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Rentabilité financière et économique des systèmes de productions maraà®chères au Sud- Bénin. Cas de la tomate( Lycopersicum esculentum ) et du chou pommé ( Brassica oleracea )

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par Landry FANOU
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Ingénieur agronome 2008
  

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3.2.2.4. Protection phytosanitaire des cultures

La lutte chimique est la méthode de lutte la plus pratiquée (82% des maraîchers enquêtés). Il s'agit d'une utilisation exclusive des produits chimiques de synthèse (surtout les insecticides et dans une moindre mesure les fongicides et les nématicides).

Photo N°6 : Insecticide recommandé Photo N°7 : Insecticide non recommandé

Source : Données de l'enquête, Juillet - Septembre 2008

Face aux nombreuses pertes occasionnées par les dégâts des parasites et maladies, les maraîchers n'hésitent pas à utiliser n'importe quel type de pesticides chimiques. Ils ne se limitent plus aux pesticides recommandés en maraîchage (Photo N°6), ni aux doses recommandées. C'est ainsi que 47% des maraîchers font recours aux pesticides chimiques non recommandés (insecticides coton ; Photo N°7) tandis que 35% appliquent ceux recommandés pour le maraîchage.

Une autre méthode présentant moins de risques et cependant moins utilisée par les maraîchers, est l'utilisation des extraits aqueux des végétaux (de fabrication artisanale, suivant un processus souvent jugé très harassant). Environ 13 % des enquêtés y ont recours. Si cette méthode est pratiquée par des maraîchers convaincus de son efficacité en zone urbaine et côtière, elle se fait à défaut de rien en zone de bas fonds (Gnito). Les producteurs de tomate de ce site ont confié que c'est dû à l'indisponibilité des pesticides chimiques qu'ils se rabattent sur l'utilisation des extraits de neem. De plus, c'est dans ce même village qu'il a été rencontré des producteurs, déclarant n'avoir utilisé aucun produit pour le traitement phytosanitaire. La figure N°5 présente l'intensité d'utilisation des différentes méthodes de protection phytosanitaire, en production maraîchère au Sud-Bénin.

Figure N°5: Intensité d'utilisation des techniques de protection phytosanitaire

Source : Données de l'enquête, Juillet - Septembre 2008

NB : Biopest= Biopesticide ; Pesch= Pesticides chimiques non recommandés ; Pesch R= Pesticides chimiques recommandés

A travers cette figure, les pesticides chimiques non recommandés sont nettement plus utilisés en zone de bas-fonds et en zone urbaine que les pesticides chimiques recommandés, beaucoup plus utilisés en zone côtière. L'utilisation des extraits aqueux des végétaux est beaucoup plus remarquée en zone de bas fonds. Ce recours anarchique à la lutte chimique pourrait s'expliquer par une valorisation inexistante ou du moins insuffisante de ces produits, leur efficacité et surtout la disponibilité aléatoire des produits recommandés (biopesticides synthétiques et extraits aqueux botaniques).

Ce fait pose le problème de la qualité sanitaire des produits (tomate et chou) au Sud-Bénin. En effet, les maraîchers devraient adopter les techniques de protection phytosanitaire saines pour assurer une compétitivité à ces cultures sur les marchés sous régionaux voire internationaux. L'accent doit être mis sur la promotion de ces méthodes respectueuses de l'environnement.

Il est présenté en annexe N°7 et N°8, la liste des pesticides utilisés dans la production maraîchère de même que la liste des pesticides recommandés pour le maraîchage au Sud-Bénin.

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