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L'incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en RDC de 1976 à  2010.

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par Rodriguez BAHATI
Université catholique du Congo - Licence en économie et développement (finances) 2010
  

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ANNEXE 1

Tableau : Cadre logique réaménagé

Réformes Logique d'intervention Indicateurs Résultats Hypothèses

monétaires objectivement

vérifiables

Novembre 1963

94

augmentations salariales intempestives tant dans l'armée que dans la fonction publique. Inévitablement, il a fallu recourir au financement monétaire pour éponger les déficits publics, créant de fait les principales considérations permissives de l'inflation au Congo.

accompagnée de hausses généralisées des salaires, et leur couverture assurée par d'importantes avances de la banque centrale.

publiques affectées à la consommation sous formes des salaires. Des nouvelles pressions inflationnistes s'aggravèrent et leur permanence fut à l'origine de la grande reforme du 23 juin 1967,

La création d'une nouvelle unité monétaire, le Zaïre s'échangeant contre 100 francs Congolais, soit 2 dollars américains ;

· La suppression du double taux d e change instauré en 1963 ;

· L'assouplissement considérable des formalités d'importation et l'abandon du système de répartitions administratives des quotas.

Rétablir l'équilibre des finances publiques, faire disparaître les circuits spéculatifs et transférer les ressources à l'Etat et aux secteurs produits, créant ainsi les conditions de relance des exportations et des investissements. La situation des finances publiques se redressa immédiatement après la reforme monétaire de 1967. Les avoirs extérieurs passèrent de 45,6 millions de dollars Américains en Juin 1967 à 170,4 millions de dollars en Décembre 1968, grâce aux effets de

L'économie Congolaise ayant bénéficié des effets favorables de la reforme monétaire de 1967 en particulier au niveau du secteur agricole d'exportation et dans l'industrie minière, verra cependant sa croissance s'estomper dans les années 1970 à la suite notamment du retournement de la conjoncture internationale (chute des cours des produits d'exportations et hausse vertigineuse des prix du pétrole ) et des retombées

A l'époque, la République du Zaïre évoluait dans le contexte des taux de change fixes ; ce qui comportait pour elle, en tant que pays membre du Fonds Monétaire International, l'obligation non seulement de définir la parité officielle de sa monnaie mais surtout d'en préserver la valeur par des inventions ponctuelles sur le marché des changes.

Le dollar Américain a servi de référence initiale dans la fixation de la parité externe du Zaïre monnaie (1Z= 2 dollars US lors de la reforme monétaire de 1967).

L'amenuisement

Juin 1967

95

Mars 1976

Décembre 1979

Rattachement du

zaïre au DTS (1Z = 1DTS), qui valait à l'époque 1,17 dollar US ;

Dévaluation de la monnaie nationale de l'ordre de 42%.

Processus de

mettre en place un

programme de
stabilisation appuyé par le FMI et la BM

Ce programme, comme celui qui lui succédera en 1977, n'a pas donné les résultats qu'on en attendait tant au niveau des finances publiques et de l'expansion des liquidités que

des paiements
extérieurs

Malgré l'adoption du programme de
stabilisation du FMI, cette reforme ne

donna pas les
résultats escomptés

A cette occasion, il fut L'échange manuel La démonétisation En Janvier 1980, soit

procédé à la pour les particuliers intervenue au un mois après la

démonétisation des devait se limiter à Congo en 1979, démonétisation et la

billets de 5 Zaïres et 3000 Zaïres par loin de s'intégrer, décision de geler les

la dévaluation sur le commerce extérieur et grâce aux cours mondiaux élevés du cuivre. Le stock monétaire passa de 84,6 millions de Zaïre (soit l'équivalent de 1692 millions de dollars) à 135,4 millions de Zaïre (soit l'équivalent de 270,8 millions de dollars) dans les dix huit mois qui suivirent la

reforme : cette expansion des liquidités était imputables presque exclusivement à l'augmentation des avoirs extérieurs.

négatives sur l'investissement, des mesures économiques dites de

progressif des

réserves de change officielles ne
permettait plus aux autorités monétaires de maintenir fixe le taux de change officiel.

« Zaïrianisation » et de

« radicalisation » édictée en 19731974. En outre le laxisme croissant dans la gestion des finances publiques va nécessiter des mesures plus fréquentes de redressement monétaire. Une longue série de dévaluations camouflées sous le prétexte du relâchement du Zaïre - monnaie au DTS

96

10 Zaïres et à leur

remplacement par
d'autres billets de

mêmes valeurs
faciales. En même temps, il fut question

d'opérer une
importante déflation des moyens de payement sans pour autant affecter la valeur externe de la monnaie nationale.

personne âgée de 18 ans et plus à 5000 zaïres (dont 50% à verser en compte bancaire) pour les autres entreprises de grande taille. Dans un premier temps, ces avoirs en comptes à vue étaient disponibles à concurrence de 10% tandis que le reste serait progressivement libéré suivant les besoins de l'économie.

Par certains, de ces aspects, la démonétisation de Décembre 1979 a fait penser à

« l'opération Gutt » d'assainissement monétaire menée en Belgique en 1944 au moment de la libération.

comme « Opération Gutt », dans un vaste champ de mesures visant la stabilisation de l'économie, voulait cependant répondre à une situation

ponctuelle : décourager la détention à des fins spéculatives des coupures à valeurs faciales élevées, et éponger une partie des liquidités.

liquidités, on assistait à une reprise figurante des émissions monétaires : témoignage assez éloquent de l'échec même de l'opération et de son incapacité à différer la dévaluation de 30% qui surviendra en Février 1980.

La conversion

monétaire et

l'assouplissement du contrôle des changes. La révision décidée de la parité de la monnaie nationale consacra une dévaluation de 77, 5%, partant de la

La modification de taux de change ; L'adhésion au régime des taux flottants ;

Et la libéralisation de la réglementation des échanges.

La politique monétaire est demeurée prudente, et avait pour objectif de contenir le niveau d'inflation tout en permettant une certaine relance

Deux autres programmes seront initiés en 1987 et 1988, et puis interrompues par la suite à cause de leur exécution non satisfaisante au regard des critères de

Septembre 1983

97

Dans ce régime de flottement, le cours des monnaies était censé se déterminer « librement » sur le marché interbancaire des changes.

de l'économie. Pour atteindre ce but, des mesures tendant à contrôler la liquidité de l'économie ont été poursuivies. Elles portaient essentiellement sur l'encadrement direct des crédits, le coût de refinancement des banques auprès de la banque du Zaïre, le mécanisme de réserve obligatoire et les taux d'intérêt débiteurs. Les modalités de distributions des crédits avaient été assouplies par l'élimination du sous-plafond global. De ce fait, les banques avaient commencé à disposer d'un pouvoir discrétionnaire en matière de sélection des bénéficiaires et de répartition sectorielle de leurs interventions.

performance édictés par le FMI.

parité de 1Z= 0,1575 DTS en vigueur depuis le 22 juillet 1981 à 1 Zaïre = 0,03542 DTS.

Dégradation Réajuster la parité L'absence D'où l'emballement

prononcée de l'activité externe par d'assainissement des prix et l'envol des

de production ; l'empressions des des finances taux de change. Tout

Détérioration des signes monétaires, publiques s'est compte fait, la reforme

Octobre 1993

Juin 1998

98

finances publiques ; Aggravation de l'inflation ;

Précarité des réserves de change ; Accumulation des arriérés du service de la dette extérieure.

faciliter la comptabilisation de six zéros sur les billets existants et leur remplacement par d'autres dénominations (la parité interne retenue était de 1NZ= 3000 000Z) Créer un environnement économique favorable à la relance de l'activité économique.

avérée plus fatale pour le bon déroulement de cette reforme monétaire.

La fixation par le gouvernement du taux de change de 1 dollars US= 3 NZ le jour de la reforme monétaire et la projection annoncée de ce taux à 1 dollar US = 15 NZ à la fin Décembre 1993, laissaient clairement entrevoir aux yeux du public que la banque centrale ne disposait pas de moyens nécessaires pour maintenir longtemps le premier taux.

Une telle attitude ne pouvait que favoriser la spéculation et les anticipations à l'endroit du cours de la monnaie nationale.

monétaire d'octobre 1993 s'était opérée dans un contexte très peu propice : insuffisance de concentration technique, précipitation dans l'exécution, agitations et surenchères politiques autour de l'idée même de reforme monétaire, grave pénurie de devises et absence d'appui financier extérieur. La suppression des Six zéros sur les anciennes dénominations et changement des signes monétaires auront été les seuls marques visibles de cette reforme tant décriée.

 
 

La banque centrale du

Congo, organe

technique du

gouvernement dans le domaine monétaire, n'y est pas allée par d'autres voies pour

Assainir l'environnement monétaire et financier caractérisé par la persistance de l'hyperinflation, la

la neutralisation d'une partie de dépôts bancaire à vue, préalablement déflatés par leur transformation en

Reprise de la

production nationale ;

L'inflation qui avait fortement reculé ;

Augmentation des

99

constater que « le

changement politique intervenu dans le pays depuis le mois de Mais 1997 ayant entraîné le changement du nom du pays devrait également impliquer le changement de l'unité monétaire dont le nom était associé à celui du pays

désarticulation du système des paiements et la multiplicité des taux de change ;

· Stabiliser la monnaie et unifier l'espace monétaire national ;

· Accroître le taux de liquidité en vue de financer l'économie ;

· Favoriser la relance des activités de production.

titre de créances, sur le système bancaire. Cette opération a permis de faire immédiatement la décote de la monnaie scripturale par rapport à la masse fiduciaire tel que constatée mensuellement depuis 1992 jusqu'à 1997.

recettes publiques ;

Augmentation du PIB.

Source : Nos analyses

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus