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Financement des pme a haut technologie

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par myriam kilani
ISAE GAFSA - Finance banque assurance 2007
  

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    Chapitre I Chapitre I:

    Chapitre II L'accès aux financements des Petites et moyennes Entreprises.

    INTRODUCTION:

    Compte tenu des différents critères, il est nécessaire de définir la PME malgré la difficulté de cerner une définition assez exacte et assez précise. Ainsi tout au long de son cycle de développement, l'entreprise se trouve confronté au problème de besoin du financement.

    Donc une panoplie des modalités de financement ont été offertes et qui peuvent être classés selon leurs dépendance vis-à-vis de l'entreprise à savoir; les sources d'origine interne et celles d'origine externe.

    Donc dans ce présent chapitre on va définir la PME et les critères qui la privilégient en première section, ainsi on va identifier les différentes caractéristiques financières en seconde section pour finir dans une troisième section par l'élaboration des différentes modalités de financement qui sont offertes généralement au PME.

    Section I : Définitions et critères d'identification des PME.

    Paragraphe 1 : Définitions

    On n'est jamais arrivé jusqu'à aujourd'hui à donner une définition standard et complète pour les PME.

    En effet la PME est une entité de production ou de prestation de services. Elle doit généralement respecter un ensemble des normes, ainsi la PME se caractérise pratiquement par un nombre des employées qui ne doit pas excéder un niveau précis et un chiffre d'affaire plafonnée...etc.

    Ces facteurs parmi d'autre se changent d'un pole à un autre, d'un pays à un autre et d'un auteur à un autre...

    I- La PME dans les pays industrialisés:

    En France : les PME reflètent essentiellement l'image d'une entreprise industrielle, commerciale, dont le nombre des apporteurs de capitale sociale est restreint.

    En Allemagne : les PME ou bien les "Mitteland" qui désigne littéralement "classe moyenne" et "qui constituent le pilier de l'économie sociale de marché et symbolisent le principe de " responsabilité collective"(cher les entreprises germaniques)

    En Pays anglo-saxons : les PME sont les entreprises dont le risque du secteur est assez élevé, sont les entreprises innovantes, dynamiques : c'est sont essentiellement les High-Tech.

    En USA : les PME; cette notion se traduit littérairement par le terme de Small Bisness Administration (SBA) qui se comptent sur le nombre des employés comme un critère d'identification.

    En japon : les PME sont définis par un chiffre d'affaire plafonné et qui sont caractérisé par l'utilisation offensive de la technologie.

    II- La PME dans les Pays en voie de développement :

    Puisque l'environnement social, économique et financier se change d'un pays à un autre donc une définition de la PME change aussi.

    Les conditions de marchée n'ont jamais été satisfaites donc il faut attendre les années 70 pour que les pays du tiers monde soient conscients de l'importance des PME .Par exemple :

    En Egypte : les PME sont identifiés essentiellement par le nombre des employés (entre 10 et 50) se sont pratiquement des entreprises industrialisées.

    En Colombie : les PME sont les entreprises dont le nombre des employés n'accède pas les 24 employés.

    En Maroc : les PME sont définit comme suit :"toute espace de production localisé, inscrit à une patente ou non (informel, souvent à domicile), structuré ou non, qui développe une activité productive et qui a un chiffre d'affaire à 5 millions de DHS"(Anne Ballenghien1999).

    III - La PME : Définitions données par quelques auteurs :

    *Pierre Yves Barr Eyre : la PME est "une firme dans la quelle la propriété de capitale s'identifie à la direction effective et qui satisfait des critères dimensionnels liés à des caractéristiques de comportement et de pouvoir économiques."

    *Léon Gingembre : les PME sont " celles qui sont exploitées par des patrons qui risquent dans leurs affaires, leurs propres capitaux, qui exercent sur ses affaires une direction administrative et technique des effectives, et qui ont des contrôles directs et permanents avec leur personnels."

    *Tonne Guy de la Faydle " une PME est un outil des chefs d'entreprise, fait par eux, pour eux et contrôlé par eux".

    Malgré toutes ces définitions, un consentement universel n'a jamais eu lieu.

    Paragraphe 2- Les critères d'identifications des PME

    On distingue notamment deux types de critères

    I- les critères quantitatifs :

    Se sont des critères mesurables tels que :

    1- Le chiffre d'affaire:

    Ce critère est très pratiqué puisqu'il s'agit d'un critère plus ou moins significatif car il dépend principalement du la nature de produit ou service offert par l'entreprise, le secteur d'activité et des exigences de marché.

    2- le capital investi :

    Ce critère donne une idée sur le poids des équipements que possède l'entreprise. Il dépend souvent de l'activité, l'age et la duré de cycle d'exploitation. ( En Tunisie selon le décret N° 88-430 du 19 mars 1988, ce critère a été fixé de mille dinars tunisiens, ainsi selon la refonte de FOPRODI, a été fixé de trois milles dinars tunisien.)

    3- Le nombre d'employés :

    C'est le critère le plus retenu par la majorité des pays puisqu'il est facile à déterminer, reflète ainsi le rôle joué par l'entreprise a fin de réduire le taux de chômage. Ce critère dépend de la nature du contrat voire du secteur d'activité.

    4- La valeur ajoutée :

    C'est le résultat d'une mise en oeuvre de tous les facteurs de production puisque il est tellement lié à l'activité pratiquée par l'entreprise.

    A coté de ces critères mesurables on trouve autres critères qualitatifs.

    II- Les critères qualitatifs :

    Qui regroupent deux critères :

    1- La responsabilité :

    On distingue souvent la responsabilité, financière, technique, morale et sociale et qui est généralement assuré par le responsable (le chef).

    2- La propriété du patrimoine :

    Le patrimoine peut provenir des apports de la famille, épargnes personnelles, prêtes d'amis consentis lors du démarrage

    Section II- Les caractéristiques financières fondamentales pour les PME.

    Dés sa création la PME est confrontée à un ensemble des problèmes qui caractérise sa structure financière à savoir :

    L'insuffisance de fond propre :

    · Illiquidité de fond de roulement

    · La difficulté de croissance

    · La sous capitalisation

    · Les problèmes financiers

    · Les problèmes liés aux dirigeants

    · L'accès aux marchés de capitaux

    · L'accès aux marchés organisés

    · La ration banque PME

    Paragraphe 1- l'insuffisance de fond propre :

    Surtout en phase de la création puisque la capacité d'autofinancement est réduite ainsi les apports des créateurs sont plus ou moins restreint (apport familial).il s'agit pratiquement d'un écart dans les fonds propres puisque le marché financier empêche les PME d'émettre librement des actions à fin d'accroître leur capitalisation et, par conséquent, augmenter leur possibilité d'endettement (Berrayam 1982).

    Paragraphe 2- Illiquidité de fonds de roulement :

    Les PME se caractérisent par une pression assez élevée sur les fonds de roulement puisque la gestion des liquidités est classée parmi les priorités pour l'entreprise. Ainsi selon quelques études, il parait que une entreprise peut vivre des années sans profits mais pas sans liquidité.

    Davidson & Dutia (1991) affirment que les PME conservent plus d'actifs liquides que les grandes entreprises .elles présentent un ratio de liquidité inférieur à ceux des GE à cause de sa taille.

    Cette idée est rejetée par Gagnon& Papillon (1984) aussi par Suret& Arnoux (1995) qui ont montré que si les avances des propriétaires sont déplacées de dettes vers les fonds propres, l'effet de la taille sur le niveau d'endettement sera nul.

    Paragraphe 3- La difficulté de croissance :

    Puisque en phase de création les PME n'ont pas comme objectif d'augmenter ses profit (Hutchinson& Ray 1986), elles ne maintiennent pas un bon registre financier et tendent à accepter le prix offert par le marché sans aucun négociation donc ici la PME va vivre un état de stresse financier.

    Paragraphe 4- La sous capitalisation :

    Elle empêche les PME d'atteindre la phase de la maturité puisque en phase de démarrage et de la croissance, les PME rencontrent autres difficultés tel que le recours abusif aux crédits commerciaux à court terme, ainsi un croissance rapide pousse l'entreprise à tomber dans ce qu'on appelle l'écart financier donc elle n'a pas le choix que le recours au financement à CT.

    Suret & Arnoux ont aussi montré que le sous capitalisation due essentiellement d'une faible rentabilité et que les entreprises les plus rentables sont celles qui font recours au financement interne.

    Paragraphe 5- Les problèmes financiers :

    Il s'agit d'un manque de réévaluation périodique de la performance financière et l'absence d'une planification financière.

    Paragraphe 6- les problèmes liés au dirigeant :

    Tel que l'incapacité de dirigeant de déléguer son autorité et de constituer une structure formelle. Voire son incapacité de gérer adéquatement l'entreprise.

    Paragraphe 7- L'accès aux marchés de capitaux

    Le marché de capitaux exige un coût de transaction fixe et variable (commission de courtage, les taxes...) ce que rend difficiles aux PME le recours direct a ce type des marches à coté d'une absence de la transparence.

    Paragraphe 8- l'accès aux marchés organisés

    Parmi les causes qui empêchent les PME de recours aux marchés organisés on trouve souvent l'exigence de taille et de rentabilité concernent les titres cotés, les coûts élevés des capitaux propres qui est en fonction croissante de degré d'asymétrie d'information (Myres & Majluf 1984)

    Paragraphe 9- La relation Banque- PME :

    Cette relation se caractérise par

    I- La Complexité et l'ambiguïté :

    Aux yeux de banquier : les dirigeant des PME sont mal compétents et manquent de connaissance de gestion ainsi ils ont des mauvaises fois concernant l'information enregistrés dans leurs dossiers de crédits.

    Pour le dirigeant, il s'intéresse uniquement aux profits alors que le banquier cherche que les PME doivent rembourser le crédit qu'il est lié à leurs situations financière.

    Ainsi le banquier d'un point de vue juridique n'est qu'un commerçant d'argent donc c'est nécessaire d'avoir le droit de vigilance en matière d'octroi des crédits (Mauge 1983).

    II- Le surplus du risque :

    L'octroi de crédit présente un risque assez élevé pour les PME qu'envers les GE. Donc le banquier exige des garanties personnelles et assimilant donc le patrimoine de dirigeant et de sa famille ce que réduit même la logique de la responsabilité limité (Belletante & Levratto 1995 finance et PME).

    III- L'asymétrie d'information :

    1- En phase de création:

    Le dirigeant n'a pas une idée précise de ses qualités entrepreneuriales et managériales ce qui permet, à un banquier expérimenté, de bien préciser les degrés de chance de succès de projet.

    2- En phase de croissance:

    L'idée sera construite dans la tête de dirigeant via l'apprentissage. Dans ce cadre, le banquier lui parait difficile de déterminer la qualité de l'emprunteur et le degré de risque de son projet.

    Toute fois pour résoudre ces différentes problèmes financier et d'avoir une structure lui permet de soutenir la croissance de son entreprise, le dirigent doit faire recours à une panoplie des modalités de financement, donc qu'elles sont les différentes sources de financements offert aux PME ?

    Section III : Les différentes sources de financements offertes aux PME.

    On distingue notamment :

    - Le financement d'origine interne.

    - Le financement d'origine externe

    Paragraphe 1 -le financement d'origine interne :

    C'est l'autofinancement.

    I- Définition de l'autofinancement :

    "Une entreprise est autofinancée si elle couvre elle même ses besoins financiers sans faire recours aux financement externes"1(*). Elle a la capacité de dégager des ressources par le développement de son activité normale.

    II- Les composantes de l'autofinancement :

    1- les bénéfices réinvestis

    C'est une partie de bénéfice non distribuées aux actionnaires. Ces actions servent à financer autres projets. Les actionnaires non rémunérés peuvent profiter d'une somme d'argent comme profit d'un réinvestissement.

    2- Les amortissements :

    Sont définis comme étant la diminution de la valeur d'un élément d'actif suite à son usage, du temps ou de l'évaluation technique, ou suite d'autre cause. Ce qui permet de l'entreprise d'avoir la capacité financière afin de remplacer ces actifs par autres nouvelles ou bien pour assurer le remboursement des dettes.

    3- les provisions :

    Les fonds résultants de la provision ne demeurent pas à la disposition de l'entreprise (qu'en cas d'une période d'incertitude qui affecte la dépréciation de valeur d'un actif).

    On trouve une panoplie de types des provisions à savoir :

    · les provisions pour investissement qui a comme délais de 5 ans.

    · les provisions pour hausse de prix.

    · les provisions pour fluctuation des cours considérées dans leur intégralité comme des fonds propres.

    L'autofinancement aide à :

    Ø Préserver l'indépendance financière de l'entreprise.

    Ø Améliorer la structure financière de l'entreprise.

    Cependant il peut :

    Ø Pousser l'entreprise à tomber dans la situation de gaspillage des ressources en cas de non bonne exploitation de ses ressources.

    Ø Donne lieu à l'occasion d'acquérir une entreprise sous évalué.

    Paragraphe 2 - Le financement d'origine externe :

    On distingue six sources que l'entreprise peut faire recours :

    I- les crédits bancaires :

    La confiance et le risque se sont les deux paramètres qui conditionnent la relation Banque Entreprise ainsi l'entreprise doit démontrer pour les préteurs sa capacité à rembourser le crédit et mérite la confiance de la banque. (Bernard Paranque 2000).

    Une PME peut contracter soit :

    § Un emprunt obligataire, soit

    § Un emprunt indivis.

    1- l'emprunt obligataire :

    C'est un ensemble des obligations dont sa valeur de remboursement, prix d'émission, maturité et le coupon sont fixé dans un contrat qui organise les relations entre le préteur et l'emprunteur. Ainsi l'entreprise a la possibilité d'emprunter auprès de plusieurs établissements bancaires via un appel publique à l'épargne en mettant des obligations (titre négociable).

    L'emprunt obligataire permet l'entreprise d'emprunter à un coût généralement faible (titre sans risque) de même l'entreprise peut bénéficier des avantages fiscales puisque les intérêts sur emprunt sont déductibles de bénéfices imposables et d'un effet de levier en cas ou les rendements économiques sont supérieurs au coût des dettes.

    2- L'emprunt indivis :

    Lorsque l'entreprise fait recours à une seule banque. C'est une modalité accessible à toute entreprise qui présente des conditions de la solvabilité normale et autres. Le contrat d'un emprunt bancaire indivis compris des conditions de garantie (souscription, hypothétique...) exigées par la banque ainsi que des clauses de remboursement à fin de minimiser les risques et limiter les pertes en cas d'insolvabilité de l'entreprise.

    II- Les nouveaux marchés : 

    Les transactions sur ce marché dépendent d'un niveau assez élevé de transparence et des conditions assez stricts surtouts pour les PME. Ainsi l'introduction en Bourse se fait par la vente des actions existantes (apport des fonds nouveaux) ou l'augmentation en capital.

    III- les crédits bail :

    C'est un contrat de location assortie d'une promesse de vente.

    Ainsi une opération de location assurée par les sociétés de crédit bail n'est plus enregistrée dans le bilan de l'entreprise puisque l'actif n'est pas parmi ses propriétés. Ça d'un point de vue juridique. Economiquement les engagements de crédit bail sont également considérés comme des dettes à terme.

    A la fin de la période de location, l'entreprise locataire a le choix entre trois options :

    - Restituer le bien au bailleur.

    - Achat du bien a une valeur résiduelle fixé au contrat.

    - Le renouvellement du contrat de location sur la base d'un loyer qui celui de la période antérieure.

    Le leasing est une technique moderne de financement des investissements qui offre plusieurs avantages :

    - elle permet de disposer des équipements nécessaires au développement sans immobiliser beaucoup des capitaux.

    - assurer le financement intégrale de l'investissement alors que les autre formes de crédit ne financent qu'une partie le reste doit être financé par les capitaux propres.

    - elle constitue un substitut du marché financier pour les entreprises qui ne peuvent pas y accéder.

    -elle procède de financement rapide pour un équipement urgent.

    Le crédit bail facilite l'obtention des actifs, non tout type des biens, mais à un coût élevé et les redevances qui représentent des charges périodiques contraignantes.

    IV- les obligations convertibles :

    Se sont des obligations qui donnent le droit à son détenteur d'être un actionnaire et assortie d'un droit de souscriptions.

    Se sont des formes possibles parmi d'autres actifs hybrides2(*).

    On distingue deux types des obligations convertibles à savoir :

    - les obligations à bon de souscription d'action : se sont des obligations à taux fixe ou variable auxquelles s'attachent les options d'achat d'une action

    - les obligations à bon de souscription d'obligation : auquel s'attache une option d'achat d'une obligation.

    Une obligation convertible présente un taux de coupon plus faible qu'une obligation non convertible et un prix de vente élevé.

    V- les crédits interentreprises :

    Tels que les crédits fournisseurs et la prise de participation de capitale aux partenaires, se sont les plus pratiqués par les PME à coté des crédits bancaires. C'est le principal moyen de financement à CT, c'est un moyen de financement onéreux puisqu'il donne lieu a des remise et des rabais suite à un règlement au comptant, les CIE peuvent être substituables au crédit bancaires enfin les durées de paiement sont variables (de un, trois ou neuf mois).

    Ce mécanisme permet de signaler aux banques la qualité de la PME ainsi fournir les flux informationnels susceptibles de résoudre le problème de l'asymétrie d'information; ce type de financement est accessible aux PME qu'aux GE (Hughes 1992).

    VI -les capitaux risques :

    L'opération de capital risque est le faite de souscrire ou d'acquérir " des actions ordinaires à dividende prioritaire sans droit de vote, des titres participatifs, d'obligation non convertible en action et de fond propre donc la société de capitale risque se présente entant qu'actionnaire dans l'affaire et non entant que financier de la société", elle relie trois acteurs à savoir le bailleur de fonds, les organismes de capital risque et les société financées.

    VII - l'augmentation du capital :

    Il s'agit principalement d'un apport nouveau. C'est un ensemble des actions tel que :

    1- Les actions ordinaires:

    Se sont des actions qui donnent à leur détenteur le droit de vote, le droit à un dividende variable en cas de bénéfices et le droit de la responsabilité limité en cas de faillite.

    2- Les actions privilégiées:

    Comme l'indique leurs noms, se sont des actions plus favorables que les premiers (dividende fixe et dividende variables).

    CONCLUSION :

    Ce chapitre a été réservé, en premier lieu, à définir la PME ce qui est difficiles à cerner puisque si le critère se change la définition aussi va changer.

    En second lieu on a étudier les caractéristiques financières fondamentaux des PME pour finir à présenter, en troisième lieu, les différentes modalité de financement d'origine interne et externe offertes aux PME; bien sur ils ne sont pas identiques, puisque chaque modalité présente des conditions exigés par les contractants voire ses avantages et ses inconvénients donc l'entreprise doit choisir la modalité la plus approprié à fin d'augmenter sa valeur, tout en assurant un financement au coût le plus réduit possible . Compte tenu de quelques caractéristiques financières qui caractérisent aussi les PME de haute technologie on peut poser les questions suivantes :

    - Qui sont t elles les High Tech ?

    - Que peuvent-elles faire pour être financées ?

    - Entre les différentes modalités de financement, quelle source vont-elles choisir ?

    Chapitre III Chapitre II : Les PME à Haute Technologie et l'accès au financement

    Introduction:

    Depuis trente ans l'innovation devient un acte primordial et mondial qui aide à l'émergence des jeunes entreprises innovantes et à haute technologie.

    Ces entreprises ont comme spécialité les secteurs assez risqués (logiciel, biotechnologie, chimie...). Elles évoluent dans un environnement complexe, dynamique et incertain, pour cette raison les bailleurs de fonds refusent, parfois, l'octroie des crédits ou bien exigent des taux plus ou moins élevé puisque ce type d'entreprise ne possède que des garanties immatérielles (idée, R&D...) et parfois à cause d'une asymétrie d'information.

    Ainsi l'absence d'un historique d'évaluation peut constituer parfois un handicap devant un tel fondement théorique des PME à haute technologie.

    A fin de se créer et de stimuler sa croissance la High Tech comme toute PME se trouve confronter initialement à différent problème pour l'accès au financement soit d'origine interne ou externe mais la PME se trouve aussi devant le problème de choix de modalité de financement la plus adéquate à fin de maximiser sa performance financière.

    Donc dans ce présent chapitre, on va définir dans une section première la High Tech et son environnement pour élaborer par la suite dans une seconde section les différentes modalités de financement offertes aux High Tech à fin de finir dans la troisième section par la choix de mode de financement le plus adéquat à fin de maximiser la performance financière.

    Section1 : la High_Tech & son environnement :

    Paragraphe 1- la PME à haute technologie : critères d'identification

    Généralement les PME à Haute Technologie (High-Tech) sont appelées aussi les NTBF (New Technologie Based Firms) et les PME innovante. Elles sont caractérisées par un niveau élevé de risque.

    Elles sont définies à partir de quatre critères qui conditionnent son activité à savoir :

    ü La propriété

    ü L'âge

    ü L'innovation

    ü Le secteur d'activité.

    I- la propriété :

    Il s'agit d'une entreprise innovante

    II- l'âge :

    C'est une entreprise jeune c à d inférieur à 25 ans

    III- l'innovation :

    Ce paramètre crée la distinction entre une High Tech et une entreprise classique (Low Tech) c à d qu'elle est basée sur les inventions et les découverts.

    On distingue :

    · l'innovation selon l'ampleur de changement :

    - Une innovation radicale.

    - Une innovation graduelle.

    · l'innovation selon le niveau d'application.

    - Une innovation dans les procédés.

    - Une innovation dans les équipements.

    - Une innovation dans les produits.

    1- L'innovation Selon l'ampleur de changement :

    On distingue :

    a) L'innovation radicale:

    C'est une innovation qui porte sur une nouvelle technologie qui entraîne des changements majeurs pour l'entreprise dans un tel secteur d'activité.

    Elle dépend essentiellement d'un nouveau savoir faire et une large connaissance. Elle met en place d'un processus de du recherche & développement au sein de l'organisation (exemple des PME biotechnologique&électronique).

    b) l'innovation graduelle :

    C'est le faite de procéder à certains modifications technologiques (exemple les micros processeurs). Elle est basé sur l'adaptation des technologies déjà existantes (ex : la mise en place d'un commande numérique dans un équipement).

    2- L'innovation Selon le niveau d'application :
    a) les innovations dans les procédées :

    Touchent pratiquement des nouvelles façons de faire c.-à-d. des activités intangibles. Elles permettent de réduire les coûts, améliorer l'efficience et l'efficacité ainsi d'éviter les gaspillages en gagnant le temps. (Ex : implantation d'un système juste à temps).

    b) les innovations dans les équipements :

    Touchent les équipements en vue d'améliorer leur rendement ou les remplacer par autres nouvelles plus modernes et plus efficaces.

    c) les innovations dans les produits :

    Elles touchent les clientèles et par conséquent le marché via l'amélioration du produit ainsi le processus de R&D dans les nouveaux produits.

    IV- Le secteur d'activité :

    La High Tech peut exercer ses activités dans les secteurs suivants :

    - les sciences de la vie.

    - Biotechnologie et pharmacie

    - Technologie d'information et de communication

    - les sciences d'ingénierie

    - l'électronique

    - chimie......etc.

    V- Quelques exemples :

    Sur l'échelle mondiale, on peut citer à titre d'exemple :

    v en micro électronique : Intel et Motorola

    v en micro informatiques : Appel, Microsoft, Dell (leader mondial en fabrication des PC)

    v en Biotechnologie : Amgen et Biogen.

    v en Internet : E-Bay, Amazon, Google

    Paragraphe 2 -les facteurs de contingence spécifiques à l'environnement des High Tech.

    I- Définition de l'environnement :

    Selon Dubois 1993" l'environnement rassemble tous les acteurs et les forces externes à l'entreprise et susceptible d'affecter la façon dont elle développe ou maintiennent des échanges avec le marché".

    II- caractéristiques de l'environnement.

    1- la complexité :

    Due à l'hétérogénéité des composantes de l'environnement ce qui exige de l'entreprise un effort assez important pour maîtriser sa situation, maintenir les clients et surveiller ses concurrents.

    2- le dynamisme :

    Du pratiquement des changements concurrentielles et plus précisément des innovations technologiques.

    3- l'incertitude :

    Du pratiquement de deux caractéristiques précédents; c'est la connaissance imparfaite de la futur tout en résultant d'un manque d'information (Lowrence & Lorsh 1967).

    Les PME à haute technologie s'évoluent dans un environnement turbulent et présente un niveau élevé d'incertitude ainsi lors de sa création l'entreprise se trouve face à des problèmes de connaissances et de développement de marché donc elle présente un risque relativement important. Ce risque commence à se relâcher en passant à la phase de croissance puisque l'entreprise a déjà une idée sur les comportements des concurrents et de marché.

    Donc l'environnement présente quelques risques que l'entreprise doit faire face :

    -l'asymétrie de l'information.

    -risque d'affaire de l'entreprise

    -risque lié à l'entrepreneur

    -risque financier.

    a- le risque d'asymétrie de l'information :

    C'est le manque de l'information vis-à-vis d'un projet. C'est la responsabilité de chef de l'entreprise qui se trouve obligé de contrôler l'information la plus pertinente à fin de s'adapter à la réalité de l'entreprise surtout en matière de financement concernant les alliances avec les bailleurs de fonds.

    b- Le risque d'affaire de l'entreprise :

    Il touche le type de production, la technologie existante et utilisé et l'indépendance de l'entreprise.

    On distingue trois types de risque d'affaire à savoir :

    - Le risque de gestion : c'est l'absence de connaissance en matière de gestion de l'équipe de direction, de comptabilité, GRH, finance, système d'information et absence d'un système de gestion approprié.

    - Le risque commercial : Il touche la dimension de marché potentiel suite à la réaction des concurrents actuels et futurs, c'est le risque de perte d'un client assez rentable sans oublier les difficultés de distribution.

    - Le risque technologique : c'est le plus répandu, c'est le faite d'apparition d'une nouvelles

    Technologie ou bien l'utilisation d'une technologie non appropriée

    c- Le risque financier :

    Présente le risque de l'incapacité de l'entreprise à investir, à avoir une structure financière équilibrée.

    d- Le risque lié à l'entrepreneur :

    Ce type de risque réside dans les caractéristiques personnelles, les attitudes envers le risque, sa volante à croître son entreprise et d'associer des partenaires financiers.

    Donc compte tenue de ces différente type de risque, voire la nature de l'environnement : quelles sont donc les différentes modalités de financement auxquelles les PME à haute technologique peuvent faire recours ?

    Section II : Le Financement des High Tech dans un Contexte de risque.

    Paragraphe 1 - En phase de la création :

    I- Les crédits bancaires.

    Comme pour les PME classique la banque joue un rôle primordiale en matière de financement des PME, ainsi l'accès au financement n'est pas identique surtout pour les PME à Haute Technologie, puisqu'il est fonction des caractéristiques spécifiques de projet innovant, voire le système bancaire habitué à faire face à des risques élevés donc un taux d'intérêt élevé, ainsi les investisseurs n'accepte pas à considérer les bien intangible comme des garanties puisque la banque accorde des prêts très coûteuses

    II- L'autofinancement :

    Il assure l'autonomie financière de l'entreprise, mais ne peut pas tout seule assurer le financement en cas d'une importance besoins des fonds. Il constitue des avoirs personnels de l'entrepreneur; puisqu'il est dangereux d'endetter en phase de démarrage car il sera entraver la croissance future de l'entreprise.

    Il est clair que l'autofinancement est assez important d'un point de vue quantitatif surtout en phase de démarrage, cependant l'inconvénient de cette modalité est que cette source est très limitée.

    L'autofinancement aide à réduire le risque de créancier mais il ne peut financer que les investissements.

    III- les subventions :

    Se sont les Fonds offertes par les pouvoirs publiques ou autre organisme sans l'exigence d'un remboursement de montant, ont comme objectif est de financer les entreprises en phase de démarrage. Les subventions peuvent être aussi sous forme :

    Ø D'aides fiscales;

    Ø D'aides à l'investissement;

    Ø D'aides à l'innovation

    Ø D'aides à la création d'entrepris;

    Ø D'aides à la création d'emploi;

    Ø Etc....

    IV- Le capital risque :(venture capital)

    Se présente sous forme des Fonds d'amorçage. 

    Une définition données par l'Européen venture capital association EVCA 1986" tout capital investi par un intermédiaire financier dans des sociétés ou des projet spécifique à fort potentiel".

    Il est adressé au PME innovante, jugé risqué par la Banque ainsi les perspectives de gain sont élevés à fort potentiel des PME. Elle participe aux financement des projets à travers la prise de participation dans le capital des entreprises après avoir procéder à une sélection rigoureuse des dossiers et une étude cohérente du projet et aux perspectives de croissance. Elle partage le risque sans exiger des vraies garanties mais toute en partageant le profit en cas de succès de projet.

    Les sociétés de capital risques sont des partenaires temporaires, elles cherchent des rentabilités élevées de capital investi et réinvestit rapidement puisque c'est difficile de maintenir un taux de croissance élevé pour une longue période. Il a comme horizon de 3 à 5 ans pour les anciennes entreprises et de 7 à 10 ans pour les nouvelles entreprises.

    Elle met en relation les Sociétés de capital risque SCR, les Start up financées et les investisseurs institutionnel donc elle joue un rôle d'intermédiation

    V-Le leasing :

    Permet les High Tech de location des équipements dans le but d'achat. Les sociétés de leasing exigent le prix, les modalités de garantie et de livraison dés la conclusion du contrat. Le leasing permet d'avoir des équipements modernes, ce qui augmente, par conséquent, la valeur de l'entreprise.

    Paragraphe 2 - En phase de croissance :

    La PME peut avoir comme source de financement :

    I- Le recours aux marchés financiers :

    Tout d'abord c'est un marché de capitaux à LT, sur lequel s'échange les valeurs mobilières. Ainsi la PME va ouvrir son capital à l'épargne publique toute en vendant les actions (part de capital) sur le marché.

    II - La recherche des partenaires financiers :

    Destinée à fin de renforcer les FP. La PME peut investir dans des projets innovants d'autres entreprises à travers la prise de participation en capital s'inscrivant dans les mouvements de croissance contractuel.

    Cette modalité permet les PME à couvrir des besoins financiers qui ne peut les satisfaire par les autres solutions, le risque de cette modalité est la perte d'une partie d'indépendance.

    III- Les crédits Bail :

    Depuis quelques années cette modalité a connue un grand sucée, elle est assez rapide, assez simple qu'un crédit bancaire, elle permet aussi un financement total de l'opération (le crédit bancaire finance seulement une partie de l'opération), donc elle constitue une solution face aux exigences restrictive des Banque.

    IV- les Business Angel : (les anges des affaires)

    Se sont des investisseurs privés s'interviennent pour financer la PME ou des entreprise qui présentent un degré assez élevé de risque et se trouve face à un refus de financement auprès les banquiers.

    C'est le fait que les investisseurs émissent leurs patrimoines personnels (10% à 20%) dans les nouvelles entreprises et apporte à l'entreprise leurs expertises, leurs réseaux relationnels, leurs connaissances, conseil et financement. L'investisseur peut occuper la place d'un PDG ou un ménage de premier plan.

    On distingue deux types de B.A3(*) :

    - Entrepreunerial angels : se sont les chefs d'entreprises qui ont déjà cédé une partie ou totalement leurs entreprise ou bien des créateurs qui veulent partager ou diversifier leurs portefeuille

    - Corporate angels : se sont les gents, les cadres supérieurs des entreprises, retraités et qui veulent continuer leurs travail, ils disposent des fonds assez important, ils investissent dans les jeunes entreprise même ils offrent le conseil et les expertises de gestion

    v Quelques avantages & inconvénients.

    Elles constituent une source de financement informel pour les High Tech, elle finance d'une façon directe sans aucun intermédiaire.

    - Elle exige un taux de rentabilité inférieur à celui exigé par les SCR.

    - Effectuer des placements de types opportunistes sans exiger des analyses ou des recherches approfondies sur le secteur technologique.

    - Prendre de décision rapides et des placements à court terme (horizon de 5 ans)

    - Apport des compétences d'un homme d'affaire, l'expérience d'entrepreneur, le savoir faire, les contrats commerciaux et la suivie de projet.

    Remarque : l'apport de ce mécanisme de financement est les fonds, les connaissances et la transmission des expériences.

    Mais comme même n'est pas susceptible de participer aux différentes phases de financement ultérieur, l'investisseur peut tomber en conflit avec le créateur de l'entreprise à cause de leurs actifs dans l'entreprise.

    Les B.A et les SCR se complètent puisque les deux s'interviennent au stade de création, et aident à la prise de choix stratégique au profit de l'entrepreneur.

    V- l'introduction en bourse :

    Permet les High Tech à la recherche des capitaux, ces nouveaux marchées se sont des intermédiaires qui aident les PME, qui sont à cause de leurs taille n'ont pas arrivé à accéder aux marchés réglementé, à l'obtention de financement durant leurs stades de développement.

    Ce mécanisme présente4(*) :

    -Des règles d'émission moins difficiles

    - une pépinière pour l'innovation et l'initiative

    - le complément de capital risque :

    Puisque ce dernier est incapable de financer la High Tech jusqu'à elle devient rentable. Elle présente quelques avantages :

    · Renforcer la notoriété de l'entreprise :

    Suite à son introduction sur les nouveaux marché, le nom de l'entreprise sera afficher dans les journaux financiers, les écrans de négociation de mondes entier, sur les articles de presse ce qui augmente son image de marque et par suite assurer des bonne réseaux relationnels avec ses partenaires, même avec les clients.

    · Améliorer la valorisation de l'entreprise :

    Elle permet aux actionnaires dirigeant de connaître à tout moment la valeur de leur patrimoine puisque chaque action sera négociée individuellement avec l'absence d'un contrôle auprès de l'entreprise.

    · Attirer les investisseurs internationaux :

    Attirer les investisseurs qui sont intéressés par le potentiel du croissance et les plus values potentielles.

    · Recruter les meilleurs managers

    · Gagner en toute transparence :

    Tels que les entreprises cotés vont publier les informations concernent leurs résultat selon des normes standard, ce qui permet l'obtention d'une information plus crédible à un plus grand degré de transparence.

    VI- Le capital risque :

    Il intervient même en phase de croissance à fin de financer le développement de l'entreprise.

    VII- le Mezzanine :

    - C'est une source de financement qui combine à la fois les prêts et les capitaux risques,

    Ce mécanisme aide à :

    Combler les lacunes de financement et fournir des capitaux pour réaliser des projets

    Renforcer les FP.

    Mais il :

    Exige des coûts assez élevés que les crédits classiques

    Horizon de disposition de fonds limité

    Exige une plus grande transparence.

    Section 2 - les facteurs explicatifs du choix des modalités de financement.

    Paragraphe 1- les variables qui reflètent la pertinence de la performance de l'entreprise

    A fin d'expliquer la situation financière de son entreprise, le dirigent s'appuie son sur un ensemble des facteurs à fin d'expliquer l'endettement de son entreprise. Dubois en 1978 a proposé cinq variables à fin d'expliquer un tel politique d'endettement, à savoir :

    Ø La rentabilité

    Ø La taille

    Ø La croissance de la firme.

    Ø Le risque d'activité

    Ø Les conditions financières.

    I- la rentabilité :

    Certains estiment que la rentabilité est liée au taux d'endettement puisque si ce dernier est élevé l'entreprise sera assez endettée tout en offrant à la banque des vrais garants.

    De même cette augmentation de taux fait encourager le dirigeant à réinvestir ses profits et par la suite diminuer son accès à l'endettement. Donc la rentabilité signifie que l'entreprise n'est pas obligée à s'endetter si elles couvrent ses besoins financiers par l'autofinancement (Constand 1991).

    II- la taille

    La taille de l'entreprise est un facteur primordial à fin de prendre la décision concernant le choix de la modalité de financement ce que nous pousse à faire appel à ce qu'on appelle l'écart financier (finance gap).

    Cet écart se compose pratiquement par deux types d'écart :

    - Un écart du aux connaissances "knowledge gap" : les dirigeant se trouvent ignorants de la majorité des modalités de financement même leurs avantage, leurs incontinents et leurs coûts implicites.

    - Un écart du à l'offre "supply gap" : si le dirigeant fait recours à des sources de financement dont le coût est très supérieur par rapport aux coûts offertes pour les GE.

    Donc ce variable aide à créer une telle discrimination entre les GE et les PME. Ces derniers ont davantage un recours plus facile à l'endettement à CT que pour le cas des GE, ce qui explique le préférence de dirigent de la modalité de financement la moins contraignante. Dans le cas d'accès aux marchés des capitaux les PME se rencontrent des difficultés à cause de sa taille qui l'empêche à émettre des actions.

    Dans le cas des crédits bancaires, la banque exige aux PME des conditions d'octrois assez lourde par rapport des GE.

    III - la croissance la firme :

    Comme dans le cas de la relation rentabilité - taux d'endettement, ici on parle de la relation croissance - levier d'endettement. Plus l'entreprise est en croissance continue, plus elle doit couvrir ses besoins financiers qui dépasse l'autofinancement pour faire recours à l'endettement ; ce qui explique une relation positive entre ces deux paramètres. (Ezzidine Abboub).

    IV- Le risque d'activité :

    On distingue deux types de risque :

    v un risque économique : ce risque reflète la nature d'activité exercé par l'entreprise.

    v Un risque financier : les institutions financières exige un risque financier élevé par les PME à fin de justifier les écarts dans le coût de crédits selon la taille des entreprises (MC Mahon et al 1993) ou des contraintes imposés par les contrats d'emprunt.

    Ainsi ce risque est lié à l'effet de levier (importance d'endettement de l'entreprise). Dans ce contexte Tamari en 1980 a conclut que 5(*) " les PME sont moins risqué si le levier est mesuré avec l'endettement a long terme, elles utilisent plus l'endettement à court terme bancaire". Si le risque d'exploitation est élevé, l'entreprise doit limiter son endettement et, par conséquent, diminuer son risque financier.

    Ce variable est souvent mesuré par la variance ou l'écart type.

    V - les conditions financières :

    Touchent pratiquement le choix de la modalité de financement chez les PME dont on doit faire appel à la théorie hiérarchique.

    Ainsi ces conditions s'appuient essentiellement sur la capacité de l'entreprise de s'autofinancer à fin de couvrir ses frais financier et donc aide l'entreprise à choisir la meilleure modalité de financement.

    VI- le secteur d'activité :

    Cette variable est primordiale dans la détermination de la structure financière de l'entreprise (L.Reemers & al 1974).

    VII- les comportements de dirigeant :

    C'est l'attitude de dirigeant vis-à-vis au risque résultant de l'endettement et, par conséquent, sur la structure du capital. Le dirigeant se trouve donc soit :

    - Averse au risque d'endettement tout en mesurant la volatilité des résultats (Vernimmen 1989) dans ce cas il préfère l'endettement, tout en profitant des gains énorme malgré le risque élevé.

    - il préfère l'autofinancement à cause des objectifs lié à l'indépendance de l'entreprise, son autonomie, les refus de partager la décision et par conséquent le refus des nouveaux actionnaires...etc.

    VIII- les garanties :

    C'est le contre partie de fonds empruntés des banques ou autres institutions financières, la nature des garanties ou des actifs que dispose l'entreprise reflète son degré d'accès aux financements.

    Les garanties se changent d'une compagnie à une autre selon son secteur d'activité.

    Une entreprise commerciale dispose comme garanties des machines, des immeubles...etc. Alors que les entreprises innovantes ne disposent comme actifs que les idées, démarche de R&D, logiciels...etc. ce que rendent difficile leurs accès aux financements.

    Le premier type des entreprises peut accorder facilement aux marché des capitaux ainsi " pour un volume de prêt donné, la garantie joue un rôle fondamental" (Guttentag&Herning 1984).

    Ainsi une garantie élevée correspondre à un taux d'intérêt moins élevé alors que l'entrepreneur ne peut pas échanger une garantie moins élevée contre un taux d'intérêt plus élevée6(*).

    Section 3 - les variables qui reflètent la pertinence de la structure de capital dans le cadre d'un marché imparfait :

    En 1958 M&M ont conclut que la structure financière n'a pas d'influence sur la valeur de l'entreprise, cette idée est connue sous le titre de la neutralité de la structure financière.

    En 1963 les deux auteurs ont analysé l'impact de l'introduction du coût de la détresse financière sur la valeur de l'entreprise

    En 1976 ils ont étudié l'influence de l'asymétrie d'information sur la décision de financement qui se traduit par la théorie d'agence et la théorie de signalisation.

    Paragraphe1 - la fiscalité et la structure de capital.

    L'influence de la fiscalité sur la structure de la firme se porte sur deux axes :

    v Le premier axe se porte sur l'impôt qui peut être lié à la fois sur le niveau corporel et personnel soit sur le niveau corporel seulement. L'introduction de ce type de fiscalité a un effet sur les décisions de financement des entreprises, et les gains fiscaux engendrés par l'endettement souvent consolé par l'imposition personnel.

    v Le deuxième axe se porte sur les systèmes d'imposition.

    On distingue deux types de système :

    · Le système d'imposition sur la richesse : tous les paiements versé aux créancier sont déductible de la base imposable inclus les rembourrements du principal.

    · Le système d'imposition sur les revenues : c'est la déduction des intérêts non lié à l'endettement, mais cette déduction ne concerne pas le principal. Ce système est le plus adapté dans les modalités de choix de la structure de capital.

    Ces régimes fiscaux vont créer sans doute un encouragement fiscal positif sur l'endettement. Michaelas & al1991 ont conclut que le régime fiscal ne touche pas toute les niveaux d'endettement chez les PME. Ces derniers présentent un niveau de rentabilité moins élevé que celle des GE à cause d'augmentation de ses dépenses en phase d'établissement, faibles niveaux des économie fiscaux non liés à l'endettement, même à cause d'un faible pourcentage d'actifs tangible par rapport au total d'actifs.

    Paragraphe 2- Le coût de faillite et la structure de capital :(la détresse financière).

    Il existe une relation croissante entre l'endettement et le coût de faillite. MM en 1963 ont achevé que l'entreprise qui finance ses besoins financiers seulement par les dettes, c'est une entreprise qui a une structure financière idéale.

    Apres 16 ans Heley et Schall ont arrivé à conclure que ce paramètre influence bien la structure financière tout en réduisant la valeur marchande de l'entreprise à cause des dépenses subsidiaires qu'elle féconde. Ce la guide l'entreprise à la faillite commençant par l'accroissement continue du paiement des intérêts aux obligataires.

    On distingue notamment deux types de coût de faillite :

    - Un coût direct de faillite : c'est l'ensemble des frais de justice, d'administration, de réorganisation créée par le processus de faillite en cas de la liquidation des actifs. En 1977 Warner a préconisé que ce coût est en corrélation négative avec la variable taille. Donc les PME c'est mieux pour elles de limiter ses dettes.

    - Un coût indirect de faillite : dans un processus de faillite l'entreprise peut déposséder sa valeur ou bien ses coalitions frauduleux avec ses partenaires ce qui cause le coût indirect de faillite. De ce fait Kim en 1978 a dévoilé en cas de faillite la liquidation des actifs peuvent atteindre le 70% de leurs valeurs.

    Paragraphe 3- le coût d'agence et la structure du capital :

    C'est la solution des alliances verticales (conflit) entre les parties de l'entreprise (créancier, client : les principaux ou les mondons) et le dirigeant (mandataire ou l'agent) (Jensen & Meckling 1976).

    Or le coût d'agence c'est le coût de résolution de ces conflits :" c'est le contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) font recours aux services d'un tiers (agent) à fin d'accomplir en son nom et pour son propre compte certaines taches, ce qui impliquerait une délégation du pouvoir et l'autorité de décision aux profit de l'agent"7(*).

    En 1984, Dubois a proposé trois types de coût à savoir :

    -Le coût de contrôle : c'est le coût engagé par le tiers (mondant) à fin q'il réaliser bien ses activité dans le sens de ses intérêts.

    - Le coût d'obligation : engagé par l'agent pour séduire le mondant q'il travaille aux mieux de ses intérêts

    - Le coût résiduel : c'est le coût produit à cause de l'impossibilité d'exercer un contrôle assez fort sur les activités de l'agent.

    A fin de maximiser la valeur de sa firme le dirigent se trouve à chercher tout d'abord à maximiser son bien être en encouragent ses actionnaires.

    Ainsi le coût d'agence va minimiser la valeur marchande de l'entreprise et, par conséquent, augmenter son coût de capital. Dans ce cas la dirigent s'oriente vers l'endettement à fin de payer les dividendes ou d'entreprendre des projets plus risqués à cause de risque de faillite ou la perte de l'emploi.

    Il existe une relation croissante entre le coût d'agence et le niveau d'endettement ce qui exige la mise en place des certains mécanismes de vigilance à fin d'empêcher les entrepreneurs d'entreprendre des projets plus risqués. Cependant lors de l'endettement, il avait un transfert de la richesse des créanciers vers les actionnaires ce qui créer un conflit supplémentaire entre ces deux acteurs.

    Paragraphe 4- le coût de signalisation et la structure de capital

    Pour un moment donné les dirigeants ne disposent pas les mêmes anticipations concernant les informations futures. Donc selon ce principe on peut classer les dirigent en deux groupes :

    - les insiders ou les propriétaires de l'entreprise : ils disposent une information complète et plénière sur la structure de l'entreprise.

    - les outsiders : ils possèdent seulement des informations partielles et imparfaites.

    La théorie de la signalisation pousse le dirigeant à communiquer aux tiers des informations pertinentes à fin de bien visualiser la situation de l'entreprise, ce qui lui facilite la tache d'endettement. En cas d'une mauvaise signalisation de la part de dirigent, il sera pénaliser même il va perdre sa poste.

    Section IV - Impact de choix de modalité de financement sur la performance financière des High tech.

    Paragraphe 1 -le choix de financement :

    La neutralité de mode de financement sur la structure de capital qui est expliqué par le coût d'agence, asymétrie d'information, les stratégies de croissance externe et la théorie d'agence nous pousse à poser la question suivante concernant le choix de modalité de financement la plus adéquate pour optimiser la performance financière : endettement ou capitaux propre ?

    La réponse à cette question repose pratiquement sur le rôle de taux de rentabilité, exigé sur les investisseurs, qui va varier la composition de la structure de capital entre les fonds propre et les dettes. Plus les dettes sont lourds plus le risque est élevé donc pourquoi les entreprises s'endettent t elles ?

    Puisque les dettes coûtent moins cher que les FP ainsi si l'entreprise augmente ses dettes elle augmente graduellement ses profits, le patrimoine de ses acteurs et de renforce ses potentiels de croissance. (CIARAN WALSH)...

    Certaines PME financées surtout par dettes plutôt que par F.P, soit puisque cette structure convenait mieux aux besoins ses propriétaires dirigent, soit subit cette structure puisqu'elles éprouvaient des problèmes de rentabilité qui ne leurs offraient que peu d'avenues pour obtenir des financements convenables.

    Mac-Mahon et al.1993 ont proposé que les institutions financières invoquent un risque financier supérieur pour les PME à fin de justifier les écarts dans les coûts des crédits selon la taille des entreprises ou dans les contraintes imposé dans les contrats d'emprunt.

    Pour expliquer le choix de financement, on se base sur la théorie de l'ordre hiérarchique (Pecking Order Theory : PTO) de Myers. Donc les propriétaires dirigeants des PME préféraient de financement interne au financement externe, si nécessaire, ils préféraient le financement obligataire au financement par action puisqu'ils refusent l'idée de partager la prise de décision avec d'autres partenaires (Bird&juttner 1975 et Refew 1982).

    Si le propriétaire dirigent choisit le financement obligataire donc il va préférer le financement à court terme pour lequel il y a moins des contraintes et des restrictions sur les différents éléments d'actifs de l'entreprise.

    Calof 1985, a conclut que le chef de PME préfère le financement interne au financement externe, plus précisément, le financement externe bancaire au financement externe par FP, puisque le financement externe par FP exige des contraintes assez strictes que le financement bancaire. (Car ce dernier mécanisme exige des termes de contrat plus claire dés le moment de la conclusion de contrat. (Montant, délai de paiement, taux de crédit)). Ainsi si le propriétaire a déjà choisit le financement par emprunt il se trouve confronté du nouveaux à choisir entre le financement par crédit à court terme ou celui à long terme.

    Pour un dirigent rationnel le crédit à CT s'avère plus important puisqu'il est moins contraignant et le crédit à long terme va affecter la liberté de dirigeant.

    Concernant les crédits à CT, le chef de l'entreprise va préférer les crédits commerciaux aux crédits bancaires pour les raisons suivantes :

    - les institutions financières exigent des rapports financiers détaillés.

    -ils interviennent dans toutes les affaires courantes de l'entreprise.

    -les crédits commerciaux sont plus faciles à obtenir et à négocier. (Tamari 1980)

    Donc selon Myers les dirigeants des PME préfèrent le financement par dette que celui par des FP, même en présence de possibilité d'accès aux marchés financiers.

    Ce ci nous permet de formuler l'hypothèse suivant :

    H1 : le financement des PME innovantes par les dettes améliore ses performances financières

    Paragraphe 2 - les "High-Tech" et la performance financière

    I- les indicateurs de la performance financière :

    1- La typologie de la performance

    On distingue quatre grands types de la performance à savoir :

    · La performance économique.

    · La performance sociale.

    · La performance organisationnelle.

    · La performance financière, qui s'avère la plus importante en prendre en compte le choix d'un tel processus de financement.

    2- Les indicateurs de la performance :

    a- les indicateurs de la performance globale.

    On les regroupe selon :

    v La variable temps : on distingue entre les indicateur ex post et ex ante.

    · Les indicateurs ex post : qui touche pratiquement les décisions passées

    · Les indicateurs ex ante : qui concerne les variables prévisionnelles futures

    v La nature d'indicateur : on spécifie trois types d'indicateurs :

    · Les indicateurs ponctuelle : comme l'indique leurs nom, aide à l'étude des variable.

    · Les indicateurs globaux : qui donnent un vue globale et générale sur l'évaluation de la performance

    · Les indicateurs opérationnels.

    v Le Type de la performance :

    Pour la performance économique on trouve comme critères qui peuvent aboutir à des indicateurs tel que :8(*)

    § Le degré d'atteindre des objectifs

    § La place de l'entreprise dans son secteur

    § L'évolution de la place de l'entreprise dans son secteur

    § La qualité des produits et des services.

    Pour la performance sociale

    § le climat social de l'entreprise

    § la satisfaction des salariés

    § la nature des relations sociales

    Pour la performance organisationnelle

    § le respect de la structure formelle

    § la qualité de la circulation de l'information

    § la flexibilité de la structure.

    b- les indicateurs de la performance financière :

    La performance financière se traduit pratiquement par le degré de la rentabilité et de la croissance de l'entreprise puisqu'il s'agit de deux indicateurs significatifs qui reflètent la situation financière des PME. Ainsi la rentabilité et sans aucun doute c'est un indicateur primordial dans la détermination de la viabilité de l'entreprise à long terme. On distingue notamment trois types de rentabilité9(*:

    v La rentabilité commerciale : ici on cherche une repense pour les deux questions suivantes :

    Quel rendement l'entreprise tire -t- elle de son chiffre d'affaire ?

    Quel est le bénéfice généré par chaque "unité" du montant des ventes ?

    v La rentabilité économique :

    Quelle est la rentabilité atteinte par l'entreprise sur les actifs utilisés, et donc sur l'ensemble des fonds investis?

    v La rentabilité financière :

    Quelle est la rentabilité des capitaux mis à disposition par les actionnaires ?

    Donc les indicateurs de la performance financière sont :10(*)

    · La rentabilité des ventes

    · La rentabilité des investissements

    · La rentabilité des actifs

    · La croissance des ventes

    · La croissance des bénéfices

    · Le montant global des profits

    Ainsi le dirigent de la PME peut compter pratiquement sur le montant global des profits et la croissance des bénéfices comme les deux indicateurs les plus importants pour mesurer la performance financière.

    Paragraphe 3 - Impact de choix de modalité de financement sur la performance financière.

    11(*)Le passage d'une économie de marché à une économie d'endettement fait "fortement diminuer l'autonomie financière de l'entreprise et augmenter sa dépendance à l'égard du système bancaire ".

    Cette dépendance peut priver l'entreprise d'un ensemble d'avantage d'endettement. Ainsi simultanément à une baisse significative de l'autofinancement surtout face à une augmentation rapide des besoins financiers en phase de croissance, le degré d'endettement sera aussi accéléré.

    On peut ici faire appel de ce qu'on appelle de l'effet de levier. L'endettement exige aux PME le remboursement des montants des crédits et le paiement des charges financières dont le montant est fixé dés la date de conclusion de contrat.

    De même on doit faire appel à la notion de la rentabilité d'exploitation puisque face à une augmentation d'endettement et une baisse de la rentabilité, Il parait un risque qui peut toucher les actionnaires de rien à obtenir (dividende).

    En cas ou le montant des charges des intérêts des emprunts ne sont pas lié au résultat d'exploitation, les actionnaires peuvent donc dégager des profits. Ils vont gagner la différence entre ce que rapportent les investissements financiers par emprunt et ce que coûtent les capitaux d'emprunt surtout lorsque le taux d'endettement sera élevé.

    Les PME font recours à l'endettement puisqu'il présente quelques avantages tels que :

    Ø Le développement économique de l'entreprise.

    Ø Aide à la naissance d'une capacité de production.

    Ø Accélération le processus de croissance des actifs économique.

    Ø Avoir un pouvoir de résistance de l'environnement.

    Ø Facile à être mesuré.

    On peut mesurer l'endettement par un ensemble des ratios :

    · le ratio de capacité d'endettement à long & moyen terme.

    · le ratio d'endettement à LMT

    · le ratio de capacité de remboursement des emprunts à LT

    · le ratio d'autonomie financière.

    I- le ratio de capacité d'endettement à long & moyen terme.

    R= Capitaux propre / ressources permanentes.

    L'entreprise peut s'endetter si 50%<R. Si non elle a des chances faibles pour l'obtention de crédit à LMT; puisque l'entreprise n'avait pas suffisamment des garants.

    II - le ratio d'endettement à LMT.

    R= capitaux propres/ DLMT

    Ce ratio doit être supérieur à l'unité (1< R).c'est à dire que les capitaux propres doit dépasser les dettes à long et moyen terme.

    On utilise aussi le ratio :

    R= DLMT/ CAF

    Ce ratio mesure le poids des échéances des dettes à terme sur le revenue de l'entreprise. C'est-à-dire le nombre d'années nécessaire a fin de se libérer des dettes à LMT à l'autofinancement. Ce ratio mesure le nombre d'année qui doit être inférieur au 4 car si R égale à 5 ans les bailleurs de fond estiment que l'entreprise est trop endettée.

    III - le ratio d'autonomie financière :

    R= capitaux propres/ DLCT

    Ce ratio mesure le degré de dépendance de l'entreprise à l'égard des tiers. Si ce ratio est assez élevé donc elle parait peu dépendante de ses actionnaires et elle a une grande capacité d'endettement.

    Le système bancaire propose le barème suivant :

    · R < 33%; zone de surendettement.

    · 33% <R<50%; zone de vigilance

    · 50%< R<60%; zone normale.

    · 60%<R; zone d'expansion. C'est la zone ou l'entreprise peut s'endetter facilement sans dépasser le seuil maximal ou l'entreprise sera souffrir d'un manque d'investissement.

    Conclusion

    Dans ce chapitre, on a définit les PME de la haute technologie (première section) à partir des critères spécifique, à coté de critères classiques qui caractérise les low tech. Le critère le plus pertinent demeure celui de l'innovation ce que rend ce type d'entreprise en attraction intense avec son environnement qui se change chaque seconde. Ceci pousse la PME à construire des barrières assez forte pour faire face à la concurrence et à la nouvelle exigence de marché et bien de faciliter son accès au financement tout au long de sa période de développement.

    La PME peut faire recours aux crédits bancaires, l'autofinancement, les subventions, et essentiellement en capital risque (en phase de démarrage). Cette dernière demeure la solution que l'entreprise peut faire recours en cas des exigences lourde auprès de banque.

    Aussi on trouve le recours aux marchés des capitaux, la recherche des partenaires financier, l'introduction en bourse et autre (en phase de croissance). (2ième section)

    La problématique qui reste soulevée est celle du choix de la meilleure modalité de financement, donc le dirigent peut suivre le processus suivant : autofinancement, endettement bancaire, crédit obligataires et enfin l'augmentation en capital tout en identifiant l'impact d'un tel processus de financement sur la performance financière de la firme et, par logique, sur sa valeur futur.

    La relation entre l'endettement et la performance financière des PME pourrait être schématisé par le modèle suivant

    o L'autofinancement

    o Les crédits bancaires

    o Le marché financier

    o La bourse

    o Les crédits interentreprises

    o Le Mezzanine

    o Le factoring

    o Le leasing

    o Les partenaires financiers

    o Les subventions

    o Les capitaux risques

    La performance financière des PME innovantes

    H1 : le financement des PME innovantes par les dettes améliore ses performances financières

    Chapitre IV INTRODUCTION

    " Small is beautiful" c'est le slogan lancé en Amérique à fin de développer le rendement, la compétitivité et l'audace des PME.

    A fin de faciliter leurs accès au financement, la Tunisie a mis à la disposition des PME une panoplie des modalités de financement. D'une façon plus claire l'Etat a consacré tous ses efforts pour développer la technologie et l'innovation, c'est pour cette raison tout nouveau promoteur n'hésite jamais dans ces conditions à créer son propre PME.

    Suite à l' Accord d'Association avec l'Union Européenne Suite à l' Tunisie a mis en place un plan de mise à niveau complète du tissu industriel : ce projet attache essentiellement la maîtrise de la technologie, la promotion de la qualité et l'amélioration de la main d'oeuvre.

    Ainsi la publication des textes législatifs adéquats, les incitations fiscales, la création des FOPRODI, le lancement des FIITI et par la suite des RIITI, et autre mécanismes traduisent clairement le modèle concret de l'évolution du domaine financier en Tunisie.

    Chapitre V Chapitre I : les sources de financement des High Tech Tunisiennes :

    Section I : aperçu sur les High Tech en Tunisie :

    Paragraphe 1 - la PME en Tunisie

    Selon le Fonds de Promotion et de Décentralisation Industrielle (FOPRODI) : une PME toute entreprise dont le coût globale d'investissement ne doit pas dépasser les 50.000 dinars tunisiens. (Ministère de la coopération internationale et de l'investissement extérieur).

    Le décret de 99-484 relatif à la promotion des PME par le FOPRODI définit les PME du secteur industrielle comme ayant un investissement total n'accède pas le 3millions de dinars tunisiens.

    Ainsi un large consensus existe cher les responsables nationaux sur considération d'une PME toute entreprise dont le nombre des employés entre 10 et 100 employés. Mais cette définition n'existe dans aucun document officiel

    Selon l'Agence de Promotion de l'Industrie (API) est considéré comme PME toute entreprise dont le nombre des employés ne dépasse pas les 200 employés.

    Pour l'année 2007 L'économie tunisienne se compose de 10000 entreprises (PME et GE). Les PME tunisiennes produisent dans 8 secteurs à savoir :

    · L'industrie des matériaux et de construction de la céramique et du verre.

    · Industrie mécanique et métallurgique.

    · Composantes automobiles.

    · Industrie chimique.

    · Industrie de cuirs et de la chaussure.

    · Industrie de textiles et d'habillements.

    · Industries diverses.

    Et le plus secteurs qui nous intéresse c'est l'industrie électrique, électronique et de l'électroménager.

    Selon le montant globale d'investissement, se secteur dépend d'un montant au minimum égale à 82.498.250 dinars tunisiens c'est-à-dire de 5% de montant globale d'investissement dans tous les secteurs. Ainsi la participation des High Tech dans l'absorbation de nombre des chômeurs reste très limitée puisqu'elle ne dépasse pas le 10%.

    Bref, le secteur dans lequel les High Tech exercent ses activités demeures plus ou moins retardé par rapport aux autres secteurs malgré son importance.

    Ce secteur se base sur le processus de R&D qui se traduit par nombre des chercheurs qui atteint les 25445 en 2005. Les dépenses des entreprises en R&D a arrivé à 0.24% pour la même année par rapport aux autres payés de l'Union Européen.

    Les exportations des produits à haute technologie ont pour pourcentage de 4 en 2003 par rapport aux autres payés de L'Union Européen.12(*)

    En 2004 le nombre des PME faisant de l'innovation en coopération est de 3.71% par rapport aux autres payées de L'UE.13(*)

    Paragraphe 2- les critères d'identification des High Tech :

    Selon Shaklin et Rayan (1984) est considéré comme High Tech toute entreprise qui :

    Ø Requiert une base scientifique et technique solide.

    Ø Dont la nouvelle technologie rend l'ancienne obsolète rapidement.

    Ø Dont l'utilisation de la nouvelle technologie bouleverse la demande du marché.

    Ø Dont le produit est complexe

    Paragraphe 3- le contexte d'apparition des High Tech en Tunisie :

    Les secteurs d'activité des high_Tech ont remarqué depuis l'indépendance et durant les années 80 jusqu'à les années 90 une croissance considérable

    L'expérience tunisienne dans le domaine de High Tech a commencé par la création des parcs technologiques spéciaux qui sont l'objectif du neuvième plan de développement (1997-2001). Ce plan est conçu à fin d'encourager les activités industrielles innovatrices et en particulier dans le secteur de haute technologie.

    Cette expérience se traduit par le code d'incitation aux investissements en 1993, qui vient à fin d'associer les codes sectoriels existant et de mettre à jour la législation de l'investissement et de stimuler l'investissement dans les domaines prioritaires y compris la Haute Technologie et les industries à vocation exportatrice.

    Ces codes dressent une liste des incitations particulières dans les articles 46 et 47 pour les PME actives dans le domaine d'industrie.

    L'application de ce code est traduite aussi par le FOPRODI.

    Section II : Les modalités de financement des High Tech en Tunisie

    Tout d'abord, en Tunisie, est considéré comme PME toute entreprise dont le nombre d'employé allant de 10 à 200 employés. Cette entité économique a le choix entre une panoplie des modalités de financement ce qu'on va le découvrir dans les trois sections suivantes.

    Paragraphe1 - le financement au niveau du capital

    I- Les SICAR

    En Tunisie, La première société d'investissement à capital risque a été créer par la loi numéro 95-87 du 30-12-1995, ce loi a eu lieu à fin de compléter la loi n°88-92 du 2-08-1988 relative aux sociétés d'investissement. Les sociétés de capital risque s'interviennent via l'acquisition des actions ou des part sociales ou généralement de toute autre catégorie des titres assimilé à des F.P. cette participation ne doit pas eu lieu que s'il fait l'objet de convention avec le promoteur tout en fixant les délais, les modalités de réalisation des rétrocessions. Elles s'interviennent aussi à travers l'augmentation des fonds propres des entreprises qui sont en difficulté économique et les PME qui pressentent un niveau élevé de risque

    L'expérience tunisienne en matière de capital risque se traduit par les fonds spéciaux.

    II- le FOPRODI 

    C'est le Fonds de Promotion et de Décentralisation Industrielle. Ce fonds a été créé en 1973 à travers le lancement de l'article 45 de la loi n°37-82 du 31-12-1973 portant la loi des finances pour la gestion 1974. Le FOPRODI  s'adresse aux :

    v Personnes physiques.

    § De nationalité tunisienne

    § Leur apport en capital égale au minimum à 40% des FP,

    § Regroupées ou nom en sociétés

    § Ne disposent pas raisonnablement des biens immobiliers

    § Réalisent leur projet tout en assurant personnellement leurs responsabilités de gestion.

    v Les projets dont l'investissement présent au minium de 30% FP.

    v Les investissements dont leurs coûts n'accèdent pas les 4 millions de dinars tunisiens.

    v Les promoteurs de la création et le développement des PME industrielles.

    v Les investissements d'extension dont l'investissement globale (y compris immobilisation nette) ne dépassent pas les 4 millions de dinars tunisiens

    v Les projets dont l'investissement comporte aux moins 30% des FP et le capitale sociale n'accède pas le 50% du coût de projet.

    Le FOPRODI s'intervienne via la participation en capital social. Cette modalité d'intervention se fait par deux tranches :

    · La première tranche : jusqu'à 1 million de dinars. Le montant de sa participation au capital ne doit pas dépasser le 30% du capital social. Ainsi le promoteur doit justifier un apport personnel minimum égal à 10% de capital social.

    · La deuxième tranche : de 1 MD jusqu'à 3 ou 4 millions de dinars dont le montant de la participation ne doit pas dépasser le 10% du capital additionnel.

    Le FOPRODI fixe un ensemble des avantages financier pour les bénéficières on cite à savoir :

    -Prime au titre des investissements technologiques prioritaires, 50% de coût d'investissement technologiques prioritaire plafonnées à 100000 DT.

    v Avantage accordé au PME implanté dans la zone de développement régionale :

    - primes d'investissement de 15% de montant d'investissement, fonds de roulement exclus plafonné à 450.000DT.

    - Prise en charge de la cotisation patronale aux régimes légaux de la sécurité sociale durant les 5 premières années d'activité effectives.

    v Avantage accordé dans la zone de développement prioritaire :

    - une prime d'investissement de 25% de montant de l'investissement

    - prise en charge de la cotisation patronale aux régimes légaux de la sécurité sociale durant les cinq premières années d'activité effective.

    - une prime d'étude d'assistance technique égale à 70% du coût de l'étude plafonnée à 20.000DT.

    -une prime au titre d'investissement immatériel égale à 50% du coût d'investissement immatériel

    Bref à fin de bénéficier de ces avantages financier il faut que :

    -le montant d'investissement ne dépasse pas les 3 millions de dinars tunisiens.

    - le projet ne doit pas être financé par 30% des FP et de 70% de crédit bancaire.

    III -Le FONAPRAM

    C'est le Fonds National de Promotion de L'Artisanat et des Petits Métiers : il a été créé par la loi n°81-76 du 09-08-1981 et décret n° 2005-2024 du 18-07-05.

    Le FONAPRAM est destiné à toutes personnes physiques :

    -De citoyenneté tunisienne

    -la quote-part en capital égale au moins 40% de FP.

    Le concours du ce fonds est convenu sous forme de des dotation à un taux de 6% dans un délai de grâce ne dépasse pas la duré de remboursement d'un crédit bancaire.

    IV- Le RIITI

    Le Régime d'Incitation à l'Innovation dans les Technologies de l'Information :

    Ce régime a été créé par l'article 12 de la loi n°98-111 du 28-12-1998 portant la loi de finance de 1999. Il s'adresse aux :

    - promoteurs diplômés de l'enseignement supérieur qui ont une idée jugée innovatrice dans le domaine des technologies de l'information.

    - les créateurs en extension dont le coût de leurs projets n'accèdent pas les 500 mille de dinars tunisien de même dont le fonds propre égale au 50% au minimum du coût de capital alors que l'apport de promoteur doit être au minimum 20% des FP.

    La participation de ce régime est égale à 49% des FP plafonnée à 120.000DT à un taux égale au taux nominale haussé de taux d'appel d'offre de la BCT.

    Section III : le financement au niveau de crédit d'investissement et des garanties :

    Paragraphe 1 - le financement au niveau de crédits d'investissement

    I- La bourse

    Nous sommes encore en retard au niveau d'accès des PME aux marchés boursiers comme une modalité de financement. Ce problème est assez clair surtout pour les nouveaux promoteurs. Cette difficulté de recours aux marchés boursiers est créée par les exigences lourdes fixé par la bourse exemple la taille de l'entreprise, rentabilité élevée, des vrais garanties et une étude approfondie des dossiers.

    A fin d'être coté en bourse la PME doit tout d'abord passer par 3 marchés :

    - le premier marché : il est destiné aux sociétés anonymes dont la taille, la signification et la liquidité des titres constituants la capitale sont conforme aux exigences de Règlement Général de la Bourse (RGB)

    - le second marché : il est adressé aux sociétés dont les critères déjà cités ne les permettent pas de faire recours aux premiers marchés

    - le marché obligataire : il est affété aux titres émis par l'Etat ou bien par les associations publiques. Le passage de ce type des titres par l'un de deux marchés est obligatoire via une demande auprès de ministre de finance. Cette demande se fait par l'exigence d'un ensemble des documents comptables, financière et autres.

    II- les sociétés de leasing et le financement des High Tech :

    Crée par la loi n°94-89 de 26-07-1994. La convention avec une société leasing s'effectuera par un contrat écrit pour un horizon de temps bien déterminé en échange d'un loyer de leasing. Elle a pour objet principal celui de la location des équipements des biens immobiliers acheté ou réalisé en vue de la location par le bailleur qui reste le seul propriétaire. Il est possible que le locataire achète le bien juste après l'expiration de délais de location.

    III- Les sociétés Factoring et le financement des High Tech :

    Le factoring ou bien le Factor est une technique financière et garantir les créances à CT. C à d de gérer les moyens de technique de gestion financier approprié des comptes client. Le factoring permet de mobiliser le compte client mais en contre partie elle exige un taux assez élevé presque similaire aux exigences bancaires.

    VI- les crédits bancaires :

    Exemples : la banque BFPME : cette banque est créer par l'article n°23 de la loi n°2004-90 du 31-12-2004 portant la loi de finance pour l'année 2005.

    La BFPME est adressé aux :

    - entreprises projetant en extension et les PME dont l'investissement s'allant de 80 milles DS à 4 million de DS. Cette banque s'intervienne d'un montant plafonné à 1 million de dinars via l'octroie des crédits à CMT. Mais en cofinancement avec autre institutions financières.

    Les banques classiques : composé aussi de Banque des dépôts.

    Ces banques fixes un taux de crédit qui dépend de la nature de crédit malgré les taux élevés les crédits bancaires occupent la deuxième place dans le processus du choix des modalités de financement.

    Mais l'asymétrie de l'information demeure une caractéristique fondamentale de la relation banque entreprise. Cette relation rend le projet jugé risqué aux yeux de banquier. Ce dernier va donc exiger une panoplie des conditions nécessaire contre l'octroi des crédits (documents comptables et financiers) ainsi un ensemble des garanties corporelles. Donc il parait difficiles aux high Tech qui ne disposent, souvent, que des immobilisations incorporelles d'avoir la chance d'un financement bancaire.

    Paragraphe 2 : le financement au niveau des garanties

    Ils existent un ensemble des sociétés qui offre les garanties pour les PME qui présentent dans les secteurs manufacturés, les services informatique, les projets bénéficiant d'un concours de RIITI dont le coût d'investissement est situé entre 50.000 DT à 4 Million DT.

    Ces sociétés accordent des crédits à CMLT et garantirent le dénouement de certaines catégories de prêts consentis par les banques sur les emprunts en faveur des PME.

    Ces sociétés travaillent avec la collaboration des SICAR, FOPRODI, FONAPRAM (exemple des sociétés : SOTUGAR (les sociétés tunisiennes de garantie 2002), les FNG (les fonds Nationale de Garantie 2000).

    Conclusion

    Ce chapitre a été consacré pour présenter les différentes modalités de financements offerts en Tunisie à fin d'encourager les PME à haute technologie.

    Chapitre VI Chapitre II : Méthodologie empirique

    Introduction :

    Le passage de cadre théorique au cadre pratique est la base de ce présent chapitre. La validation empirique passe par toute une démarche méthodologique à fin d'expliquer les différentes modalités de financement en Tunisie ainsi que leurs impacts réelles sur la performance financière d'une entreprise implantée dans la région du Gafsa.

    Donc nous allons élaborer dans une première section le choix d'une méthodologie adéquate, pour arriver dans une seconde section, à l'analyse des résultats : interprétation et discussion des Résultats

    Section I : le choix d'une méthodologie adéquate.

    Paragraphe 1 : le but d'une méthodologie qualitative

    L'objectif de cette section est de présenter les raisons du choix de la méthode qualitative ainsi que processus de la démarche suivi.

    Ainsi la nature de sujet à étudier exige la méthode à suivre, ainsi l'étude de choix des différentes modalités de financement et son impact sur la performance financière de l'entreprise est un, sujet qui exige souvent une méthode qualitative. Autrement dit choix de la méthode qualitative se base sur un ensemble de raisons à savoir :

    Selon Walker 1985, Maier&Goergen 1994 et Ruth Shumacher 1998 La méthode qualitative aide à :

    Acquérir des connaissances précises sur la réalité vécue par l'entreprise à étudier:

    Permet de déterminer qu'est ce qu'il se déroule vraiment sur le terrain

    Exprimer directement (ou indirectement) et librement les opinions, les attitudes et les Choix des informateurs

    Cerner la réalité.

    Offrir la possibilité à rependre aux besoins de l'informateur directement en gagnant l'effort de transformation des données quantitatives en qualitative.

    Savoir la réponse aux problématiques de type pourquoi, quoi et comment (et non une réponse sur la question combien).

    Produire les mots et non les chiffres

    Étudier typiquement l'échantillon entant que sujet unique.

    Appliquer les résultats théoriques aux plus petit nombre d'échantillons.

    Avoir une validation supérieure.

    Décrire la réalité sous son aspect quotidien et dynamique.

    Donc il est clair que la méthode qualitative est la méthode la plus adéquate pour le présent sujet.

    Paragraphe 2 : la nature de l'étude.

    Parmi les méthodes qualitatives nous avons procédé par étude de cas via un entretien individuel semi- structuré. C à d un entretien basé sur un guide. Ce guide est la représentation d'une liste des questions prédéfinis.

    Pratiquement le guide de l'entretien compris de 22 questions pré formulés (le nombre de question varie selon le type de l'entretien) fermés et ouvertes

    Pour que le présent guide (voir annexe) soit bien respecté nous avons procédé quelques règles à savoir :

    Nous avons respecté le bon l'emploi de temps de l'informateur dans la fixation des rendez vous.

    Nous avons orienté la duré de l'entretien selon l'intérêt de l'informateur.

    La duré de l'entretien n'a pas dépasser une heure et demi afin d'éviter le fatigue de l'interviewé.

    Plus précisément nous avons bien préparé pour le contact, avant, pendant et après l'entretien.

    Paragraphe 3 : structuration et démarche de collecte de données.

    I- Structuration du guide de l'entretien

    II - Démarche

    1- Avant l'entretien

    Avant de contacter Mr Akrmi, Nous avons :

    Bien fixé le lieu, la date et l'heure de rendez vous.

    Insisté à avoir les coordonnés de correspondant à fin de le contacter en cas de difficulté

    Bien préparé l'entretien.

    Bien formulé et choisi les types de questions.

    2- Pendant l'entretien :

    La dernière minute du contact a eu la même importance informationnelle qu'à la première minute, donc Nous avons :

    Présenté le but de l'entretien

    Commencé par des questions simples (savoir poser les questions.)

    Bien géré le temps pour savoir plus (partage de parole)

    Pris notes.

    3- Après l'entretien :

    Nous avons :

    Mis l'accent sur le développement des résultats de l'entretien.

    Regroupé les données sous forme d'une étude de cas.

    A fin de s'approfondir dans ce présent travail on a adopté le cas de l'entreprise Système et Solution. Puisque cette entreprise n'est qu'un échantillon représentatif de la population mère. Autrement dis cette entreprise représente la situation actuelle de l'ensemble des high Tech en Tunisie. Ainsi que les restes de high Tech ayant les mêmes caractéristiques financières, même difficulté d'accès au financement et presque les mêmes conditions de marché.

    En plus le nombre de high Tech en Tunisie est plus ou moins restreint, et afin de gagner le temps on a choisie une high Tech dans la région de Gafsa.

    Section II : Discussion et Interprétation des Résultats

    Présentation de l'échantillon

    Notre échantillon nommé Système et Solution (S&S), c'est une PME créé en 2003. Elle est une entreprise individuelle se domicile dans la place de stade Med Gammoudi Gafsa ; Tunisie.

    Est une entreprise qui emploie 7 salariés dont le montant globale de l'investissement a atteint les 70.000 dinars tunisiens. S&S exerce ses activités dans le secteur informatique pour l'idée de génie logiciel et assistance.

    Nous avons adressé à Mr Akrmi Youssef qui nous aide à approcher tous ce qui théorique au pratique ainsi que la situation des High Tech Tunisiennes.

    Paragraphe 2 : Interprétation des Résultats

    Entre le financement interne et le financement externe : l'autofinancement parait plus approprié puisqu'il reflète l'indépendance de l'entreprise et la rendre assez loin aux engagements financiers.

    Si l'endettement est nécessaire : malgré les exigences volumineuses (garantie, taux d'intérêt, délai a CT) de banque les crédits bancaires demeurent la solution la plus réaliste, puisque les chefs d'entreprise refusent le partage de leurs responsabilités décisionnelles via l'association des autres sociétés.

    Les SCR, les SF, la mezzanine sont des modalités de financement qui aide la PME à partager le risque et le gain. Ce résultat est plus ou moins relatif puisque la théorie parle de partage de risque et sur le refus de partage de gain.

    L'introduction en bourse exige parfois des exigences lourdes sur les PME.

    L'accès aux marchés l'introduction seulement des grandes entreprise de plus un niveau élevé de la rentabilité.

    L'augmentation en capitale reste la dernière solution pour un chef d'entreprise à peur de partage de la responsabilité mais cette idée reste relative selon les intérêts de l'entreprise.

    Ce choix a comme raisons :

    - En gestion : la PME n'a pas une structure très équilibrée concernant la prise de décision centralisée selon l'intuition ou l'expérience du propriétaire. Les faiblesses de gestion sont courantes parce que le directeur n'a pas toujours assez d'expérience dans les domaines de marketing et de R&D.

    - En finance : les problèmes financiers sont aussi fréquents parce que le directeur n'est pas toujours capable de préparer des plans de financement pour soutenir de nouveaux investissements même quand il y a des fonds disponibles. Beaucoup des PME sont sous capitalisé et n'effectuant pas d'investissement assez important pour être compétitive.

    - En technologie : les PME utilisent souvent une technologie étrangère avec un pourcentage minime de copropriété ou de leasing et recouvrent souvent les licences étrangères parce que les brevets locaux ne sont pas fréquents à cause manque de la concurrence sur le marché locale.

    - L'environnement commercial : les PME tunisiennes sont vulnérables à la concurrence extérieure et dépendent fortement des sources externes de la technologie vis-à-vis desquelles, elles ne sont pas en position de force et dispose donc d'un faible pouvoir de négociation. De plus les PME ont des faibles liens avec les autres entreprises et ne semblent pas échanger d'information avec leurs partenaires. Paragraphe 1 : La discussion

    I- S&S et l'environnement

    Mr Akrmi Youssef le directeur générale de Système et Solution nous a informé que en Tunisie et surtout dans la région du Gafsa les high Tech ne souffrent pas de la complexité de l'environnement puisque le secteur de HT est un secteur nouveau pour l'économie tunisienne.

    Il a ajouté que l'environnement de ce type d'entreprise est un environnement dynamique suite à l'apparition successive des innovations technologiques sans atteindre le degré intense de la concurrence.

    La dynamise reflète le degré de l'incertitude de l'environnement dans un horizon de temps puisque il parait que l'entourage des HT est incertain à court terme puisque en phase de création la PME se trouve, souvent, inconsciente des conditions du marché voire des modalités de financement les plus appropriées.

    Cette incertitude commence à diminuer en phase de croissance puisque le marché sera connue, même la PME peut garder des clientèles potentielles et le plus important que l'entreprise peut soit avoir son indépendance financière soit très consciente de différente modalité de financement et leurs exigences en cas d'accorder un crédit.

    1- S&S et l'innovation:

    L'innovation c'est la colonne vertébrale de tout projet de la haute technologie. C'est l'introduction et la propagation des nouveaux produits ou procédés. Mr le PDG nous a informé que chaque type d'innovation (radicale, graduelle, dans les procédés, dans les produits et dans les équipements) doit intervenir dans chaque stade de processus de production à savoir :

    La première phase : étude de produit et non du marché.

    La deuxième phase : analyse

    La troisième phase : la programmation

    La quatrième phase : l'implantation

    La cinquième phase : l'assistance

    Ainsi l'étude de produit porte sur tout un processus de R&D dans le produit.

    La deuxième phase porte sur les innovations précédentes. C'est pratiquement les innovations radicales et les innovations dans les équipements (remplacement des anciennes machines par autre plus modernes à fin de faciliter le processus de production).

    Pour les dernières phases de processus il est important d'introduire les nouvelles technologies (travail à distance) et si nécessaire de faire une combinaison avec les innovations précédentes ou bien traditionnelles (web, logiciel, oracle).

    Donc l'entreprise doit être à la pointe de toute nouvelle technologie à fin de faire face à la concurrence, si elle existe, même aux nouvelles exigences de marchés.

    2- S&S et le risque :

    Le risque c'est la probabilité de perte, c'est la menace de l'environnement qui se caractérise par la turbulence et le dynamisme. Le risque le plus apparent qui touche les PME est celui de risque financier. On parle ici de la capacité l'entreprise à investir. Ainsi S& S se confronte parfois à ce type de problème puisque, selon Mr AKRMI, son PME ne possède pas les moyens financiers nécessaires d'investir.

    Dans le cadre d'une asymétrie d'information la banque lance la responsabilité sur l'entreprise. Elle communique des informations frauduleuses alors là cette idée est refusée par le directeur générale de S&S, puisqu'il affirme que la banque construit toujours un préjuge sur le projet même le banquier a une idée limité sur la nature d'activité des PME à haute technologie voire vis-à-vis de son marché et de temps à autre, elle refuse l'octroie de crédit peut être pour la manque des garanties corporelles.

    De même le risque d'affaire (y compris le risque commercial, le risque de gestion et le risque technologique) demeure parmi les problèmes que la PME doit faire face puisqu' 'il porte sur les nouvelles technologies.

    A fin de faire face à ces différentes types de risque Mr Akrmi a proposé que le chef d'une entreprise doit avoir l'esprit d'innovation et la mentalité d'initiative, avoir le sens du marché, sérieux, maîtriser bien les outils et les procédé de GRH (formation pour les personnel), de production, de finance et autre.

    Pour résoudre le problème de l'asymétrie de l'information le PDG de S&S a préconisé l'idée de recours aux autres modalités de financement.

    II : S&S et l'enjeu de financement

    Le financement c'est la pierre angulaire de tout projet puisqu'il est une nécessité toute au long de cycle de développement de l'entreprise. Lors de sa création S&S a confronté à un problème de financement donc le PDG a fait recours au fonds spéciaux. Mais il a proposé la discussion suivante :

    Si le promoteur possède son propre financement du projet donc en phase de création il se trouve capable de couvrir la majorité des besoins de l'investissement, le reste sera couvert par un emprunt bancaire ou autre.

    Sinon les solutions sont multiples mais ce qui juge c'est le choix de la ou les meilleure(s) modalités de financement. Les entreprises qui n'avaient pas une idée sur les conditions d'octrois de crédits elles vont accorder des crédit bancaires à un taux assez élevé et a des exigences assez lourdes. Alors que pour une entreprise bien maîtrisée les différentes modalités de financement peut faire recours aux sociétés de capital risque, les sociétés de leasing, factoring les partenaires financier pour le raison de coût le moins chères.

    Ainsi au sommet de pyramide de financement On trouve les crédits bancaires exemple la société S&S a contracté un emprunt de 35000 dinars tunisiens c'est à dire la moitié du montant d'investissement. Généralement Mr Youssef a affirmé que à fin de stimuler la croissance c'est mieux pour une High Tech de faire recours aux partenaires financiers et les business Angel a fin d'exploiter leurs expertises et partager le risque. Cette interprétation ne vient pas de rien mais puisque le marché des High Tech est un marché presque nouveau pour l'économie tunisienne.

    La bourse est un moyen de financement très approprié mais malheureusement S&S n'arrive pas d'être coté. Cette modalité présente l'avantage de l'augmentation de l'image de marque et par la suite augmenter la part de marché et pourquoi pas un monopole en cas d'un faible degré de concurrence à coté des autres avantages classiques.

    Ainsi le choix de la modalité de financement la plus appropriée doit remplir, selon Mr Akrmi, les objectifs suivants :

    · l'autonomie financière

    · l'indépendance décisionnelle

    · le développement des moyens logistiques matériel et les technologies intellectuelles

    · l'exploitation des expertises et des expériences des autres partenaires

    · éviter le partage de gain mais non le risque

    · recours aux modalités les moins coûteuses.

    Chapitre VII Conclusion

    L'étude de cas effectué sur un échantillon des PME à haute technologie tunisienne a pour objet de déterminer le choix des meilleures modalités de financement et leur impact sur la performance financière de l'entreprise.

    On a arrivé via la synthèse des résultats que l'entreprise préfère toujours d'avoir ses propres moyens pour financer son projet. A fin de financer les investissements les High Tech font recours à l'endettement qui s'explique par un ensemble des conditions qui doivent être disponible chez l'entreprise (tel que : la taille, le niveau de la rentabilité, la capacité d'investissement, la capacité de remboursement et autre).

    Donc une structure financière optimale n'a pas eu lieu.

    Signalons enfin que ce présent travail empirique manque des certains données chiffrés sur l'échantillon puisque c'est difficile d'avoir ces données réellement pour raison de confidentialité

    Conclusion générale

    Le financement c'est le problème que souffre les PME surtout en phase de création, en phase de croissance chaque entreprise doit avoir une structure financière équilibré. Cette dernière tache est plus ou moins difficile puisque le choix d'une telle et telle modalité peut influencer positivement ou négativement la performance financière de l'entreprise. Donc un mauvais choix peut guider l'entreprise à la faillite.

    Donc l'objet de ce présent travail a été consacré à l'étude de l'ensemble des modalités de financement des PME à haute technologie et leurs impacts sur la performance financière.

    Pour ce faire on a élaboré deux parties :

    - une partie théorique dans laquelle on a développé deux principaux chapitres :

    * le premier chapitre a parlé sur les différentes modalités se financement offertes généralement aux PME.

    * dans le second chapitre on a cerne le travail juste pour les PME à haute technologie et leurs sources de financement.

    - une partie pratique dans laquelle aussi on élaboré deux chapitres

    * dans le premier chapitre on a découvert les différents moyens de financement offerts aux High Tech tunisiennes.

    * le second chapitre a été consacré pour la méthodologie

    L'étude de cas qu'on a effectué sur un échantillon de la population des High Tech tunisienne a aboutit aux résultats suivant :

    - l'autofinancement est la modalité la plus adéquate pour qu'une PME finance son projet pour une panoplie de raison.

    - si l'entreprise n'est pas capable d'être autofinancée. L'endettement devient le choix réaliste.

    Pour l'endettement les PME font recours dans la majorité de temps aux crédits bancaires malgré leurs exigences lourdes.

    Bibliographie :

    Ouvrages:

    ù -Mondher.C,"le capital risque pour financer la croissance et l'emploi", édition d'organisation, Paris, 2002.

    ù -Corchia.D & Benichou.I,"le financement de projets_project Finance_", ESKA, Paris, 1996.

    ù -Gattaz.Y" la moyenne entreprise : championne de la croissance durable", Fayard, 2002.

    ù -Lachmann.J,"capital risque et capital investissement", Economica, Paris, 1999.

    ù -Ciaran.W," les ratios : clés du management"éd : mondial village.

    ù -Bouzid.A,"PME et stratégie de développement au Maroc", El Maarifal al Jadida, Rabat, 1997.

    ù -Bellalah.M "finance moderne d'entreprise", Economica, Paris, 1998.pp55-444

    Articles :

    ù -Frédéric.B :"crédits interentreprises et délais de paiement : une théorie financière"analyse d'économe et de statistique n°73-2004(section III)

    ù -Gérard.H & Jean-Pierre.J,"financement de l'entreprise : évolution récente et perspectives nouvelles", IN, encyclopédie de gestion, econemica1997 (section III)

    ù -Marchesnay.M&Fourcade.C,"la gestion financière", IN," gestion de la PME/PMI".

    ù (Section III).

    ù -Beadion.R&St.Pierre.J,"Financement de l'innovation dans les PME", revue de l'observation de développement économique canada, canada, octobre, 1999(chapitre II : section II)

    ù -Contamin.B, "développement et financement des PME à Côte-d'Ivoire", AUPELF-UREF.John Libbey.Eurotext, Paris, c, 1990, pp115-127. (chapitre I, section2)

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    ù -Mangematin.V," PME et Biotechnologie : plusieurs business modèles en concurrence", document de travail 2001-07, INRA, 2001.( chapitre I : section I)

    ù . - PA.Julien " le problème financier des PME : l'état de la question " IN"PME : Bilan et perspective", Economica, 1997, p21-514

    Mémoires :

    ù -Ansi.N&Ben Hadj Ali.L," Les déterminants du comportement d'endettement des PME cotées", Faculté de droit et des sciences économique de Sousse, 2002-2003. (chapitre I : section I)

    ù -El Mostafa.B,"emploi et création des PME au Maroc Oriental", Université Mohammed 1ier faculté des sciences juridiques, Economique et Sociales, D'OUJDA, 2001. (chapitre I : section I)

    ù

    ù -Youssef.W" la structure financière des PME : une application à échantillon d'entreprise tunisienne", FSEG Tunis, 2002-2003. (chapitre I : section I).

    ù ù -Elgafsi.M," comportement de la veille stratégique et performance financière : cas des PME tunisienne", FSEG Tunis, octobre 2002. (chapitre II : section I & section II)

    ù - Ben Abdallah. L, "structure et performance : cas du secteur de tourisme en Tunisie,"FSEG, Tunis, 2002-2001(chapitre II section 3)

    Webo-graphie :

    ù www.google.fr

    ù www.tunisieindustrie.nat.tn

    * 1 www.Verimmen.Pierre.com

    * 2 Alain Charles Martinet,"lexique de gestion", 7iéme édition Dollaz, Lyon, 2005

    * 3 Même référence pp81-82

    * 4 Cherif. M,"le capital-risque : pour financer la croissance et l'emploie", édition d'organisation, Paris, Juin 2000, pp109-110.

    * 5PA.Julien , "Le problème financier des PME : l'état de la question ", IN, "PME : Bilan et perspective", Economica,1997, p215.

    * 6 Ansi.N &Ben Hadj Ali.L," Les déterminants du comportement d'endettement des PME cotées", Faculté de droit et des sciences économique de Sousse, 2002-2003. p 37

    * 7Youssef.W" la structure financière des PME : une application à échantillon d'entreprise tunisienne", FSEG Tunis, 2002-2003. p 41

    * 8Ben Abdallah. L, "structure et performance : cas du secteur de tourisme en Tunisie,"FSEG, Tunis, 2002-2001, p103

    * 9 Ernst & Young," Maîtriser la croissance des PME", De Boeck Université, Paris, septembre 2003 P30-31

    * 10 ELgafsi.M "comportement de veille stratégique et performance financière : cas des PME tunisiennes", FSEG, octobre 2000 p51.

    * 11 -Ansi.N&Ben Hadj Ali.L," Les déterminants du comportement d'endettement des PME cotées", Faculté de droit et des sciences économique de Sousse, 2002-2003.

    * 12 Source : Rapport Mondial sur le Développement Humain 2005

    * 13 Sources : Tableau de Bord européen de l'innovation 2005

    Ministère des Technologie et de la communication.






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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci