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Le FMI et la crise financière internationale depuis les années 80

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par Jean Bruno RAKOTOMALALA
Université Montesquieu Bordeaux IV - DEA 2004
  

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3)La gestion de la crise Argentine de 2001

La crise Argentine de 2001, on , l'a déjà vu , avait pour origine un régime de change fixe à travers le currency board qui était devenu irréaliste et un endettement extérieur insoutenable qu'il s'agisse des emprunts obligataires du gouvernement ou des lignes de crédits interbancaires ou des dettes contactées par des entreprises. Un endettement extérieur de 142 milliards , des sories de capitaux de 20milliards de dollars et des contractions du systeme bancaire en sont les preuves.La crise fait suite à trois ans de récession et de politique antisociale.

En Argentine, la contraction économique depuis 1998 s'est accompagnée d'une dégradation sensible de. la situation budgétaire, qui a fini par miner la confiance des investisseurs étrangers et argentins dans l'aptitude de l'Etat à assurer le service de sa dette.

Pour faire face à la crise qui se profil en septembre 2001, e ,le FMI a décidé d'augmenter de 21 milliards de dollars le crédit stand by , approuvé , il y a une année et autorise un tirage immédiat de 6,3 milliards de dollars . Afin d'enrayer la crise , le FMI et les autorités monétaires et politiques argentines ont tenté de restaurer la convertibilité du peso argentin. Comme le note le porte parole du FMI , Thomas Dawson ,le 15 septembre : «  Etant donné le degré élevé de dollarisation de l'économie ,la plupart des dettes des entreprises et des ménages sont libellées en dollars , une dévaluation aurait un effet dévastateur sur les bilans comptables. En décembre 2001 , la convertibilité est suspendue , l'Argentine suspend le remboursement de sa dette , les déposants font ruée dans les banques , c'est l'explosion de la crise , le gouvernement est contraint de démissionner par la suite , le peso est dévalué quelques semaines plus tard.Le 05 décembre 2001, la direction du FMI indique à son conseil d'administration qu'elle n'est pas en mesure d'achever la dernière revue de programme conlu avec l'argentine . L'achevement de cette revue aurait permis à l'Argentine d'effectuer un titrage de 1,3 milliards de dollars. Après avoir fait payer les entreprise internationales, depuis janvier 2002, le gouvernement a fait appel au fonds sans avoir présenté un plan de stabilisation budgetaire et monétaire jugé efficace au sens du FMI.. Le programme vise ainsi à eponger l'exces d'offre de pesos dont une partie est constituée par des depots geles par rapport à une demande qui contracté brusquement à cause de la crise. Cette situation va deboucher à la chute de Duhalde23(*) .

De son coté , le FMI tente de resoudre la crise à la racine.Il souligne ainsi l'impérieuse necessité pour l'Argentine d `élaborer un programme qui contribuerait à la restructuration de la viabilité de la dette publique argentine retablissant ainsi la cofiance des investisseurs et les proprietaires de capitaux. Des discussions ont été aussi fait dans le cadre d'un ancrage monétaire silide, qui n'était pas au rendez vous depuis l'abandon du système de caisse d'émissionaprès quarant deux mois de récession. Le Fonds a beaucoup aussi insisté sur les reformes du systeme bancaire .Le FMI, vu l'ampleur de la crise et les progés realisés , a decidé le 15 juillet 2002 de reporter d'un an le remboursement de 985 millions de dollars du s par l'Argentine au titre de facilité de réserve supplementaire.

Mais la crise était toujours difficile à gérer.Dans l'ensemble , l'intervention du FMI était fortement critiqué par se detracteurs même les autorités locales n'ont pas hesité aà monter leur reticence vis à vis des politiques libérales préconisées ( imposées même) par le Fonds.Dans un contexte d'endettement de l'ordre de 137 milliards alors , le pays , est encore fortement dominé par la pauvreté , ce qui était à l'origine des fortes contestations populaires de la fin 2001 qui étaient à l'origine du renversement du Président De la Rua en Décembre 2001. Les gouvernements qui se sont succedé ont pris consncience de cette montée en puissance des mecontentements des gouvernés. L'administration de Nestor kirchner qui arrive au pouvoir en avril 2003 a beaucoup montré leur souci aux sorts de la population en particulier leur condition de vie .Ce nouveau président même qui n'hésite pas à bouder les négociations avec le Fonds si les mesures à prendre risquent de d'apporter des fractures sociles ou jugées pas bons pour le pays.Vici quelques exemples de mesures prises pour réduire le mécontentement de la population :

-Creation d'un revenu minimum d'existence pour les sans emploi , deux millions de personnes percoivent mensuellement 150 pesos (soit environ 50 dollars). Cette indemnité appelée «  plan de travail » est en partie distribuéepar les mouvements piqueteros(120000 à 150000 plans de travail sont gérés par eux).

-Abrogation de la mesure de réduction de 12% des salaires des fonctionnaires publics et des retraités décrétée par par De la Rua au milieu de l'année 2001.

-Interdiction aux créanciers de confisquer le logis des personnes incapables de rembourser normalement leur crédit hypothécaire (cela concernait environ 150000à 200000 ménages)

-Compensation octryéé aux petits eprgnants de manière à limiter l'ampleur due à la déevaluation de la monnaie

- Gel du tarif des services ( eau , gaz , électricité, ...) au grand dam des trnansnationales qui controlent depuis leur privatisation les entreprises de service.

-Abrogation de la loi punto final adoptée sous Raul Alfonsin au milieu des années 1980pour garantir aux militaires une ( quasi ) impunité ; début des poursuites contre des tortionnaires .

-Changement partiel de la composition de la cour supreme de justicedans un sens démocratique.

La plupart de ces mesures prise par Kirchner ne sont pas conformes aux progammes appuyés par le Fonds , mais ce dernier n'a pas baissé le bras jusqu `au bout.En effet , si le FMI a imposé le gouvernement bresilien apres d'avoir unsuplus budgetaire de 4,25% du PIB , l'Argentine a refusé un tel taux et a obtenu un accords avec le Fonds sur la base de 2,5 % de surplus budgetaire.Il a pu alors combiner l'exigence du FMI et les attentes de la populations.

Noter que cette année 2004 , l'Argentine a fait menace de ne pas rembouser sa dette envers le FMI en l'absence de nouveau crédit . Il l'a obtenu , car le 22mars de cette année 2004, le conseil d'administration du FMI a achevé la deuxième revue des résultats de l' Argentine dans le cadre d'unpret sur trios ans de 13,3 milliards de dollars , ce qui prepare la voie à un décaissement d'environ 3 ,1 miliards de dollars.En achevant cette revue, le conseil a approuvé la modification d'uncritère de realisation structurel et une derogation pour l'inobservation d'un critère de realisation.Voici des extraits d'une declaration d'Ann Krueger , Ex Directrice generale et presidente du conseil interim après les débats de celui- ci.

« L'économie Argentine continue de se redresser rapidement , ce qui facilite une amelioration soutenue de l'emploi et des indicateurs de pauvreté . L'execution de réformes structurelles importantes , par exemple dans le système bancaire et les services publics , progresse bien aussi .Les autorités ont fait part de leur volonté de négocier avec leyurs créanciers privés envue de conclure rapidement une restructuration globale et durable de la dette souveraine.Elle avance ici sa proposition de Mecanisme de Restructuration de la Dette Souveraine (MRDS ) inspirée du chapitre 11 de la loi de la fallite américaine ».( voir Chap III).

Rappelons que la dette du pays cette année 2004 s'eleve à 148, 5 miliards de dollars .

Le FMI a travers ses interventions dans la gestion des crises successives depuis les années 1990 a apporté des sommes considérables . Les autres acteurs comme la Banque mondiale et le Trésor américain ont fait preuve aussi de leur volonté .Le tableau ci après montre ces apports .

Tableau 26 : Financement officiel accordé aux pays en crise

Pays

Date de l'accord

FMI

 

Banque mondiale

Autres

Total

 
 
 

Millions de dollars

% Quote -part

Millions de dollars

Millions de dollars

Millions

% PIB

Turquie

Mexique

Argentine

Philippines

Thaïlande

Indonésie

Corée

Brésil

07 /94

02/95

04/95

07/97

08/97

11/97

11/97

11/98

742

17843

2861

1039

3926

10083

20990

18262

79

688

118

119

505

490

1938

600

3800

-

2600

-

2700

8000

14200

9000

-

33957

3200

450

10500

18000

23100

14538

4542

51800

8661

1489

17126

36083

58290

41800

2,5

12,3

3 ,4

1 ,8

9,4

15,9

11,2

5,2

Source : Ghosh et Alii[ 2002] in OFCE(Observatoire Française de Conjecture Economique) ; Juillet 2003 Numéro 86.

En ce qui concerne particulièrement les crises du XXI eme Siècle les engagements financiers des bailleurs étaient comme celui dans le tableau ci - dessous.

* 23 Duhalde -membre du parti péroniste -accède au pouvoir (après la decision du congrès )en février 2002 succedant Fernando Saa -ce dernier qui lui aussi y accède à la suite du démission de M de la Rua en decembre 2001.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo