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L'impact des investissements directs étrangers sur l'économie congolaise.

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par Rolly KOLI MBO
Université de Kinshasa RDC - Graduat 2011
  

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CHAP. I CONSIDERATION GENERALES SUR LES INVESTISSEMENTS

1. L'INVESTISSEMENT

L'investissement est la variable clé de l'évolution économique. A court terme, l'instabilité des décisions d'investissement est la principale source de fluctuations conjoncturelles, à long terme l'investissement est la principale ou détermine les capacités des productions d'une économie8(*).

Dans le langage courant, la notion de l'investissement décrit une multitude d'opération : Investir en bourse, dans l'achat d'une nouvelle voiture, dans l'éducation,...

Au sens plus large, c'est l'acquisition des biens de production ou encore c'est l'acquisition d'un actif dont on espère obtenir un rendement9(*). L'investissement, dans tous les cas, s'oppose de la consommation immédiate c'est-à-dire à la satisfaction des besoins par l'utilisation et éventuellement des biens et services.

L'investissement, au niveau microéconomique, la comptabilité privée identifie trois grands types d'investissements :

L'investissement matériels, l'investissement financier et l'investissement immatériel qui seront étudiés dans les lignes qui suivent.

Au niveau macroéconomique, la comptabilité nationale substitue ce terme au profit de la formation brute du capital fixe(FBCF) qui constitue la valeur des biens durables acquis par les unités de production pour être utilisés pendant au moins un an dans le processus de production.

Dans l'expression Formation Brute du Capital Fixe, on a premièrement la formation brute du capital qui est le capital, qui constitue un stock, qui mesure un ensemble de biens d'équipement dont l'usage s'étend sur plusieurs périodes. L'investissement est un flux de nouveaux biens d'équipement qui, au cours d'une période (l'année) viennent s'ajouter à ce stock. Mais il ne s'agit pas d'un apport net car, durant cette période, les anciens équipements perdent de leur valeur (on parle de la dépréciation). Cette dépréciation peut être due à des facteurs techniques (usures), mais surtout à des facteurs économiques (obsolescence). Certains équipements sont « déclassés », car dépassés ou non rentables, et on ne les utilise plus, bien qu'ils soient toujours en état de fonctionner. Une partie de l'investissement total (ou brut) sert à compenser cette dépréciation, de manière à maintenir à l'identique l'appareil productif.

Il s'agit de l'investissement de remplacement, que la comptabilité nationale nomme « consommation de capital fixe10(*). » La variation effective du stock de capital au cours d'une période est l'investissement net, c'est-à-dire l'investissement brut moins la dépréciation du capital. Seul l'investissement net permet d'apprécier la contribution de l'investissement à la croissance et à la productivité.

Deuxièmement, la formation du capital fixe, au quel s'ajoute une accumulation de capital « circulation » constitue de matières premières, bien intermédiaires et produits finis que la comptabilité nationale appelle « variations de stock » et qui constitue également un investissement par les entreprises.

La décision d'investir est déterminée par de multiples facteurs, qui sont : le profit, le taux d'intérêt, la demande anticipée, les prix relatifs des facteurs et autres.

L'entrepreneur investit dès lors qu'il dispose des moyens financiers pour le faire c'est ainsi que les « profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain, qui sont les emplois d'après demain ». L'entrepreneur recourt au financement interne de l'investissement, c'est-à-dire utilise sa propre épargne pour acquérir des biens de production ou il peut également procéder à un financement externe de l'investissement, en empruntant une somme quelconque.

Dans ce cas, il compare le prix d'un emprunt avec ce qui lui rapporte l'investissement, à savoir son taux de rendement(le taux de rendement de l'investissement est égal aux profits liés à l'investissement/cout de l'investissement). Si le taux de rendement est supérieur au taux d'intérêt, l'entrepreneur effectue l'investissement dans le cas contraire, il désinvestit.

1.1. ORIGINE DE LA NOTION DE L'INVESTISSEMENT

L'investissement est une opération qui a pour but de créer des biens de production ou d'équipement11(*). Jusqu'à la période contemporain, la plupart des investissements étaient décidés et financés par les entreprises privées et par les banques, suivant les principes de l'économie de marchés. Spéculant sur la possibilité d'accroitre ses profits en augmentant sa production, l'entrepreneur décidait d'acheter de nouvelles machines, d'acquérir d'autres immeubles, de stocker des marchandises.

Devant l'incapacité de ces mécanismes libéraux à résoudre les problèmes nés de la grande crise de 1929, les Etats capitalistes ont été contraints à partir de 1930 d'adopter une véritable politique d'investissement. Le premier programme de grands travaux destinés à résoudre une partie du chômage marque ainsi les débuts de l'Etat-investisseur.

Après la seconde guerre mondiale, en même temps qu'ils développeront leurs investissements en matière de reconstruction en particulier, les pouvoirs publics multiplieront à cette fin les mécanismes d'orientation du crédit.

L'économie nationale ne progresse que si se trouve résolu ce double impératif : Trouver des capitaux en quantité suffisante et les orienter vers les secteurs prioritaires. Quantitativement, le problème est particulièrement ardu : il s'agit de trouver un équilibre entre l'épargne et la consommation. Si le premier est trop fort, les quantités des biens demandés aux producteurs auront tendance à diminuer et les chefs d'entreprises s'abstiendront de développer leur production : d'où la stagnation.

A l'opposé si la consommation est excessive, il deviendra impossible de dégager par les sommes nécessaires aux investissements provoqués par cette demande accrue. La politique du « Laisser faire », qui fait dans la réalité souvent pratiquée depuis 1945, résolvait cette difficulté.

* 8 Patrick Vallieu, Macroéconomie : l'investissement, La découverte, Paris, 2000, P8

* 9 Joseph stiglitz, E. Carl Wash, Principes d'économie moderne, 3è éd, Deboeck, 2004, P381

* 10 On utilise également l'expression d' « amortissement », mais il s'agit alors de l'amortissement économique et non de l'amortissement comptable ou des dotations pour amortissement enregistrées dans les comptes des entreprises.  

* 11 G. Matthieu, Vocabulaire de l'économie, 1973, P153.

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