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Acces des pays en voie de développement aux médicaments


par Gaelle Saupin
Esc Wesford -   2004
  

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2. Meilleure confiance entre pays en voie de développement et pays riches

Nous avons vu que l'accord trouvé en août 2003 pour favoriser l'accès des pays

en voie de développement à l'importation de génériques comportait un certain

nombre de conditions qui semblent être trop compliquées à mettre en oeuvre.

Toutes ces conditions découlent du manque de confiance - car de gros intérêts

économiques sont en jeu - qu'il existe entre pays développés et pays en voie de

développement.

Cet accord est pourtant essentiel pour ces pays et il est nécessaire qu'il soit

clarifié et simplifié.

- 1 6 -

Cependant, cela demeure impossible si chaque partie ne fait pas un effort :

?? les pays les moins avancés doivent s'engager à ne pas déclarer toutes

leurs maladies comme des situations d'urgence nationale pour pouvoir

importer des génériques, c'est-à-dire, s'engager à utiliser cette

déclaration de bonne foi.

?? les pays émergents qui fabriquent ces génériques doivent, quant à eux,

s'engager à contrôler les ventes et la distribution de leurs produits aux

pays les moins avancés en mettant au point des partenariats avec les

gouvernements locaux pour éviter que ces médicaments ne soient

détournés pour être réexportés sur les marchés du nord, principale

crainte des pays riches.

3. Nécessaire amélioration des structures sanitaires locales

Malheureusement, il ne suffit pas que des médicaments à bas coût arrivent dans

les pays les moins avancés ou dans les pays en voie de développement ; il faut que

ceux-ci soient distribués correctement. De même, la disponibilité des

traitements est insuffisante, il est nécessaire que ces pays aient des structures

adaptées pour que des soins leur soient prodigués. Or aujourd'hui, dans la

majeure partie des pays en voie de développement ou pays les moins avancés, ces

structures manquent considérablement.

Comment cette situation peut-elle être arrangée ? Par l'action des

gouvernements locaux associée à celle de divers organismes internationaux.

Cependant, la démarche doit venir des pays en voie de développement qui,

désireux de faire évoluer la situation, demandent à bénéficier de subventions ou

de l'aide internationale.

Un Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme a été

crée en 2002 dans le but d'augmenter les ressources visant à lutter contre ces

trois maladies les plus dévastatrices aujourd'hui dans le monde. Il gère et dirige

ces ressources vers les pays les plus nécessiteux. Ce fonds fonctionne sur la

base de dons de la communauté internationale qui sont ensuite redistribués sous

la forme de subventions permettant de renforcer l'infrastructure de santé

publique locale dans les pays les moins avancés et d'améliorer la lutte contre ces

maladies.

- 1 7 -

Par exemple, la subvention du Fonds mondial accordée à Haïti en 2002, a permis

au pays depuis février 2003 d'ouvrir un ancien dispensaire de santé publique et

une salle d'opération, d'approvisionner cinq dispensaires publics en médicaments

essentiels, et de fournir des services de laboratoire de base à quatre autres.

Plus de 600 personnes ont bénéficié de traitements antirétroviraux, et plus de

300 nouveaux cas de tuberculose ont été détectés7.

Il apparaît comme obligatoire le recours à ce genre d'aide pour les pays en voie

de développement et il est souhaitable que ces subventions se multiplient pour

aider tous les pays qui en font la demande.

Si les subventions doivent se multiplier, il est logique que les dons doivent, eux

aussi, croître, d'où une intervention de plus en plus importante de la part des

pays riches.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard