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Analyse de la scolarité à  l'université catholique de Bukavu : cas de la faculté des sciences économiques et de gestion cohorte (1997-1998 ; 1998-1999).

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par Pascal MUSHAGALUSA MUSAFIRI
Université catholique de Bukavu RDC - Diplôme de graduat en sciences économiques et de gestion 2010
  

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0. INTRODUCTION

L'éducation a toujours été une priorité majeur sein d'une société et, il est crucial que l'homme, un facteur de production plus important compte tenu du rôle qu'il joue dans le processus économique de chaque entité économique acquiert une certaine formation.

L'éducation se trouve donc nécessairement au coeur du fonctionnement de l'économie, ce qui autorise l'économiste à en faire un champ d'analyse de sa discipline(ce qui n'interdit pas au sociologue ou à l'historien de faire de même).De ce fait, même si le développement de cette branche de la science économique est relativement récent, le survol de la pensée économiques montre que l'éducation a toujours été un thème présent, sans doute trop discrètement, dans la réflexion des économistes1(*)

Il apparait donc évident que le niveau d'éducation atteint par les individus qui compose une économie constitue un déterminant majeur de son succès sur l'échiquier économique mondial et, partant, du niveau de vie de ses citoyens.

I.PROBLEMATIQUE

Le Droit de l'éducation fait partie des droits fondamentaux reconnus à tout être humain par la déclaration universelle des droits de l'homme puis consacrés dans la récente constitution de la république démocratique du Congo, approuvée par plus de 80% de la population en âge de voter lors du referendum organisé du 18 au 19 Décembre 20052(*)

La crise accélérée du système d'enseignement supérieur en Afrique, ajoutée aux incohérences des politiques de recherche scientifique, suscitent des réflexions3(*) sur les quelles il faut s'appuyer pour mieux saisir la portée des défis qui perdurent, malgré les tentatives des reformes des universités africaines.

Pourtant, partout dans le monde, il est reconnu que les universités, par la place unique qu'elles occupent dans la production de nouvelles connaissances, leurs diffusions et leur valorisation, sont des vecteurs incontournables et indispensables au développement économique et social d'un état. Cependant, pour le continent africain, dans les premières décennies d'indépendance, l'université a été sujette à un traitement peu valorisant. D'abord, elle fut considérée comme un obstacle au développement et à la stabilité des états nouvellement indépendants à cause du fusionnement des idées et acte contes taire à caractère politique par les autorités administratives4(*) d'autre part elle est réputée être une institution budgetivere peu rentable par les bailleurs de fond5(*)

La tendance actuelle fait de l'université un pilier important pour l'accession au bien être de la société. C'est dans ce sillage que s'inscrit Iba Ndia DJADJI qui soutient que « pour sortir du sous développement, le chemin le plus sur c'est l'enseignement supérieur avec une recherche adaptée aux besoins des populations6(*)

En considérant l'enseignement universitaire comme un processus de production, il est judicieux de procéder à une meilleure sélection des inputs comme dans tout processus de production pour songer à des meilleurs outputs. Cette sélection passe par la scolarité, une scolarité qui doit produire les élites à la fin du processus et non les rebuts du système.

Nombre de nos prédécesseurs ont considéré le système éducatif comme leur objet d'étude sous différents angles, rentabilité de l'U.C.B, satisfaction des étudiants, etc.

Pour ce qui nous concerne, nous proposons d'analyser dans les pages qui suivent la scolarité des étudiants dans les facultés que l'U.C.B organise et plus précisément la faculté des sciences économiques et de gestion.

C'est ainsi que notre travail sera articulé autours de la question suivante :

v Quels sont les caractéristiques(biologiques telles que l'âge, le sexe, les points obtenus aux examens d'état, école, section et option d'origine) contenus dans les dossiers que l'université possède sur l'étudiant lors de son inscription et ceci nous permettra de comprendre en grande partie la performance des cohortes d'étudiants à l'université ; la probabilité de réussite que garantie une cohorte des étudiants s'inscrivant en première année de graduat de terminer leurs études universitaires après 5ans étant données leurs caractéristiques à l'entrée ?; analyser les tendances qui existe entre la cohorte la plus excellente de toutes les cohortes toujours accueillis dans cette faculté.

En effet répondre à ces questions permettrait à l'U.C.B de mettre au point une politique fondée sur l'indentification des facteurs influençant la scolarité des facultés organisées et aider ainsi les parents et les enfants à mieux comprendre une faculté avant de la choisir au lieu de se plonger dans une incertitude totale.

* 1 GRAVOT P économie de l'éducation, édition Economica, p.5.

* 2 SOS enfants, scolarisation des enfants en RDC : construction et réhabilitation des écoles au Nord-Kivu, 2002, p.15

* 3 Conférence Mondiale sur l'enseignement supérieur (CMES), paris 1998

* 4 Taladidia, Tiombiano, (Novembre1990),

* 5 Jeanne Lamour RONTOPOULOU(1994)  l'université africaine à la croisée des chemins in Afrique contemporaine. Crises de l'éducation en Afrique, numéro spécial octobre-Décembre, Paris.

* 6 DJADJI  Conférence internationale sur l'enseignement supérieur pour une université au service du développement in sud Quotidien 31 octobre 2003

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery