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Les déterminants du faible taux de référence des CSI (centre de santé intégré) ruraux vers le CHD (centre hospitalier départemental), dans le district sanitaire de Tahoua, zone d'intervention du projet ALAFIA/GTZ au Niger.

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par Idrissa CHEIFOU
Université Abdou Moumouni de Niamey Niger - Maà®trise en sociologie 2003
  

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3.2.5 L'importance de la contre-référence

L'ensemble des infirmiers interviewés se plaignent de l'absence totale de la contre-référence qui est considérée par eux comme très importante. La contre-référence permet selon les infirmiers, de s'assurer de la continuité des soins, l'information et la formation continue. Elle permet de s'auto-évaluer en comparant le diagnostic du CSI à celui retenu par le CHD, donc de voir les faux positifs. D'autres indiquent que la contre-référence permet de « mettre en confiance les différentes parties ». Ceci fait ressortir de nouveau la compétition pour les patients et le sentiment de conflit entre le CSI et le CHD par rapport à la référence. D'autres encore avancent que la contre-référence indique le respect pour l'agent qui a référé.

3.2.6 Hospitalisation au niveau du CSI et la crédibilité du CHD

Tous les infirmiers des CSI rencontrés déclarent « hospitaliser » des patients. Dans la définition on a inclus tous les patients qui restent un certain temps au CSI après la consultation (donc aussi ceux à qui on a donné un simple abri ou une mise en observation).

La plupart des infirmiers estiment que le nombre d'hospitalisations tourne autour de 5 patients par mois. Parmi les raisons pour lesquelles ils réfèrent moins que les SPT le demandent, les agents de santé indiquent (15 sur 21) souvent que « ça ne vaut pas la peine de référer » (6 ont ajouté parfois).

Six agents de santé sur 21 avouent être frustrés quand ils doivent référer. Un d'entre eux précise que c'est seulement pour les références à froid. Au nombre de ceux qui disent ne pas être frustrés, se trouvent des infirmiers qui ne réfèrent presque jamais. La seule aide-soignante, parmi les gens interviewés, a répondu « je ne suis pas frustrée parce que je sais qu'il y a des cas plus forts que moi ». Abordés directement, les agents de santé déclarent que la référence ne diminue pas leur prestige, mais presque tous avouent que l'hospitalisation à leur niveau augmente leur prestige (17 sur 21 réponses).

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