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L'impact des investissements directs étrangers sur l'économie congolaise.

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par Rolly KOLI MBO
Université de Kinshasa RDC - Graduat 2011
  

Disponible en mode multipage

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    INTRODUCTION

    1. PROBLEMATIQUE

    Les politiques économiques de tous les pays en voie de développement (PED) cherchent des voies et moyens pour réajuster leurs économies et rattraper le retard ou l'écart qui leur sépare de pays développés. Ces pays confrontés au problème de financement de leurs activités économiques avec des ressources domestiques insuffisantes.

    Dans les années 60 et 70, les investissements directs étrangers (IDE) étaient mal vus par les PED. Ils considéraient les IDE comme étant un facteur déterminant du prix, l'exploitation des travailleurs locaux, la délimitation de l'action syndicale, le rapatriement intensif du surplus, la régression des productions industrielles et manufacturière locales.

    C'est au début des années 90 que le recours aux investissements directs étrangers a été un des éléments de la stratégie d'adaptation des anciennes économies socialistes.1(*)

    Aujourd'hui, tous les pays du sud, leurs politiques restrictives, face à l'entrée des IDE commencent progressivement à mettre en des mesures d'attractivité de plus en plus accueillantes et avec comme effet d'entrainement la concurrence pour s'intégrer d'avantage à l'économie mondiale.

    Historiquement, la RDC a connu une longue période de calme et de sécurité relative d'environnement institutionnelle favorable depuis son accession à l'indépendance. La croissance et la stabilité économique héritées d'une conjoncture économique nationale et internationale des années 60. En tant que pays sous développés, elle a traversée de moment difficile qui a un impact jusqu'aujourd'hui sur l'attractivité des investisseurs étrangers.

    Les mesures de zaïrianisation prises par l'ancien président qui décida pour les entreprises étrangères, les pillages des années 1991 et 1993, les guerres de libération de 1996 et 1998, ainsi que les conflits armés ont conduit à la destruction de l'appareil de production2(*). Une inflation galopante, l'instabilité politique et gouvernementale, le niveau élevé de la corruption, et des faibles conditions de sécurité ont également causé du désastre dans le pays.

    Ayant comme conséquence, un climat de méfiance, particulièrement auprès des operateurs économiques étrangers entrainant ainsi la fuite des capitaux et les découragements des investisseurs étrangers.

    Il résulte de ce fait, la perte d'emplois et la baisse des revenus dus à la fermeture d'un nombre important d'entreprises accentuant ainsi le chômage et la pauvreté dans le pays3(*).

    Au vu de ce qui précède, les institutions de Bretton Woods ont suspendu de l'aide pour la RDC. C'est ainsi que les IDE sont restés instables jusqu'en 2001 (Année de la prise des relations avec les institutions de breton Wood (le FMI et la banque mondiale).

    Avec le retour de la paix fragile, les flux d'investissements étrangers ont atteint 500 millions de dollars en 2006 et entre 2003 et 2006, les investissements d'une valeur globale de près de 7 milliards de dollars américain devant générer 54 mille emplois4(*).

    L'hyper inflation a été maitrisé. Le taux d'inflation a été ramené de 511,2% à 135,1% en 2001 et, de 9% en 20105(*).

    Les IDE ont alors un peu progressé, mais sa contribution à l'économie demeure encore faible or que nous savons que la RDC est un scandale géologique, pays susceptibles d'attirer les investissements par ses immenses ressources naturelles, de par sa position centrale en Afrique, permet ainsi l'accès à de nombreux marchés, sa proximité géographique comme facteur déterminant d'attractivité.

    Et selon Lucas, les capitaux ne vont pas forcement là où ils sont les plus rares, car les rendements des investissements sont plus importants là où la main d'oeuvre est le mieux formée et les infrastructures les plus développées. Ce qui explique pourquoi les capitaux se dirigent, en fait, là où leur présence est déjà forte car tous les investissements à destination de la RDC sont canalisés vers les pays frontaliers, parce que la RDC demeure encore une zone à haut risque pour les investisseurs étrangers.

    Pendant que les IDE en Afrique augmentent, ils sont passés de 338 projets en 2003 à 633 projets en 2010 soit une augmentation de 87%, les flux d'investissements en Afrique devraient avoisiner 150 milliards de dollars en 2015, mais en RDC, les IDE restent encore une chimère.

    Au regard de cette situation, le gouvernement congolais met en place des structures des stratégies de l'attractivité des IDE comme l'agence nationale de promotion des investissements (ANAPI), l'adhésion de la RDC à l'organisation pour l'harmonisation de droit d'affaire en Afrique (OHADA) ainsi qu'à l'adoption de plusieurs conventions bilatérales sur la promotion réciproque des investissements. Cependant, notre étude de répondre à la question suivante :

    Que faudra-t-il faire pour stimuler les investissements directs étrangers dans la réalité actuelle de la RDC ? Ou en d'autres termes, quelles stratégies pour l'attractivité des investissements directs étrangers en RDC ?

    2. OBJECTIFS

    En dépit de beaucoup de disposition légales et instruments juridiques qui ont été adoptés et, inspirés par le souci de créer un cadre favorable aux investissements par l'octroi des facilités d'installation et d'exploitation aux différents promoteurs potentiels en les exonérant de certains impôts et taxes. Il ya toujours peu d'afflux de capitaux étranger dans le secteur productif. L'instabilité du climat politique, la corruption, les tracasseries administratives et policières constituent un frein à l'incitation des investissements étrangers en RDC.

    Cette étude contribue à l'amélioration des connaissances sur les conditions de promotion des investissements directs étrangers. De façon spécifique, il s'agit :

    1. de faire le bilan des investissements directs étrangers en RDC ;

    2. de dégager les facteurs qui expliquent la faiblesse des investissements directs étrangers dans le pays ;

    3. de proposer des stratégies pour attirer les IDE.

    3. HYPOTHESE

    L'hypothèse étant une réponse anticipée à la problématique, qui peut être soit infirmée ou confirmée. L'adhésion de la RDC à l'OHADA et d'autres accords est susceptible d'améliorer le climat des affaires et par là attirer les IDE.

    4. INTERET DU SUJET ET DELIMITATION DE L'ETUDE

    Ce sujet nous amène à un intérêt bénéfique particulier dans la mesure où les IDE sont venus compléter à l'investissement public.

    Comme nous le savons, depuis l'arrivée de l'approche keynésienne, l'Etat a été reconnu, ayant comme objectif d'assurer le bien être de la population. L'Etat via la politique des grands travaux investit dans les secteurs porteurs de la croissance afin de créer les emplois et par là, distribue les revenus ; les bénéficiaires de ces derniers doivent privilégier la consommation pour permettre aux entreprises de se débarrasser de leurs stock invendus, de remettre à flots et de dégager des capacités de financement susceptible de relancer l'économie. Or l'Etat congolais n'a pas la possibilité d'investir dans le pays, d'où pour pallier à ces insuffisances, nous faisons appel aux capitaux étrangers.

    Comme la rigueur scientifique nous oblige de limiter notre étude dans le temps et dans l'espace, c'est ainsi que notre travail est limité dans le temps, pendant la période allant de 2000 à 2010 et dans l'espace, elle sera menée en République Démocratique du Congo.

    5. APPROCHES METHODOLOGIQUE

    D'après Roger Pinto et Madeleine GRAWITZ, « la méthodologie est démarche intellectuelle au moyen de laquelle un chercheur poursuit une vérité, la vérifie et la remontre6(*).

    Comme tout travail scientifique, la présente étude nécessite l'utilisation d'un certain nombre de méthodes d'analyse et de technique pouvant varier selon la nature de problème étudié. De ce fait, la méthode suivante a été utilisée :

    Ø La méthode historique : Elle nous a permis de connaitre l'évolution des IDE dans le temps en RDC.

    Par rapport au technique qui est l'ensemble des moyens et procédés qui permettent à un chercheur de rassembler les informations originales ou de seconde main sur un sujet donné.7(*)

    Ø La technique documentaire qui nous a permis de consulter les documents relatifs au sujet à savoir : les ouvrages et condensés statistiques, mémoires, articles, revues, rapports

    6. CANEVAS

    Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comporte quatre chapitres. Le premier chapitre parle des généralités des investissements. Le deuxième chapitre traite des investissements directs étrangers. Le troisième chapitre analyse les IDE en RDC. Le quatrième chapitre s'articule sur les facteurs d'attractivité des IDE en RDC.

    CHAP. I CONSIDERATION GENERALES SUR LES INVESTISSEMENTS

    1. L'INVESTISSEMENT

    L'investissement est la variable clé de l'évolution économique. A court terme, l'instabilité des décisions d'investissement est la principale source de fluctuations conjoncturelles, à long terme l'investissement est la principale ou détermine les capacités des productions d'une économie8(*).

    Dans le langage courant, la notion de l'investissement décrit une multitude d'opération : Investir en bourse, dans l'achat d'une nouvelle voiture, dans l'éducation,...

    Au sens plus large, c'est l'acquisition des biens de production ou encore c'est l'acquisition d'un actif dont on espère obtenir un rendement9(*). L'investissement, dans tous les cas, s'oppose de la consommation immédiate c'est-à-dire à la satisfaction des besoins par l'utilisation et éventuellement des biens et services.

    L'investissement, au niveau microéconomique, la comptabilité privée identifie trois grands types d'investissements :

    L'investissement matériels, l'investissement financier et l'investissement immatériel qui seront étudiés dans les lignes qui suivent.

    Au niveau macroéconomique, la comptabilité nationale substitue ce terme au profit de la formation brute du capital fixe(FBCF) qui constitue la valeur des biens durables acquis par les unités de production pour être utilisés pendant au moins un an dans le processus de production.

    Dans l'expression Formation Brute du Capital Fixe, on a premièrement la formation brute du capital qui est le capital, qui constitue un stock, qui mesure un ensemble de biens d'équipement dont l'usage s'étend sur plusieurs périodes. L'investissement est un flux de nouveaux biens d'équipement qui, au cours d'une période (l'année) viennent s'ajouter à ce stock. Mais il ne s'agit pas d'un apport net car, durant cette période, les anciens équipements perdent de leur valeur (on parle de la dépréciation). Cette dépréciation peut être due à des facteurs techniques (usures), mais surtout à des facteurs économiques (obsolescence). Certains équipements sont « déclassés », car dépassés ou non rentables, et on ne les utilise plus, bien qu'ils soient toujours en état de fonctionner. Une partie de l'investissement total (ou brut) sert à compenser cette dépréciation, de manière à maintenir à l'identique l'appareil productif.

    Il s'agit de l'investissement de remplacement, que la comptabilité nationale nomme « consommation de capital fixe10(*). » La variation effective du stock de capital au cours d'une période est l'investissement net, c'est-à-dire l'investissement brut moins la dépréciation du capital. Seul l'investissement net permet d'apprécier la contribution de l'investissement à la croissance et à la productivité.

    Deuxièmement, la formation du capital fixe, au quel s'ajoute une accumulation de capital « circulation » constitue de matières premières, bien intermédiaires et produits finis que la comptabilité nationale appelle « variations de stock » et qui constitue également un investissement par les entreprises.

    La décision d'investir est déterminée par de multiples facteurs, qui sont : le profit, le taux d'intérêt, la demande anticipée, les prix relatifs des facteurs et autres.

    L'entrepreneur investit dès lors qu'il dispose des moyens financiers pour le faire c'est ainsi que les « profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain, qui sont les emplois d'après demain ». L'entrepreneur recourt au financement interne de l'investissement, c'est-à-dire utilise sa propre épargne pour acquérir des biens de production ou il peut également procéder à un financement externe de l'investissement, en empruntant une somme quelconque.

    Dans ce cas, il compare le prix d'un emprunt avec ce qui lui rapporte l'investissement, à savoir son taux de rendement(le taux de rendement de l'investissement est égal aux profits liés à l'investissement/cout de l'investissement). Si le taux de rendement est supérieur au taux d'intérêt, l'entrepreneur effectue l'investissement dans le cas contraire, il désinvestit.

    1.1. ORIGINE DE LA NOTION DE L'INVESTISSEMENT

    L'investissement est une opération qui a pour but de créer des biens de production ou d'équipement11(*). Jusqu'à la période contemporain, la plupart des investissements étaient décidés et financés par les entreprises privées et par les banques, suivant les principes de l'économie de marchés. Spéculant sur la possibilité d'accroitre ses profits en augmentant sa production, l'entrepreneur décidait d'acheter de nouvelles machines, d'acquérir d'autres immeubles, de stocker des marchandises.

    Devant l'incapacité de ces mécanismes libéraux à résoudre les problèmes nés de la grande crise de 1929, les Etats capitalistes ont été contraints à partir de 1930 d'adopter une véritable politique d'investissement. Le premier programme de grands travaux destinés à résoudre une partie du chômage marque ainsi les débuts de l'Etat-investisseur.

    Après la seconde guerre mondiale, en même temps qu'ils développeront leurs investissements en matière de reconstruction en particulier, les pouvoirs publics multiplieront à cette fin les mécanismes d'orientation du crédit.

    L'économie nationale ne progresse que si se trouve résolu ce double impératif : Trouver des capitaux en quantité suffisante et les orienter vers les secteurs prioritaires. Quantitativement, le problème est particulièrement ardu : il s'agit de trouver un équilibre entre l'épargne et la consommation. Si le premier est trop fort, les quantités des biens demandés aux producteurs auront tendance à diminuer et les chefs d'entreprises s'abstiendront de développer leur production : d'où la stagnation.

    A l'opposé si la consommation est excessive, il deviendra impossible de dégager par les sommes nécessaires aux investissements provoqués par cette demande accrue. La politique du « Laisser faire », qui fait dans la réalité souvent pratiquée depuis 1945, résolvait cette difficulté.

    I.2. DETERMINANT DES NIVEAU DES INVESTISSEMENTS

     

    En économie, les facteurs explicatifs du niveau d'investissement demeurent un sujet de débat. Diverses approches ont été adoptées. La « théorie de l'accélérateur », établie par A. Aftalion puis J.M. Clark, associe les investissements réalisés chaque année aux variations des réserves en capital d'un pays résultant des fluctuations de la population annuelle : c'est la prise en compte de la demande finale qui explique l'investissement et le montant du prix du capital. Associée à d'autres hypothèses, cette approche joue un rôle considérable dans certaines des théories relatives aux cycles économiques.

    La « théorie néoclassique de l'investissement » se propose de déterminer un niveau de capital d'équilibre par l'intermédiaire de variables, telles que le degré d'activité, les coûts de productions, le prix des biens d'équipement et le «coûts d'opportunité » du capital (qui reflète essentiellement les intérêts que peut produire un investissement consacré à un actif financier).

    L'investissement est ainsi défini par la volonté de supprimer toutes divergences entre le niveau réel du capital et le niveau de capital souhaité et cela quelle que soit la valeur des variables déterminant le premier. De multiples tentatives ont été réalisées pour définir ces relations ainsi que la « fonction de production » ( fonction qui donne les relations entre les quantités de facteurs utilisés comme le travail ou le capital et les quantités de biens produits à des prix donnés) qui sous-entend, mais elles se sont tous heurtées à des problèmes d'économétrie majeurs qui prouvent, pour certaines, qu'il n'existe pas d'estimations précises du « niveau de capital » optimal lui-même et que la rapidité des ajustements est déterminante dans l'adéquation entre les investissements effectués pendant une période déterminée, disons un an, et la volonté d'atteindre un niveau voulu d'investissements.

    L'interprétation de l'évolution des investissements et des variables qui lui sont associés est d'autant plus délicate que les éléments utilisés pour déterminer les niveaux d'investissement varient constamment et que la plupart d'entre eux doivent être prévus bien avant de pouvoir être réalisés (c'est le cas des acquisitions de centrales électriques ou d'usines implantées sur « sites vierges ».

    D'autres approches accordent une importance majeure aux anticipations de croissance des entreprises et au rôle de l'incertitude dans la détermination des niveaux d'investissement. Ces différentes théories ne s'excluent pas nécessairement l'une l'autre. Dans la mesure où les entreprises peuvent modifier tant le calendrier que le volume de leurs investissements, la réussite de ces dernières reposes essentiellement sur la période choisie et sur les circonstances dans lesquelles ils seront réalisés.

    I.3. TYPOLOGIES DE L'INVESTISSEMENT

    L'investissement est la composante la plus volatile du PIB12(*).

    Suivant la nature, nous distinguons :

    - L'investissement corporel : Appelé aussi Investissement physique ou matériels qui regroupe les machines, les bâtiments, les véhicules de transport, de marchandises et augmentent le stock de capital technique.

    - L'investissement incorporel : Appelé aussi l'investissement immatériel, qui résume toutes les dépenses de l'entité pour sa modernisation et sa compétitivité. Ainsi nous distinguons :

    1. La formation : Dépense essentielle pour l'entreprise. Dans une économie qui se tertiaires, la qualité du personnel devient un atout stratégique. Un personnel formé est synonyme de plus de polyvalence, de compétences accrues et ciblées sur la spécificité du métier. La formation est également un instrument de motivation pour les salariés avec des synergies importantes puisqu'elle ouvre des horizons plus larges qui provoquent des curiosités, des capacités d'analyse et d'adaptation plus grandes

    2. recherche et développement : la recherche est un atout pour l'avenir de l'entreprise puisqu'elle lui permet par l'innovation de se démarquer des concurrents.

    - La publicité : les publicités marketing reste un outil de communication efficace pour l'entreprise

    - La propriété intellectuelle : recouvre la propriété industrielle, ainsi que la propriété littéraire et artistique. La marque, le brevet, le logiciel,...

    - L'investissement financier : pratiqué s dans le but d'acquérir des droits de créances ou des titres financiers devant être conservés dans une stratégie de long terme. les principaux investissements sont :

    1) Les titres de participation : leur possession durable et profitable à l'entreprise puisqu'ils permettent d'exercer une influence sur la société émettrice des titres (à l'intention de conserver durablement)

    2) Les titres immobilisés : titres, autres que les titres de participation, que l'entreprise a l'intention de conserver durablement ou qu'elle n'a pas la possibilité de revendre à bref délai. Ils sont représentatifs de parts de capital ou de placement à long terme.

    3) Dépôts et cautionnement versés : sommes versées à des tiers de garanties d'exécution de contrat et indisponible jusqu'à la réalisation d'une condition suspensive.

    4) Prêts accordés par l'entreprise : sommes accordés dans un but stratégique (aide d'une filiale, essaimage, partage,...) ou dans un but philanthropique (prêt à un salariés, microcrédit,...). Ils peuvent être réalisés soit sur le territoire nationale ou soit à l'étranger.

    Précisons également la notion d'investissement de portefeuille, qui sont motivés par deux raisons qui sont le taux d'intérêt et la volonté de diversification du portefeuille.

    Le taux d'intérêt plus élevés dans un pays va entrainer un déplacement ou la fuite des capitaux des un pays où le taux de d'intérêt est relativement bas.

    Par diversification du risque du portefeuille, les agents économiques ont généralement une aversion contre les risques. Toutes choses restantes égales par ailleurs, une institution financière sera prête à accorder un crédit à un débiteur présentant moins de risque qu'à un autre dont la capacité de remboursement comporte des risques plus élevés, même si ce dernier offre un intérêt plus élevé. La diversification peut signifier investir dans des activités différentes. Mais aussi elle peut également prendre la forme d'investissements dans des pays différents. D'où un investisseur rationnel pour se couvrir contre le risque ne mettra pas tous « ses oeufs dans la même panier » en investissant tous ses fonds disponibles dans un même pays.

    Harry MARKOWITZ (1952) développa ce concept, le risque peut affecter l'environnement dans lequel l'investissement se réalise peut prendre plusieurs formes : Changement de gouts des consommateurs du bien, adoption de la politique économique qui affecte l'évolution des variables pertinentes du marché, la nationalisation, variation de taux de change, de la devise,...

    Suivant les objectifs, nous citons :

    - L'investissement de renouvellement ou de remplacement : destiné à remplacer le capital usé ou obsolète ; le stock de capital technique de l'entreprise reste inchangé puisque les nouvelles machines prennent la place des anciennes. Ce pendant il est difficilement concevable de remplacer une machine outil de 15 ans par une nouvelle qui aurait les mêmes caractéristiques sans avoir à son actif une performance supplémentaire. L'investissement de renouvellement correspond à l'amortissement c'est-à-dire les sommes que l'entreprise comptabilise en charge et en diminution de la valeur de l'immobilisation, chaque année, afin de remplacer son capital usée ou obsolète

    - L'investissement de capacité ou d'extension : destiné à augmenter la capacité de production de l'entité. C'est un investissement destiné à accroitre les capacités de production de l'entreprise ; le stock de capacité augmente puisque le s nouvelles machines viennent s'ajouter aux anciennes. L'investissement de capacité vise in fine, à répondre à une augmentation de la demande de biens et services.

    - L'investissement de productivité ou de rationalisation ou encore de modernisation : Il désigne l'achat d'un capital plus performant, plus efficace en raison du progrès technique. Il désigne ou il permet de réaliser des gains de productivité et donc de réduire les couts unitaires de production (économie de la main d'oeuvre par substitution du capital ou travail, économie par diminution des rebuts ou des productions défectueuses,...).

    - L'investissement d'expansion : l'accroissement du potentiel de l'entreprise sur tout le plan

    - L'investissement de diversification : Le positionnement de l'entreprise sur un marché existant ou encore ou non connu.

    - L'investissement d'innovation : La création d'activité et/ou des produits inexistants sur un marché cible.

    Suivant la stratégie, nous distinguons :

    - L'investissement défensif : Les investissements peuvent être réalisés dans le cadre d'une stratégie défensive pour maintenir la position concurrentielle de l'entreprise.

    - L'investissement offensif : destiné à améliorer la position concurrentielle de l'entreprise.

    1.4. INVESTISSEMENTS PUBLICS

    C'est l'ensemble des dépenses engagées par l'Etat et les collectivités locales en équipement collectifs, ce que l'on appelle aussi mes infrastructures publiques.

    Ce sont des investissements couteux qui ne peuvent pas être supportés par le secteur privé. Les infrastructures sont des biens collectifs mixtes à la basa da l'activité productive. Le bien collectif ou public, définit par Samuelson (1954) repose sur les critères de non rivalité et de non exclusion.

    1.5. INVESTISSEMENTS PRIVES

    C'est l'ensemble des dépenses engagées par les particuliers pour leurs propres exploitations.

    1.6. INVESTISSEMENTS DIRECTS

    C'est tout investissement relevant des champs d'application envisagé par une entreprise nouvelle ou existante visant à mettre en place une capacité nouvelle ou à accroitre la capacité de production des biens ou des services, à élargir la gamme des produits fabriqués ou des services rendus, à accroitre la productivité de l'entreprise ou à améliorer la qualité des biens ou des services.

    L'investissement direct ne reste toute personne physique ou morale, publique ou privée effectuant un investissement direct dans un pays.

    I.7. INVESTISEMENTS DIRECTS ETRANGERS

    Il s'agit de l'acquisition des actifs dans le pays A par un investisseur résidant dans un pays B dans l'intention de le gérer. Ce concept sera étudié succinctement dans les chapitres qui suivent.

    CHAP II. INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

    2.1. DEFINITIONS

    Plusieurs définitions nous sont offertes dans la revue de la littérature. Mais nous ne retenons que cinq définitions :

    1. Le manuel de la balance des paiements du Fonds monétaires international (FMI) définit les investissements directs étrangers (IDE) comme étant les différentes opérations financières destinées à agir sur le marché et la gestion d'entreprises implantées dans un pays différents de celui de la maison mère.

    2. L'OCDE le définit comme une activité par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d'une entité résidant dans un autre. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle.

    3. L'INSEE définit les IDE comme étant des investissements qu'une unité institutionnel résidante d'une économie effectué dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une institution résidant d'une économie et d'exercer dans le cadre d'une relation à long terme, une influence significative sur sa gestion.

    4. La Banque de France le considère comme des investissements internationales par lesquels des entités résidentes d'une économie acquièrent ou ont acquis un intérêt durable dans une entité résidente d'une économie autre que celle de l'investisseur.

    5. L'IDE correspond au cas où les étrangers investissent dans un pays qui n'est pas le leur, soit par investissement ex-nihilo c'est-à-dire qu'ils créent une entreprise totalement nouvelle, soit par une prise de participation

    L'investissement direct étranger n'est pas seulement un apport de capital. Il est aussi un apport en capacité de gestion et un transfert de technologie.

    La différence entre l'investissement du portefeuille réside dans l'ampleur de prise de participation dans l'entreprise étrangère.

    Il est reconnu internationalement (selon le FMI), l'investisseur direct étranger détient au moins 10% des actions ordinaires ou des droits de vote d'une entreprise. En déca de ce pourcentage, la prise de participation est considérée comme un investissement en portefeuille.

    Nous ne pouvons pas parler les investissements directs étrangers sans faire intervenir des firmes multinationales ou sociétés transnationales qui donnèrent naissance au commerce international.

    Les firmes multinationales (FMI) sont des entreprises d'investissement directs, implantées dans plusieurs pays et jouent un rôle croissant dans les échanges internationaux dans les exportations des pays du Tiers monde, aussi bien de produits primaires que de produits manufacturés.

    Les entreprises d'investissements directs comprennent les entités qui sont identifiées comme suit :

    1. La filiale : Une société A est considérée comme filiale d'une autre société B si la majorité des membres du conseil d'administration de la société A ou bien si elle possède plus de ma moitié des droits de vote des actionnaires. La société B sera qualifiée de la société mère ou de la maison mère.

    2. La société affiliée : une société A est considérée comme une affiliée d'une société B si cette dernière détient au moins 50% des droits de vote des actionnaires de la société A et participe activement à sa gestion.

    3. Une succursale : une société A est considérée comme une succursale d'une autre société B si la société B détient 100% des droits de vote. La succursale est dotée d'une certaine autonomie de gestion par rapport à la maison mère.

    Dunning(1993) 13(*) considère dans ses travaux cinq types de firmes multinationales selon leur comportement productif :

    - Les « ressources seekers » : Elles s'implantent dans une économie dans le but d'acquérir des ressources particuliers, main d'oeuvre par exemple, à moindre cout ou des ressources indisponible dans son lieu de résidence.

    - Les « Market seekers » : Elles recherchent la rentabilité de l'approvisionnement sur le marché local. Généralement, elles tiennent comptes de la taille du marché dans l'arbitrage entre exporter vers une économie à l'étranger ou s'y implanter.

    - Les « efficency seekers » : Elles recherchent l'efficacité de l'économie d'échelle et de la diversification des risques en s'implantant à l'étranger.

    - Les « stratégy Asset ou Capability seekers » : sont des firmes qui achètent des actions à l'étranger dans le but de promouvoir leurs objectifs de long terme. Elles sont motivées par le renforcement de leur compétitivité ou par la baisse de compétitivité de leurs concurrents.

    - Le dernier type regroupe les firmes qui adoptent des stratégies d'investissement pur échapper à des restrictions afin de soutenir l'activité autres filiales ou tout simplement des investissements passifs dans le but d'accroitre le capital.

    2.2. TYPOLOGIES DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

    Du point de vue forme, nous distinguons :

    1. Brownfield investment : l'acquisition d'une entité étrangère déjà existante. Cet IDE se matérialise par un transfert de propriété des titres de la filiale acquise.

    2. Greenfield investment : Investissent de création d'une filiale entièrement nouvelle, l'IDE se matérialise par l'installation des nouveaux moyens de production et le recrutement des nouveaux employés.

    3. L'IDE de restriction financière : qui se fait par injection de fonds pur soutenir l'activité d'une filiale en difficulté »s financières.

    Du point de vue logique que J. Markusen propose, nous avons :

    1. IDE Horizontal : créer des filiales qui produisent toutes sortes des biens. Il vise à faciliter l'accès de l'investisseur à un marché étranger dans l'espoir de développement futurs.

    2. IDE Vertical : l'investisseur fragmente les différentes étapes de conception et de commercialisation des produits en implantant dans des pays différents des filiales qui produisent des biens finis ou semi finis différents. L'IDE verticale relève de la délocalisation.

    2.3. BREF HISTORIQUE DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

    L'analyse des études ou impacts des IDE ressortit à deux grands courants de pensée dont les principales dont les principales caractéristiques peuvent être brièvement rappelées :

    Selon la théorie néo-classique, les flux d'IDE correspondent à une adaptation des firmes aux conditions des marchés nationaux et internationaux, en termes de couts des facteurs résultant des dotations factorielles.

    C'est ce que Lucas formula comme hypothèse que les capitaux devraient donc aller dans des pays ou ils sont abondants vers ceux ou ils sont rares car dans ces derniers, les rendements de nouveaux investissements devraient être plus élevé.

    Historique, le début sur le rôle des IDE, surtout dans le pays en développement s'inscrit dans le cadre de l'analyse dépentanise (Amin, Emmanuel, etc.) issue des analyses marxistes sur l'impérialisme, qui s'est initialement développée en Amérique Latine.

    Les Dépendantistes mettent l'accent sur l'influence que les firmes multinationales peuvent avoir sur la définition des politiques économiques des pays hôtes. La méfiance des gouvernements des pays hôtes à l'égard des firmes étrangères qui prévalait les années 70 et 80 à cependant laissé progressivement la place à des stratégies destinées à les attirer vu les opportunités de développement de développement qu'ils offrent.

    D'où l'intérêt porté aux investissements étrangers, ces dernières années est généralement justifié par de nombreuses attentes décrites dans les sections ci-dessous.

    2.4. ENJEUX DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

    Les IDE participent à la construction des avantages comparatifs d'une économie. Il est donc crucial pour les Etats d'éviter une « déconstruction » de ces avantages comparatifs en favorisant l'ancrage de ces investissements c'est-à-dire leur durabilité. Cela est possible en incitant à créer des interdépendances entre la firme et les producteurs locaux (Echanges, coopération technologique...)

    1. l'IDE est un vecteur de transfert de technologie ce qui crucial pour le décollage et remontée des filières vers des productions à plus fort contenu technologique ou de haut de gamme.

    2. l'IDE est sources de création dans le pays receveurs et source de destruction d'emploi dans le pays d'origine à travers la délocalisation.

    2.5. DYNAMIQUE DES IDE

    Les IDE évolueraient au cours du temps marqué par une succession d'étapes d'après la théorie du cycle de vie de VENON14(*) qui est le premier à expliquer le passage pour le pays qui a bénéficie d'avantage technologique de la production nationale à l'exportation d'un produit et ensuite à la localisation de la production à l'étranger en cinq (5) à étapes successives :

    1. L'innovation : l'environnement macroéconomique, comme la structure de la demande les efforts en recherches et développement ou la structure du marché, permettant l'innovation

    2. Le lancement : les couts de production n'étant pas déterminants à ce stade, le pays fabrique les nouveaux produits sur son territoire.

    3. La standardisation : l'exportation est rendue possible par les économies d'échelle

    4. La maturité : les couts de productions déterminent la localisation, et des IDE sortants de délocalisation surviennent dès que les couts d'exportation deviennent supérieurs aux couts de production à l'étranger  

    5. Le déclin : le pays innovateur perd son avantage et peut même importer les produits du pays imitateur.

    Dunning suggère La position nette en IDE d'un pays (égale à la différence entre le stock d'IDE sortant et stocks d'IDE entrants) est fonction de son niveau de développement économique. Il a distingué quatre phases distinctes :

    - Pour les pays les moins avancés : il n'ya ni IDE sortant du fait de la trop grande faiblesse de leur structure à la localisation et ils ne présentent pas d'avantage à la localisation et ils ne possèdent aucune firme en mesure de s'implanter à l'étranger. La position est nulle en raison de l'absence des IDE.

    - Les pays en développement : ces pays sont des pays d'accueil des IDE. Ils présentent un avantage à la localisation attirant les IDE des pays étrangers sans avoir à ce stade de firmes susceptibles d'investir à l'étranger. La position nette en IDE est négative, les IDE sortent du pays étant inferieur à ceux qui y entrent.

    - Lors de la troisième phase, les firmes locales ont de plus en plus à mesure de développer simultanément les 3 types d'avantages, condition de leur implantation à l'étranger. Les IDE sortants augmentent tandis que les IDE entrants demeurent à un niveau. la position nette se rapproche de zéro.

    - Pays développés ou est basé un nombre important de multinationales. La position nette est alors positive, les IDE sortants excédent les IDE entrants

    2.6. AVANTAGES ET INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

    2.6.1. AVANTAGES

    Les flux des IDE peuvent engendrer différentes opportunités tant aux pays d'origine qu'aux pays d'accueil. Les IDE suscitent in engouement tout particulièrement en ce qui concerne les pays en  développement.

    Parmi les avantages, nous citons :

    A. Dans le pays d'accueil

    1.1. Les transferts en technologie et de l'innovation

    L'accès à la technologie est la plus souvent l'un des avantages recherchés par le gouvernement des pays en incitant les EMN à investir dans leurs pays. Les IDE peuvent permettre une diffusion efficace et plus rapide de technologies propres. L'OCDE met en avant que les technologies qui sont transférées par les IDE sont généralement plus modernes et plus propres du point de vue environnemental, que celles qui sont localement disponible15(*). L'existence d'une économie de la connaissance et du savoir est un facteur essentiel à l'investissement direct étranger dans le sens ou elle permet de développer une capacité de recherche et de développement fort, meilleur moyen de pénétrer les marchés à demande élevée.

    Les IDE sont porteurs de nouveaux savoirs faire pour le pays qui les accueille car les IDE constituent un des principaux moyens dont disposent beaucoup des pays dans le monde y compris les pays développés.

    Le transfert en technologie dans les PED dépend de la capacité d'absorption locale, de l'adéquation de cette technologie aux besoins du pays et de compétences des salariés16(*), etc.

    Le rôle des IDE dans le transfert de technologies sera l'objet d'un processus itératif. En effet, un niveau élevé de développement humain attirera plus des IDE, qui auront plus de retombées sur l'économie d'accueil au travers de la formation et du transfert de compétences provenant des firmes étrangères ; cette amélioration des compétences des salariés peut à son tour être un facteur d'attractivité de capitaux étrangers.17(*) Tous ces effets positifs sont possibles parce que les FMN sont généralement plus avancées et dynamiques sur le plan technologique que les entreprises locales.

    1.2. Le développement des ressources humaines et emploi

    S'appuyant sur les travaux de Barro et Lee18(*), de Borensztein, De gregorio et Lee19(*)(1998) précise que dans les pays ou le niveau de capital humain est très faible, les effets des IDE seront négatifs. Les études ont démontré que les EMN sont responsables d'environ 50% des dépenses en matière de recherche et développement dans le monde. L'impact des IDE sur le marché é de travail ne se limite pas à la création des emplois.

    En effet, les IDE ont un impact sur les rémunérations du travail. D'un coté pour attirer la main d'oeuvre qualifiée, l'amener à l'esprit de l'entreprise et améliorer sa productivité. , des nombreuses études ont semblé montrer que les filiales appartenant à des groupes étrangers versaient des salaires plus à leurs employés que leurs homologues locales, en particulier dans les pays en développement.

    En plus les emplois directs créer par les IDE, les pays peut bénéficier d'emplois indirects dont l'importance dépendra de l'intensité  technologique et de la densité des relations interindustrielles. Les entreprises locales peuvent de l'amélioration de la productivité du travail par le recrutement d'ex employés de la filiale ayant une meilleure pratique de travail.

    1.3. L'amélioration des recettes fiscales

    L'Etat utilise les ressources et le pouvoir dont il dispose pour assurer un équilibre général. Il peut intervenir dans la production, la circulation et la consommation des produits par une politique fiscale de taxation qui traduit un interventionnisme économique20(*). Les bénéfices que réalisent les entreprises étrangères peuvent améliorer l'assiette fiscale de l'Etat. En favorisant l'accroissement des revenus salariaux, l'Etat élargit la base imposable pour lui permettre de mener sa politique des grands travaux et assurer la sécurité dans le pays.

    1.4. Le stimulant aux entreprises locales

    Selon les résultats de De soysa et Onéal(1999)21(*), les IDE encouragent les investissements intérieurs au lieu de le compromettre. Au départ, les IDE auront un effet général négatif sur les investissements nationaux, après la situation va s'améliorer.

    La présence des FMN peut aussi permettre une offre plus diversifiée sur le marché national. Les FMN peuvent améliorer des performances des firmes locales lorsque ces dernières bénéficient des transferts des connaissances par l'observation des pratiques des FMN, par les accords de sous-traitance et par la rotation de la main d'oeuvre. La concurrence sur le marché intérieur qui peut entrainer la baisse des prix surtout dans les pays à faible revenu comme la RDC.

    1.5. La réduction de la pauvreté

    Les travaux concernant l'impact des IDE sur les pays en développement s'intéressent également au Rôle qu'ils peuvent jouer dans la réduction de la pauvreté.22(*) Les IDE ont un impact positif sur la croissance et la réduction de la pauvreté. L'impact de la réduction de la pauvreté passe par la création d'emplois.

    1.6. Avantage sur le marché des capitaux

    L'IDE se traduit par une entrée des capitaux, le recours des pays en développement riches en ressources naturelles aux EMN, leur permettent d'avoir accès aux capitaux. C'est ce que les pays en développements considèrent les IDE comme un moyen de financement. Depuis la mise en oeuvre de programme d'ajustement structurel et la libération plus approfondie des services, le développement, des infrastructures économiques (ponts, communication,...)

    1.7. Avantages sur la Balance des paiements

    Les IDE sont réalisés dans un pays pour profiter d'un marché domestique en expansion, des faibles couts de production dans le pays pour produire un bien donné, à l'exporter sur le marché global, ou aider à l'exploitation des ressources naturelles destinées au marché mondial.

    Dans tous ce cas, il y aura donc soit réduction des importations soit accroissement des exportations ou les deux à la fois. L'impact des IDE sur les exportations sont beaucoup marqué dans le cas des industries extractives.

    La réalisation des IDE peut se traduire par l'entrée des ressources financières dans le pays qui peut amener le développement et améliorer la balance des paiements.

    1.8. La modernisation du commerce international

    Mundell R. A. est l'un des premiers à avoir étudier les investissements internationaux dans le cadre de la théorie de l'échange international23(*). Les IDE apparaissent comme des substituts au commerce de marchandise, introduise une différence de technologique entre les pays. Les pays en développement a alors intérêt à exporter des minerais et à importer des machines.

    B. Pour le pays investisseur

    1. Sur la croissance et l'emploi

    L. Fontagné et F. Toubal24(*) distinguent deux effets :

    a. Effets de substitution : l'IDE réplique l'activité domestique (IDE horizontal), il diminue la croissance et l'emploi dans le pays investisseur. Une baisse des salariés dans le pays investi incitera la FMN à substituer du travail étranger au travail domestique, la FMN élargissant son activité à l'étranger aux dépenses de l'activité domestique.

    b. Effet revenu : permettant de compenser (en totalité ou non), l'impact négatif de l'effet substitution, l'implantation à l'étranger donne accès à des nouveaux marchés ou à des facteurs, et ceci aura tendance à augmenter les ventes de la FMN, y compris des unités localisées dans le pays de la maison mère

    L'IDE sortant est enfin susceptible d'accroitre la volatilité de l'emploi dans les entreprises s'étant implantées à l'étranger. Les FMN peuvent en effet arbitrer entre leur différents implantations (locales et à l'étranger) et faire évoluer (plus facilement que les entreprises ne s'étant pas internationalisées leurs effectifs employés localement pour s'adapter aux chocs conjoncturels.

    2. Inconvénients

    Les IDE n'ont pas seulement des avantages, ils ont aussi des inconvénients :

    2.1. Sur les recettes fiscales 

    Les EMN profitent de la concurrence que le PED se livre pour imposer leurs désirs. Par simple jeu d'écriture comptable, la multinationale pourra transférer ses profits du pays à forte taxation vers le pays à taux de taxation moins élevé. La société mère peut par exemple élever le montant des factures payées par sa filiale pour l'expertise que cette dernière a en matière de management.

    Les EMN ont également une plus grande capacité de procéder à des évasions fiscales en profitant parfois des faibles capacités des régies financières et du niveau de corruption des agents de ces services et de la classe politique du pays d'accueil.

    2.2. Sur le marché des capitaux et la balance des paiements

    Joseph Stiglitz25(*) nous dit que la croissance économique est légèrement stimulée quand les capitaux entrent mais quand ils sortent ou quand le taux d'intérêt à payer pour le retenir devenait écrasant, les ravages dépassaient de très loin les éphémères bienfaits de la croissance économique.

    C'est le cas de trésor américain qui était la cheville ouvrière de la politique économique internationale qui offrait à Wall Street de nouvelles possibilités de profit, mais exposait le pays en développement à d'énormes risques sans contrepartie.

    La réalisation des IDE sur les exportations peut se traduire par l'entrée des ressources financières dans le pays. A court terme, lorsque les IDE implique une entrée de capitaux, la balance des paiements du pays se trouve améliorer. Mais, à long terme, le pays fera face au rapatriement intensif des profits, dividendes, redevances, etc.

    2.3. Sur le marché intérieur

    Les FMN cherchent toujours à obtenir le monopole dans le secteur ou ils évoluent. En raison des liens des FMN avec le marchés internationaux tant pour les approvisionnements que pour les débouchés, les technologies et compétences de gestion auxquelles elles ont accès.

    En faisant, ces démarches, ils maximisent leurs bénéfices puisqu'ils n'ont pas de concurrents dont ils peuvent fixer le prix qu'ils veulent, influencer à leurs avantage la politique économique de l'Etat par la corruption, lobby, une réduction exagérée des redevances fiscales, minimiser au maximum les salaires et empêcher leur évolution toujours dans le but de maximiser leurs bénéfices.

    La forte proportion d'IDE dans le pays par rapport aux investissements nationaux peut être un signe de faiblesse, et non de force pour le pays d'accueil. Les FMN obtiennent des informations cruciales sur la productivité des entreprises qu'ils contrôlent. Ainsi, ils auront tendance à ne garder dans leurs portefeuilles que les entreprises très productives et à vendre les moins productives aux épargnants nationaux.

    Les IDE fragilisent les économies naissantes. En effet, la prise de contrôle des entreprises nationales représente sur un certain plan un amoindrissement de la souveraineté de l'Etat récepteur.

    2.4. Sur la politique économique
    Les EMN sont souvent accusés de rendre difficile l'application de la politique économique donné dans le pays d'accueil.

    Les FMN pourraient facilement ne pas respecter les mesures d'une politique monétaire restrictive.

    Les FMN peuvent réaliser les moyens de corrompre certains responsables du pays hôtes afin que les mesures pouvant réduire les avantages dont elle bénéficiait ne soient pas appliqués.

    Elles sont accusées de financer les couts d'état lors qu'un gouvernement devient hostile à leurs intérêts. Ce comportement n'est pas limité aux pays en développement dans la mesure où les multinationales financent les partis politiques dans les pays développés.

    2.5. Sur les richesses naturelles : bénédiction ou malédiction (Syndrome hollandais)

    Les IDE continuent de se concentrer dans les secteurs primaires, notamment dans les industries extractives dans le pays en développement. Sur le continent les mieux dotées en pétrole sont les plus importants destinataires des IDE. Si des pays comme l'Australie, le Canada, les Emirats arabes unis, ont su profiter de leurs richesses minières pour développer leurs pays, mais les pays africains riches en ressources naturelles sont caractérisés dans la majorité des cas par des pauvres performances économiques marquées par des guerres civiles et le niveau élevé de la corruption et de la mauvaise gouvernance. C'est le cas de la Sierra Léone, de la RDC et du Nigeria.

    Même si les industries extractives favorisent des taux de croissance économique élevé, il n'est pas garant que la majorité de la population en profite. Peu de cas de respect de droit de l'homme, le EMN arrive à acquérir leurs terrains d'exploitation à des prix largement inferieurs au prix du marché et les populations qui occupent les terrains sont les plus souvent déplacés sans dédommagement adéquat.

    Les EMN sont accusé des ressources naturelles non renouvelables sans le respect de l'environnement.

    Les EMN sont des créateurs de chômage par leurs délocalisations.

    2.6. Sur l'environnement

    M. Hùbler et A. Keller26(*) établissent que les effets des IDE sur la consommation d'énergie et la pollution peuvent être décomposés en 3 éléments :

    a. Effets d'échelle : dans la mesure où les IDE tendent a augmenté l'activité économique, la consommation d'énergie et la pollution qui lui sont liées tendent également à s'élever.

    b. Effet de composition : Les IDE peuvent être plus ou moins polluants ou consommateurs d'énergie.

    c. Effet technologique : les filiales crées par les IDE peuvent être plus ou moins polluants ou consommatrices d'énergie que les entreprises locales du pays d'accueil des IDE.

    Les FMN font partie à la fois du problème et de la solution27(*). Dans le débat international sur les réponses à apporter aux changements climatiques, il ne s'agit plis de savoir s'il convient d'agir. Il s'agit aujourd'hui de savoir jusqu'où agir et quelles mesures doivent être prises et par qui. Le défi d'ampleur planétaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) appelle une réponse technologique et financière d'ampleur équivalente, et donc considérable. Les FMN ont une contribution majeure à faire passer à une économie à faible intensité de carbone, puisqu'elles sont d'importants sources d'émissions de par leurs vastes opérations internationales, mais aussi parce qu'elles sont aussi dans une position privilégiée pour créer et diffuser les technologies et pour financer les investissements permettant d'atténuer les émissions de GES.

    2.2. LES CAUSES DE L'EXPLOSION DES IDE DEPUIS LES ANNEES 80

    - Les flux d'internationaux de capitaux ont été explosés depuis les années 80 grâce à la déréglementation. Cette déréglementation des IDE consiste à supprimer un certain nombre de restrictions aux flux entrants d'IDE, tels que TRIMS (Trade related investment measures : par exemple, la règle d'équilibre du commerce extérieur, règle de contenu local). S'affirme ainsi un renouveau des fonctions de l'Etat : c'est le développement de l'Etat mondialiste, qui s'efforce non seulement de participer à l'internationalisation des firmes nationales, mais aussi qui tente aussi d'attirer les investisseurs étrangers en mettant en valeur l'attractivité du territoire (infrastructures de qualité, présence de districts industriels, qualité de la main d'oeuvre, compétitivité -coût, etc.).

    C'est alors la fin d'une collusion entre les Etats et les FMN qui consiste en un certain protectionnisme qui profitait aux firmes (réduction du risque d'entrants potentiels, avantages du premier arrivé sur le marché (first mover) : « winner takes it all »). Les autres aspects de la déréglementation tels que les privatisations, avec le retrait de l'Etat de la sphère productive augmente les IDE entrants et sortants concernant les fusions -acquisition.

    - Les flux d'IDE explosent après les années 85 après l'essor des IDE européens (notamment allemands) et Japonais, en raison de l'appréciation relative au dollar, du mark et du Yen, ce qui est favorable à l'internationalisation des firmes allemands et Japonaises.

    - Cette explosion est portée en raison de la tertiarisation et de la désindustrialisation des pays développés (qui est aussi le résultat en partie des flux d'IDE ayant pour finalité la délocalisation), de la déréglementation de ce secteur (à la suite des négociations commerciales multilatérales de l'OMC et de la déréglementation des services financiers).

    - Les flux d'IDE connaissent un essor considérable avec de nouvelles destinations : les pays émergents (particulièrement l'Extrême-Orient drainent de plus en plus de capitaux, dans l'est deviennent également une nouvelle terre d'accueil attractive avec leur entrée dans l'union européen, gage de la stabilité macroéconomique et politique, de reformes institutionnelles et d'une modification des politiques économiques.

    CHAP III. ANALYSE ET EVOLUTION DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN RDC

    L'analyse des flux des IDE dans un pays est fonction de plusieurs paramètres dont la stabilité politique et économique, le dynamisme des populations des populations, le savoir-faire, la qualification de la main d'oeuvre. La dotation factorielle en ressources naturelles qui est la base des incitations des IDE dans le pays en développement comme le cas de la RDC.

    3.1. EVOLUTION DES IDE DANS LE MONDE

    L'investissement direct étranger est au centre de la problématique de développement. Il occupe désormais une place importante dans la plupart des pays du monde du fait de la convergence de deux préoccupations à savoir celles des entreprises cherchant à s'internationaliser et celles des gouvernements qui cherchent à attirer plus de capitaux.

    La plupart des sociétés d'investissements sont situées dans le pays industrialisés et les majeures parties de leurs investissements sont destinés à d'autres pays industrialisés. Cependant les IDE ne se déplacent peu à peu vers les régions en voie de développement.

    Graphique 1 : Evolution des IDE dans le monde en 2010

    Source: CNUCED, Rapport sur l'investissement dans le monde 2010

    Les flux d'IDE dans le monde en 2000 se sont situés à 1400 milliards de dollars et selon la CNUCED plus de 90% de leurs initiateurs, étaient situés dans le pays développés. Le montant des IDE s'est fortement contrasté à la suite de l'éclatement de la bulle sur les nouvelles technologies : 825 milliards de dollars en 2001, et 566 milliards de dollars en 2003.

    La crise financière de 2008-2009 se traduit par un nouveau repli des flux mondiaux d'IDE : après une chute de 32% en 2009 et les entrées mondiales d'IDE ont légèrement progressé (de 5%)en 2010, pour s'établir à 1 244 milliards de dollars, soit un montant de 15% inferieur au niveau moyen d'avant la crise due au fait de la fragilité de la reprise de l'économie mondiale.

    Les PED et les pays en transition attiraient la moitié des entrées mondiales d'IDE, et représentaient le quart des sorties mondiales d'IDE. Les pays seront des destinateurs de choix par les investissements étrangers.

    Tableau n° 1

    Valeur en prix courants Taux de croissance annuelle

    (En milliards de dollars) (En pourcentage)

    - Rubrique 2005 2008 2009 2000 2005 2008 2009

    Entrées d'IED  986 1 771 1 114 40,0 5,2 -15,7 -37,1

    Sorties d'IED  893 1 929 1 101 36,1 9,2 -14,9 -42,9

    Stock intérieur d'IED  52515 49117 743 18,7 13,3 -13,9 14,5

    Stock extérieur d'IED  41716 20718 982 18,4 14,6 -16,1 17,1

    Rentabilité des entrées d'IED  791 1 113 941 13,4 31,9 - 7,3 -15,5

    Rentabilité des sorties d'IED  902 1 182 1 008 10,3 31,3 - 7,7 -14,8

    Fusions-acquisitions internationales  462 707 250 64,0 0,6 - 30,9 -64,7

    Chiffres d'affaires des filiales

    Etrangères  72131 06929 298 8,2 18,1 - 4,5 - 5,7

    Produit brut des filiales étrangères  4 327 6 163 5 812 7,0 13,9 - 4,3 - 5,7

    Total des actifs des filiales étrangères 5 93849 25271 69477 19,0 20,9 - 4,9 7,5

    Exportations des filiales étrangères 1 498 4 319 6 663 3,6 14,8 15,4 -22,2

    Effectifs des filiales étrangères

    (en milliers)  79978 95779 825 9,8 6,7 - 3,7 1,1

     

    Source : UNCTAD, Rapport sur les investissements dans le monde, 2010

    Après un repli spectaculaire en 2009, la diminution des opérations de fusions-acquisition internationales et le recul des bénéfices des filiales étrangères ont fortement pesé sur les investissements en actions et sur les réinvestissements des bénéfices. Mais grâce à l'amélioration des profits des entreprises, il y a eu un modeste redressement du réinvestissement des bénéfices dans la seconde moitié de 2009.

    La diminution des opérations de fusions-acquisitions a été la principale raison du recul des IDE en 2009. Les acquisitions à l'étranger ont diminué de 34% (65% en valeur), alors que le nombre des projets d'IDE pour la création de capacité n'a diminué que de 15%. La crise mondiale a asséché le financement disponible pour l'IDE et réduit les nombres des acquisitions. L'IDE des fonds privés de capital-investissement a diminué de 65% en valeur.

    En ce qui concerne les indicateurs de l'IDE et de la production internationale, les effectifs à l'étranger des FMN ont légèrement augmenté en 2009 et en 2010. Les actifs des filiales étrangères ont augmenté de 7,5% en 2009, essentiellement grâce à la progression de 15% du stock intérieur d'IDE, qui a atteint 18 000 milliards de dollars. Cette augmentation du stock d'IDE s'explique par un important rebond de marché boursiers mondiaux ainsi que par la poursuite des apports d'IDE, qui sont restés positifs même s'ils ont beaucoup moins augmenté qu'auparavant.

    3.2. LES IDE DANS LE PAYS EN DEVELOPPEMENT ET AUX PAYS EN TRANSITION

    Les flux d'IDE dans ces pays ont reculés de 27% en 2009, à 548 milliards de dollars. En dépit de ce repli, ces pays semblaient mieux résister à la crise que les pays développés ont gravement subie, puisque la contraction la contraction était moindre que celle observée pour les pays développés (-44%). Ces pays ont absorbés en 2009 la moitié des flux mondiaux d'IDE.

    Graphique 2 : IDE dans les pays en développement (en milliards de dollars)

    Source: CNUCED, Rapport sur l'investissement dans le monde 2010

    Plus de deux tiers des opérations de fusions-acquisition internationales se font encore entre pays développés, mais la part des PED et des pays en transition en tant que pays d'accueil pour ces opérations est passée de 26% en 2007 à 31% en 2009.

    Le repli des flux d'IDE en Afrique et PMA est essentiellement dû à cause de la concentration de la concentration de la demande mondiale et de la baisse des prix des produits de base. Le secteur des télécommunications est devenu le premier bénéficiaire des apports d'IDE. Les nations africaines caractérisées par l'instabilité politique, économique. L'Afrique ne représente encore qu'une fraction des IDE (4% dans le cas des entrées de la chine par exemple).

    En 2009, les IDE représentent entre 25 et 40% de la formation brute du capital fixe dans ces groupes de pays. Si en valeur l'IDE est concentré sur les ressources naturelles dans ces groupes de pays, il est diversifié dans le secteur manufacturier et dans le secteur des services également à en juger par le nombre de projets dans ces secteurs. Les investissements étrangers dans le PMA ne représentent que 3% des apports mondiaux d'IDE en 2010.

    3.3. PERSPECTIVES DE L'AMELIORATION DES IDE DANS LE MONDE

    Selon les estimations de la CNUCED, les flux mondiaux d'IDE a commencé à se redresser en 2010, à plus de 1 200 milliards de dollars pour atteindre un niveau d'avant la crise entre 1 600 et 2 000 milliards de dollars.

    L'amélioration graduelle des conditions macroéconomiques, des profits des entreprises et des capitalisations boursières observées au début de 2010 devrait se poursuivre et renforcer la confiance des entreprises. Avec une meilleure performance des marchés boursiers, cela aidera à financer les IDE.

    Les investisseurs mondiaux s'intéressent de plus en plus aux pays en développement. Le brésil, la fédération de Russie, l'inde et la chine (le pays de la BRIC), en particulier sont des pays prometteurs pour l'IDE. Le redressement financier et économique mondiale reste fragile, menacé par des nouveaux risques, par les contraintes qui pèsent sur les investissements publics, par l'incertitude entourant les reformes de la déréglementation financières, par l'accès limité au crédit, par la volatilité des marchés boursiers et des marchés de change et aussi par d'autres facteurs.

    La libéralisation et la facilité de l'investissement étranger stimule les investissements étrangers. Plusieurs efforts ont été entrepris en vue d'établir des principes internationaux pour des investissements responsables dans l'agriculture, y compris l'initiative commune pour promouvoir des investissements responsables menée conjointement à l'initiative de la CNUCED, de l'organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, du fonds international de développement agricole et du groupe de la banque mondiale.

    3.4. INVESTISSEMENTS EN RDC

    3.4.1. Bref Situation Géographique et économique de la RDC

    La République Démocratique du Congo est l'un des grands pays du monde. Avec ses neufs pays voisins, elle est presqu'une continent, par sa position stratégique au centre de l'Afrique qui compte à elle seule plus de 80 millions d'habitant, le plus grand marché de l'Afrique centrale. Un pays potentiellement riche qui fait d'elle une véritable « scandale géologique ». Le foret constitue l'un des atouts majeurs du pays, elle représente plus de 45% de l'ensemble du foret équatorial du continent, et renferme des essences fortes recherchées. Les conditions climatiques favorisent l'exploitation des activités agricole.

    L'hydrographie est composée des fleuves (2 900 km), le deuxième au monde après l'amazone et son potentiel énergétiques est constitué d'importantes ressources hydroélectriques, concentrés au barrage d'INGA et ZONGO, des rivières et des lacs dispersés sur l'étendue de la république.

    La RDC est l'une des économies les moins compétitive s d'Afrique. Elle fait partie des PMA et un des pays le plus pauvres au monde. Environ 80% de sa population vit en dessous de seuil de la pauvreté. Un large chômage entraine les activités informelles qui restent encore non mesurables.

    3.4.2. Investissement brut en RDC

    La formation brute du capital fixe en 2009 a connu un ralentissement en s'établissant à 2,8% après une progression de 6,9% en 2008. Cette évolution reflète les ralentissements des investissements. Des particuliers dans le secteur de l'immobilier, notamment sous effet de la crise économique mondiale.

    L'investissement réalisés dans le cadre budgétaire ont augmenté, en nominal, de 199,6%, contre 160,755% million une année plus tôt.

    3.5. REPARTITION SECTORIELLE DES FLUX D'INVESTISSEMENT EN RDC

    L'analyse sectorielle révèle que la branche de services marchands a drainé 52,8% des projets suivi de celle des industries de fabrication avec 33,3%. Les autres branches d'activité économique, à savoir l'agriculture, les bâtiments et travaux publics ainsi que la production et la distribution d'eau, de l'électricité et de gaz ont représenté respectivement 8,9%; 3,3% et 1.6% dans le totale en 2009.

    Graphique 3 : répartition des investissements en RDC

    Source : Rapport annuel de la Banque centrale du Congo, 2009

    L'analyse sectorielle révèle que la prépondérance des infrastructures économiques absorbant 51,3% des dépenses en capital du cadre budgétaire en 2009. En effet, les dépenses y afférentes se sont accrues de 1, 039%, passant d'une année à l'autre de 14 186,4 millions de CDF à 246 406,2 millions. Ces dépenses ont été affectées essentiellement aux besoins de la reconstruction et la réhabilitation des routes, ponts et chaussés.

    3.6. INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN RDC

    La RDC n'a jamais véritablement constitué une destination de choix des investissements directs étrangers en dépit des ressources naturelles. Selon une étude menée en 2006 par le programme des nations unies pour le développement (PNUD), il a été révélé le désintérêt grandissant du Congo pour les investisseurs. L'instabilité politique et économique mais aussi des conditions sécuritaires inadéquates furent à la base de cette situation.

    La guerre ne cesse de sévir le pays. Et comme TSHUINZA MBIYE et KABUYA KALALA disent que « là où il ya la guerre, il n'ya que très peu de perspectives d'investissements nouveaux, et par ricochet, le développement économique et social car les ressources publiques tendent à être allouées à l'acquisition de plus de canons que des beurres ». De même, les capitaux privés ne se bousculent pas à la portion d'un pays en conflits armés persistant et donc susceptible de présenter des risques élevés pour des investisseurs éventuels.

    3.6.1. ORIGINE DES IDE EN RDC

    Il existe une forte corrélation en Afrique entre les pays d'Afrique d'origine des IDE et le pays d'accueil. Ainsi les premiers investissements vers la RDC furent fortement influencés par des liens coloniaux et la langue parlée, on peut rencontrer facilement les investisseurs belges, français et Américains. Cela étant les IDE engagés avant l'indépendance de 1960 par les colons belges se sont poursuivis jusque vers 1974, année au cours de laquelle s'est fait la Zaïrianisation.

    En dehors des pays cités ci-dessus, la chine occupe une place de choix parmi les investisseurs en RDC, elle compte aussi l'Allemagne, la hollande, la suède, le Portugal, le Luxembourg, l'Angleterre, la Bulgarie, l'Afrique du sud, le japon...

    3.6.2. EVOLUTION DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN RDC

    Les montants d'IDE de la RDC est insignifiants comparés aux flux d'IDE entrants dans le monde. Selon le rapport mondial sur les investissements en 2010, l'IDE entrant en RDC ne représente que 0,017% 28(*) du flux entrants de l'IDE mondial

    La RDC a jouit une bonne gestion et la stabilité économique après l'indépendance. Un niveau de développement comparé à celui de la Corée du sud et de la chine. Les flux entrants des IDE a relativement progressé par rapport à d'autres pays d'Afrique. Cette évolution fut stoppée en 1974, pendant la crise économique aigue principalement à cause de la privatisation des nombreuses entreprises des étrangers et les politiques des grands travaux. (Eléphant blanc)29(*).

    Ce comportement a été très décourageant pour les investisseurs étrangers et jusqu'à ce jour, la méfiance continue à exister auprès de ces derniers. Elle a connu un désinvestissement net (-7 125 200 $US) après la suspension de la coopération entre les institutions de breton Wood. Les mesures de redressement commencèrent à donner des résultats en 2001 année de reprise de relations avec la FMI et la Banque mondiale.

    Tableau 3 et Graphique 4: Evolution des IDE en RDC

    Années

    Montant

    2000

    72 000 000

    2001

    80 300 000

    2002

    141 100 000

    2003

    391 300 000

    2004

    409 000 000

    2006

    256 100 000

    2007

    1 808 000 000

    2008

    1 726 800 000

    2009

    951 400 000

    2010

    638 800 000

    2011

    210 500 000

    Source : banque mondiale fournies par l'université de Sherbrooke

    3.6.3. PROBLEME LIE A L'ATTRACTIVITE DES IDE EN RDC

    La RDC est un des pays qui n'accueille pas les IDE par rapport à d'autres pays. Le schéma 1 explique les facteurs qui empêchent l'entrée des IDE en RDC.

    Cause possible

    Faible rendement social

    Coût de financement élevé

    Faible rendement social

    Faible capacité d'appropriation

    Géographie défavorable

    Infrastructures déficientes

    Faible capital humain

    Dysfonctionnement de l'Etat

    Dysfonctionnement du marché

    Risque micro : droit de propriété, corruption, impôt

    Risque macro : instabilité financière, monétaire, budgétaire

    Absence de « découverte de sol »

    Défaut de coordination

    Mauvais financement internat international

    Mauvais financement local

    Faible épargne extérieure

    Intermédiaire insuffisante

    Source: Hausmann Rodrik and Velasco (2005)

    Tableau 4 : Indice de la protection des investissements.

    Indice de divulgation

    Indice de respect de droit de l'homme

    Indice du pouvoir

    Indice de protection investissements

    Indice de protection des investissements

    Afrique subsaharien

    4.4

    4.5

    5.2

    4.2

    Amérique latine

    4.3

    5.1

    5.8

    5.1

    Asie du sud

    4.4

    4.3

    6.4

    5.0

    Europe de l'Est

    4.7

    3.8

    6.0

    4.8

    Pays de l'OCDE

    6.3

    5.0

    6.6

    6.0

    Moyen orient

    5.8

    4.6

    3.5

    4.6

    Extrême orient

    5.2

    4.4

    6.1

    5.2

    Source : Doing business (Banque Mondiale)

    La RDC est classée 172 sur la liste de 178 en 2011 pays sur la facilité de faire les affaires.

    3.6.4. DIAGNOSTIC DU PROBLEME LIE A L'ATTRACTIVITE DES IDE EN RDC

    Le faible rendement de l'activité économique s'explique par le bas niveau du pouvoir d'achat de la population, l'accès au financement a été toujours un défi en RDC, à cause d'erreur politiques de l'Etat (la nationalisation), une mauvaise gestion de la monnaie et des faibles institutions économiques. Selon l'ICA, 40% des firmes enquêtée mentionnent l'accès au financement comme une contrainte majeure. Les couts élevés de crédit sont souvent cités comme raison principale.

    Le système de transport hérité lors de l'indépendance intègre un réseau multimodal d'infrastructures de routes, chemins de fer et de circuits fluviaux en RDC et tributaires comme axe principal. Ce réseau s'est presque effondré. Les firmes sondées dans l'ICA ne se plaigne pas des transports, qui se placent au 9è rang dans la liste des obstacles à l'investissement privé, mais les PME se plaignent davantage des transports que les grandes.

    Les résultats de l'analyse du climat d'affaire des investissements 2010 ont donné :

    Tableau 5 : résultat de l'analyse

    Instabilité politique

    12.9

    1

    Electricité

    7.7

    2

    Douanes

    7.5

    3

    Pratiques informelles

    6.9

    4

    Administration fiscale

    5.1

    5

    Corruption

    4.9

    6

    Régulations de travail

    2.6

    7

    Taux d'imposition

    2.6

    8

    Transport

    2.2

    9

    Accès à la terre

    1.8

    10

    Crime

    1.6

    11

    Cours judiciaires

    1.4

    12

    Expertise commerciale

    1.2

    13

    Total

    100.0

     

    Source: ICA (2010)

    Le transport aérien est trop couteux. C'est d'ailleurs en RDC qu'on retrouve la ligne la plus cher au monde. Les infrastructures électriques sont presqu'inexistant avec un taux de déserte électrique de 7% dans toute l'étendue de la république.

    La corruption est l'un de problème d'ordre institutionnel qui fait la fuite des investissements étrangers en RDC. La corruption a fait l'objet de beaucoup de réflexions de la part des organismes internationaux et des organes spécialisés dans la défense des droits de la légalité. Ainsi, des organes comme International countries Riste guide (ICRG), transparency international ont développés des indices de perception de la corruption qui ont régulièrement publiés à la fin de chaque année. Ainsi, la RDC est considérée comme un des pays les plus corrompu de la planète.

    Une croissance économique incertaine, le cloisonnement et la taille du marché est trop restreint, la formation insuffisante et peu efficace de la main d'oeuvre, la résistance des entreprises à l'entrée des capitaux étrangers et plus généralement à l'ouverture de l'actionnariat, les blocages politiques, économique et sociaux qui entravent les tentatives des reformes. L'orientation sectorielle des IDE encore majoritairement bancaire et dans la télécommunication.

    CHAP IV. STRATEGIES D'ATTRACTIVITE DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN RDC

    Ce présent chapitre traite sur l'attractivité des IDE pratiqué en RDC et propose ainsi certaines stratégies qui n'est pas utilisé en RDC et dont il faudra prendre en considération.

    Nous définissons l'attractivité des investissements étrangers comme étant toute action cherchant à attirer sur le territoire national les investissements et qui sont censés générer tous les avantages possibles sur l'économie nationale, comme la création des emplois, le transfert en technologie innovatrice, le savoir faire...

    La RDC est un pays sous développés dans lequel règne une concurrence de plus en plus accrue et un engouement entre les pays pour attirer beaucoup plus des IDE dans le pays. Chaque pays essaie de mettre en place en place une politique efficace et incitative pour attirer des IDE dans son pays. La RDC, qui reste encore un pays ou les investisseurs étrangers ont des souvenirs très cruels dans leur mémoire à cause des nombreux méfaits rencontrés dans le pays lors des mesures de 1974.

    L'attractivité est une question complexe. Le RDC a entrepris de mettre en place toute une série des reformes visant à favoriser son ouverture sur le marché international, autant d'atouts pour appâter les entreprises étrangers. Elle multiplie des actions de promotion à l'étranger, et doter les représentations à l'extérieur des cadres compétents, à même d'expliquer et de convaincre les investisseurs à localiser leurs activités sur le sol congolais. Mais il ya toujours peu d'afflux des IDE en RDC.

    L'investisseur étranger peut être influencé par un ensemble de facteurs, qu'en est-il de la RDC ?

    Tout d'abord, il est bien établi que les IDE à destination de la RDC dépendent des ressources naturelles, ainsi qu'aux secteurs déjà découvert et encore rentable ainsi qu'aux opérations de privatisation. Certes des efforts conséquents ont été réalisés ces dernières années pour la promotion des IDE. Pour ce qui est le cas de la RDC, il faudra proliférer les actions de promotion des investissements étrangers.

    La libéralisation de promotion du commerce de diamant et le monopole de la Gécamines, des nombreuses sociétés internationales se sont impliquées dans l'exploitation et l'exportation des ressources minières mais qui n'est pas entièrement sous le contrôle de l'Etat.

    L'Etat congolais a élaborés des politiques en ce qui concerne les IDE et est regroupés dans le cadre des investissements :

    4.1. CADRE JURIDIQUE, REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL

    Le nouveau code des investissements adopté par la RDC en 2002, accorde des avantages fiscaux et parafiscaux qui s'étendent sur une période de 3 ans, lorsque l'investissement est réalisé à Kinshasa (la capitale), de 4 ans pour l'investissement réalisé dans le Bas Congo, les villes de Lubumbashi, Likasi et Kolwezi, et de 5 ans pour les restes des provinces.

    Avec la nouvelle constitution du pays de 2006, l'Etat a conjugué de nombreux efforts dans le but de renforcer l'Etat de droit, qui viendrait rassurer les investisseurs potentiels. L'adhésion de la RDC à la MIGA (branche de la banque mondiale spécialisée dans l'assurance contre les risques politique et non commerciaux), à l'OHADA créent un cadre légal qui protège le droit des investisseurs30(*).

    En outre, l'Etat congolais offre un certains nombres d'incitations aux investisseurs potentiels, considérées comme déterminantes dans la politique d'attractivité de la RDC par le biais d'agrément des projets d'investissements au région du code des investissements. Nous pouvons citer :

    Ø Les avantages douaniers :

    · A l'exclusion de la redevance administrative de 5%, l'exonération totale, en faveur des investissements d'utilité publique des droits et taxes à l'importance pour les machines.

    · L'exonération totale en faveur de tous les investissements des droits et taxes à l'importation pour les machines, l'outillage et les matériels neufs ainsi que les pièces de rechange de premier dotation ne dépassant pas la valeur CIF des équipements. Les engins lourds, les navires sont aussi acceptés en exonération totale, la redevance administrative de 5% reste due

    · L'exonération des droits et taxes à l'exportation pour tout ou partie des produits finis, ouvrés ou semi ouvrés de l'investissement dans des conditions favorables pour la balance de paiement

    Ø Avantages fiscaux :

    · Exonération total de l'impôt professionnel sur les revenus, pour les bénéfices générés par les investissements agréés

    · L'exonération du droit proportionnel lors de la constitution ou de l'augmentation du capital social des a par action à responsabilité  limité (SARL)

    · L'exonération du droit foncier sur les superficies des concessions foncières et de propriété bâties, liés uniquement au projet d'investissement agréé

    · L'exonération de l'impôt sur les chiffres d'affaires à l'intérieur sur les achats locaux des biens, d'équipement et instants industriels, fabriqué  en RDC et sur les prestations des services sollicités sur les travaux mobiliers

    Ø Autres avantages :

    v La création d'un guichet unique en matière d'investissement. L'agence nationale pour la promotion de l'investissement (ANAPI) pour apporter l'assistance aux investisseurs, mais aussi pour lutter contre la tracasserie et l'escroquerie.

    En ce concerne la politique économique, la RDC fait parti de la SADC, qu'au cours de 2006, lança le programme de convergence macroéconomique des pays membres basé sur la mesure des quatre indicateurs macroéconomique ayant pour but d'assurer la compétitivité des ces pays et rassurer les investisseurs sur la bonne gestion de la zone.

    Ces critères sont :

    ü Garder le niveau de l'inflation annuel inferieur à 3%

    ü Enregistre un solde budgétaire de base, hors donc, rapportés au prix nominal positif ou nul à l'horizon 2008,

    ü Porter le taux d'endettement public interne et externe d'un pourcentage inferieur ou égal à 60% du PIB au même horizon

    ü Maintenir une variation en pourcentage de la masse salariale de la fonction public égal ou inferieur à la variation en pourcentage des recettes budgétaires.

    En plus de ces quatre critères, la surveillance multilatérale dans la SADC s'appuie sur un ensemble d'indicateurs traités comme repères indicatif.

    Les stratégies que la RDC doit intégrer pour renforcer sa politique d'attractivité et rendre le pays plus attractif :

    1. Au niveau de la politique économique

    v Elle doit améliorer sa visibilité au niveau de sa politique économique : celle-ci doit être réactive de plus en plus aux mutations de l'environnement national et international afin d'optimiser constamment la croissance économique.

    v L'amélioration du cadre institutionnel relatif à l'accueil des IDE grâce à la mise en oeuvre d'une stratégie destinée à promouvoir l'image de la RDC en tant que terre d'accueil des IDE, la mise en place d'une diplomatie économique active pour développer le partenariat entre les entreprises congolaises et étrangères ainsi que la diffusion et la publication des informations économiques et judiciaires en vue de faire connaitre les atouts de la RDC et ses opportunités d'investissement.

    v La levée de tous les obstacles habituels à l'investissement, notamment les problèmes administratifs ou du foncier

    v Offrir des subventions et autres aides financières aux investisseurs étrangers

    v L'assouplissement des conditions de sélection, la rationalisation des procédures d'approbation ou l'accélération des procédures de licence des projets

    v Eviter les prises de participation accrues du pouvoir public dans le cadre des mesures de sauvetage financier

    v Mettre en oeuvre des mécanismes rigoureux, au niveau national et international, pour mobiliser efficacement la contribution d u secteur privé au service des flux de capitaux et des apports de technologies transfrontalières

    v Les mesures de promotion des IDE dans les énergies renouvelable pour l'électrification du milieu rural

    v Elargissement de la taille du marché qui constitue un critère fondamental de l'IDE

    4.2. LA POLITIQUE D'ENDETTEMENT

    L'endettement est considéré comme obstacle aux IDE car il est une source de d'incertitude, de la même manière que la politique économique est aussi incertain avec un taux d'endettement élevé. Les risques combinés d'inflation et d'imposition réduisent l'investissement. En effet, le paiement de service de la dette réduit l'investissement. Cette situation décrédibilise l'image du pays à l'échelle internationale.

    Donc, un taux d'endettement modéré est considéré par l'investisseur comme un signe de bomme gestion. Le point d'achèvement de l'IPPTE a permis plusieurs pays l'annulation de la dette et leurs permet de bien gérer la dette et par conséquent susceptible d'attirer plus d'IDE.

    4.3. LA POLITIQUE MONETAIRE, LE SYSTEME BANCAIRE ET FINANCIER

    Le taux de change joue un rôle capital dans la politique d'ouverture d'un pays à l'étranger. Les investisseurs tiennent compte de ces facteurs avant d'injecter leurs capitaux dans l'économie des pays d'accueil. L'impact du taux de change sur les IDE dépend de deux facteurs à savoir : le niveau du taux de change et sa variabilité. Lorsque les biens produits par suite des investissements par une multinationale sont consommés localement, une appréciation de la monnaie nationale influence du directement les flux d'IDE grâce à une augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs.

    Alors qu'une appréciation du taux de change va entrainer une augmentation des IDE grâce à la réduction des couts du capital.

    · La solidité du secteur financier en vue de faire face à l'avenir à une éventuelle volatilité des capitaux étrangers

    · La création des banques des projets pour soutenir les investisseurs étrangers qui présentent les garanties et préserve la liberté d'accès

    · L'accélération processus de conversion de la dette extérieur en investissement

    4.4. LA DEMOCRATISATION

    La tendance géopolitique peut influencer les investisseurs (UNCTAD 2003). Celle-ci favorise la liberté d'opinion. Elle crée un cadre légal qui protège le droit de l'investisseurs qu'ils soient nationaux ou étrangers. La démocratisation ne doit pas être apparente comme elle est en RDC.

    4.5. DU POINT DE VUE SOCIAL

    L'investisseur est préoccupé par la distance et la facilité de déplacement, les conditions de vie et la sécurité des personnes, les soins médicaux, la scolarisation des enfants, les loisirs et la distraction, le tourisme ainsi que le bien être de sa famille. L'amélioration de la qualité de vie est aussi importante.

    1. SUR LE PLAN HUMAIN ET TECHNOLOGIQUE

    · Le renforcement de la qualité de la main d'oeuvre (y compris la lutte contre l'analphabétisme)

    · Elever le niveau de l'éducation nationale et l'expertise technique de la population en encourageant les activités locales de recherches et développement

    · Mettre en oeuvre des programmes de recyclage pouvant aider les travailleurs à s'adapter aux nouvelles exigences professionnelles et faciliter leur insertion dans une industrie émergente pour éviter l'importation de la main d'oeuvre étranger

    · Mettre en place des stratégies de développement de développement des capacités nationales pour absorber et adapter la technologie et la savoir faire. Renforcer les capacités entrepreneuriales des entreprises locales.

    2. AUTRES STRATEGIES INNOVANTES

    · Créer des effets de synergie entre les accords internationaux d'investissement : la politique d'investissement actuel continue dans l'ensemble à favoriser la libéralisation et la facilitation des IDE

    · Se référer aux univers des accords internationaux d'investissement (AII) qui s'est développé, et des efforts est fait pour assurer l'équilibre et la cohérence dans le régime des AII. L'AII mérite une attention de la part de la RDC car d'une part en prévoyant des engagements au niveau international en faveur d'un environnement stable et prévisible pour l'investissement, les AII peuvent contribuer à rendre un pays plus attractif pour les IDE.

    · Se méfier des risques de protectionnisme affectant les IDE

    CONCLUSION GENERALE

    Depuis les années 70 et 80, les IDE ont connu un impact considérable dans le monde pour plusieurs raisons : la création de l'emploi, la promotion des exportations, le transfert en technologie et le savoir faire, l'accumulation en capital, etc.

    Ceci est à la base des principes caractéristiques de la mondialisation et a fait que tous les pays du monde soient dans la concurrence pour attirer plus d'IDE. Les PED en général et la RDC en particulier ne reste pas indifférents, ils multiplient des stratégies pour gagner une grande part du marché.

    Ce travail s'est évertué pour montrer qu'en dépit de l'augmentation des flux d'IDE dans le monde et la localisation qui sévit les pays développé pour se localiser vers les pays sous développés où les couts de la main d'oeuvre est relativement faible, mais en RDC, les IDE restent toujours insignifiant et faible pour engendrer tous les avantages possible sur l'économie tel que la croissance économique.

    Le deuxième point fort de ce travail tend à renforcer les stratégies de la RDC pour attirer plus d'IDE et s'intégrer davantage à l'économie mondiale.

    Le chapitre premier passe en revue de la littérature sur la notion de l'investissement (considération générale sur le concept du point de vue micro et macroéconomique, typologies...). Le chapitre deuxième s'intéresse tout simplement aux investissements directs étrangers (avantages et inconvénient et tel que les financements des coups d'état par les FMN, le non respect de la loi en vigueur, les lobbys, etc. tant sur le pays d'accueil que sur le pays d'origine, typologies d'IDE...).

    Le chapitre troisième analyse les flux d'IDE dans le monde et en RDC. Il ressort de cette analyse que la RDC représente une part très faible sur l'ensemble des IDE mondiaux. Les problèmes qui limitent l'entée des IDE en RDC ont été exposé notamment la corruption, l'instabilité politique et économique, la tracasserie de toute forme que le gouvernement doit éliminer. Enfin le dernier chapitre montre les stratégies utilisés en RDC et propose d'autres stratégies qu'elle faudra incorporer pour attirer encore plus d'IDE et les nouveaux univers des accords portant sur les investissements pour s'intégrer dans l'économie mondiale comme l'accord internationaux sur les investissements (AII)

    Les IDE sont encore très faibles en RDC à cause de la peur née de l'aversion pour les risques des investisseurs potentiels. Un investisseur voudra investir dans les pays voisins notamment la Rwanda où les perspectives de profit sont moins élevées proportionnel aux risques que d'investir en RDC où les perspectives de profit sont élevées proportionnellement avec le niveau des risques tels que la guerre, les pillages.

    Quand au gouvernement, il doit assurer l'équilibre du cadre macroéconomique, en stabilisant les niveaux général des prix, fixer la limite de l'inflation annuel et du taux de change qui conduit à la substitution monétaire, créer des infrastructures routiers, assurer l'efficacité de l' éducation nationale par la création des établissements d'enseignement technologique, car son niveau régresse chaque année, d'éviter les blocages d'installation des IDE dans le pays par des procédures et démarches inutile.

    Avec toutes ces recommandations, la RDC attirera plus d'IDE et ce dernier va créer un effet d'entrainement sur son économie et générer les profits à l'Etat congolais qui lui permettra de développer les secteurs lents et rendre la nation autonome aux emprunts extérieur.

    BIBLIOGRAPHIE

    1. OUVRAGES

    1. Michalet Ch. A., La séduction des nations ou comment attirer les investissements, Economica, Paris, 1999

    2. Dunning J. H., Multinational Enterprises and the global Economy, Addison-Wesley, 1993

    3. Patrick V., Macroéconomie : L'investissement, La découverte, Paris, 2000

    4. Stiglitz J., E. w.Carl, Principes d'économie moderne, 3éd., Deboeck, 2004

    5. Stiglitz J., Quand le capitalisme perd la tête, Norton, 2003

    6. Mc Gaffary, The real economy of Zaire, USA, 1991

    7. G. Mankiw, Macroéconomie, 3éd, Deboeck, 2006

    2. ARTICLES

    1. H. Neffati, X. Richet,  «l'attractivité compare des investissements directs étrangers de la Tunisie et de la Hongrie », Revue Région et Développement n° 19, 2004

    2. Richet X., « Nouvelles économies de marché et stratégies des firmes multinationales », Revue région et développement n° 16, 2004

    3. R. Barro, Lee J. W.,  «Sources of economic growth» , Carnegie Rochester Conference series on public policy

    4. C. Mainguy,  «l'impact des investissements directs étrangers sur les économies en développement », Revue région et développement n° 20, 2004

    5. Borensztein E., J. De Gregorio, J.W.Lee, « How does Foreign Direct Investment affect economy Growth? », Journal of international economics

    6. Loungani P., Razin A., « L'investissement direct étranger est -il bénéfique aux pays en développement? », Finance et développement, juin 2001

    7. C. Kauffman, C. Teban, «  Transition to a low-carbon economy », Public goals and corporate practices, 10th OECD, Roundtable on corporate responsibility, OCDE, juillet 2010

    8. L. Fontagné, F. Toubal, « L' investissements directs étrangers et performances des entreprises», Rapport du conseil d'analyse économique, La documentation Française, Paris 2010

    3. AUTRES DOCUMENTS

    1. Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI), Note d'information n° 003, Kinshasa, 2006

    2. Note relative à l'investissement direct étranger dans le monde et au Maroc, Document de travail de la politique économique générale n° 65, version actualisée, Rabat, 2002

    3. CNUCED, «  Rapport sur les investissements dans le monde 2010 : Investir dans une économie à faible intensité de carbone, New York et Genève, 2010

    4. Le potentiel, Cadre juridique des investissements en RDC, Kinshasa, 2006

    5. Ministère de plan, Document de la croissance pour la réduction de la pauvreté (DSCRP), Kinshasa, 2010

    6. Banque mondiale, Données récentes des investissements directs étrangers pour la RDC, Université de Sherbrooke

    7. Banque centrale du Congo, Rapport annuel 2008, 2009

    4. NOTES DE COURS

    1. NSUAMI NGOMA, Finance publique, Facultés des sciences économiques et de gestion, Université de Kinshasa, 2011

    2. MVUDI MATINGU, Economie politique II, Facultés des sciences économiques et de gestion, Université de Kinshasa, 2010

    3. BONGO BONGO, Comptabilité nationale, Facultés des sciences économiques et de gestion, Université de Kinshasa, 2011

    5. SITE WEB

    1. www.wIkipedia.com/Economie de la République Démocratique du Congo

    2. www. Cairn.com

    3. www. Projetsyndicat.com

    4. www. Unctad. Org/en/docs/wir 2009/2010-en pdf

    5. www.lepotentiel.com

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE......................................................................................................................i

    DEDICACE........................................................................................................................ii

    AVANT PROPOS.............................................................................................................iii

    INTRODUCTION 1

    1. PROBLEMATIQUE 1

    2. OBJECTIFS 3

    4. HYPOTHESE 4

    5. INTERET DU SUJET ET DELIMITATION DE L'ETUDE 4

    6. APPROCHES METHODOLOGIQUE 5

    7. CANEVAS 5

    CHAP. I CONSIDERATION GENERALES SUR LES INVESTISSEMENTS 6

    1. L'INVESTISSEMENT 6

    1.1 ORIGINE DE LA NOTION DE L'INVESTISSEMENT 8

    I.2. DETERMINANT DES NIVEAU DES INVESTISSEMENTS 9

    I.3. TYPOLOGIES DE L'INVESTISSEMENT 10

    1.4. INVESTISSEMENTS PUBLICS 13

    1.5. INVESTISSEMENTS PRIVES 13

    1.6. INVESTISSEMENTS DIRECTS 14

    I.7. INVESTISEMENTS DIRECTS ETRANGERS 14

    CHAP II. INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS 15

    2.1. DEFINITIONS 15

    2.2. TYPOLOGIES DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS 17

    2.3. BREF HISTORIQUE DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS 18

    2.4. ENJEUX DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS 19

    2.5. DYNAMIQUE DES IDE 19

    2.6. AVANTAGES ET INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS 21

    2.6.1. AVANTAGES 21

    A. Dans le pays d'accueil 21

    B. Pour le pays investisseur 25

    CHAP III. ANALYSE ET EVOLUTION DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN RDC 30

    3.1. EVOLUTION DES IDE DANS LE MONDE 30

    3.2. LES IDE DANS LE PAYS EN DEVELOPPEMENT ET AUX PAYS EN TRANSITION 32

    3.3. PERSPECTIVES DE L'AMELIORATION DES IDE DANS LE MONDE 33

    3.4. INVESTISSEMENTS EN RDC 34

    3.4.1. Bref Situation Géographique et économique de la RDC 34

    3.4.2. Investissement brut en RDC 35

    3.5. REPARTITION SECTORIELLE DES FLUX D'INVESTISSEMENT EN RDC 35

    3.6. INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGER EN RDC 36

    3.6.1. ORIGINE DES IDE EN RDC 37

    3.6.2. EVOLUTION DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN RDC 37

    3.6.3. PROBLEME LIE A L'ATTRACTIVITE DES IDE EN RDC 38

    3.6.4. DIAGNOSTIC DU PROBLEME LIE A L'ATTRACTIVITE DES IDE EN RDC 40

    CHAP IV. STRATEGIES D'ATTRACTIVITE DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN RDC 43

    4.1. CADRE JURIDIQUE, REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL 44

    4.2. LA POLITIQUE D'ENDETTEMENT 47

    4.3. LA DEMOCRATISATION 48

    4.4. DU POINT DE VUE SOCIAL 48

    CONCLUSION GENERALE 50

    BIBLIOGRAPHIE 52

    TABLE DES MATIERES.................................................................................................55

    * 1 H. NEFFATI et X. RICHET, « Attractivité comparée des IDE de la Tunisie et de la Hongrie», in classification JEL.

    * 2 www.wikipedia.com/Economie de la République Démocratique du Congo

    * 3 RDC, Document de la stratégie et de la croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP), Juillet 2006

    * 4 Agence national pour la promotion des investissements(ANAPI), note d'information no 004, RDC, 2007

    * 5 Banque centrale du Congo, note de conjoncture, novembre 2010

    * 6.R. PINTO et GRAWITZ M., « Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, 8 éd., Paris, 1990, P360»

    * 7 MUNANGA A., « les guides du chercheur en sciences sociales et humaines », les éditions SOGEDES, Kinshasa 2003, P 105

    * 8 Patrick Vallieu, Macroéconomie : l'investissement, La découverte, Paris, 2000, P8

    * 9 Joseph stiglitz, E. Carl Wash, Principes d'économie moderne, 3è éd, Deboeck, 2004, P381

    * 10 On utilise également l'expression d' « amortissement », mais il s'agit alors de l'amortissement économique et non de l'amortissement comptable ou des dotations pour amortissement enregistrées dans les comptes des entreprises.  

    * 11 G. Matthieu, Vocabulaire de l'économie, 1973, P153.

    * 12 Gregory N. MANKIW, Macroéconomie, 3éd, Deboeck, 2006

    * 13 Dunning J. H., Multinational Enterprises and the global Economy, Addison-wesley, 1993

    * 14 R. Venon, «international investment and international trade in the product cycle», Quarterly Journal of Economic, vol 80, mai 1966, pp. 190-207

    * 15 C. Kauffmann et C. Tebar Less, Transition to a low-carbon Economy : public Goals and corporate practices, 10th OECD Roundtable on corporate Responsibility, OCDE, juillet 2010

    * 16 Chudnovsky D., Lopez A , 1999, Globalisation and Developping countries : Foreign Direct Investment and growth and sustainable Human development, paper prepared for the UNCTAD/UNDP Global programme «on globalization, liberalization and sustainable development»

    * 17 Kolstad I., Tondel L., 2002, « Social development and foreign direct investment in developing countries », Ch Milchensens institute report, 2002

    * 18 Barro R., Lee J.W., 1994, Sources of economic growth, carnegie Rochester conference series on public policy, 40

    * 19 Borensztein, De Gregorio J., Lee J.W., 1998 « how does foreign direct invstment Economic growth?, journal of international Economics, 45

    * 20 NSUAMI NGOMA, Notes de cours de finances publiques, troisième graduat, Faculté des sciences économiques et de gestion, Université de Kinshasa, 2011

    * 21 De soysa I., Oneal J., 1999, « boon or bane? Reassessing of the effet of foreign and domestic capital on economic growth», American sociological review, 64

    * 22 Depuis fin 1999, sur initiative de la banque mondiale et du fond monétaire internationale, les pays à bas revenus qui veulent une aide financière ou un allègement de la dette dans le cadre de l'initiative PPTE (pays pauvres et très endettés) doivent préparer la lutte contre la pauvreté, DSRP (document stratégique de réduction de la pauvreté), l'ensemble de la communauté des donateurs s'est ralliée à cette démarche.

    * 23 R. A. Mundell, «  international trade and factor mobility », American economic review, vol XLVII , no 3, juin 1957

    * 24 L. Fontagné et F. Toubal, Investissements directs étrangers et performances des entreprises, Rapport du conseil d'analyse économique, la Documentation Française, Paris, 2010

    * 25 J. Stiglitz , quand le capitalisme perd la tête, Norton, 2003

    * 26 M.HUBLER ET A. Keller, « Energy saving via FDI? Empirical Evidence from developing countries, Environment and Development Economics», Cambridge journals, vol 15 no 1, pp 59-80, 2010

    * 27CNUCED, rapport sur les investissements dans le monde en 2010, New york et Genève, 2010, p 23

    * 28 D'après nos propres en calculs en fonction des données fournies par l'université de Sherbrooke, Canada

    * 29 Mc Gaffery, the Real Economy of Zaire, Pennsylvanie, USA, 1991

    * 30 Le potentiel, le cadre juridique des investissements en RDC, Kinshasa, 2006






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