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L'application du nouveau système comptable financier de la société SOGERHWIT en Algérie

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par Othman HADDOU BEN DERBAL
Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen Algérie - Master  2012
  

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Section 2. Les principes comptables

La comptabilité générale ne représente pas l'entreprise dans toute sa complexité ; elle n'en fournit que des images qui s'intitulent : Le bilan, le compte de résultat et le tableau de financement... etc. Les images comptables obéissent à des postulats, des hypothèses, des choix et des conventions d'observation, de quantification et de saisie du réel très spécifiques.ces derniers sont désignés sous le vocable générique et ambigu des principes de la comptabilité.

Historiquement ces principes sont nés de la pratique comptable mais sont reconnus par la doctrine. Depuis peu ils ont fait l'objet de tentatives de normalisation et de réglementation.

La présentation de ces principes a commencé par évoquer le célèbre principe de la partie double ; puis le traitement des principes de quantification et enfin les principes d'observation. Cette présentation est également assez arbitraire, elle n'implique ni la chronologie, ni la hiérarchie réglementaire ou doctrinale.

1. Le principe de la partie double :

Ce principe règle la saisie de l'information en comptabilité des entreprises, qui a peut-être son trait le plus caractéristique. D'une certaine façon, il la définit qu'aucun autre système d'information n'y fait appel. Il lui donne aussi ses lettres d'ancienneté, en particulier par rapport à la comptabilité nationale, puisqu'il a été inventé au Moyen âge et présenté dans l'ouvrage de Pacioli (1494).

Cependant, c'est un principe dont la genèse empirique reste complexe pour les historiens ; historiquement des explications de la partie double, sont très nombreuses, mais à l'aube du XXIe siècle, deux interprétations ou rationalisations principales subsistent concurremment, celle par les flux et celle par le patrimoine, qui correspondent à deux conceptions du rôle de la comptabilité générale des entreprises (technique auxiliaire de l'économie, instrument d'aide à la décision), ou algèbre du droit (outil de contrôle), aussi, à deux conceptions de l'entreprise (agent économique ou entité juridique).

1.1. L'explication par les flux :

Cette explication, très influencée par l'émergence de la comptabilité nationale et le développement de l'analyse financière, repose sur l'idée que la comptabilité des entreprises a pour rôle fondamental de mémoriser des flux économiques issus des opérations d'échange. Le principe de la partie double, conçu par référence à la relation d'échange, procéderait à une classification duale systématique de ces flux.

Cette classification est quelque peu arbitraire ainsi, le principe de continuité dont nous faisons un principe d'observation est aussi un principe de quantification, de même le principe de la partie double que nous isolons des autres principes est aussi d'une certaine façon un principe d'observation puisqu'il implique une appréhension sélective du réel.

Une relation d'échange entre l'entreprise et un autre agent, un achat de marchandises au comptant par exemple, donne en effet toujours naissance à deux flux en sens contraire de même intensité.

Le principe de la partie double serait justement cet artifice intellectuel qui consiste à noter l'arrivée (emploi) et l'origine (ressource) d'un flux fictif unique pour enregistrer une opération d'échange donnant naissance à deux flux, l'un monétaire et l'autre réel, en sens contraire.

Mais il faut reconnaître que si cette interprétation de la partie double se comprend bien en ce qui concerne les opérations externes de l'entreprise, elle est beaucoup moins immédiate pour les phénomènes et les opérations purement internes en particulier, pour les phénomènes de dépréciation et les opérations de virement ; pour ceux-ci, l'analyse en terme de flux devient, par extension, une sorte de théorème « Tout emploi est financé par une ressource, toute ressource finance un emploi ».

Les documents de synthèse valorisés par cette approche sont le compte de résultat, le tableau de financement et les documents enregistrant les flux.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand