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L'impact des investissements directs étrangers sur l'économie congolaise.

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par Rolly KOLI MBO
Université de Kinshasa RDC - Graduat 2011
  

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CHAP II. INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

2.1. DEFINITIONS

Plusieurs définitions nous sont offertes dans la revue de la littérature. Mais nous ne retenons que cinq définitions :

1. Le manuel de la balance des paiements du Fonds monétaires international (FMI) définit les investissements directs étrangers (IDE) comme étant les différentes opérations financières destinées à agir sur le marché et la gestion d'entreprises implantées dans un pays différents de celui de la maison mère.

2. L'OCDE le définit comme une activité par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d'une entité résidant dans un autre. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle.

3. L'INSEE définit les IDE comme étant des investissements qu'une unité institutionnel résidante d'une économie effectué dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une institution résidant d'une économie et d'exercer dans le cadre d'une relation à long terme, une influence significative sur sa gestion.

4. La Banque de France le considère comme des investissements internationales par lesquels des entités résidentes d'une économie acquièrent ou ont acquis un intérêt durable dans une entité résidente d'une économie autre que celle de l'investisseur.

5. L'IDE correspond au cas où les étrangers investissent dans un pays qui n'est pas le leur, soit par investissement ex-nihilo c'est-à-dire qu'ils créent une entreprise totalement nouvelle, soit par une prise de participation

L'investissement direct étranger n'est pas seulement un apport de capital. Il est aussi un apport en capacité de gestion et un transfert de technologie.

La différence entre l'investissement du portefeuille réside dans l'ampleur de prise de participation dans l'entreprise étrangère.

Il est reconnu internationalement (selon le FMI), l'investisseur direct étranger détient au moins 10% des actions ordinaires ou des droits de vote d'une entreprise. En déca de ce pourcentage, la prise de participation est considérée comme un investissement en portefeuille.

Nous ne pouvons pas parler les investissements directs étrangers sans faire intervenir des firmes multinationales ou sociétés transnationales qui donnèrent naissance au commerce international.

Les firmes multinationales (FMI) sont des entreprises d'investissement directs, implantées dans plusieurs pays et jouent un rôle croissant dans les échanges internationaux dans les exportations des pays du Tiers monde, aussi bien de produits primaires que de produits manufacturés.

Les entreprises d'investissements directs comprennent les entités qui sont identifiées comme suit :

1. La filiale : Une société A est considérée comme filiale d'une autre société B si la majorité des membres du conseil d'administration de la société A ou bien si elle possède plus de ma moitié des droits de vote des actionnaires. La société B sera qualifiée de la société mère ou de la maison mère.

2. La société affiliée : une société A est considérée comme une affiliée d'une société B si cette dernière détient au moins 50% des droits de vote des actionnaires de la société A et participe activement à sa gestion.

3. Une succursale : une société A est considérée comme une succursale d'une autre société B si la société B détient 100% des droits de vote. La succursale est dotée d'une certaine autonomie de gestion par rapport à la maison mère.

Dunning(1993) 13(*) considère dans ses travaux cinq types de firmes multinationales selon leur comportement productif :

- Les « ressources seekers » : Elles s'implantent dans une économie dans le but d'acquérir des ressources particuliers, main d'oeuvre par exemple, à moindre cout ou des ressources indisponible dans son lieu de résidence.

- Les « Market seekers » : Elles recherchent la rentabilité de l'approvisionnement sur le marché local. Généralement, elles tiennent comptes de la taille du marché dans l'arbitrage entre exporter vers une économie à l'étranger ou s'y implanter.

- Les « efficency seekers » : Elles recherchent l'efficacité de l'économie d'échelle et de la diversification des risques en s'implantant à l'étranger.

- Les « stratégy Asset ou Capability seekers » : sont des firmes qui achètent des actions à l'étranger dans le but de promouvoir leurs objectifs de long terme. Elles sont motivées par le renforcement de leur compétitivité ou par la baisse de compétitivité de leurs concurrents.

- Le dernier type regroupe les firmes qui adoptent des stratégies d'investissement pur échapper à des restrictions afin de soutenir l'activité autres filiales ou tout simplement des investissements passifs dans le but d'accroitre le capital.

* 13 Dunning J. H., Multinational Enterprises and the global Economy, Addison-wesley, 1993

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