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Rentabilité financière et économique des systèmes de productions maraà®chères au Sud- Bénin. Cas de la tomate( Lycopersicum esculentum ) et du chou pommé ( Brassica oleracea )

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par Landry FANOU
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Ingénieur agronome 2008
  

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Chapitre 3 : Production de la Tomate et du Chou au Sud-Bénin

3.1. Caractéristiques démographiques et socio-économiques des exploitants maraîchers

3.1.1. Caractéristiques démographiques des exploitants maraîchers

Les maraîchers des différentes zones visitées sont essentiellement des hommes, soit 79% de l'échantillon pour 21% de femmes. Cette situation n'est pas limitée au seul cas de l'activité maraîchère, mais s'observe dans l'agriculture en général. Les femmes exerçant ces activités se retrouvent pour la plupart en zone du cordon littoral (10%) et en zone de bas-fonds (8%).

La plupart des chefs d'exploitation maraîchers (93%) rencontrés sont natifs de la zone où ils exercent leurs activités. Les allochtones (7%) sont rencontrés beaucoup plus au niveau de la zone du cordon littoral et dans une moindre mesure au niveau de la zone des bas-fonds. Ceci est certainement le fait de la migration des maraîchers de Cotonou vers le site de Sèmé-Kpodji (VIMAS) et de celle des Togolais et Ghanéens à Grand-Popo. C'est ainsi que nous notons une grande diversification des groupes socioculturels rencontrés (Voir tableau ci-dessous)

Tableau N°5 : Répartition des chefs d'exploitation selon le groupe socio-culturel

Zones de production

Fon

Goun

Mina

Xwla

Wémé

Kotafon

Autre

Total (%)

ZB

1

7

1

0

8

7

0

24

ZIU

18

6

1

0

0

0

1

26

ZC

11

10

7

9

1

0

12

51

Total (%)

30

22

9

9

9

7

13

100

Source : Données de l'enquête, juillet- septembre 2008

NB : ZB= Zone de Bas-fonds ; ZIU= Zone Intra Urbaine ; ZC= Zone Côtière

Le groupe socio-culturel dominant est celui des Fon (30%), suivie des Goun (22%). Les autres groupes socioculturels sont les Ewé, Yoruba, Aïzo, Mahi et Sahoué représentés en très faible proportion (0 à 2%).

Les chefs d'exploitation enquêtés appartiennent aux tranches d'âges considérées dans la présente étude. Ceci se justifie par le tableau N°6 qui suit:

Tableau N°6: Répartition de l'âge des chefs d'exploitation

 

 

Adolescents

25

 

Jeunes

25-50 ans

 

Agés

50

Zone de bas-fonds

0

15

6

Zone intra urbaine

3

14

6

Zone côtière

2

37

6

Total (%)

5,6

74,2

20,2

Source : Données de l'enquête, juillet- septembre 2008

La majorité des chefs d'exploitation sont relativement jeunes, car 74,2% de l'échantillon appartient à la tranche d'âge de 25 à 50 ans. Cette forte proportion de jeunes impliqués dans le maraîchage s'expliquerait en partie par les crises de chômage que traverse le pays ces dernières années. Ces observations confirment également les résultats de Hounkpotodé et de Tossou (2001) qui indiquaient que la production maraîchère est principalement l'occupation des jeunes sans emplois et autres fonctionnaires à bas salaires, pour qui l'activité constitue un appoint non négligeable pour le revenu et l'alimentation Néanmoins, une proportion non négligeable des personnes âgées (20,2%) est constituée essentiellement de vieux agriculteurs et de fonctionnaires retraités. Les adolescents rencontrés (5,6%) sont pour la plupart des collégiens et des ouvriers agricoles.

Quant aux groupes socioculturels il a été constaté en zone de bas-fonds, la prédominance des Goun, Wémè et Kotafon. Ceci est normal d'autant plus que ces groupes sont les plus importants des localités visités (Agonlin-lowé, Dannou, et Gnito). Ce fait reste inchangé dans les autres zones de production, surtout qu'il a été noté plus haut que la majorité des producteurs sont natifs de leur zone. Ainsi, en zone côtière, ce sont plutôt les Goun et les Fon à Sèmé Kpodji ; les Mina et les Xwla à Grand-Popo. Enfin, en zone intra-urbaine les Fon et les Goun dominent les exploitations.

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