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Contribution à  l'étude du comportement agronomique de 27 nouvelles variétés de blé dur en vue de leur inscription au catalogue officiel national.

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par Yasmine ; Amina LOUNES; GUERFI
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou Algérie - Diplôme d'ingénieur d'état en agronomie 2010
  

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I.2. Importance du blé dur en Algérie :

Les céréales d'hivers, en partie le blé dur, demeurent l'aliment de base des régimes alimentaires algériens et revêtent une importance stratégique dans la nutrition humaine et l'alimentation animale, de ce fait, elles occupent une place privilégiée dans l'agriculture algérienne (Boulai et al. ,2007).

En Algérie, le blé dur est consommé sous plusieurs forme, essentiellement le couscous, les pâtes alimentaires, le pain et le frik (Anonyme, 2003) II.

L'importance économique est appréciée à travers trois principaux paramètres : La production, la consommation et les importations (Anonyme, 1999).

I.2.1. Production et superficie :

La production locale est très variable, comme dans tout le Maghreb, est due aux travaux de recherches et d'amélioration peu développés, rajoutant les conditions climatiques non stables particulièrement la sécheresse.

Tableau 1: évolution de la production et des superficies emblavées au cours de la dernière décennie :

Année

Superficie emblavée (ha)

Production(q)

2000

1485.830

4.863.340

2001

1.419.040

12.388.650

2002

1.350.740

9.509.670

2003

1.321.580

18.022.930

2004

1.372.495

20.017.000

2005

1.314.949

15.687.090

2006

1.357.987

17.728.000

2007

1.250.000

18.060.000

2008

1.230.601

09.350.000

2009

1.262.842

24.300.000

Source : (Anonyme, 2009).

I.2.1.1. La répartition spatiale de la céréaliculture :

On distingue parmi les grandes zones agro-écologiques :

Les plaines littorales et sub-littorales avec un climat sub-humide tempéré par les influences maritimes, ainsi que le nord des hauts plateaux, constituent une zone à hautes potentialités.

Le sud des hauts plateaux marqué par l'altitude, la continentalité et la faiblesse de la pluviométrie.

La zone steppique où la culture des céréales est pratiquée de manière irrégulière, par des systèmes de production dominés par la culture de l'orge et de l'élevage ovin.

Les zones du sud où se pratique la céréaliculture sous irrigation, dans les oasis en culture sous-étages, ou bien en céréaliculture intensive sous pivots (Anonyme, 2000) I.

I.2.1.2. Particularités de la production :

Le blé dur de qualité supérieure est cultivé dans les régions ayant un climat relativement sec, avec des journées chaudes et des nuits fraîches pendant la saison de croissance.

Un blé dur produit dans des conditions humides a tendance à afficher une teneur en grains vitreux plus faible, ce qui le rend moins apte à la confection de pâtes alimentaires.

Les maladies fongiques sont plus courantes dans les climats humides, notamment la fusariose, qui constitue un important facteur de déclassement et contre laquelle aucune variété de blé dur ne présente de résistance ; c'est la raison pour laquelle la consommation traditionnelle du blé dur est née dans les régions chaudes et sèches entourant la méditerranée, comme l'Afrique du nord, le Sud de l'Europe, la Turquie et la Syrie; Ainsi en Amérique du Nord (Anonyme, 2007-2008).

I.2.1.2.1. Contraintes de la production de blé en Algérie :

a. Contraintes climatiques :

Les variations interannuelles de la production de blé sont dues principalement aux conditions climatiques qui varient chaque année et qui jouent un rôle dominant sur les fonctions de croissance et de développement (GATE, 1995).

v Pluviométrie :

En Algérie quel que soit la zone cultivée, la pluviométrie est un facteur prédominant qui conditionne fortement les récoltes (Feliachi, 2000). La pluviométrie est globalement déficitaire, puisque dans les zones les plus emblavées en céréales, elle varie de 350 mm à 550 mm (Hachemi et al. ,1979).

v Température :

D'après (Gate ,1995), le froid constitue un des facteurs limitant de la production du blé dur, il précise qu'une seule journée avec une température minimale inférieure à - 4 °C entre le stade épi à 1cm et un noeud pénalise le nombre de grains par épi. Les gelés printanières, dans les hautes plaines et même dans les plaines d'intérieurs à basse altitude causent des pertes importantes par gels des épis au stade floraison (Hachemi et al. ,1979).

Les hautes températures sont aussi parmi les facteurs intervenant dans la limitation du rendement. En effet, si une hausse de température survient au stade remplissage du grain, elle peut faire chuter le rendement de 50 % par l'échaudage (Chaker et Brinis, 2004).

b. Contraintes techniques :

Un faible taux d'utilisation des engrais, mauvais suivi des techniques culturales, utilisation des outils inadaptés et à un étalement des semis au-delà des délais techniques requis, rendant ainsi les céréales vulnérables à tout éventuel stress hydrique, notamment en fin de cycle (Anonyme, 2008) I.

c. Contraintes foncières :

Le statut de la terre d'une part, le morcellement et la dimension des exploitations, d'autre part, constituent des entraves aux tentatives d'amélioration de la production céréalière (Anonyme, 1999). D'après ( Rachedi ,2003), 60 % des superficies se trouvant situées sur des terres peu productives et les efforts d'intensification et de mécanisation deviennent difficiles.

d. les contraintes économiques :

Elles sont liées aux coûts de production élevés résultant de la cherté des facteurs de production et de matériel agricole, mais aussi à la disponibilité insuffisante des intrants en qualité et quantité dans les délais recommandés.

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