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L'incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en RDC de 1976 à  2010.

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par Rodriguez BAHATI
Université catholique du Congo - Licence en économie et développement (finances) 2010
  

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1.1.2.1.1. Les Objectifs Finaux

Les objectifs finaux de la politique monétaire, visent à favoriser les grandeurs économiques tels que : l'investissement et l'épargne, freiner la consommation pour lutter contre l'inflation, lutter contre l'inflation importée et favoriser les exportations et l'excédent commercial8.

Mais dans la plupart des pays, la stabilité et le maintien du niveau général des prix restent comme principal objectif final de la politique monétaire.

1.1.2.1.2. Les Objectifs Intermédiaires

Ce sont des variables monétaires supposées permettre la réalisation de l'objectif final décidé. Ces variables monétaires sont susceptibles d'être contrôlable par la banque centrale.

- L'accroissement de la quantité de monnaie en circulation dans l'économie. En contrôlant le rythme de croissance des agrégats monétaires, on peut contrôler celui de la demande. En règle générale le choix porte sur l'agrégat M3 qui est la masse monétaire au sens large, représentative de l'ensemble des liquidités de l'économie9. Dans l'optique monétariste, contrôler l'accroissement de monnaie c'est l'un des objectifs privilégiés, car il permet de contrôler l'accroissement de la demande et donc les risques d'inflation.

D'où, il faut que la croissance de la masse monétaire soit égale au taux de croissance de l'économie réelle pour éviter toute tension inflationniste.

- Le niveau des taux d'intérêts nominaux. C'est l'instrument privilégié des keynésiens : l'idée est qu'une baisse des taux d'intérêt doit conduire à une reprise de l'activité économique. Même si les banques centrales ne

7 SELEMANI P., Analyse de la structure monétaire en Afrique, in cahiers économiques et sociaux, Kinshasa, IRES, 1979, p.598.

8 Capul Jean Yves et Garnier Olivier, Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Paris, HATIER, Juin 2005, p.116

9 Capul jean Yves et Garnier Olivier, Op. Cit., p.117

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poursuivent pas prioritairement cet objectif de croissance économique, elles prennent néanmoins en considération le niveau des taux d'intérêt qui a une incidence sur le niveau des investissements des entreprises et sur le volume des mouvements de capitaux à court terme.

De surcroît ils contribuent à expliquer les décisions des Agents non Financiers relatives à la détention d'actifs financiers, à l'investissement productif des entreprises, à la demande de crédit des ménages

- Les taux de change influencent les exportations et les importations de biens et de services et des capitaux. Dans des économies ouvertes comme aujourd'hui, la stabilité des taux de change est devenu un objectif intermédiaire fondamental. Il s'agit de trouver le taux de change d'équilibre, ce qui n'est jamais aisé : 1) un taux de change faible favorise les exportations mais est source de tensions inflationnistes et n'incite pas à l'amélioration des gains de productivité des entreprises nationales, protégées de la concurrence internationale. 2) un taux de change trop élevé, renchérit les exportations et risque de conduire les entreprises le moins concurrentielles à la faillite.

Mais une relative surévaluation de la monnaie ralentit les risques inflationnistes.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille