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La prévision et un outil pour la gestion de stock

( Télécharger le fichier original )
par Boudour LOUATI
Faculté des sciences économiques et de gestion - Maitrise 2009
  

Disponible en mode multipage

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TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES 1

Introduction générale 5

CHAPITRE 1: 6

La prévision: Fondement et techniques 6

1. Introduction 7

2.Définition et fondement de la prévision... 7

2.1. Définition 7

2.2.Fondement... 8

3.Utilité et conséquences de la prévision... 8

3.1. Utilité 9

3.2. Conséquences 9

4. Les méthodes de prévisions   9

4.1. Les méthodes qualitatives 10

4.2. Les méthodes quantitatives 10

4.3. L'analyse des séries chronologiques 11

5. Choix de la meilleure technique de prévision 21

6. Conclusion 21

CHAPITRE 2 23

Gestion des stocks : concepts et fondement de bases 23

1. Introduction 24

2. Problème de stock 24

3. Définition du stock 25

3.1 Utilité et inconvénient du stock 25

3.2. Les indicateurs de gestion des stocks 26

3.3 Les documents de gestion des stocks 27

3.4. Les politiques de gestion de stock 28

4. Les différents types de stocks et leurs fonctions 29

4.1 Les différents types de stocks 29

4.2. Les fonctions des stocks 29

5. Les indicateurs liés à la gestion des stocks 30

5.1. Le taux de rotation des stocks 31

5.2. Le taux de rupture 31

6. Les coûts directs et indirects liés à la gestion des stocks 31

6.1. Le coût d'acquisition 31

6.2. Le coût de stockage... 32

6.3. Le coût de passation de commande ou de lancement en fabrication: 32

6.4. Le coût de rupture 33

7. La gestion des stocks 34

7.1. La méthode des 20/80 34

7.2. La méthode ABC 34

8. Les modèles de gestion des stocks et de réapprovisionnement 35

8.1 Quantité économique à commander: Modèle de Wilson 36

8.2. Réapprovisionnement à date fixe et en quantité fixe 37

8.3. Réapprovisionnement à date variable et en quantité variable 37

8.4. Réapprovisionnement à date variable et en quantité fixe 38

8.5. Réapprovisionnement à date fixe et en quantité variable 39

9. Conclusion 40

CHAPITRE 3 : 41

Etude de simulation : cas de Carthago-Ceramic 41

1. Introduction... 42

2. Etude d'un exemple.. 42

3. La prévision 43

3.1. La représentation graphique de la série chronologique... 43

3.2. les méthodes de prévisions... 44

3.3 Choix du meilleur modèle de prévision : 50

4. Conclusion: 57

Conclusion générale 58

Bibliographie 59

LISTE DES FIGURES

Figure 1:coûts et gestion des approvisionnements 33

Figure 2: Modèle à quantité fixe et période variable 38

Figure 3: Modèle à quantité variable et période fixe 39

Figure 4:Représentation graphique des ventes des carreaux de sol 44

Figure 5:Projection d'une courbe de vente par moyenne mobile d'ordre 2 45

Figure 6:Projection d'une courbe de vente par lissage exponentiel 46

Figure 7: Projection de la droite des moindre carrées 48

Figure 8: Représentation graphique de la prévision par moyenne mobile 51

Figure 9:Représentation de la prévision de vente par moyenne mobile 51

Figure 10:Représentation de la prévision de vente par lissage exponentiel 52

Figure 11:Représentation de la prévision sur les 4 mois par lissage exponentiel 53

Figure 12:Représentation graphique de la tendance 54

Figure 13:Représentation graphique de la prévision par moindre carrée 56

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:Les quantités vendues par mois des carreaux de sol et pièces de décor 42

Tableau 2 :Tableau des prévisions par la méthode des moyennes mobiles 45

Tableau 3:Tableau des prévisions par la méthode de lissage exponentielle 46

Tableau 4: Tableau de calcul de l'équation de la tendance 47

Tableau 5:Tableau de calcul des coefficients saisonnier 49

Tableau 6: Tableau de calcul des coefficients de saisonnalité 49

Tableau 7:Tableau de prévision par moindre carrée 50

Tableau 8: Prévision par la méthode des moyennes mobiles 50

Tableau 9:Prévision des ventes carreaux sol par moyenne mobile sur les 4 mois 51

Tableau 10:Tableau de calcul EAMet EQM 52

Tableau 11:Prévision par la méthode de lissage exponentielle 52

Tableau 12: La prévision de vente sur les 4 mois par lissage exponentiel 53

Tableau 13:Tableau de calcul le EAMet EQM 53

Tableau 14:Tableau de calcul de l'équation de la tendance sur les 8 mois 54

Tableau 15:Tableau de calcul de coefficient saisonnier sur les 8 mois 55

Tableau 16:Tableau de calcul le coef de saisonalité par trimestre 55

Tableau 17:Tableau de calcul de EAM et EQM 56

Introduction générale

Un des plus grands problèmes dans la science est le suivant : connaissant le passé, comment peut-on prévoir le futur ? Surtout dans le cas où nous sommes en présence d'un processus aléatoire.

Dans plusieurs domaines, il existe des phénomènes dont leur évolution et leur variation dans le temps est d'une importance très grande, comme la variation des cours de change dans le domaine des finances. Ces phénomènes ne sont que des situations concrètes où se pose un problème de prévision [3].

Parmi toutes les prévisions qu'une organisation peut faire l'estimation de la demande future est une donnée clé, car c'est l'une des plus utiles pour les entreprises. En effet bien prévoir la demande client permet par exemple d'établir quelle capacité de production est requise afin d'ajuster l'offre à la demande, de déterminer les meilleures stratégies de production, de planifier l'utilisation des équipements et les besoins en équipements, de planifier la main-d'oeuvre requise, d'orienter la politique et les stratégies de gestion des stocks.

D'où, on peut dire que la prévision est la pierre angulaire de la gestion des stocks puisque le stock est alimenté par un flux d'approvisionnement et il sert à satisfaire des flux de demande. Or, une bonne prévision de la demande permet de réaliser l'objectif du stock qui est de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de satisfaire les besoins à venir. Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d'une manière permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable de satisfaire un besoin à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock. Tout l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux besoins et pas trop pour ne pas avoir à supporter les différents coûts du stock (coût d'acquisition, coût de stockage, coût de dévalorisation, etc.).

En fin, à cause de l'importance de la prévision dans la gestion de stock, nous allons faire une étude de cas réelle de la prévision des ventes de la société Carthago Céramic pour bien gérer les stocks et éviter les problèmes de sur stockage et rupture de stock.

CHAPITRE 1:

La prévision: Fondements et techniques

1. Introduction

La prévision est souvent considérée comme l'aspect le plus problématique de la gestion, mais les experts pensent qu'il est possible d'établir de bonnes prévisions (précises, fiables) grâce à des méthodes appropriées, qu'il faut avoir confiance et ne pas avoir peur de les utiliser.

La prévision recouvre un ensemble de méthodes très diverses qui ont en commun de chercher à réduire l'incertitude liée à la non connaissance du futur. Pour l'entreprise, l'enjeu est important. Même si sa capacité d'action volontaire est forte, elle ne peut se soustraire à l'évolution de son environnement. La décision est difficile car elle risque d'être coûteuse si les prévisions sur lesquelles elle est fondée sont infirmées. On comprend donc que certaines firmes consacrent des efforts non négligeables à élaborer des prévisions. .De ce fait, l'utilisation des séries temporelles dans le but de faire des prévisions plus exactes s'explique par l'importance de sa caractéristique qui la distingue des autres analyses statistiques, qui est la reconnaissance explicite de l'importance de l'ordre dans lequel les observations sont prises, puisque l'étude des séries temporelles ou séries chronologiques correspond à l'analyse statistique d'observations régulièrement espacées dans le temps. Le but donc d'utiliser ces séries temporelles, peut être la prévision du futur en se basant sur la connaissance du passé, comme peut être pour comprendre le mécanisme ou le processus qui génère la série.

2. Définition et fondement de la prévision

Dans ce paragraphe, nous allons définir la prévision et les principaux fondements sur lesquels elle est basée.

2.1. Définition

La prévision est une fonction qui permet d'estimer la demande future des biens et services offerts par l'entreprise, cette fonction est établit soit mathématiquement (données historiques), soit intuitivement (connaissance du marché), soit en combinant les deux méthodes [1].

L'entreprise peut attendre beaucoup de la prévision si elle est bien utilisée. Il faut, par ailleurs, éviter la vision passéiste qu'entraîne le sentiment de croire que la firme subira inévitablement ce qu'elle prévoit. Bien au contraire, la prévision est un outil d'aide à la décision : elle doit servir l'entreprise à agir sur son futur et non à le subir.

2.2. Fondement

La prévision est basée sur plusieurs fondements. D'une part, elle doit porter sur la demande indépendante, soit celle qui se rapporte aux produits finis et aux pièces de rechange, et non sur la demande dépendante, qui concerne les composants, les matières premières et les pièces, dont les qualités requises pour l'avenir seront calculées lors de la planification des besoins matières.

D'autre part, il est préférable de faire des prévisions pour les familles de produits plutôt que pour des produits individuelles; les prévisions offrent alors un meilleur degré de précision à cause des phénomènes compensatoires de demande pour des produits semblables.

En suite, il est recommandé de faire des prévisions à court ou à moyen terme; plus les prévisions concernent une période éloignée dans le future, moins elles sont précises.

En fin, les prévisions ne doivent pas être considérée comme des valeurs qui se réaliseront avec exactitude dans l'avenir ; par leur nature, elles sont entachées d'erreur et il faut les utiliser comme telles, en considérant la probabilité que la vraie valeur de la demande se situe à l'intérieur d'un intervalle constitué de la valeur prévue, plus au moins une mesure standard d'erreur [2].

3. Utilité et conséquences de la prévision

L'utilité et les conséquences de la prévision sont présentées comme suit:

3.1. Utilité

Les prévisions sont importantes pour toutes les fonctions de l'entreprise. La Finance utilise les prévisions à long terme pour estimer les besoins futurs en capital. Les Ressources humaines évaluent les besoins de main-d'oeuvre. Le Marketing développe des prévisions de ventes utilisées pour la planification à moyen et long terme. La Production développe et utilise les prévisions pour prendre des décisions telles qu'établir les horaires de la main-d'oeuvre, déterminer les besoins en stocks et planifier les besoins en capacité à long terme.
Parmi toutes les prévisions qu'une organisation peut faire, l'estimation de la demande future est une donnée clé, car c'est l'une des plus utiles pour les entreprises. En effet bien prévoir la demande client permet par exemple d'établir quelle capacité de production est requise afin d'ajuster l'offre à la demande, de déterminer les meilleures stratégies de production, de planifier l'utilisation des équipements et les besoins en équipements, de planifier la main d'oeuvre requise, d'orienter la politique et les stratégies de gestion de stock.

3.2. Conséquences

Pour de nombreuses sociétés, la prévision est une des parties principales de toutes les activités de distribution et de production.

Une excellente prévision permet d'augmenter la qualité du planning de la demande et par conséquent réduit l'incertitude externe. Le stock de sécurité et d'autres mécanismes de sécurité agissant comme tampon face à cette incertitude peuvent être réduits ou les niveaux du service à la clientèle relevés si la précision des prévisions augmente.

Alors que des prévisions imprécises empêchent de disposer du bon produit à temps et au bon endroit.

4. Les méthodes de prévisions

Les méthodes de prévision se différencient en deux groupes : les méthodes qualitatives et les méthodes quantitatives. 

4.1. Les méthodes qualitatives


Les méthodes qualitatives utilisent des données subjectives qui dépendent du jugement, de l'expérience et de l'expertise de ceux qui formulent les prévisions (vendeurs, consommateurs, cadres ou experts). Il existe différentes méthodes qualitatives,
les plus connues sont les enquêtes consommateurs, les panels d'experts, la méthode Delphi et les analogies historiques. Ces méthodes sont utiles lorsqu'il existe très peu de données (introduction d'un nouveau produit ou pénétration d'un nouveau marché, entreprise en démarrage), mais elles sont en général peu précises, fournissent des prévisions biaisées ou arbitraires, sont longues à réaliser et souvent d'un coût élevés (ex. consultation d'experts). Ces méthodes se représentent comme suit:

A . La méthode de sondage d'opinion

Enquêtes auprès des vendeurs, distributeurs des produits.

B. La méthode de comparaison (ou analogie historique)

Prévision par comparaison avec des produits similaires vendus dans le passé.

C. La méthode de Delphes (ou méthode Delphi.)

L'approche Delphi est une approche qui regroupe les estimations des prévisions de plusieurs experts. On fait ensuite une moyenne du groupe d'expert pour trouver l'estimation.

D. Les études de marché

L'étude de marché prend en compte les différents facteurs externes à l'entreprise capable d'influencer nos ventes dans le future pour déterminer les prochaines prévisions.

4.2. Les méthodes quantitatives

Les méthodes quantitatives sont basées sur des données historiques ou sur des associations entre des variables de l'environnement (ventes mensuelles réalisées au cours des dernières années, indices boursiers et économiques, achats de produits complémentaires, etc.).

Il existe différentes méthodes quantitatives, comme celles des séries chronologiques (moyenne simple, mobile, pondérée, analyse de tendance, lissage exponentiel) qui prévoient en fonction de données historiques (suite d'observations dans le temps prises à intervalles réguliers) ; ou celles des méthodes causales (prévisions associatives) qui établit des relations de cause à effet entre certaines variables de l'environnement et la variable que l'on cherche à estimer.

4.3. L'analyse des séries chronologiques 

Une série temporelle (y1, y2, ..., yt) est considérée comme une réalisation particulière d'un processus stochastique [4] [5]. L'objectif de l'analyse de ces séries est de décrire le processus théorique dans la forme d'un modèle observé qui a des propriétés similaires à celles du processus lui-même. De ce fait, le modèle va définir le mécanisme par lequel les observations sont construites.

a. Modélisation 

La première étape dans toute étude d'un processus nécessite, sans doute, de représenter celui-ci par un modèle mathématique caractérisant « au mieux » son comportement dynamique, et ceci à partir de la connaissance des mesures expérimentales (plusieurs couples d'entrées-sorties) issues de ce processus. Cette étape est primordiale dans l'analyse des processus étant donné qu'elle conditionne les performances et les objectifs visés tels que dans notre cas, la prévision des séries temporelles [8]. Pour avoir le modèle adéquat, il faut tout d'abord disposer de données fiables et en quantité suffisante, il s'agit dans ce cas de la nécessité d'avoir un historique d'observations régulièrement espacées dans le temps. Ensuite, il faut rechercher une méthodologie prévisionnelle.

Deux principaux types de techniques sont possibles [3] :

- Des méthodes extrapolatives, consistant à dégager dans la série elle-même un certain nombre de composantes que l'on peut prolonger dans le futur ;

- Des méthodes explicatives, recherchant des liaisons entre la série à prévoir et des séries explicatives, à travers les calculs de corrélation.

Il est rare qu'un phénomène soit une fonction rigoureuse d'un ou plusieurs autres, en fait n'importe quel expérimentateur sait bien qu'il y ait toujours une part d'incertitude dans les mesures, qui entraînent des fluctuations plus ou moins grandes autour d'une valeur moyenne ou théorique. La part du hasard se trouve renforcée, rien n'est rigoureusement déterminée ; dans ce cas, des corrélations plus ou moins bonnes sont les seules choses auxquelles nous pouvons se rapprocher pour expliquer ou agir. Il faudra alors recourir aux méthodes d'extrapolation.

La dernière étape consiste à réaliser le modèle de prévision, à le simuler et à émettre des prévisions. Constituer un modèle suppose de le spécifier puis de l'ajuster sur les données du passé. Pour le simuler, une partie de l'historique connu sera occultée pour faire un essai de prévision « à blanc » et comparer avec les réalisations.

b. Prévision par les techniques d'extrapolation 

Il existe quatre méthodes qui sont définies ci-dessous:

b.1. Technique de décomposition : moyenne mobile

L'étude des phénomènes économiques a distingué depuis longtemps divers types d'évolution, qui peuvent éventuellement se combiner [3] [6] :

- La tendance (Tt) correspond à une variation lente s'effectuant dans un sens déterminé qui se maintient pendant de longues périodes.

- Le cycle (Ct) est un mouvement d'allure quasi périodique comportant une phase croissante et une phase décroissante.

- La composante saisonnière (St) correspond à des variations s'effectuant régulièrement au cour de la semaine, du mois, du trimestre, etc. Elle tient aux saisons, à des habitudes sociologiques et au rythme de l'activité humaine.

- Les fluctuations accidentelles (Rt) sont des mouvements erratiques, de fréquences élevées, présentant une allure générale plus ou moins stable. Elles résultent des influences, que toutes sortes d'événements exercent sur la grandeur en cause.

La technique de décomposition se décompose en deux méthodes: moyenne mobile simple et moyenne mobile double.

i. Méthodes des moyennes mobiles simples (Mt)

Supposons qu'une chronique puisse s'interpréter comme une suite de fluctuations aléatoires åt autour d'un niveau fixe ì, on peut écrire alors yt=ì+åt avec E (åt)=0 et V (åt)=ó².

Lorsqu'on dispose d'une chronique très fluctuante dont on veut extraire le niveau moyen, le calcul de la moyenne mobile permet d'amortir les fluctuations pour obtenir une série plus régulière représentant mieux le niveau moyen cherché. Ceci présente l'inconvénient d'obtenir une chronique lissée plus courte que série brute. Pour lever cet obstacle, une nouvelle formulation de la moyenne mobile (Mt) peut être appliquée :

- si l'ordre correspond à un nombre impair (2 m + 1),

Mt = (xt-m + ...+ xt-1 + xt + xt+1 + ... + xt+m) / (2 m +1)

- si l'ordre correspond à une paire (2 m), il nous faut recourir à un artifice de calcul afin de faire correspondre le terme central xt à la valeur de la moyenne mobile MMt.

Mt = (0.5 xt-m + ... + xt-1+ xt + xt+1 + ... + 0.5 xt+m) / (2 m)

Cette moyenne mobile fournit une prévision qualifiée de naïve. La valeur prévue est alors égale à Mt. Ce schéma n'est valide que si la chronique est stationnaire dépourvu de tendance, ce qui est extrêmement rare dans le domaine de l'économie et des affaires.

ii. Méthodes des moyennes mobiles doubles (MMt)

Supposons que la chronique possède une tendance marquée soit à la hausse soit à la baisse : nous somme alors dans l'obligation d'utiliser une nouvelle technique appelée moyenne mobile double d'ordre m défini par :

MMt = (Mt + Mt-1 +.....+ Mt-m+1) / m

On démontre que la prévision en t+1 est donnée par : yt+1 = + avec

= 2 Mt - MMt et = [2 / (m-1)]. (Mt - MMt)

Et la prévision en t+h est donnée selon la même logique par :

Yt+h = + h

Les processus de moyenne mobile permettent donc une extrapolation directe de la chronique.

b.2. Technique de lissage

Les méthodes de lissages exponentiels constituent un outil permettant de réaliser des prévisions à partir de l'observation d'une série temporelle. Ces méthodes étant relativement basiques et simples de mise en oeuvre, elles sont souvent utilisées dans l'industrie, notamment lorsque le nombre de prévisions à réaliser est important (par exemple, prévisions des ventes de centaines de produits dans une grande surface).

Les différents types de lissage exponentiel se présentent comme suit :

i. Méthode du lissage exponentiel simple (St)

Le lissage exponentiel simple consiste à ajuster localement à la série temporelle une constante. Supposons que la chronique yt est stationnaire  yt = ì + åt avec E (åt) =0 et V (åt) =ó²

Dans ce cas :

Yt+1 = St = á yt + (1- á). Yt-1

Avec Yt : prévision de la chronique y calculée en t pour t+1

yt : réalisation de Y calculée en t

á : la constante du lissage

La prévision peut être interprétée comme une moyenne pondérée de la dernière réalisation et de la dernière prévision.

ii. Méthode du lissage exponentiel double  (SSt)

Le lissage exponentiel double permet d'ajuster une droite. Par analogie avec le processus Moyenne Mobile Double, nous pouvons définir un Lissage Exponentiel Double (utilisé en cas de série avec Tendance)

SSt = á St + (1- á) SSt-1

La prévision à l'horizon h sera donnée par la formule:

Yt+h = + h avec = 2 St - SSt et = [á / (1- á)]. (St- SSt)

b.3. Prévision par la méthode des moindres carrées

Encore appelée la méthode de décomposition, les prévisions par la méthode des moindres carrées décomposent la valeur des consommations ou des ventes futures en trois facteurs :

Tn = tendance des consommations ou droite des moindres carrés;

Cn = coefficient cyclique (coefficient saisonnier ou coefficient de saisonnalité). Il est exprimé en pourcentage;

Rn = valeur résiduelle de la période. elle est exprimée en pourcentage.

L'équation de prévision révision à la période (n) est la suivante:

Pn = Tn x Cn x Rn

D'où et d'après cette équation on constate qu'on doit calculer chaque facteur a part.

i. Calcul de la tendance

La tendance est matérialisée par une droite dans la représentation graphique des historiques de ventes ou des consommations. Elle présente l'allure générale des consommations sur toute la période d'analyse. C'est la projection de cette droite sur les périodes futures qui permet d'estimer les quantités de consommation ou de vente brute, l'équation linéaire de la droite de tendance ou droite des moindres carrés est la suivante : Tn = ân + b

Pour la représenter sur un repère orthonormé, on place sur l'axe des abscisses X les périodes dans le temps (années, trimestres, mois...) et sur l'axe des ordonnée Y les ventes en nombre d'unités. Le calcul des valeurs de a et b se fait par l'application des formules suivantes :

â = ; b =

Avec:

N = nombre total de périodes de la série

n = indice de la période

Dn = les quantités de vente de la période n

ii. Le calcul du coefficient cyclique

Lorsque l'observation d'une série chronologique révèle des variations cycliques, il est judicieux de prendre en considération ces dernières dans le calcul des prévisions. Ces variations peuvent êtres justifiées par :


· La saison : (climat, rentrée scolaire, vacances scolaires...). Un vendeur de glace observera une augmentation de ses ventes durant les saisons sèches. De même, le vendeur de fournitures scolaires observera un pic de ses ventes durant les périodes de rentrée scolaire.


· Un planning de maintenance : (fréquences de révision...) durant la période de révision d'un équipement, la consommation des pièces de rechange gérés dans les magasins subira une augmentation ;


· Un évènement du calendrier : (fête religieuse, fête nationale, fête des mères journée internationale de la femme...) les besoins en textile augmentent durant ce périodes de l'année.

Le coefficient cyclique est une valeur numérique et estimée en pourcentage. Il correspond à une variation cyclique croissante ou décroissante d'une série chronologique. Lorsqu'il représente une variation observée une fois tous les ans, il porte le nom de coefficient saisonnier. Lorsqu'une saison couvre plusieurs périodes de la série chronologique, un coefficient unique peut être calculé pour la saison. Il porte alors le nom de coefficient de saisonnalité et s'applique uniquement sur les périodes correspondantes de cette saison.

Traditionnellement, les calculs des coefficients saisonniers CS1 et de saisonnalité CS2 se font par l'application des formules suivantes :

C S1 = Consommation de la période / Consommation moyenne de la série de données

CS2 = Consommation moyenne de la saison / Consommation moyenne de la série de données

iii. Utilisation du facteur résiduelle

Comme son nom l'indique, le facteur résiduel représente l'influence que pourrait avoir sur les consommations à venir l'ensemble des évènements inhabituels voire totalement imprévisibles. Il pourrait s'agir d'une catastrophe humanitaire, d'une grève, de l'arrivée de nouveaux concurrents qui d'une manière générale provoquerait un hausse ou une baisse de la demande par rapport aux prévisions.

Le facteur résiduel est lui aussi exprimé en pourcentage. Son estimation et sa publication sont faites par des organismes spécialisés à l'approche de l'évènement perturbateur. Par conséquent, il ne peut être utilisé au moment du calcul des prévisions. Il est pris en compte plus tard lors de l'ajustement des prévisions, afin de les ramener à des proportions raisonnables par rapport à la situation vécue.

b.4. Technique de Box et Jenkins 

Cette méthode est une technique d'extrapolation par référence à une loi de reproduction du phénomène étudié. L'information permettant de mettre en évidence le processus est contenue dans la série chronologique elle-même, sans apport externe, d'où le nom de prévision endogène. Il s'agit donc de trouver la méthode de prévision optimale qui emploie directement l'information contenue dans la série. Pour atteindre cet objectif, il faut modéliser la série chronologique en employant une classe de modèles probabilistes suffisamment vaste. Ceci nous amène à réintroduire les processus aléatoires, en nous limitant à une classe de processus aléatoires stationnaires appelés les processus ARMA et les cas particuliers appelés processus autorégressifs et processus moyenne mobile. La méthode de Box et Jenkins sera appliquée aux séries intégrées (après différenciation) d'où le nom des modèles ARIMA [3] [7].

i. Typologie des modèles 

Dans cette partie nous sommes intéressés à définir trois types de modèles : modèle AR, modèle MA et modèle ARMA.

· Modèle AR (Auto Régressif) 

Dans le processus autorégressif d'ordre p, l'observation présente yt est générée par une moyenne pondérée des observations passées jusqu'à la p-ième période sous la forme suivante:

AR (1) = yt = Ô1 yt-1+ åt

AR (2) = yt = Ô1 yt-1+ Ô2 yt-2+ åt

.

.

.

AR (p) = yt = Ô1 yt-1+ Ô2 yt-2+...+ Ôp yt-p+ åt = (Ô1 B+ Ô2 B²+...+ Ôp Bp) yt + åt

Où : Ô1, Ô2, ..., Ôp : paramètres à estimer positifs ou négatifs ; åt : aléa gaussien et L'opérateur de retard (« Lag ») B, tel que Bp yt = yt-p

Le modèle de type AR apparaît comme un processus où l'information présente est fonction des observations passées et d'un terme aléatoire [6].

· Modèle MA (Moyenne Mobile) 

Dans le processus de moyenne mobile d'ordre q, chaque observation yt est générée par une moyenne pondérée d'aléas jusqu'à la q-ième période dans le passé.

MA (1) = yt = åt - è1 åt-1

MA (2) = yt = åt - è1 åt-1 - è2 åt-2

.

.

.

MA (q) = yt = åt - è1 åt-1 - è2 åt-2 - .... - èq åt-q

Avec è1, è2,..., èq : paramètres pouvant être positifs ou négatifs, et, åt : aléa gaussien.

Dans ce processus, tout comme dans le modèle AR, les aléas sont supposés être engendrés par un processus de type `bruit blanc'. Tout terme åt est supposé être une variable aléatoire gaussienne, de moyenne 0, de variance ó², et de covariance Cov (åt, åt')=0 pour tt'.

Nous pouvons interpréter le modèle MA comme étant représentatif d'une série chronologique fluctuant autour de sa moyenne de manière aléatoire, d'où le terme de moyenne mobile car celle-ci, en lissant la série, « gomme le bruit » crée par l'aléa.

· Modèle ARMA  

Les modèles ARMA sont représentatifs d'un processus généré par une combinaison des valeurs passées et des erreurs passées.

ARMA (p, q) = yt = Ô1 yt-1 + Ô2 yt-2+...+ Ôp yt-p + åt - è1 åt-1 - è2 åt-2 - .... - èq åt-q

ARMA (0, 1) = MA (1)

ARMA (2, 0) = AR (2)

ii. Conditions d'utilisation 

Les modèles AR, MA, ARMA ne sont représentatifs que de chroniques stationnaires en moyenne (c'est-à-dire hors tendance) et corrigées des variations saisonnières [3]. Au cas où la chronique n'a pas été rendue stationnaire, un modèle de type ARIMA (p, d, q) où d est le degré de la courbe de tendance ou encore le degré d'intégration de la série, permet d'intégrer dans le processus des phénomènes de tendance. Il suffit alors pour une tendance linéaire de passer aux différences premières (d = 1), pour une tendance quadratique de passer aux différences secondes (d = 2), etc.

Par exemple si yt est affectée d'une tendance linéaire :

yt = a + b t

xt = yt - yt-1

xt = (a + b t) - (a + b (t-1)) = b : xt est constant.

iii. Interprétation d'un corrélogramme 

Un corrélogramme est la représentation graphique de la fonction d'autocorrélation, qui est un concept lié à celui de corrélation [3]: il s'agit non pas d'un calcul entre deux chroniques différentes mais entre la série et elle-même à différents décalages dans le temps permettant de déceler des liaisons internes à la série.

La principale difficulté revient à choisir le modèle théorique qui correspond le mieux au profil de la chronique. Deux optiques sont envisagées, soit le programme informatique sélectionne lui-même celui qui semble d'un point de vue statistique le mieux correspondre, soit l'utilisateur sélectionne selon sa propre expérience le modèle adéquat.

Dans ce dernier cas, il peut être utile de donner la forme des corrélogrammes correspondant aux modèles AR, MA, ARMA et de prendre quelques exemples de corrélogrammes théoriques.

iv. Méthodologie de Box et Jenkins 

L'analyse de Box et Jenkins ne peut être appliquée que si la série est rendue stationnaire. La fonction d'autocorrélation est utile pour décider si une série est stationnaire ou non. Au cas où elle est stationnaire, la fonction d'autocorrélation décroît rapidement vers 0, sinon, la fonction d'autocorrélation décroît vers 0 très lentement.

La logique de Box et Jenkins se base sur la procédure itérative. Cette procédure se décompose en trois phases : collecte et analyse des données, identification, estimation où l'on choisit le modèle adéquat décrivant la nature des corrélations entre les données disponibles dans le but d'émettre des prévisions [3] [7].

· Collecte et analyse des données

Box et Jenkins commencent par l'analyse des séries temporelles ou chronique (série originales des données) afin de la stationnariser. La représentation graphique de la série originale permet de mettre en évidence la tendance de la série dans le temps et de déterminer sa composante saisonnière, si elle existe. Afin de stationnariser une série, Box et Jenkins proposent d'utiliser la méthode des différences finies.

· Identification du modèle 

Box et Jenkins ont développé une véritable méthodologie de recherche systématique d'un modèle adéquat en fonction de l'étude des corrélogrammes empiriques. Si ce dernier décroît d'une manière ralentit vers 0, on peut dire qu'il s'agit d'un processus AR. L'ordre du processus est déterminé à partir du corrélogramme partiel. L'abscisse du dernier point qui se trouve à l'extérieur des 2 bornes du corrélogramme partiel correspond à l'ordre du processus. Si le corrélogramme décroît d'une manière brusque vers 0, on peut penser qu'il s'agit d'un processus MA. A l'inverse du processus AR (p) pour lequel l'autocorrélation s'annule graduellement, la fonction d'autocorrélation d'un processus MA (q) s'annule après le retard q.

· Estimation 

Une fois le processus est identifié, on passe à l'étape suivante à savoir l'estimation. Généralement, elle peut être obtenue par des procédures spéciales tel que les moindres carrés non linéaires et /ou la méthode du Maximum de vraisemblance. Il faut signaler qu'à ce stade, on peut avoir des indications sur l'adéquation du modèle. Il s'agit de vérifier l'ordre du processus et l'hypothèse selon laquelle les åt sont des bruits blancs à partir des tests bien spécifiques.

5. Choix de la meilleure technique de prévision

Pour choisir la meilleure technique de prévision il suffit d'appliquer les étapes suivantes:

1ére étape : travailler sur les 2/3 des observations.

2éme étape : prévoir les valeurs du 1/3 restant.

3éme étape : le meilleur modèle est celui qui dégage l'écart quadratique moyen (EQM) ou l'écart absolu moyen (EAM) minimales.

Avec :

EQM =

EAM =

n : nombre de période

Yt : l'observation

: La prévision

6. Conclusion

On peut conclure que la prévision est très importante pour toutes les fonctions de l'entreprise et surtout la production. En effet, pour de nombreuses entreprises de production, les produits finis ont une demande fluctuante au cours du temps et des délais de livraison au client sont beaucoup plus coût que les délais de réapprovisionnement en composants. Dans cette situation, l'activité de prévision est le point de départ de la planification des approvisionnements et de la production et leur optimisation dépend par conséquent de la qualité des prévisions.

Chapitre 2 

Gestion des stocks : concepts et fondement de bases

1. Introduction 

Les stocks sont des ressources matérielles qui ont une valeur économique et sont inutilisées ou en attente d'utilisation. Les entreprises classent souvent leurs stocks en plusieurs types (matières premières, produit en-cours de fabrication, produits finis et pièces de rechange, les produit d'entretient et de réparation industriels, les produit d'entretien de bureau et les surplus). Tous les stocks représentent un investissement dont le but est de faciliter la production et le service des clients.

Les principales raisons pour lesquelles on garde des stocks sont la protection contre une variation de la demande, la protection contre un délai de livraison instable, une hausse ou une baisse prévue du prix [11].

Néanmoins, avoir des stocks consomme des fonds qui ne rapportent pas comme s'ils étaient investis et pourraient être nécessaire d'urgence ailleurs [12].

Pour autant, constituer et conserver un stock entraîne des coûts dont la minimisation doit être un objectif important des gestionnaires : c'est le but des modèles de gestion des stocks [13]. Ces derniers sont nombreux et se présentent selon deux modes : avenir certain et avenir incertain.

2. Problème de stock 

Il y a deux problèmes majeurs ; le surstockage et la rupture de stock. L'entreprise doit commander ses biens au moment opportun c'est-à-dire ni trop tôt (immobilisation inutile des capitaux) ni trop tard (production interrompue) Il faut pour cela connaître pour chaque produit le point de commande c'est-à-dire le stock minimum qui nécessite un réapprovisionnement.

De ce fait, le stock assure l'équilibre ou l'amortissement des effets de la fluctuation saisonnière ou cyclique des commandes. D'où deux grandes catégories selon la position :

- stock en amont : considéré un élément tampon pour maintenir la production à un niveau bien déterminé ;

- stock en aval : concerne les produits fabriqués par l'entreprise dans le but de l'auto consommation ou la vente

3. Définition du stock 

Le stock est l'ensemble des marchandises ou des articles accumulés dans l'attente d'une utilisation ultérieure plus ou moins proche et qui permet d'alimenter les utilisateurs au fur et à mesure de leurs besoins sans leur imposer les délais d'une fabrication ou d'une livraison par les fournisseurs.[12].

3.1 Utilité et inconvénient du stock

L'utilité et inconvénient du stock sont présentés comme suit:

a. utilité des stocks

Le stock sert à éviter la pénurie. Il joue un rôle régulateur et permet à l'entreprise :

- d'assurer une consommation régulière d'un produit bien que sa production soit irrégulière ;

- de bénéficier des conditions avantageuses de prix unitaire en achetant par grande quantité ;

- de parer aux aléas de consommation ;

- de se prémunir contre les aléas de livraison.

Les différentes utilités des stocks présentés comme suit :

a.1. Les stocks de sécurité

- Pour se protéger contre une variation positive de la demande.

- Pour se protéger contre un délai de livraison instable.

- Pour se protéger contre une demande positive et un délai de livraison instable.

- Pour se protéger des fournisseurs qui ne respectent pas leurs engagements.

a.2. Le stock de prévision

-Pour se protéger de la hausse prévue du prix.

-Pour se protéger d'un fournisseur important ou unique.

-Pour se protéger contre la rareté soudaine d'un produit.

-Pour se protéger de la période des vacances ou de grève possible.

a.3. Le stock cyclique

- Pour bénéficier des lots économiques d'achat ou de l'impossibilité de négocier des lots plus petits.

- Pour bénéficier des cycles connu ou provoqué (ex. : temps des fêtes, fête des Mères, etc.)

- Pour bénéficier des cycles saisonniers. (Bateau, ski, jardinage, etc.)

a.4. Le stock en transit

Le stock transit est constitué principalement par des articles importants et quelque fois de grande valeur unitaire qui sont incorporées dans la plupart des cas dans des fabrications des devis. [14]

B. Les inconvenient des stocks 

Cependant, les stocks entraînent des inconvénients liés :

- Au caractère périssable de certains produits ;

- A la présentation d'invendus, qui immobilisent une part plus ou moins grande de la trésorerie, sans aucun profit ;

- Au risque de rupture (pour un commerçant, manque à la vente et perte possible de clientèle ; pour un industriel, production interrompue) ;

- A la nécessité de le protéger (vol, intempéries, feu, etc.) qui occasionne des coûts de stockage.

Pour cela l'entreprise doit définir des indicateurs précis, et contrôler le mieux possible les mouvements de stocks et leur état réel :

3.2. Les indicateurs de gestion des stocks

Pour une bonne maîtrise de ses stocks, l'entreprise utilise différents indicateurs de gestion des stocks :

o Stock de sécurité : c'est la quantité en dessous de laquelle il ne faut pas descendre

o Stock d'alerte (stock critique): c'est la quantité qui détermine le déclenchement de la commande, en fonction du délai habituel de livraison.

Stock d'alerte=stock minimum +stock de sécurité

o Stock minimum : c'est la quantité correspondant à la consommation pendant le délai de réapprovisionnement, donc :

Stock minimum = stock d'alerte - stock de sécurité

o Stock maximum : il est fonction de l'espace de stockage disponible, mais aussi du coût que représente l'achat par avance du stock.

Stock maximum=stock de sécurité+série d'approvisionnement

o Stock moyen : C'est le stock que doit posséder l'entreprise pour pouvoir travailler en sécurité avec un minimum d'investissement en stock du volume des commandes et leurs cadences de livraison, il se calcule à partir de la connaissance d'un stock minimum et maximum.

Stock moyen=stock de sécurité+série d'approvisionnement/2

3.3 Les documents de gestion des stocks

Pour un bon suivi des mouvements de stocks, l'entreprise utilise des documents plus ou moins normalisés :

o Bon de livraison (ou de réception ou d'entrée) des matières, marchandises, produits, où l'on enregistre par type d'élément, les caractéristiques, la date d'entrée en stock, les quantités et prix unitaires de chaque élément

o Bon de sortie (ou d'enlèvement ou de matière): date, caractéristiques, quantités, prix unitaires.

3.4. Les politiques de gestion de stock

Les politiques de gestion de stock visent à répondre aux questions ci-après :

a. Quand déclencher l'approvisionnement du stock ?

La réponse à cette question est différente suivant la politique de gestion adoptée :

- En gestion de stock par point de commande l'approvisionnement du stock est déclenché lorsque l'on observe que le stock descend en dessous d'un niveau S, le point de commande ;

- En gestion calendaire, l'approvisionnement du stock est déclenché à intervalles réguliers T, par exemple, chaque jour ou chaque semaine ou chaque mois ;

- En gestion calendaire conditionnelle, l'approvisionnement du stock est déclenché à intervalles réguliers T, mais uniquement lorsque l'on observe que le stock descend en dessous d'un niveau S, le point de commande.

b. Combien commander ?

La réponse à la question dépend également du type de gestion de stock appliquée :

- En cas de gestion par point de commande, on commande une quantité fixe, notée « q » est appelée quantité économique de commande. Sa détermination résulte d'un calcul d'optimisation ;

- En cas de gestion calendaire de stock, la quantité commandée est égale à la différence entre le stock résiduel observé R et S, le niveau de complètement du stock, c'est-à-dire le niveau voulu du stock en début de période T.

Ainsi deux politiques particulières peuvent être retenues :

- La politique de gestion calendaire des stocks, notée (T, S) avec T l'intervalle entre deux commandes et S, le niveau de complètement du stock ;

- La politique de gestion par point de commande, quantité économique de commande, notée (q, S) avec q, la quantité économique à commander régulièrement et S le point de commande qui déclenche l'approvisionnement du stock

4. Les différents types de stocks et leurs fonctions

4.1 Les différents types de stocks 

Dans les entreprises industrielles en général, on retrouve plusieurs types de stocks :

a. Matières premières et composants

Ce sont les articles achetés et réceptionnés par l'entreprise, mais qui ne sont pas encore dans le processus de production.

b. Produits finis :

Ce sont tous les articles ayant subi toutes les opérations de transformation et prêts à être livrés au client. On les retrouve dans les usines, dans les centres de distribution ou dans les dépôts.

c. En cours de fabrication :

Ce sont tous les articles entrés dans le processus de transformation mais pas encore terminés. On les trouve dans des stocks intermédiaires, au pied des machines ou en transfert entre les machines.

d. Pièces de rechange :

Ce sont des articles intermédiaires, des sous ensembles qui sont prêts à être livrés par le service après-vente.

Cette classification est particulière à chaque entreprise.

e. Les composantes :

Représente un produit qui n'est ni une matière première ni un produit en cour, mais il est inclus dans le processus de transformation du produit par l'intermédiaire d'un sous-traitant.

f. Les surplus :

Nouveauté payante : réutilisation, la revente, le réusinage, le recyclage et le rejet.

4.2. Les fonctions des stocks 

La gestion de la production « à flux tendus » n'a pas fait disparaître complètement les stocks. Ceux- ci assurent en effet différentes fonctions dans l'entreprise.

A. Fonction de regulation

Les délais d'approvisionnement et de production sont, par nature, intermittents ou irréguliers. La constitution d'un stock diminue le risque de rupture d'un programme de fabrication ou évite de manquer une vente, c'est-à-dire augmente la qualité du service rendu par l'entreprise.

b. Fonction économique

Constituer des stocks permet de profiter des remises accordées par les fournisseurs sur les achats en grande quantité. D'autre part, ces mêmes fournisseurs imposent souvent des quantités minimales de livraison, contraignant ainsi leurs clients à stocker.

C. Fonction de sécurité

Les stocks sont constitués pour permettre à l'entreprise de se protéger contre les variations aléatoires de la demande et les retards de livraison.

D. Fonction d'anticipation

Le stockage permet d'anticiper les hausses de prix des matières ou des produits.

E. Fonction technique

Le stockage préalable de certains produits est parfois nécessaire pour satisfaire les exigences techniques du processus de fabrication (par exemple, le bois doit être séché et les spiritueux doivent vieillir).

5. Les indicateurs liés à la gestion des stocks

Pour évaluer la performance de la gestion des stocks, on utilise généralement deux indicateurs de base : le taux de rotation des stocks et le taux de rupture.

5.1. Le taux de rotation des stocks

C'est le nombre de fois que le stock se renouvelle au cours d'une période de référence (par exemple : le mois, le trimestre ou l'année).

Pour une entreprise donnée, il est obtenu en faisant le rapport entre les ventes, la consommation ou tout simplement les sorties d'un article du stock et le stock physique moyen correspondant.

La gestion des stocks est d'autant plus performante que le taux de rotation est élevé

5.2. Le taux de rupture

Il y a différentes façons de mesurer le taux de rupture. La mesure la plus simple est le pourcentage du nombre de demandes non satisfaites immédiatement à partir du stock par rapport au nombre de demandes à satisfaire. Le complément du taux de rupture est le taux de service, qui est la proportion de la demande qui est satisfaite sans rupture.

6. Les coûts directs et indirects liés à la gestion des stocks

Les coûts directs et indirects liés a la gestion des stocks sont traditionnellement regroupés en quatre catégories :

- Le coût d'acquisition

- Le coût de stockage

- Le coût de commande

- Le coût de rupture

6.1. Le coût d'acquisition

Ce coût est composé, pour un article acheté, du montant des factures d'achat de l'article, majoré des frais d'approvisionnement, des frais de transport et des frais de manutention; pour un article fabriqué, le coût d'acquisition comprend la matière, la main d'oeuvre directe, les frais généraux.

Ca = ca (unité) * D

Avec

ca= coût d'acquisition

D = demande annuelle.

6.2. Le coût de stockage

Ensemble des coûts issus du maintien d'un article en stock : coût d'immobilisation du capital, coût d'entreposage et coût de dépréciation du stock.

Le coût de stockage est le coût obtenu par la somme de trois coûts distincts, soit le coût d'option, le coût d'entreposage et le coût de détention.

Cs (unité) = ca (unité) * t

Cs (total)= cs (unités) * Q/2

Avec

Cs = coût de stockage

t = taux de stockage (normalement un % qui peut varier entre 5 et 20 %, dès fois plus dans certaines organisations)

ca = coût d'acquisition.

Q = quantité maximale en stock

6.3. Le coût de passation de commande ou de lancement en fabrication:

Le coût de passation de commande comprend des coûts administratifs (frais de correspondance et de téléphone, les salaires et les charges sociales du personnel d'achat, etc.) et des frais de contrôle (contrôle quantitatif et qualitatif); le coût de lancement de fabrication comprend les coûts de préparation du lancement, d'édition de l'ordre de fabrication, du temps de réglage des machines et du montage des nouveaux outils, etc..

-Le coût de commande correspond à la consommation pour cette période (D) divisée par la quantité achetée lors de l'approvisionnement (Q).

o Cc =Cc (coût unitaire par commande) * (D/Q)

o Cc est le coût pour passer une commande

o D = demande annuelle

o Q = Quantité commandée

6.4. Le coût de rupture

Il est égal au manque à gagner découlant de la non-satisfaction d'une commande, éventuellement augmenté de la perte liée à la détérioration de l'image de marque de l'entreprise (par exemple, baisse de la clientèle); ou du coût d'utilisation de moyens de livraison urgents, ou du coût de modification de l'ordonnancement. [11]

Les coûts de rupture comprennent :

o la main d'oeuvre inoccupée ;

o l'équipement arrêté ;

o les coûts occasionnés par les changements dans le programme de fabrication ;

o la perte de réputation ;

o la perte de commandes ;

o les coûts des procédures d'urgence pour accélérer les livraisons ;

o les coûts supplémentaires de sous-traitance pour respecter les délais.

Il y a rupture de stock lorsque l'entreprise ne peut satisfaire à une demande. Peu importe sa décision, l'entreprise devra composer avec un coût de rupture (Cr).

Il est mathématiquement difficile de déterminer ce coût, on pourra prendre alors une valeur préétablie (sans calcul) de la perte d'une vente en dollars, d'un arrêt de production ou le coût d'un release.

Figure 1:coûts et gestion des approvisionnements

7. La gestion des stocks

La valeur des stocks dans un bilan d'une entreprise est souvent très élevé. Un stock mal géré peut conduire à des difficultés parfois fatales à l'entreprise. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de le faire tourner rapidement (rotation) sans risquer une rupture de stock.

Si les stocks sont composés d'une grande variété de produits, il est nécessaire de limiter la gestion ou donner la priorité, à certaines catégories d'articles (celles qui ont les mouvements les plus importants ou celles qui réalisent une grande partie du chiffre d'affaires).

Pour cela on utilise deux méthodes :

o La méthode des 20/80,

o La méthode ABC

7.1. La méthode des 20/80

D'après cette méthode, l'analyse des stocks consiste à rechercher les 20% des articles en nombre représentant 80% de la valeur totale du stock. A ces derniers, il sera appliqué un suivi rigoureux car, l'engagement financier supporté est assez élevé. Le reste des articles, de moindre valeur, seront quant à eux gérés avec un peu plus de souplesse.

7.2. La méthode ABC

Tout en restant dans la même logique que la méthode de Pareto, la méthode ABC affine la précédente en proposant un découpage plus détaillé des stocks en fonction de leur valeur. Elle ressort donc trois segments ou classe selon les critères qui suivent :
 

o Classe A : les 20% des articles qui représentent environ    80% de la valeur totale du stock. 

o Classe B : les 30% des articles suivants qui représentent environ 15% de la valeur totale du stock.

o Classe C : les 50% des articles restant qui représentent environ 5% de la valeur totale du stock. 

Ou encore selon d'autres théories:

o Classe A : les 10 % des articles représentent 60 % de la valeur totale du stock ;

o Classe B : les 40 % des articles représentent 30 % de la valeur totale du stock ;

o Classe C : les 50 % des articles représentent 10 % de la valeur totale du stock.

8. Les modèles de gestion des stocks et de réapprovisionnement

A la constitution d'un stock, l'influence des fluctuations de la demande, les risques pouvant engendrer des retards de livraison, les petites lacunes de production exigent pour plus de sécurité de mettre en place des stocks.

La planification des approvisionnements est un processus les stocks regroupent l'ensemble des marchandises, des matières ou des fournitures, des produits semi-ouvrés ou en -cours, des produits finis et des emballages commerciaux qui sont rangés dans un magasin pour une utilisation ultérieure.

Par principe, un besoin constant avec des sources et délais d'approvisionnements sûr ne devrait pas donner lieu d'optimisation qui consiste à identifier les besoin réels sur une période (en général annuelle) et à programmer le réapprovisionnement des magasins (en quantité et suivant un calendrier) de manière à générer le moins de charges possibles pour l'entreprise.

Définir une politique d'approvisionnement consiste donc à identifier les matières à réapprovisionner dans le stock, établir un calendrier de passation des commandes et enfin les quantités à commander. Ces deux derniers éléments (dates et quantité) sont ceux sur lesquels repose le chois de la politique d'approvisionnement.

Suivant les combinaisons des dates et quantités de commande, il est en théorie possible de définir quatre politiques de base pour réapprovisionnement du stock :

o Le réapprovisionnement à Date et Quantité fixes

o Le réapprovisionnement à Date  et Quantité variables

o Le réapprovisionnement à Date fixe et Quantité variable

o Le réapprovisionnement à Date variable et Quantité fixe

Après une étude d'optimisation des stocks menée par un professionnel, chacune de ces politiques s'adapte soit à un produit, soit à une catégorie de produits. Ceci signifie en d'autres termes qu'il est possible d'adopter pour les stocks d'un même magasin l'utilisation de plusieurs politiques, voire les quatre politiques simultanément. La responsabilité du gestionnaire des stocks consiste à choisir la politique la mieux appropriée pour chaque produit, afin d'éviter les ruptures de stock et les immobilisations financières importantes.

8.1 Quantité économique à commander: Modèle de Wilson

Il s'agit de déterminer quelle est la meilleure quantité à commander dans une commande afin de minimiser le coût total annuel relié à la gestion des stocks. On peut ensuite déterminer le nombre de commandes à effectuer dans l'année. Ces informations permettront de calculer les composantes du coût annuel de la gestion des stocks : frais de commande, frais de stockage, frais de rupture (en condition d'incertitude).

Notez bien que, d'un côté, pour minimiser les frais de commandes, il faut passer de grosses commandes et cela augmente les frais de stockage. D'un autre côté, pour faire baisser les frais de pénurie, il faut garder un gros stock de sécurité et cela augmente les frais de stockage.

Hypothèses pour ce modèle appliqué en condition de certitude :

- La demande annuelle (consommation) est constante et connue d'avance;

- Le coût d'achat unitaire ne dépend pas de la quantité commandée (il n'y a pas d'escompte);

- Toute la quantité commandée est livrée en une seule fois;

- Le délai de livraison est constant et connu;

- Le coût de passation d'une commande ne dépend pas de la quantité commandée;

- Le coût unitaire de stockage est constant;

- Il n'y a aucune rupture de stock (Cr = 0).

Une formule mathématique a été développée par Wilson en utilisant le calcul différentiel pour calculer directement la quantité Q qui minimise le coût total annuel de la gestion des stocks et cette quantité idéale s'appelle QEC (Quantité Économique à Commander).

Avec :

D = demande annuelle

Cc = coût pour passer une commande

Cs = coût de stockage annuelle d'une unité

QÉC = la quantité économique à commander

8.2. Réapprovisionnement à date fixe et en quantité fixe

Suivant cette méthode, on prévoit des livraisons de produits à dates fixes. Les quantités livrées sont égales et peuvent se rapprocher de la quantité économique ou correspondre à une livraison partielle d'un contrat annuel.

Cette méthode peut s'appliquer aux produits :

- dont la consommation est régulière;

- de faible valeur;

- de classe C.

a. Avantages

- simplicité de la gestion des stocks.

b. Inconvénients

- si la quantité de réapprovisionnement est mal calculée ou si la consommation n'est pas régulière, il y a risque de surstockage ou de rupture de stock.

8.3. Réapprovisionnement à date variable et en quantité variable

Cette méthode est principalement utilisée pour les produits de classe A dont les prix de revient varient fortement ou dont la disponibilité n'est pas permanente (exemple : bois exotiques).

a. Avantages

- permet, éventuellement de profiter de tarifs très intéressants.

b. Inconvénients

- il peut favoriser la spéculation,

- il est préférable de ne l'utiliser que pour un nombre réduit d'articles, sinon l'entreprise risque de se fragiliser.

8.4. Réapprovisionnement à date variable et en quantité fixe

Cette méthode, plus connue sous le nom de méthode du point de commande, consiste à définir dans un concept de juste à temps, un seuil d'alerte qui doit permettre de déclencher la commande d'achat de façon que les produits soit livrés juste au moment de l'utilisation de la dernière unité en stock. Ce seuil est égal au niveau de stock égal à la somme du stock de sécurité et de la demande moyenne pendant le délai de livraison.

Ce niveau de stock doit permettre de satisfaire les besoins durant le délai allant de la date de connaissance de ce niveau à la date de livraison.

Le point de commande (Pc) est égal à :

Pc = (D X L) + Ss

Ss : stock de sécurité

D : demande moyenne

L : délai de livraison

Cette technique est utilisée essentiellement pour les articles de classe A, car elle demande un suivi permanent des stocks, ce qui peut entraîner un coût de gestion élevé.

Temps

Délai

Stock de sécurité

Point de commande

Quantité

en stock

PC

Point de commande

Figure 2: Modèle à quantité fixe et période variable

a. Avantages

- permet d'éviter des ruptures de stocks;

- est adapté aux produits dont la consommation est partiellement irrégulière;

b. Inconvénients

- impose un suivi permanent des stocks pouvant entraîner des frais administratifs importants;

- peut encourager à faire des stocks de sécurité;

8.5. Réapprovisionnement à date fixe et en quantité variable

Selon cette méthode, appelée également méthode de recomplètement, on définit pour chaque produit un niveau de stock optimum. À période fixe, le magasinier analyse son stock et commande une quantité permettant de retrouver le niveau voulu.

Cette méthode s'applique notamment aux produits :

- dont la consommation est régulière;

- coûteux ou encombrants.

Stock

i1

i2

i3

i4

T1

T2

T3

délai

QC1

Q

QC3

Niveau cible


Figure 3: Modèle à quantité variable et période fixe

a. Avantages

- gestion des stocks simple;

- immobilisation financière faible ou maîtrisée.

b. Inconvénients

- possibilité de rupture de stock.

Le niveau de recomplètement est la quantité correspondant à la demande moyenne pendant une période plus le délai de réapprovisionnement. La quantité variable commandée sera la différence entre le niveau de recomplètement et le stock disponible au moment de la commande.

Les différents éléments à considérer sont :


· D : la demande moyenne;


· P : la période fixe entre deux commandes (elle peut être la période économique calculée en jours par :

Pe =365/Ne ; Ne dans ce cas représente le nombre économique de commandes sur l'année);


· L : le délai de réapprovisionnement;


· Ss : le stock de sécurité;


· Sd : le stock disponible au moment de la commande;


· Q : la quantité variable de réapprovisionnement.

Les paramètres de gestion du système à recomplètement périodique sont :


· Nr le niveau de recomplètement exprimé par la relation :

Nr = (P + L) x D + Ss;


· Q la quantité variable de réapprovisionnement calculée à chaque commande par la relation :

Q = Nr - Sd.

9. Conclusion

La gestion des stocks est une partie primordiale pour les entreprises puisqu'ils doivent disposer d'un stock pour pouvoir fournir du matériel aux clients à leur demande. Ces stocks doivent être bien organisés si non, l'entreprise peut avoir trop de stock qui a des effets négatifs sur la rentabilité de la société ou une rupture de stocks qui affecte le fonctionnement, l'image et la notoriété de cette dernière. .

Chapitre 3 :

Etude de simulation : cas de Carthago-Ceramic

Introduction

La gestion de stock est basée sur plusieurs fonctions de calcul. L'une des plus importantes est l'exécution des prévisions des consommations futures d'un article donné. Ces prévisions sont estimées à partir d'une étude sur les consommations antérieures.

Les diverses méthodes basées sur l'observation d'historiques sont connues sous le nom de méthodes empiriques. L'évaluation des consommations futures se fait par extrapolation des données sur une échelle de temps. Il est cependant important de noter que:

- Les prévisions sont faites à une période précise afin de permettre aux gestionnaires de planifier les approvisionnements des magasins situés en amont sur les périodes à venir.

- Dans la pratique, elles sont rarement exécutées pour tous les articles, on préfère les appliquer sur des catégories bien sélectionnées (les articles les plus rentables, les plus coûteux, les plus sensibles, en bref les stocks désignés comme critiquent).

En marge de démonstration mathématique, voici dans la suite un exemple d'application.

1. Etude d'un exemple

Nous allons étudier l'exemple de Carthago Céramic Producteur et distributeur de carreaux en céramique pour le revêtement de sol et mur.

Le tableau ci-dessous présente les ventes mensuels des carreaux sol et pièces décors pou l'année 2008:

Mois

Quantité

Carreaux de sol

Pièces de décor

Janvier

931795

182732

Février

642426

225627

Mars

829602

218033

Avril

769447

266659

Mai

835744

189745

Juin

869868

192507

Juillet

703075

171567

Aout

699007

145427

Septembre

545812

81860

Octobre

657091

177437

Novembre

628192

152146

Décembre

655430

92918

Tableau 1:Les quantités vendues par mois des carreaux de sol et pièces de décor

A partir de ces donnés, on va choisir l'article carreaux de sol et faire les prévisions et la gestion des stocks nécessaires.

3. La prévision

Traditionnellement, les consommations de chaque article sont enregistrées toute fois qu'une sortie est saisie dans le progiciel de gestion des stocks. Ces enregistrements forment les historiques de consommation ou encore une série chronologique. Afin de mettre en évidence ses variations dans le temps, la série chronologique est représentée sous forme de graphique courbe.

Grâce à l'application de formules mathématiques, une courbe appelée courbe de tendance est calculée. Elle épouse l'évolution des consommations en ramenant à la moyenne l'ensemble des fluctuations existantes. La courbe de tendance peut être linéaire, exponentielle, logarithmique ou polynomiale. A partir des simulations, sur le programme de traitement, il est possible de retrouver celle qui s'adapte le mieux à l'évolution des consommations dont dispose le gestionnaire des stocks. Par extrapolation de cette courbe sur un graphique, l'on prévoit aisément la consommation pour les périodes futures. Les nouvelles générations de progiciels intègrent cette fonction. Cependant, les logiciels tels que Microsoft Excel sont bien adaptés au traitement automatique des prévisions de consommation des articles.

Avant d'appliquer une méthode de prévision, il est nécessaire de faire une représentation graphique de ventes antérieures pour connaître la typologie de cette série. Puis à partir de ce graphe, on va choisir la méthode appropriée.

3.1. La représentation graphique de la série chronologique

La série chronologique des ventes des carreaux de sol peut être représenté comme suit:

Figure 4:Représentation graphique des ventes des carreaux de sol

D'après cette représentation graphique, on constate que les ventes varient périodiquement de façon très significative d'où on parle de série cyclique.

3.2. les méthodes de prévisions

Dans cette partie, on va utiliser quelques méthodes de prévision pour prévoir les demandes futures des carreaux de sol.

a. la méthode des moyennes mobiles simple : M (t)

C'est une méthode basée sur l'usage de la moyenne des consommations antérieures pour un nombre de périodes données. Son avantage est qu'elle atténue suffisamment les fluctuations des consommations tout en préservant leur allure générale.

Ci-dessous, vous pouvez observer les prévisions de vente des carreaux de sol par la méthode moyenne mobile simple.

Mois

Quantité de carreaux de sol vendu

Moy mobile simple

Janvier

931795

 

Février

642426

761562,25

Mars

829602

767769,25

Avril

769447

801060,00

Mai

835744

827700,75

Juin

869868

819638,75

Juillet

703075

743756,25

Aout

699007

661725,25

Septembre

545812

611930,50

Octobre

657091

622046,50

Novembre

628192

642226,25

Décembre

655430

 

Tableau 2 :Tableau des prévisions par la méthode des moyennes mobiles

Les quantités vendues et les quantités prévues sont représentées dans le graphe suivant :

Figure 5:Projection d'une courbe de vente par moyenne mobile d'ordre 2

b. la méthode de lissage exponentielle : S (t)

C'est une méthode qui prend en compte la prévision de la période antérieure. À cette prévision, l'on augmente l'écart subit, pondéré d'un coefficient á compris entre 0 et1. Le choix de la valeur de á se fait par essaies et erreurs. La valeur retenue est celle qui minimise l'erreur de prévision.

Dans la pratique, le coefficient á est proche de 1 lorsque la demande est très fluctuante. Cependant, pour une demande stable et qui ne présente pas de variation cyclique significative, ce coefficient est plus proche de 0.

L'application de cette technique pour une valeur á = 0,5 nous donne le résultat suivant :

Mois

Quantité de carreaux de sol vendu

Lissage exponentiel simple

Janvier

931 795

 

Février

642 426

931 795,00

Mars

829 602

787 110,50

Avril

769 447

808 356,25

Mai

835 744

788 901,63

Juin

869 868

812 322,81

Juillet

703 075

841 095,41

Aout

699 007

772 085,20

Septembre

545 812

735 546,10

Octobre

657 091

640 679,05

Novembre

628 192

648 885,03

Décembre

655 430

638 538,51

Tableau 3:Tableau des prévisions par la méthode de lissage exponentielle

On peut représenter ce tableau par les courbes suivantes :

Figure 6:Projection d'une courbe de vente par lissage exponentiel

c. Moindre carrée

Cette méthode utilise généralement trois valeurs pour estimer la prévision des consommations d'une période à venir : Pn = Tn .Cn .Rn .

Avec:

Pn = prévision des consommations,

Tn = tendance de la période ;

Cn = coefficient cyclique ;

Rn = valeur résiduelle de la période

c.1.L'estimation de la tendance

Lorsque nous observons un graphe de série chronologique, mentalement nous déduisons une tendance. Afin d'estimer la tendance, il est nécessaire de faire appel à la statistique qui fournit un certain nombre d'outil de calcul.

Le meilleur statistique est celle des moindres carrés puisque sont but est d'estimer la droite d'équation: Tn = ân + b

Le calcul des valeurs de a et b se fait par l'application des formules suivantes :

â = ; b =

Avec:

N = nombre total de périodes de la série

n = indice de la période

Dn = les ventes de la période n

En appliquant ces dernières formules dans notre exemple, nous obtenons les résultats suivants:

Mois

Indice (n)

n2

Quantité de carreaux de sol vendu (Dn)

n.Dn

Janvier

1

1

931 795

931 795

Février

2

4

642 426

5 139 408

Mars

3

9

829 602

22 399 254

Avril

4

16

769 447

49 244 608

Mai

5

25

835 744

104 468 000

Juin

6

36

869 868

187 891 488

Juillet

7

49

703 075

241 154 725

Aout

8

64

699 007

357 891 584

Septembre

9

81

545 812

397 896 948

Octobre

10

100

657 091

657 091 000

Novembre

11

121

628 192

836 123 552

Décembre

12

144

655 430

1 132 583 040

Total

78

650

8 767 489

3 992 815 402

Tableau 4: Tableau de calcul de l'équation de la tendance

â = = 27523263.8

b = = - 178170590, 6

Tn = 27523263, 8 n - 178170590, 6

La représentation graphique du résultat est la suivante :

Figure 7: Projection de la droite des moindre carrées

c.2.Calcul du coefficient cyclique :

Le coefficient cyclique est une valeur numérique et estimée en pourcentage. Il correspond à une variation cyclique croissante ou décroissante d'une série chronologique les calculs des coefficients saisonniers Cs1 et de saisonnalité Cs2 se font par l'application des formules suivantes:

v Cs1 = Vente de la période / Vente moyenne de la série de données

Mois

Quantité de carreaux de sol vendu

Moy Annuelle

coef Saisonnier

Janvier

931 795

730 624

128%

Février

642 426

730 624

88%

Mars

829 602

730 624

114%

Avril

769 447

730 624

105%

Mai

835 744

730 624

114%

Juin

869 868

730 624

119%

Juillet

703 075

730 624

96%

Aout

699 007

730 624

96%

Septembre

545 812

730 624

75%

Octobre

657 091

730 624

90%

Novembre

628 192

730 624

86%

Décembre

655 430

730 624

90%

Tableau 5:Tableau de calcul des coefficients saisonnier

v Cs2 = Vente moyenne de la saison / Vente moyenne de la série de données

Saison

Mois

Quantité de carreaux de sol vendu

Tot. Trimestriel

Moy. Trimestielle

Moy. annuelle

coef. De saisonalité

trimestre 1

Janvier

931 795

2 403 823

801 274

730 624

110%

Février

642 426

Mars

829 602

trimestre 2

Avril

769 447

2 475 059

825 020

730 625

113%

Mai

835 744

Juin

869 868

trimestre 3

Juillet

703 075

1 947 894

649 298

730 626

89%

Aout

699 007

Septembre

545 812

trimestre 4

Octobre

657 091

1 940 713

646 904

730 627

89%

Novembre

628 192

Décembre

655 430

Tableau 6: Tableau de calcul des coefficients de saisonnalité

Dans le tableau ci-dessus, les saisons ont été découpées en trimestres. L'indice de saisonnalité du trimestre s'appliquera uniquement aux mois dudit trimestre.

D'où le calcul de la prévision des mois de l'année 2009 ce fait en appliquant cette formule Pn = Tn . Cs2n = se résume dans le tableau ci-dessous:

Mois

Quantité de carreaux de sol vendu

Prevision par moindre carré

Janvier

931 795

197595012

Février

642 426

227870601

Mars

829 602

258146191

Avril

769 447

296287828

Mai

835 744

327389116

Juin

869 868

358490403

Juillet

703 075

306846552

Aout

699 007

331342256

Septembre

545 812

355837960

Octobre

657 091

380333664

Novembre

628 192

404829369

Décembre

655 430

429325073

Tableau 7:Tableau de prévision par moindre carrée

3.3 Choix du meilleur modèle de prévision :

1ére étape : travailler sur les 2/3 des observations.

Soit dans notre cas égale 12*2/3=8 observation.

2éme étape : prévoir les valeurs du 1/3 restant.

3éme étape : le meilleur modèle est celui qui dégage l'EQM ou l'EAM minimales.

a. la méthode des moyennes mobiles : M (t)

1ére étape 

Mois

carreaux sol et carreau mur

M(2)

Janvier

931795

 

Février

642426

761562,25

Mars

829602

767769,25

Avril

769447

801060,00

Mai

835744

827700,75

Juin

869868

819638,75

Juillet

703075

743756,25

Août

699007

 

Tableau 8: Prévision par la méthode des moyennes mobiles

Figure 8: Représentation graphique de la prévision par moyenne mobile

2éme étape :

Mois

carreaux sol et carreau mur

M(2)

Septembre

545812

 

Octobre

657091

622046,5

Novembre

628192

642226,25

Décembre

655430

 

Tableau 9:Prévision des ventes carreaux sol par moyenne mobile sur les 4 mois

Figure 9:Représentation de la prévision de vente par moyenne mobile

3éme étape :

Mois

Quantité vendu (Yt)

M (t)

Yt-M (t)

(Yt-M (t)) ²

Septembre

545812

***

***

***

Octobre

657091

622046,5

35044,5

1228116980

Novembre

628192

642226,25

14034,25

196960173

Décembre

655430

***

***

***

 
 

EAM=24539,375

EQM=712538576,5

Tableau 10:Tableau de calcul EAMet EQM

b. la méthode du lissage exponentielle simple: St

1ére étape :

Mois

Quantité de carreaux de sol vendu

St

Janvier

931795

 

Février

642426

931795

Mars

829602

787110,5

Avril

769447

808356,25

Mai

835744

788901,625

Juin

869868

812322,8125

Juillet

703075

841095,4063

Août

699007

772085,2031

Tableau 11:Prévision par la méthode de lissage exponentielle

Figure 10:Représentation de la prévision de vente par lissage exponentiel

2éme étape :

mois

Quantité de carreaux de sol vendu

St

Septembre

545812

 

Octobre

657091

545812

Novembre

628192

601451,5

Décembre

655430

614821,75

Tableau 12: La prévision de vente sur les 4 mois par lissage exponentiel

Figure 11:Représentation de la prévision sur les 4 mois par lissage exponentiel

3éme étape :

Mois

Quantité de carreaux de sol vendu (Yt)

S (t)

Yt-S(t)

(Yt-S(t))²

Septembre

545812

***

***

***

Octobre

657091

545812

111279

12383015841

Novembre

628192

601452

26740

715027600

Décembre

655430

614822

***

***

 
 
 

EAM=69009,5

EQM=976664592

Tableau 13:Tableau de calcul le EAMet EQM

C. la méthode des moindres carrés

c.1. l'estimation de la tendance sur les 8 mois

1ére étape :

IL faut tout d'abord estimer la tendance (T) sur les 2/3 de l'observation avec T=â x +b puis en calcule la série Zt=Yt/T Ensuite en calcul les coefficients saisonnières.

Mois

Indice (n)

Dn

n.Dn

Janvier

1

1

931795

931795

Février

2

4

642426

1284852

Mars

3

9

829602

2488806

Avril

4

16

769447

3077788

Mai

5

25

835744

4178720

Juin

6

36

869868

5219208

Juillet

7

49

703075

4921525

Août

8

64

699007

5592056

totale

36

204

6280964

27694750

14: 8

= (12*27694750-36*6280964)/(12*204-1296) = 92206.8542

= 6280964/12-(922068542*36/12) = 246793,1042

=92206.8542+246793.1042

12:

.2. :

v Cs1 = vente de la période/la vente moyenne de la série de données

Mois

carreaux sol

moyenne annuelle

coef saisonnier

Janvier

931795

785120,5

119%

Février

642426

785120,5

82%

Mars

829602

785120,5

106%

Avril

769447

785120,5

98%

Mai

835744

785120,5

106%

Juin

869868

785120,5

111%

Juillet

703075

785120,5

90%

Août

699007

785120,5

89%

Totale

6280964

 

800%

15: 8

v 2 = / .

Saison

Mois

vente

Tot. Trimestriel

Moy. Trimestielle

Moy. annuelle

coef. De saisonalité

trimestre 1

Janvier

931 795

2 403 823

801 274

730 624

110%

Février

642 426

Mars

829 602

trimestre 2

Avril

769 447

2 475 059

825 020

730 625

113%

Mai

835 744

Juin

869 868

trimestre 3

Juillet

703 075

1 947 894

649 298

730 626

89%

Aout

699 007

Septembre

545 812

trimestre 4

Octobre

657 091

1 940 713

646 904

730 627

89%

Novembre

628 192

Décembre

655 430

16:

-, . ' ' .

2  :

' () .

= (92206.8542+246793.1042)* 2

9 = (92206.8542*9 +246793.1042)* 0.9=968989

10= (92206.8542*10 +246793.1042)*0.9 =1051975

11= (92206.8542*11 +246793.1042)*0.9=1134962

12= (92206.8542*12 +246793.1042)*0.9 =1217948


13:

3  :

Mois

Quantité de carreaux de sol vendu (Yt)

Y (MM)

Yt-Y (MM)

(Yt-Y (MM)) ²

Septembre

545812

***

***

***

Octobre

657091

1051975

394884

1,55933E+11

Novembre

628192

1134962

506770

2,56816E+11

Décembre

655430

1217948

***

***

 
 
 

EAM=450827

EQM=2,063745 E+11

17:

Conclusion

Dans le cas de simulation de Carthago Céramic on utilise plusieurs méthodes pour calculer la prévision. Ces méthodes donnent des résultats différents et pour trouver la meilleure méthode on doit calculer les (EAM) et (EQM). Ensuite, on a choisi la méthode qui dégage le (EAM) et (EQM) minimale .D'après, les calculs on constate que la moyenne mobile et la meilleure méthode puisque elle dégage le (EAM) et (EQM) minimale.

Conclusion générale

Le travail ainsi élaboré, montre l'importance de la prévision dans l'élaboration d'une bonne gestion de stock.

L'objectif du stock est de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de satisfaire les besoins à venir. Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d'une manière permettant la bonne utilisation du stock. .

Si l'on n'est pas capable de satisfaire un besoin à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock. Tout l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux besoins et pas trop pour ne pas avoir à supporter les différents coûts du stock. Or ces besoins futurs sont étroitement liés à la nature de la demande

En effet les informations relatives à la demande constituent l'un des inputs décisifs des processus de planification. Des prévisions fiables permettent de prendre les bonnes décisions sur les changements attendus au sein de la chaîne logistique dans le cadre d'une démarche résolument proactive.

De bonnes prévisions vous assurent que la capacité réservée et le stock produit servent à répondre à un besoin réel et contribuent ainsi à améliorer significativement le taux de service et la rentabilité des investissements.

On peut conclure qu'à l'aide d'un modèle que les stocks et les outils de prévision de la demande peuvent être des biens complémentaires ou substituables pour la firme en fonction de la nature de la demande et surtout la prévision et l'approvisionnement puisqu'il est étroitement lié à la connaissance de la demande. Le lien est d'ailleurs si fort que parfois, il existe une confusion entre prévoir la demande et déterminer la quantité économique à approvisionner. Or, c'est la prévision et la qualité de la prévision qui est à la base de l'approvisionnement.

En effet, la prévision de la demande détermine de manière directe une partie du niveau d'approvisionnement ; il s'agit de couvrir au minimum le besoin pour un certain délai. La fiabilité ou la crédibilité attendue de cette prévision permet de dimensionner le niveau de stock.

Bibliographie

Ouvrages :

[1] ACGPS, « Dictionnaire de la gestion de la production et des stocks », (1993).

[2] Jean Nollet, Joseph Kélada, Mattio O.Diorio , « La gestion Des opérations De La Production»

[3] Régis Bourbonnais, Jean Claude Usinier, «Pratique de la prévision des ventes, conception de systèmes», Ed. Economica, Paris, 1997.

[4] E. J. Hannan, «Multiple Time Series», John Wiley and Sons, Inc., New York, London, Sydney, Toronto, 1970.

[5] T. W. Anderson, «The Statistical Analysis of Time Series», John Wiley and Sons, Inc., New York, London, Sydney, Toronto, 1971 John Wiley and Sons, Inc., New York, London, Sydney, Toronto, 1970.

[6] Sami Khedhiri, « Econométrie des séries temporelles», Centre de Publication Universitaire, Tunis, 2002.

[7] Box G. E. P., G. M. Jenkins, «Time Series Analysis, Forecasting and Control», Holden-Day, San Francisco, 1970.

[11] Paul Fournier et Jean-Pierre Ménard :"Gestion des approvisionnements et des stocks "

[12] Daniel Dewolf : « Gestion de la production », Université de Liège, 2003.

[13] Claude Alazard et Sabine Separi : « Contrôle de gestion Manuel et applications », D E C F. Paris, Dunod, 2001

[14] Michel MORIS, Comprendre la gestion des approvisionnements » éd. Pierre du bois et ces éditions d'organisation.

Articles:

[8] Arthur Charpentier, «cours de séries temporelles», DESS Mathématiques de la décision et DESS Actuariat, Université Paris IX Dauphine, 2001.

[9] Sébastien Lechevalier, «Une Introduction à l'économétrie des séries temporelles», Economie DEES, vol. 113, Octobre 1998, pp 45-51.

[10] Junhong Nie, «Nonlinear time-series forecasting : a fuzzy neural approach», Neurocomputing, vol. 16, Janvier 1997, pp 63-76.






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