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Impact de l'instabilité sociopolitique sur les investissements publics et privés en Côte d'Ivoire

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par Armand KOUAKOU
Université de Cocody Côte d'Ivoire - DESS hautes études en gestion de politique économique  2010
  

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3.2. Dépenses budgétaires

3.2.1. Dépenses de fonctionnement

Elles se répartissent entre les dépenses de personnel, les dépenses de prestations sociales, les subventions et autres transferts et les autres dépenses de fonctionnement. Ces dépenses se sont accrues au cours des dix dernières années. Le graphique 3 montre que leur part dans les dépenses publiques connaît une tendance à la hausse depuis 2000. Elle est passée de 62,2% en 2000 à 71,9% en 2010, alors qu'elle était en dessous de 60% avant la période de crise.

Graphique 3 : Evolution du ratio des dépenses de fonctionnement/budget global (en %)

 
 
 

70,3% 71,9%

68,1%

 
 
 
 
 
 
 

54,0% 56,3% 54,8% 56,7%

41,0%

 
 

51,3% 52,9%

37,6%

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

73,0%

60,9%

66,5% 72,2% 71,1% 71,2%

61,5% 62,2%

57,0% 66,8%

56,5% 55,8% 54,0% 62,3%

54,8%

59,3% 59,6% 52,1%

1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%

Source : L'auteur, à partir des données de la DPCE

40,3%

43,3%

La structure d'évolution des composantes des dépenses courantes indiquées dans le tableau 1 montre une modification de la composition de ces dépenses de fonctionnement. Les parts des dépenses de prestations sociales et des subventions et autres transferts se sont accrues au détriment des parts des dépenses de personnel et des autres dépenses de fonctionnement. Cette situation s'explique par la création des Conseils Généraux en 2001 qui se sont ajoutés au rang des bénéficiaires des subventions et autres transferts.

Tableau 1 : Allocation structurelle des dépenses courantes (en %) de 1995 à 2010

 

Période 1995-1999

Période 2000-2010

Dépense de personnel

50,1

48,5

Prestations sociales

10,2

12,1

Subventions et autres transferts

6,7

9,8

Autres dépenses de fonctionnement

33

29,5

Total

100

100

Source : L'auteur, à partir des données de la DGBF

Impact de l'instabilité sociopolitique sur les investissements publics et privés en Côte d'Ivoire

3.2.2. Dépenses liées à la dette publique

Le ratio intérêts liés à la dette publique/recettes fiscales a considérablement chuté depuis 2000. Il est passé de 27% en 2000 à 9% en 2010 (Graphique 4). Cette situation démontre que, malgré la hausse du niveau des recettes fiscales et du poids de la dette publique, de moins en moins, de ressources budgétaires ont été accordées aux intérêts de la dette publique.

Graphique 4 : Evolution du ratio des dépenses liées aux intérêts de la dette publique/recettes fiscales (en %)

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

12%

18%

31%

28%

25% 24%

29%

35%

49%

60%

56%

53%

41%

38%

31%

27%

25%

26%

27%

22% 21%

18%

15%

14%

10%

11% 11%

9%

%

Source : L'auteur, à partir des données de la DPCE

29%

46%

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius