaine » alors que, dans sa réalité des choses « il n'y a pas fête »33(*). Cette croissance (particulièrement celle de 2002) ne « s'est traduite, ni par l'amélioration de la situation de la pauvreté dans la quelle est plongée la RDC, ni par la réduction des inégalités distributives »34(*). Il conclut son article en ce terme : « or, comme la croissance économique ne contribue, du moins à court terme, ni à l'amélioration du bien-être économique, ni à celle du bien-être humain, la problématique congolaise prouve d'ailleurs par la même occasion que la théorie de l'économie des retombés. Il ne se vérifie pas dans le contexte congolais35(*). Il conclut son article ce terme : « or, comme la croissance économique ne contribue, du moins à court terme, ni à l'amélioration du bien être économique, ni à celle du bien être humain, la problématique congolaise prouve d'ailleurs par la même occasion de la théorie que de l'économie de retomber ne se justifie pas dans le contexte congolais36(*). Pour en mesurer l'ampleur nous allons analyser l'évolution du PIB congolais depuis 1960 jusqu'à nos jours 

Tableau n°1 : Evolution du PIB/ hab. pour la RDC de 1960-201037(*)

Années

Données

1

1960

323,2

2

1961

280,7

3

1962

331,6

4

1963

339,8

5

1964

322,6

6

1965

316,7

7

1966

328,2

8

1967

315,2

9

1968

318,7

10

1969

337,7

11

1970

326,6

12

1971

335,9

13

1972

326,4

14

1973

342,5

15

1974

342,7

16

1975

315,7

17

1976

289,6

18

1977

282,6

19

1978

259,1

20

1979

252,1

21

1980

249,9

22

1981

248,4

23

1982

240,2

24

1983

236,8

25

1984

242,8

26

1985

236,9

27

1986

240,9

28

1987

240,1

29

1988

233,9

30

1989

223,6

31

1990

201,9

32

1991

178,2

33

1992

153,5

34

1993

127,9

35

1994

118,7

36

1995

115,9

37

1996

111,9

38

1997

103,3

39

1998

99,6

40

1999

93,4

42

2000

84,9

43

2001

81

44

2002

81,5

45

2003

83,6

46

2004

86,4

47

2005

90,4

48

2006

92,4

49

2007

95,4

50

2008

98,5

52

2009

96

53

2010

97

Graphique de l'évolution du PIB/ hab. de la RDC de 1960-2010 AnnéesDonnées

Voici l'interprétation :

L'évolution Pour l'ensemble de la période 1960-2008, on enregistre une moyenne annuelle de 220.C'est en 1974 qu'on enregistre le plus haut niveau (342,7) et c'est en 2001 qu'on enregistre le plus bas niveau. Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 70%. Pour effectuer ce calcul, nous disposons des résultats pour 49 années de la période 1960-2008.

Définition  Le Produit intérieur brut (PIB) est l'indicateur le plus retenu pour évaluer la production de biens et services d'un pays pendant une année. Il illustre l'importance de l'activité économique d'un pays ou encore la grandeur de sa richesse générée. Quand il est formulé en dollars constants, comme c'est ici le cas, on peut procéder plus adéquatement à des comparaisons à travers les années puisqu'on tient alors compte de l'inflation ou de la déflation. Cette information tient compte de l'importance de la population. Enfin, pour des comparaisons internationales plus adéquates on doit examiner les données formulées en PPA (parité pouvoir d'achat).

Dans le même registre, quelques jeunes économistes en formation de l'université de Kinshasa sont même allés loin pour traiter leur pays, à l'époque, d'un pays en voie de disparition (PED)38(*). Notons que c'était quand même osé de leur part. Brièvement la situation économique de la RDC laisse à désirer. Il y a à boire et à manger.

Néanmoins, qu'il nous soit encore permis, pour la énième fois, de parler de l'économie congolaise. Il est sans doute inconvenable de parler de la désastreuse situation économique congolaise sans parler des origines de la situation.

Cette réalité comme l'on fait remarqué quelques avisés, n'est qu'héritage de l'instabilité permanente de l'après indépendance et du contraire de la bonne gouvernance » : attitudes prédatrices de la part des acteurs internes et externes (notamment, leur capacité à entreprendre des guerres de prédation), pratique de corruption, d'enrichissement illicite et de dilapidation des ressources publiques, de la détérioration des capacités militaires de défense du territoire national ; et de la baisse de la productivité du travail dans les secteurs d'extraction ...39(*)

Que devient alors la RDCONGO si elle a vécu le pire ?

* 28 COMMISSION EUROPEENE (2000), « La politique de développement de la communauté européenne », Luxembourg, office des publications des communautés Européennes p.5.

* 29 LUWANSANGU, P. (2003); « Bilan économique de la RDC. 2001-2005 ; est-cela fin de malédiction ? » Le potentiel, n°2965, 4 novembre.

* 30 TSHIUNZA, MBIYE.,(2003) ; « vers la fin du triangle de l'hyper-inflation, de l'hyper-dépréciation, de l'hyper-récession »,le potentiel, n°2965,4 Novembre. 

* 31 Paul LUWASANGU, op.cit, 2005

* 32 KABILA KABANGE J. ; « Discours sur l'état de la nation du 08 décembre 2010 »

* 33 KALONDJI, NTALAJA. ; (2003) ;  « Trois lecture de la performance de l'économie congolaise en 2002 » dans note de conjoncture nouvelle série, vol. I, octobre, P43.

* 34KALONDJI NTALAJA, op-cit, p.56 

* 35 Idem

* 36J.STIGLIZ, J.E. (2002); la grande des illusions, édition Fayard, Paris, 2002, p.144.

* 37 www.banque-mondial.org

* 38 Discussion. (2005) «  MBANA AKAWA et MATANGELI NKUMU sont les dits étudiants »

* 39 OLLSON, O. et CONGDON, H. (2003); «  the prize of predation, gotborg university, school of economics and commercial law, working papers in economics,n°97.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius