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Situation actuelle et perspectives d'avenir des exploitations familiales face à  un développement rapide de l'agro-business: diagnostic agraire, canton de Quininde ( Equateur )

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par Romain JAVAUX
Ecole supérieure d'agro-développement international Cergy, France - Ingénieur agronome international 2009
  

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2.4.2.LES PRODUCTIONS DES ECONOMIES PAYSANNES

Pour les petits et moyens producteurs, leurs revenus provenaient et proviennent toujours de la vente de produits comme le café, le cacao, la banane. Alors que pour leur consommation familiale, ils ont de petites superficies dédiées à la production d'igname, manioc, banane plantain, étant des produits peu rentables à la vente.

Lors des périodes de pic de production de la culture de la palme que de l'élevage, ils vendent leur force de travail de façon temporaire pour accumuler un revenu supplémentaire.

On peut rencontrer deux types de petites exploitations dans la zone amont du canton :

- Les premiers, d'origine afro-équatorienne, cultivant du cacao, du café, du chanvre et autres textiles, ainsi que du maïs, manioc, et arbres fruitiers. Le tout destiné à une consommation familiale ou à la vente locale.

- Les autres, dans les zones plus en amont ayant un relief plus pentu, ont pour origine les colons arrivés des Provinces de Manabi et Loja, continuant de cultiver le maïs et le riz comme dans leurs régions d'origine, pour la famille, ainsi que le cacao et café pour la vente.

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ISTOM 2010 Mémoire de fin d'études Cycle INGENIEUR

2.4.2.1. LE CAFE , UNE CULTURE IMPORTANTE JUSQU'A SA CRISE

A partir des années 80, le prix du café augmenta du fait d'une demande internationale de plus en plus forte. Ceci bénéficia pour beaucoup aux petits et moyens producteurs, marginalisés jusqu'à présent de toute dynamique politique.

La vente se fit par le biais d'intermédiaires présents dans ces zones reculées, pour ensuite vendre la production en ville à Quininde où le café était acheminé par la suite, jusqu'aux ports d'Esmeraldas, Manta et Guayaquil. Pour d'autres producteurs, ils acheminaient directement le café à cheval ou au moyen de barques jusqu'à Quininde.

Le rôle que joua le café dans l'économie paysanne fut important et permit pour certains à une capitalisation, ce qui a reflété des achats de bétails et de petites parcelles de terre. Cependant, le boom du café connu sa chute quelques années plus tard, en 1990, à cause de l'apparition d'une maladie dite « Hypothenemus hampei », appelée plus communément « Broca », qui a dévasté les parcelles de café, entraînant une chute des prix ainsi qu'un arrêt de sa production.

La décision de détruire la majorité des parcelles de café afin d'enrayer la Broca fut prise, afin de les remplacer, selon les critères du producteur, soit par une plus grande densité à l'hectare de cacao, soit par de nouvelles cultures fruitières telles que le fruit de la passion, commençant à être de plus en plus source de capital (apparition d'une demande croissante), ou enfin par plus de parcelles en jachère pour les bovins.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand