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Etude de l'excitation dissociative de première espèce de l'ion H2+

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par Jean Jules FIFEN
Université de Douala - Maà®trise de Physique 2004
  

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ABSTRACT

By using the multichannel quantum defect theory (MQDT), we study the dissociative excitation of first species of the molecular ion. It is about the capture of an electron by a

H2 +

positive molecular ion, directly in the electronic continuum, followed its dissociation in charged and neutral species. In the case of the dissociative recombination, the products obtained are all neutral. The description of the continuum involved in the first process is basically difficult. We have discretized the continuum according to the diagram proposed by Takagi in 2002.

In this work, the total energy of the électron+ion molecular system varies between 13.617 eV and 13.667 eV. The dissociative recombination dominates the dissociative excitation below a total energy of the system worth 13.637 eV corresponding to the threshold of the release point of the dissociative excitation. The results obtained are very encouraging.

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INTRODUCTION

INTRODUCTION

La demande énergétique mondiale toujours en croissance combinée aux préoccupations environnementales, constitue le moteur qui anime la recherche de nouvelles énergies. La fusion thermonucléaire est une des technologies qui offre la possibilité d'une production d'énergie abondante, sûre et non polluante ; cependant son apprivoisement n'est pas encore au point ! Nous devons comprendre les caractéristiques et les comportements du plasma de fusion.

Dans tous les types de plasmas, les processus d'autoionisation et de dissociation par impact d'électrons jouent un rôle déterminant dans la cinétique des milieux ionisés (nuages interstellaires, atmosphère planétaires, plasmas d'insert thermonucléaire, plasmas technologiques, etc...) ; ils représentent les phénomènes les plus fondamentaux dans l'établissement de leur équilibre. La détermination des sections efficaces de ces processus est nécessaire dans la modélisation et la compréhension des propriétés des plasmas. Si la connaissance des processus issus de l'impact d'électrons sur des espèces atomiques neutres ou ionisées est bien établie, il n'en va pas de même dans le cas des ions moléculaires, en raison de l'existence de plusieurs degrés de liberté supplémentaires qui rend possible la dissociation de l'ion initial en plusieurs fragments ; ce qui complique le traitement. L'interaction entre des ions moléculaires positifs et des électrons génère différents processus, dépendant de l'énergie de l'électron incident et de l'état initial de l'ion moléculaire. Parlant de ces processus, on peut citer l'autoionisation, la diffusion, la recombinaison et l'excitation dissociatives.

L'Excitation Dissociative est un processus qui se produit lorsque les conditions énergétiques sont favorables. Il intervient pour les électrons lents lorsque l'ion est suffisamment excité. Dans ce processus, la capture électronique a lieu dans le continuum de l'ion moléculaire. De part leur nature, les états du continuum ne se prêtent pas au même traitement que les états liés. Nous supposons que la transition entre les deux domaines est régulière. Dans ces conditions, nous pouvons construire un continuum artificiel en simulant un prolongement du spectre discret. Cette discrétisation du continuum nous donne des fonctions d'ondes quasi-discrètes. Les fonctions d'onde ainsi obtenues permettront d'évaluer les sections efficaces d'excitation dissociative sur la base de la théorie du défaut quantique à plusieurs voies (MQDT). Nous comparerons les résultats de sections efficaces d'excitation dissociative à ceux de la Recombinaison Dissociative, dans le cas de l'ion H2 + .

GENERALITES

CHAPITRE1

1. GENERALITES

Le processus qui survient après un impact électronique sur un ion moléculaire dépend de l'énergie du projectile et de l'état de cet ion moléculaire. C'est ainsi qu'on distingue la recombinaison dissociative (DR), les collisions élastiques (EC), super élastiques (SEC), inélastiques (IC) et l'excitation dissociative (DE) qui est le phénomène qui nous intéresse. Les autres processus seront considérés comme les « processus connexes » de la DE. Les termes entre parenthèses sont des abréviations anglosaxones . En effet, DR = Dissociative Recombination

DE = Dissociative Excitation

EC = Elastic Collision

SEC = Super Elastic Collision

IC = Inelastic Collision

Notons que, parlant de DE, on peut distinguer la DE de seconde espèce et la DE de première espèce qu'on pourra encore appeler Autoionisation Dissociative (DA).

1.1 PRESENTATION DES PROCESSUS COLLISIONNELS

La recombinaison dissociative des ions moléculaires positifs par des électrons est régie par

l'équation :

e- + AB+ A* + B

Proposé pour la première fois par Bates et Massey en 1947[1], le mécanisme de la DR montre qu'après la capture de l'électron par l'ion moléculaire, le système passe par un état dissociatif AB** généralement appelé état super excité, qui se dissocie pour donner les produits neutres A* et B qui sont des atomes ou des molécules (suivant la nature diatomique ou polyatomique de l'ion moléculaire) dans un état plus ou moins excité.

L'interaction entre un électron et un ion moléculaire ne conduit pas forcément à la dissociation en espèces neutres. Il y a possibilité d'une autoionisation de l'état dissociatif pour de petites distances internucléaires selon la réaction bilan :

e- + AB + ( vi ) AB + ( vf ) + e-

On distingue alors trois cas de figures, les collisions élastiques ( vi = vf), les collisions inélastiques ( vi < v ) et les collisions super élastiques ( vi > v f ). En outre, lorsque l'électron a une

f

énergie suffisante, l'ion se dissocie en espèces chargées et neutres, ce qui conduit par exemple à l'Excitation Dissociative décrite par l'équation suivante :

e- (å ) + AB+ A* + B + + e- (å ' ) (1.1)

le mécanisme de la DE suggère qu'après la capture de l'électron par l'ion moléculaire, le système passe par un état dissociatif AB** qui s'autoionise, puis se dissocie pour donner les produits A*, B + et un électron à une énergie quelconque.

AB+ ( vf ? v i )

AB+ ( vf >- v i )

AB+ ( vf = v i )

AB**

AB+

SEC

EC

IC

AB**

A + B*

RD

A + B+ + e-

DE

Figure 1 Illustration des processus de collision électron-ions moléculaires.

La description de l'excitation dissociative et des processus connexes met en évidence deux types de mécanismes : Le mécanisme direct et le mécanisme indirect.

1.1.1 Le Mécanisme direct

Dans le processus direct représenté par la réaction

e- + AB+ AB** A* + B+ + e- , (1.2)

le continuum de l'ion est fortement couplé à l'état dissociatif par des interactions électroniques.

La capture de l'électron a donc lieu directement dans l'état dissociatif AB**.

Dans ce processus, la capture électronique peut se produire pour n'importe quelle valeur de l'énergie de l'électron, à condition que l'énergie totale E = E°v+ +å soit supérieur à l'énergie de l'état dissociatif AB**, car le mouvement des noyaux dans le potentiel répulsif de l'état AB** n'est pas quantitatif.

Il est à noter que le processus direct peut se produire même en l'absence de croisement entre les courbes de potentiel de l'état dissociatif de l'ion[2].

1.1.2 Le Mécanisme indirect

La capture électronique dans l'état dissociatif peut aussi se faire via un état de Rydberg rovibrationnellement excité. C'est ce qu'on appelle mécanisme indirect. L'équation (1.2) peut alors être généralisée pour prendre en compte le mécanisme indirect.

e- + AB+ AB** A++B* + e-

AB*

(1.3)

Notons qu'à l'opposé du processus direct, le processus indirect ne peut se produire que pour des valeurs bien précises de l'énergie de l'électron l'incident. Le mécanisme indirect peut être prépondérant si l'interaction électronique directe entre l'état dissociatif AB** et l'ion est très faible ou inexistante [3].

Toute étude théorique de l'excitation dissociative d'un ion moléculaire doit prendre en compte les deux mécanismes ci-dessus. Elle requiert aussi une bonne connaissance des états moléculaires et des couplages impliqués dans ces processus.

1.2. Les états moléculaires

La recherche des courbes d'énergie potentielle et des états stationnaires d'un système moléculaire se fait à partir de la résolution de l'équation de Schrödinger indépendante du temps associé au système :

HØ = EØ (1.4)

H est l'opérateur Hamiltonien du système, Ø la fonction d'onde associée à l'énergie E . Dans le cas où l'on néglige tout effet de spin nucléaire ou électronique et qu'on se place dans le référentiel du centre de masse de la molécule, H prend la forme :

H = TN + Hél + HCM ( 1.5)

Ne ?

Hél = ? ? -

i=1 ? ?

2

~

2 m

~~
?

2 2 N 2

Z Z e 2

e

2 Z e Z e e ?

~ A B A B

r

- - + + ( )

i ? ? 1.6

j 1

4 ðå r 4 ðå r = ðå r

4 4 ðå R

0 iA 0 iB 0 ij 0

j i

?

? ?

2 2

~

( 1.7)
( 1.8)
( 1.9)

~ ~~ ~ 2

2 ~ ? ? ? ? ? ? N

1

et = - ? = - ?

T R

R ? ? +

N 2 ? 2

2 ì 2 ì ? ? ? ? ? ?

R R R 2 ì R

2

?

~ 2 1 ? ? ? ? 1 ? ?

2

N = - ~ ? ? sin è ? + 2 2 ?

? ? ? ? ?

sin è è è sin è ? ? ?

~ 2 2

k

H = - = 0

CM ø 2 ì

~

R est la distance internucléaire ; Elle définit avec les angles è et ? le vecteur R définissant la

position des deux noyaux dans l'espace; ri est le vecteur position de l'électron i, les représentent

rij

respectivement les distances entre l'électron i d'une part et les noyaux A, B et l'électron j d'autre part ; m est la masse de l'électron, ì la masse réduite des deux noyaux, ZA et ZB leurs nombres de charge, la

e

valeur absolue de la charge de l'électron et Ne le nombre total d'électrons du système moléculaire ; TN est l'énergie cinétique des noyaux , Hél est l'opérateur Hamiltonien électronique, bien que comportant en son sein la répulsion colombienne internucléaire et est l'opérateur moment cinétique de rotation

N ~internucléaire.

Une solution de l'équation (1.4) décrivant de manière satisfaisante la quasi-totalité des états moléculaires qui nous intéressent (état fondamental, états simplement ou doublement excités) peut être obtenue comme une combinaison linéaire de fonctions de type Born-Oppenheimer.

~ ~

ø q R = ? ÷ R ö q R

( , ) n ( ) n ( , ) (1.10)

n

q représente l'ensemble des coordonnées électroniques.

Ainsi, la résolution de l'équation de Schrödinger conduira à l'équation :

[ T N + U n - E ] ÷n = - ? V nm ÷ m - ? V nm ÷ m - ? ÖA[ ÷m ] Öm (1.11)

m ? n m ? n m ?n

2 ? ? ? ? ? ? ? 2

Un = Ö n Hél Ön ; Vnm = Ö nHél Ö m et [ ]

A ÷ m

~ ÷

= - ? ? + ? ? +

m
2 ÷

2ì ? ? ? R R ?? R ? m ?R2

La solution exacte de (1.11) reste complexe ; Cependant, il est possible dans au moins deux situations physiques différentes de simplifier la forme des couplages du membre de droite et de résoudre le système par une approche perturbative ; il s'agit de la représentation adiabatique et de la représentation diabatique.

Les états mono excités sont organisés en série de Rydberg.

Tout comme dans le cas des atomes, les états de Rydberg de la molécule sont caractérisés par une configuration dans laquelle une orbitale est beaucoup plus diffuse que celles qui définissent le coeur ionique. Le recouvrement de l'orbitale de Rydberg avec le coeur ionique est faible et l'électron de l'orbitale excitée est très faiblement lié. De ce fait, les courbes d'énergie potentielle de ces états suivent bien la formule de Rydberg.

Un

1

( ) ( )

R U R

+

= -

2 ? - ?

( ) 2

? n ì R ?

(u.a.) (1.12)

U+ ( R) est la courbe de potentielle de l'ion limite de la série. Le défaut quantique ì ( R ) mesure la
différence entre l'effet du potentiel créé par le coeur ionique et celui d'un potentiel purement coulombien.
Il est caractéristique de la série et pratiquement constante avec le nombre quantique principal n. par
ailleurs, il varie avec la distance internucléaire. Cette variation, assez lente en général, se traduit par une
distorsion entre la courbe de l'ion et celle de l'état de Rydberg ainsi qu'entre les courbes des états
successifs d'une même série. Cette distorsion induit des couplages vibrationnels entre ces états.

Malgré la perte de symétrie sphérique lors du passage de l'atome à la molécule diatomique, et sachant que les électrons sont très éloignés des noyaux (surtout pour les grandes valeurs de ), on peut,

n

en première approximation, considérer que l'électron de Rydberg est soumis à l'action d'un potentiel sphérique et caractériser cette série par un nombre quantique orbitale l. Les défauts quantiques et les différents états de Rydberg sont donc propres à une série ( l, ë) , d'où la relation plus explicite :

U nl ë

( ) ( )

R U R

+

=

2 ( ) 2

? -

? n ì ë ?

R

l ?

(u.a .) (1.13)

1

1.3 Dynamique de l'excitation dissociative

Une fois les données moléculaires obtenues, l'ultime étape dans l'étude théorique de l'excitation dissociative est le traitement de la dynamique du processus.

Le but recherché ici est le calcul des sections efficaces d'excitation dissociative. A ce niveau, deux facteurs sont vraiment déterminants : L'intensité de l'interaction Rydberg-Valence (interaction électronique entre les états mono et di-excités) et le recouvrement entre la fonction d'onde

Vél ( R )

nucléaire de l'état initial de l'ion ÷ v+ Et celle de l'état dissociatif ÷d .

L'importance de ces facteurs est mis en évidence dans le mécanisme de base de la DR proposé par Sir David Bates[4] . Ce mécanisme montre que la section efficace de DR peut s'écrire approximativement comme le produit de la section efficace de capture ócapt et du facteur de suivie S :

ð r

. S = ø H ø

capt 2 n v +

, éld

k 2

2

ó = ó

ou encore

. 1.14

S ( ) )

2

~

(R)

. SS

÷x d

r

÷ + ( 14 ) V2

él

v

ð

ó =

k

2

2

(1.15)

L'élément de matrice Vél = ön ( q , R ) Hél öd ( q, R ) dépend très faiblement de la distance internucléaire . L'équation précédente peut donc s'écrire sous la forme [5] :

.SS (1.16)

ð

2

( (i))

=

÷dd

ó

rV

÷x +*v

kk

( 14) )22

2 2 él l

ð r ( )

A', /2 ( °

2

2å ? 2 ?

1 + ( )

? ? î v ?

? v ?

óv +0

v

2

(1.17)

r est le rapport de multiplicité de l'état final sur l'état initial , k = 2å est le nombre d'onde de l'électron incident,å étant son énergie et S le facteur de survie qui représente la probabilité pour que le système ne s'autoionise pas.

Quant à l'Excitation Dissociative , elle est perçue comme étant une transition électronique d'un état en dessous du seuil de dissociation vers un état du continuum de l'ion moléculaire. Ainsi, à partir de la formule[2]

donnant la section efficace d'une transition vibrationnelle d'un état 0v+ vers un état v , on peut en déduire
la formule de la section efficace d'Excitation Dissociative en prenant en compte de tous les états du continuum.

Les premiers calculs détaillés de la dynamique des processus collisionnels ont été fait à partir de la théorie d'interaction de configuration (CI) entre états liés et continua, notons ici que l'inconvénient de cette théorie est qu'elle traite séparément les mécanismes directs et indirects, de ce fait, ne tient pas compte des interférences entre les 2 mécanismes. En plus, des prédictions très importantes faites à partir de la théorie d'interaction de configuration pour le processus indirect ont été infirmées par l'expérience.

Pour pallier à ces désaccords, une méthode puissante d'évaluation des sections efficaces des processus collisionnels a été mise sur pied. Cette méthode appelée MQDT (Multichannel Quantum Defect Theory) ou méthode du défaut quantique multivoies, donne des résultats en bon accord avec l'expérience.

Les améliorations apportées par rapport à la méthode d'interaction de configurations sont nombreuses, la principale étant le traitement unifié des mécanismes directs et indirects.

1.4 THEORIE DU DEFAUT QUANTIQUE MULTIVOIES

(MQDT)

1.4.1. Introduction

La théorie du défaut quantique unifie la description théorique de plusieurs problèmes physiques qui sont habituellement traités séparément. Ainsi, il traite simultanément les domaines d'énergie continue et discret. Initialement, la QDT a été développée par Seaton en 1958 et la MQDT en elle même en 1966 []. Ces théories consistent à l'extrapolation des propriétés des séries de Rydberg atomiques aux collisions électron - ion atomique, le défaut quantique devenant aux énergies positives, le déphasage de la fonction d'onde de l'électron éjecté . Dans cette approche, une voie est formée par un ensemble d'états consistant à un état commun du coeur ionique et d'un électron d'énergie arbitraire. Par la suite, ce traitement était étendu aux séries de Rydberg moléculaires (Fano en 1970) puis généralisé aux potentiels de longue portée autre que le potentiel coulombien (Greene et al en 1979). La théorie du défaut quantique multi-voies qui est basée sur le traitement unifié des états liés et des continua, est une méthode très indiquée pour le traitement de l'Excitation Dissociative et des processus connexes.

Le concept de base permettant cette approche unifiée aux processus moléculaires est la distinction entre les interactions de courte et de longue portée, qui résultent de la subdivision de l'espace de configuration en plusieurs régions. La région la plus interne est appelée la `zone de réaction' par Lee ; elle généralise le concept de la région du coeur dans le cas électron - ion. Cette région est le siège de toutes les interactions `fortes' de courte portée. La QDT ne cherche pas à déterminer la fonction d'onde du système dans la zone de réaction, siège des interactions difficiles à décrire. Leur effet net se traduit dans la région asymptotique par l'apparition des déphasages supplémentaires et des coefficients de mélange des fonctions d'onde propres de la région interne. Leur détermination permet ensuite d'obtenir les fonctions d'onde décrivant le système dans la région externe et d'en déduire la section efficace des processus étudiés par des techniques de projection sur des voies de sortie considérées.

1.4.2 Présentation de la Méthode

Le phénomène que nous étudions est une collision réactive dans laquelle intervient deux types de voies : Les voies d'ionisations (e- + AB+ ) et les voies de dissociation (A* + B). En outre, il réunit deux processus en compétition (prédissociation et autoionisation) qui concernent des zones d'énergie du spectre moléculaire où coexistent des états liés et des continua. Les interactions entre ces différents types d'états sont limitées à une zone interne de l'espace de configuration ; et sont responsables des processus sus-cités.

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

1.4.3 La notion de voie et le formalisme de la matrice K

Une voie peut être définie comme un canal possible pour l'ionisation (AB+ + e-) ou pour la dissociation (A* + B). Elle est caractérisée par un ensemble de nombres quantiques bien déterminés. Une voie est ouverte ou fermée vers la fragmentation suivant que l'énergie mise en jeu dans cette voie est inférieure ou supérieure à l'énergie du seuil de fragmentation.

Notons que la simplicité des équations de la MQDT résulte d'une représentation spéciale des fonctions d'ondes du continuum dans la zone externe.

a) Cas à une voie

Considérons un système moléculaire dont le hamiltonien est :

H ( r ) = H 0( r ) + V ( r) (1.18)

Oil r est une coordonnée radicale et V ( r) un potentiel de portée limitée, mais pas nécessairement petit

V ( r ) >0 si r > r0 . (1.19)
Soient ?E et ?E , deux solutions de l'équation de Schrödinger associées à H0 , correspondant

à l'énergie E et respectivement régulière et irrégulière à l'origine.

La fonction d'onde propre de H associée à l'énergie E peut s'écrire [2] :

ø E ? E+

dE ( ) '

'

P , ?

'

? - K E E E

E E

(1.20)

oil K ( E ', E) obéit à l' équation de Lippmann Schwinger :

? ?

V

' "

'

( )

' ( )

' '

, " E E

K E E K E E

= ? ? + ? -

V P dE ,

E E E E ''

(1.21)

P représente la fonction partie principale de Cauchy. Le signe d'intégration ci-dessus doit être remplacé par une sommation discrète quand on passe dans la partie discrète du spectre.

Pour r > r0, on montre que [7,8]

dE

P ( ) ' (

'

? - K E E

, ? E = ð K E

E E '

)?E (1.22)

On a donc, en dehors de la zone d'action deV ,

øE = ø E = ? E + ð K E ? E (1.22.a)

( )

ext ( )

oil K ( E ) =K ( E ,E) (1.22.b)

Au dessus du seuil de fragmentation (limite entre le spectre discret et le continuum), les fonctions d'ondes ?E et ?E ont respectivement les comportements asymptotiques d'une fonction sinus et cosinus.

?E ~ = ?( Eas) = A( E ) sin( kr + ä ( E))

r

?8

(1.23)

( ) ( )

as ?

= A E sin ? +

kr E

ä ( )

E

?

=A (E ) cos( kr +ä( E))

?E r~ = ? ?8

?

- ?

2 ?

ð

(1.24)

2 k 2

(1.25)

oil k est la norme du vecteur d'onde correspondant à l'énergie.

E0 est l'énergie du seuil de fragmentation, est la masse (réduite) de la (des) particule(s) dont on étudie

m

le mouvement.

Ainsi, on a :

øE r~ ø ( E as) = A( E ) [sin ( kr+ä ( E )) - ð K ( E ) cos( kr +ä( E)) ?8 ??

Soit plus simplement,

 
 
 

ø ( ) ( ) ( ( ) ( ) )

as = A E sin kr + ä î

E + E

E

(1.26)

 
 
 
 

avec A

( E ) = A ( E) 1 +ð2 K 2( E)

et tan î ( E ) = -ðK ( E)

ä ( E) est le déphasage dû à l'écart entre H0 et l'hamiltonien de la particule libre tandis que î ( E) est le

déphasage qui traduit l'effet asymptotique du potentiel V sur la fonction d'onde de la particule.

La connaissance de K ( E ) permet l'évaluation du déphasage qui caractérise la fonction d'onde dans la zone asymptotique d'après la relation :

tanî ( E ) = - ð K ( E) (1.27)

b) Cas à plusieurs voies [5]

'

Dans ce cas, pour chaque voie i, on a :

dE

= + ( )

'

ø ? P K E E

, , 1,2,...,

i N (1.28)

iE iE ' ji jE v

? ? ? =

j

E - E

Les éléments de matrice de K sont solution du système

? .E' V ? .E"

K ji ( E , E)= ? . , V v., + PPE" K ki(E " , E)

JE E - E (1.29)

Comme pour le cas à une voie, on montre que ø a le comportement asymptotique

?

?? (1.30)

~ øe) = A iE ÖiE ( Q) sin R k i r i + ä i ( E ))]- ð?K ji A jE Ö jE ( Q) cos[( k i r i +äi( E))

j

r i ?8

E -E( 0

i)

, 1,..., .

i = N v

Contrairement au cas à une voie, il est très difficile de trouver une formule qui mette en évidence le
déphasage dû à la zone interne. Cependant, en faisant le changement de base suivant,

øá

= ? Cá ø á = ~ (1.31)
E i E iE
, 1,..., N v
i

Nous pouvons obtenir des fonctions avec le comportement asymptotique

? (1.32)

?

( á
· ;
) = Ø áE E) = ?U i á , E AiE Ö iE ( Q i ) sin rk i ri + ä ( E ) +çá ( E) i

r ?8

Le couplage des voies yriE (i = 1,...,Nv) résultant des interactions à courte portée dues au potentiel

ü est exprimé par le fait que çá ( E) est commun à tous les termes du développement en i pourá donné. En introduisant (1.31) dans (1.32), on obtient la relation :

? ð K E U á = - ç á E á = N

ij ( ) j tan ( ) , 1,..., v (1.33)

j

permettant d'obtenir Ujá et tançá ( E ) comme coordonnées des vecteurs propres et valeurs propres de la

matrice de réaction K.

On peut alors déterminer les éléments de matrice de la transformation de base sachant que

Ciá = U cosç( E) (1.34)

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

Notons ici que la fonction d'état dans la zone asymptotique par rapport au coordonnées de fragmentation

est donnée par : ( ) , 0 0 ( ( ) )

Ø ~ Ö d , exp ? + Ä ?

E + q R S d l v i ê R E (1.35)

?

+ ?

R ?8

S +

Où est le facteur de survie du système. Par définition, ce facteur ne varie qu'avec l'ouverture des

d , l 0 v 0

voies.

1.5 APPLICATION DE LA MQDT A L'EXCITATION DISSOCIATIVE ET AUX PROCESSUS CONNEXES

1.5.1 La zone de réaction et la zone externe.

Comme nous l'avons relevé plus haut, le concept de base de la MQDT permettant un traitement unifié des états liés et des continua est la distinction entre les interactions de courte portée et de longue portée. De cette distinction résulte la division de l'espace en au moins deux zones .La zone la plus interne limitée dans le plan (r, R) par ro et Ro est appelée zone de réaction : C'est une généralisation de la notion de région de coeur ; Elle est le siège de toutes les interactions entre voies d'ionisation et voies de dissociation. En dehors de cette zone se trouve la zone dite externe gouvernée par le hamiltonien Ho. La figure 2 présente dans le cas d'une molécule diatomique, un zonage du plan (r, R) sur lequel la zone de réaction ainsi que les zones asymptotiques sont bien mises en exergue.

Dans la zone de réaction, entre les différentes voies, on peut assister à des couplages dues à des interactions rovibrationnelles ou spin - orbite qui deviennent généralement plus importantes à grandes distances. Dans ce cas, la zone de réaction peut encore être subdivisée en plusieurs zones relativement à la nature du couplage.

R(e- - core)

e-

EXCITATION DISSOCIATIVE

IONISATION

ZONE DE REACTION
AB**

Dissociation R - AB

 

R(A-B)

Figure 2 : La zone de réaction et les différentes voies présentes dans les traitements

MQDT.

Rappelons ici que la connaissance de la fonction d'onde dans la zone de réaction ne fait pas partie des objectifs de la théorie du défaut quantique multivoies ; Cependant, les effets des interactions à courte portée (qui ont lieu dans cette zone) sur les fonctions d'ondes de la zone externe sont capitaux pour le succès de tout calcul basé sur la MQDT.

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

1. 5. 2 Calcul de la matrice S de diffusion et des sections efficaces

Dans la zone asymptotique ( r ? 8 ,R ? 8 ) , on s'intéresse aux voies de sortie

correspondant à la fragmentation du système moléculaire.

Pour la voie d'ionisation, il existe une certaine distance rB [4,6] au delà de laquelle le

couplage du mouvement de l'électron optique ( qui se trouve dans un état coulombien) avec l'état du coeur s'annule pratiquement.

Les fonctions appropriées pour la description quantitative sont alors :

)??1

? ( ) ( ) ( ) (

+

R + ?

= ÷ Ö q R C f r d g , r

, õ , - õ

+ + + +

å lv v lv l v + lv +

? l v +

Ryd

(1.36)

-

å

+ 2

+

v

í

L'état du coeur moléculaire devient l'état de l'ion moléculaire, décrit par la fonction d'onde ( q , R )

Ö + +

associée à l'énergie électronique U + ( R). Les å v +sont les énergies mono- électroniques par rapport au seuil d'ionisation .

E +

v

Du fait que les différences entre les fonctions électroniques du coeur et celle de l'ion moléculaire peuvent
être négligées ( Ö + ( q + , R ) Ö core ( q +, R) 1) et que les fonctions coulombiennes dans les différentes

voies sont pratiquement identiques à courtes distances g l ( í v+ , r ) g l ( ív,r) =1, la fonction d'onde totale se voit ainsi simplifiée et on a [10] :

(1.37)

C = ? U á

lv , . ( ) cos ( )

÷ R ? R ( )

R

lv + á lv ? ðì + ?

ç á ÷

+ l ? lv

v

C + á = U á ÷ R

lv , . ( ) sin ( )

? ðì R ç ÷

+ á ? ( )

R

lv lv ?

+

? l ? lv

(1.38)

,

á

cosçá á sinçá

v

C dá = Ud
S d
,á = Ud
,

(1.39)

Pour déterminer les sections efficaces correspondant aux diverses voies de sortie, écrivons la fonction d'état dans la zone asymptotique par rapport aux coordonnées de fragmentation.

ØE+ R :?-- d ( q , R ) S d l 0 v ,;, exp[i ( êR + Ä ( E ))1 (1.40)

?? ÷ R

( ) ( ) {

+

Ö +

Ø q R S S

, exp ? - i k r

( ( ) )

+ ó å ? S exp ? i k r

( ( ) )

+ ó å ? (1.41)

?

+ ll l }

E l v

+ v l

0

0 0 r v v

+ + v + v + lv l v

+ + ? v + v +

?

0 0 0

?8 ?

l v +

La sommation ici est limitée aux voies v+ ouvertes.

2k2

v

+
+

0

åvv

+ =

2mm

Les voiesferméess ne sont pas explicitementprésentess dans les fonctionsd'étatt de la zone asymptotique ; cependant, elles sontprésentess dans «l'histoiree » desélémentss de matrice de diffusion. Il faut noter quec'estt seulementàa ce stadequ'onn fait ladifférencee entre voiesferméess et voies ouvertes. La construction de la matrice S peutêtreerésuméee dans lesétapessci-dessous[3,6]1

1) regroupement des coefficient lv C á

+ a e lv

S á

+ a dans les matrices C et S de dimensionNv, x Nv (Nv=Nion + Ndis est le nombre de voies) ; Nion et Ndisétantt les nombres de voiesd'ionisationnet t de dissociation respectivement.

2) Construction de la matrice de diffusionX X

X

C C++iSS

(1.42)

C -iSS

de dimension Nv . Nv incluant demanièree explicite la contribution des voies fermées.

3) Extraction des sous-matrices Xoo , Xcc, Xoc, Xco de la matrice X ; les indices o et c représentent respectivement les voies ouvertes (open) et fermées (closed)

? X 0 X

X c0 cc

(1.43)

ces sous-matrices ont des dimensions No . No, No . Nc , Nc . Nc oil No et Nc sont le nombre de voies respectivement ouvertes et fermées

4) Construction d'une matrice diagonale de dimension Nc . Nc , dont les éléments sont

exp - 2 i7z-vv+

5) Construction de la vraie matrice de diffusion

oo oo

1

S = X X

X CC - e -2i ðí co

(1.44)

6) Calcul des sections efficaces de recombinaison dissociative :

(1.45)

ó= ? +

ó

dv + d , l v

0 0 0

l0

r ð

ó + =

d l v

, 0 0 2 k2

2

+ (1.46)

, l v

0 0

Sd

r est le rapport de multiplicité de l'état électronique final de la molécule neutre sur celle de l'ion moléculaire. Le facteur 2 au dénominateur rend compte de la multiplicité de spin de l'électron incident.

1.6 IMPLEMENTATION DU CONTINUUM

VIBRATIONNEL AU PREMIER ORDRE

La section efficace de DR est donnée par[2]

2 2

ó =

dv + 0 k 2 ? +

1 ? v v

( ) î ?

? ?

ð

22

( ( ) ) (

+

r cos

î + ? sin ðì ( ) )

+

v

? ðì R v î v R v

v v 0 v v 0

4

(1.47)

2

r8

où î = ð j0 ÷v ( R ) V él ( R ) ÷ d( R )dR

v+

0

est l'état vibrationnel initial de l'ion et correspond aux voies d'ionisations ouvertes, et

v

= ? +

? ? ??

2

S 1 v v

( ) î

-2

est le facteur de survie, c'est à dire la probabilité pour que le système ne s'autoionise

pas après la capture de l'électron. En négligeant la dépendance en R du défaut quantique, on pourrait simplement avoir :

ð r

4

( )

î v +

0

2

 
 
 
 

k2 2

2 1

? ? ?

? + v v

( ) î ?

ó +dv0 =

2

(1.48)

Lorsque l'énergie totale du système dans la voie d'entrée ( E T = å + Ev0 +) est supérieur au seuil

de dissociation, nous devons tenir compte de la contribution des états du continuum d'énergie inférieur ou
égale à ET . Leur prise en compte se heurte à deux difficultés majeures liées à leur nature. En réalité, les

états du continuum ne sont pas dénombrables. Aux grandes distances, elles ne s'annulent pas. Sur le plan numérique, leur implémentation rigoureuse paraît utopique. Néanmoins, pour rendre compte du processus impliquant le continuum, on peut aborder la démarche propre aux états liés. On se propose donc de discrétiser le continuum. Ceci revient à remplacer le continuum réel par un continuum modélisé qui peut être considéré comme le prolongement du spectre discret. Cette discrétisation consiste à éclater le

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continuum en petites bandes d'énergie centrées en des valeurs Ei régulièrement espacées (voir figure 3)
(Takagi 2002). L'écart entre deux centres de bandes consécutifs est égal à l'espacement Ä entre le
dernier niveau vibrationnel discret de l'ion et son premier niveau quasi-discret obtenu par déduction. Le
nombre d'états quasi-discrets ainsi obtenu est donné par :

å +E+

N=

Ä 0 (1.49)

E n erg ie p o ten tie Ile (u .a )

- 0 , 4

- 0 , 5

- 0 , 6

0 5 1 0 1 5 2 0 2 5

Distance i n tern u c l é a i r e ( u . a )

figure 3 Structure schématique du continuum vibrationnel

En suivant le schéma de discrétisation proposé par Takagi en 2002, le continuum vibrationnel est divisé en N « niveaux » d'énergie ( 1 = i = N) . A partir des solutions normalisées à l'énergie ÷E ( R) de l'équation de Schrödinger, on construit les fonctions d'onde quasi-discrètes ( ) ( )

÷ E R qui sont normalisées

i

dans l'espace

(1.50)

1 A 2

ij

)dE = ä

÷0R) = I ÷ E ( R )dE et ?e( R ) ÷( Ej)(R

E i

2

Ä

où Ä = E E

i 1 - = + -

+ ( 0 )

å +

i E E N

v as

Les fonctions d'ondes ( ) ( )

÷ E R peuvent être considérées comme le prolongement des

i

fonctions d'ondes des états vibrationnels liés. Pour des très petites valeurs de Ä, ( ) ( )

÷ E R peut être donné

i

avec une bonne approximation par :

A)( R ) . Ä÷Ei ( R) (1.51)

Dans ce cas, les équations ( 1.47 ) et ( 1.48 ) peuvent être transformées en remplaçant par un

v

v maE max= ET - Eas max max

v +

N

indice discret i, qui peut représenter soit un état lié, soit un état quasi-discret. D'où,

? ? ? ? ? ?

... = ... + dE ... = ... + ... =

v v= 0 0 v= 0 k =0 i

=

0

v +N

si bien que ? ( ) 2 = ( 0 2

v i=0

(1.52)

Finalement, on a :

8

C i

= ? ? =

cos ðì R j ÷ R

( ) ( ) ( ) ( )

cos ? ? R

ij i

? ? ? ? ?

ðì R ÷ i R d

0

Donc

2

ó =

dv+0 v N

max

2 å +

? 2 ?

? +

1 ? ( )

î i ?

? i = 0 ?

2

r ( î )

+

ð v 0

2 N +vmax

( )( ) 2

î + ? î

v i

0

v +N

? i=0

2? ?

i + 1

= v max

2

1

ðr

2å

óDE

(1.53)

(1.54)

Cette expression est obtenue en se limitant au premier ordre dans le developpement en perturbation de la matrice K. Dans ce cas, les interactions entre deux voies d'ionisation (ou de dissociation) ne sont pas correctement prises en compte. En effet, Vvv ' = 0 et . Leurs prises en

Vdd ' = 0

compte exige la prise en compte des termes d'ordre superieurs. A priori, ce calcul est fastidieux, mais dans le cas où le couplage est independant de l'energie, V. Ngassam et al ont montre qu'on pouvait se limiter au second ordre.

1.7 IMPLEMENTATION DU CONTINUUM

VIBRATIONNEL AU SECOND ORDRE

Dans le traitement du second ordre, la matrice K qui est donne par

(1.55)

" V jk( E ' , E ) K ia( E " ,E) K ij( E , E ) = V ji ( E ' , E)+? P ? dE

k

E -E

est etendue par l'inclusion de nouvelles voies vibrationnelles.

Comme resultat, les dimensions de la matrice K et des autres matrices relatives (C,S et X) seront augmentees et dans certains cas très serieusement. Notre procedure de base pour les calculs peut être maintenue après certains changements importants, dûs à la limite de convergence des fonctions d'ondes quasi-discrètes. Pour l'instant, les integrales sont evaluees dans un domaine fini, de

R min= 0 à Rmax=25 u.a .

> Les couplages vibrationnels auront la forme

8

C i

= ? ? =

cos ðì R j ÷ R

( ) ( ) ( ) ( )

cos ? ? R (1.56)

ij i

? ? ? ? ?

ðì R ÷ j R d

0÷i ( R ) = ÷v( R) ou( )

÷ E R . A cause de la valeur limite de Rmax , deux situations peuvent survenir :

( i )

(i) Si l'une au moins des deux fonctions d'onde ÷i et ÷j represente l'etat lie, c'est à dire le

niveau vibrationnel discret, alors la convergence de l'integrale est evidente puisque les fonctions d'onde vibrationnelles convergent en dessous de Rmax ; et aucune modification n'est apportee à notre procedure de calcul .

(ii) Si les deux fonctions d'onde sont les fonctions d'onde quasi-discretes (etats du continuum),
l'integrale doit être transformee. En tenant compte de la limite asymptotique du defaut quantique ìas qui est 0 ou 1, nous avons :

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8
?

÷i

R max

( ) ( ) ( )

R cos ? ?

R R dR ( ) ( ) ( )

cos

i i

? R R

? ?

ðì =

÷ ÷ ? ?

ðì ÷ R

i ? ?

dR

0 0

8

+ ÷ ( ) ( ) ( )

R cos ? ?

R R

i ? ?

ðì ÷ R d

i

?

Rmax

(1.57)

Pour R = Rmax, ì ( R ) = ìas , si bien que l'on a :

C if = ä al cos

Rmax

( ) ( ) ( ( ) ) ( ) (

ðì + ÷ R ? ðì R -

? ? cos cos ðì ?? ÷

as i as j

0

R )dR

(1.58)

8

> Le couplage électronique ( )

V i V R j ÷ i R V R ÷ j R

el el ( ) ( ) ( )

el

= = ?

ij

dR peut être calculé avec la

0

même procédure qu'au traitement du 1er ordre tant que la convergence de cette intégrale est imposée par la portée limite de la région oil ( )

V R est non nul.

el

APPLICATION A

L'ION 2H+

CHAPITRE 2

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

2. APPLICATION A L'ION H2 +

2.1. INTRODUCTION

La molécule ionique d'hydrogène H2 + est l'une des espèces les plus abondantes de la nature. C'est la molécule la plus simple. Elle peut être observée dans des décharges de gaz de l'atmosphère d'hydrogène. Ces caractéristiques font d'elle un bon spécimen pour l'étude des processus élémentaires qui ont lieu dans les molécules. Ainsi, tout au long de ce chapitre, nous allons rappeler sa structure moléculaire afin de comprendre au mieux les différents profils de résultats de calcul de sections efficaces d'excitation dissociative que nous comparons à celles de recombinaison dissociative.

Nous avons signalé que l'Excitation Dissociative se produit lorsque les conditions énergétiques sont favorables. Ces conditions ne sont réunies que si l'électron incident ou l'ion cible possède une énergie suffisante. Nous supposons ici que les ions cibles sont vibrationnellement excités. Dans ce cas, le processus peut se produire avec des électrons relativement lents. Pour cela, tout au long de notre travail, nous avons considéré des ions moléculaires initialement dans un état énergétique les plaçant dans leur 18ème niveau vibrationnel. Ensuite, nous avons fait des calculs de sections efficaces pour le processus direct et le processus total. Dans un premier temps, nous avons fait ces calculs au premier ordre de perturbation de la matrice K ; puis au second ordre afin d'avoir des résultats plus fins.

2.2 STRUCTURE DE L'ION MOLECULAIRE H2 +

ET DE LA MOLECULE [9,10]

H2

+

L'état fondamental de l'ion moléculaire H2 + est l'état 2 Ó car cette espèce n'a qu'un seul

g

-

électron. Ses premiers états excités sont 2 Ó , 2Ð g , 2Ð u , 2 Ä g , 2 Äu , etc.

g

Son énergie de dissociation vaut 2,65 eV . Par ailleurs, sa courbe de potentiel a la même forme que celle de la molécule neutre H2 . Mais, elle est décalée vers le haut par rapport à celle de la molécule neutre.

+

Quant à la molécule neutre , son état fondamental est donné par l'état 1

H2 Ó . Les

g

+

premiers états excités de la molécule d'hydrogène (3 Ð g ,1 Ð g ,1 Ð u , 3 Ó , ,... ) sont les états

3 Ð u

g

dissociatifs secondaires. Notons que la distance internucléaire d'équilibre de la molécule d'hydrogène est 2,65 u.a.

Nous présentons ci-après quelques niveaux de Rydberg de l'ion moléculaire étudié accompagné de quelques états dissociatifs ; ceci afin de prévoir les écarts de niveaux du continuum à discrétiser.

6nerge(en u.a.)

-0 ,4
-0 ,6

-0 ,8

 

H * + H +

 

0 5 1 0 1 5 2 0 2 5

distance internucléaire (u .a.)

H + H *

Fonction d'onde

- 0 , 2

- 0 , 4

0 , 6

0 , 4

0 , 2

0 , 0

Fonction d'onde

F o n c t o n d ' o n d e d u 1 e r é t a t d u continuum

0 5 1 0 1 5 2 0 2 5

- 1 0

- 1 5

- 2 0

2 0

1 5

1 0

- 5

5

0

0 5 1 0 1 5 2 0 2 5 3 0 3 5

F o n c t i o n d ' o n d e d u 1 9 è m e é t a t li é

Distance intern u c l é a i r e

Distance intern u c l é a ire

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2.3. EVOLUTION DES FONCTIONS D'ONDES

DU CONTINUUM

2.3.1. Présentation des résultas

Après avoir supposé le Nombre de Niveaux Quasi-Discrets (NBNIQD) successivement égal à 0, 1, 5, 10 et 80 dans le programme , nous avons obtenu les fonctions d'onde suivantes.

Fonction d'onde

- 1 0

F o n c t i o n d ' o n d e d u 5 è m e é t a t d u continuum

1 0

1 5

- 5

5

0

0 5 1 0 1 5 2 0 2 5

Distance i n t e r n u c l é a i r e ( u . a . )

Fonction d'onde

Fonction d'onde

-10

-10

15

10

-5

15

10

-5

5

0

5

0

Mélange de quelques fonctions d'onde du continuum

fonction d'onde du 80ème état du continuum

0 7 14 21 28

0 7 14 21 28

Distance internucléaire

Distance internucléaire

2.3.2. Observations et interprétations

1' L'observation des fonctions d'ondes quasi-discrètes du continuum laisse bien transparaître une fonction d'onde sinusoïdale dont l'amplitude et la période varient avec l'énergie totale du système. Ce qui est bien en accord avec la théorie de la MQDT. Mais attention ! remarquons que lorsque l'énergie incidente est suffisamment grande, on plonge à grands pas dans le continuum et la fonction d'onde quasi-discrète de cet espace devient de plus en plus régulière. Ce qu'elle a de particulier est qu'elles ne convergent pas. Ceci est dû à la limite de nos calculs ; car les calculs plus précis effectués par Motapon et al montrent qu'elles convergent bien.

En effet, la molécule déjà dissociée, donne lieu à des particules libres qui seront comme la théorie le prévoit, décrits par des ondes planes.

Remarquons d'avantage que l'amplitude des fonctions d'ondes quasi-discrètes diminue lorsqu'on progresse dans le continuum. Ce résultat montre que ces fonctions d'ondes sont normalisées ! mais, normalisation dans l'échelle des énergies !!!

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Il est clair que les fonctions d'ondes que nous venons d'étudier peuvent nous renseigner sur l'état complet de la molécule. Aussi, on peut s'en servir dans la détermination des sections efficaces des processus collisionnels électron - ion moléculaire. Ainsi, on sera à mesure de prévoir la prédominance d'un processus collisionnel vis à vis d'un autre.

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2.4. Sections efficaces : Contribution des états du continuum

sur les sections efficaces de recombinaison et d'excitation dissociatives.

2.4.1. Calculs effectués au premier ordre.

Dans ce paragraphe, nous allons présenter les sections efficaces de DR et de DE issus d'un calcul en perturbation au 1er ordre de la matrice K ; pour le processus direct et ensuite pour le processus total.

2.4.1.1. Processus direct

0,02 0,04

NBNIQD=0

1E-16

section efficace (cm2)

1E-17

énergie de l'électron incident(ev)

( )

î +

ð r v 0

2 å ?

? 1

?

+

v m ax + N

?

i = 0

2

î i

( )

2

? ?

?

2

=

ó

dv +

0

2

r ( v 0

2

dv +

0 max

2 å v + N

? 2 ?

? +

1 ? ( )

î i ?

? i = 0 ?

NBNIQD=1

1E-16

section efficace(cm2)

1E-17

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

énergie de l'électron incident (ev)

ó

0,00 0,02 0,04

Energie de l'électron incident(ev)

Section efficace (cm,

1E-17

NBNIQD=10

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Section efficace (cm2)

1E-17

NBNIQD=5

Energie de l'électron incident (ev)

2.4.1.1.1. Profil des Sections efficaces de recombinaison dissociative.

1,50E-015

1,20E-015

Section efficace(cm)

9,00E-016

6,00E-016

3,00E-016

0,00E+000

NBNI QD=1
NBNIQD=5 NBNIQD=10

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident

Section efficace(cm)

1,50E-015 1,20E-015 9,00E-016 6,00E-016 3,00E-016 0,00E+000

 

Exci t at i on di ssoci at i ve) Recombi nai son di ssoci at i ve)

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident(ev)

2.4.1.1.2. Sections efficaces d'excitation dissociative

 
 

NBNIQD=0

NBNIQD=1

1,0

I

i 0,5

IF
e

1

0,0

 

6,00E-016

ri

C 3,00E-016

B
t
a

0,00E+000

 
 
 

0,00 0,02 0,04

énergie de l'électron incident( ev)

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident

 
 

1,50E-015

NBNIQD=5

NBNIQD=10

1,50E-015
1,20E-015

S
S

9,00E-016

t

5 6,00E-016

*

kt
co

3,00E-016

 
 
 
 
 
 
 
 

i 1,00E-015

1

e 5,00E-016

1

0,00E+000

 
 
 
 
 

0,00E+000

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident(ev))

v

2

N

+

2 max

( ) ( )

î + ? î

v i

ðr

i 1

= v max

+

0

2

ó

i=0

2? ?

v0 v max

2å v + N

?

1

2.4.1.1.3. Observations et interprétations

v' La formule donnant la section efficace d'Excitation Dissociative montre bien que cette dernière

est une fonction décroissante de l'énergie. Ce qui est bien en accord avec nos calculs.

v' Pour le Nombre de Niveaux Quasi-Discrets (NBNIQD) valant 0, 1, 5, 10, on observe

respectivement 1, 2, 6 et 11 sauts des sections efficaces ci-dessus représentées.

Le premier saut est plus important que les secondaires. Ce qui permet bien de distinguer les voies d'ionisation du continuum de celles des niveaux de Rydberg. Ces sauts mettent donc bien en évidence l'ouverture des voies (voies d'ionisation et voies de dissociation). Ce qui est encore en accord avec les prévisions théoriques.

En effet, le fait de supposer les ions moléculaires initialement dans leur 18ème niveau vibrationnel, permet de fermer les 18 premiers niveaux de Rydberg pour l'ionisation. Ainsi, seul le 19ème niveau est accessible pour l'ionisation. La valeur de NBNIQD indique le nombre de niveaux quasi-discrets ; soit le nombre de voies d'ionisation supplémentaires. Ainsi, on peut avoir (1+NBNIQD) voies ouvertes. Ces sauts traduisent évidemment la variation brusque du facteur de survie lors de l'ouverture d'une voie.

v' N'oublions pas de signaler que le premier saut est plus profond que les autres. Ceci est dû au fait

que lorsqu'on monte en énergie, v augmente ; par suite, ( )2

îv augmente également.

v' Les graphes présentant l'excitation dissociative montrent aussi que ce phénomène n'est déclenchéqu'à partir d'une certaine énergie (environ 0,0205 eV pour notre électron incident ; soit environ 13,637 eV pour le système total électron-ion moléculaire). Aussi, les sections efficaces de DE augmentent avec l'ouverture des voies. Ce qui se clarifie bien dans la formule donnant óDE . Après

l'ouverture de toutes les voies, il est clair que óDE commence à diminuer puisque l'énergie continue à augmenter. La recombinaison dissociative domine l'excitation dissociative en deçà d'une énergie du système valant 13,637 eV ; qui n'est rien d'autre que le seuil de déclenchement de l'Excitation Dissociative.

Les résultats des calculs que nous avons présentés ci-dessus n'ont rien avoir avec le processus indirect. Ils ignorent donc les éventuelles interférences auxquelles on pourrait assister en prenant en compte les deux processus simultanément. C'est ce qui fait l'objet de la prochaine section.

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

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38

NBNIQD=0

NBNIQD=5

2.4.1.2. Processus total

2.4.1.2.1. sections efficaces de Recombinaison dissociative.

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident(ev)

0 , 0 1 0 , 0 2

é n e r g ie d e l'é le c t r o n in c id e n t ( e v )

section efficace (cm 2)

1 E - 1 6

1 E - 1 7

N B N I Q D = 0

P r o c e s s u s direct P r o c e s s u s total

0,00 0,02 0,04

Energie de l'électron incident (ev)

Section efficace (=I

-
1E-16

1E-17

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

0,00 0,02 0,04

Energie de l'électron incident (ev)

NBNIQD=5

Processus direct Processus total

1E-16

1E-17

Section efficace(cml

1E-16

1E-17

Section efficace (cm)

1E-15

1E-16

1E-17

0,00 0,02 0,04 0,06

Energie de l'électron incident(ev)

Section efficace (cm,

1E-15

1E-16

1E-17

1E-18

NBNIQD=10

processus direct
processus total

2,00E-015

Section efficace (cm')

1,60E-015

1,20E-015

8,00E-016

8,00E-016

4,00E-016

0,00E+000

NBNIQD=5

1,60E-015

1,20E-015

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

énergie de l'électron incident (ev)

Section efficace (cm2)

2,40E-015

processus direct Processus total

NBNIQD=10

4,00E-016

0,00E+000

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident

NBNIQD=10

2,50E-015

2,00E-015

1,50E-015

1,00E-015

Section efficace

5,00E-016

0,00E+000

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident

NBNIQD=0

0,8

0,4

-0,8

0,00 0,02 0,04

Section efficace (cm2)

0,0

-0,4

énergie de l'électron incident (ev)

2.4.1.2.2. Sections efficaces d'excitation dissociative

2.4.1.2.3. Observations et

interprétations.

ü Des resultats presentes ci-dessus, il ressort que le traitement unifie des deux mecanismes engendre des resonances. De plus, on n'aperçoit plus les ouvertures de voies. Mais tout au moins on reconnaît la position de la première et de la dernière voie ouverte.

ü Les profils moyens des sections efficaces pour le processus total sont les mêmes que ceux du processus direct. Pour le processus total, les sauts sont plus fins. D'où la grande precision des resultats donnes par ce processus.

En conclusion, pour un calcul moyen, le calcul de óDE sans la prise en compte du

mecanisme indirect est acceptable. Mais, pour un calcul assez rigoureux, il ressort des resultats ci-dessus que les deux mecanismes doivent être traites simultanement. D'où l'importance de la MQDT dont l'un des points forts est le traitement unifie des deux mecanismes.

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

Jusqu'ici, la matrice K n'est calculé que de manière approchée. Et dans la section précédente, son calcul a été fait au premier ordre en perturbation. Comme nous l'avons déjà dit, un calcul de la matrice K en perturbation au second ordre s'avère nécessaire.

2.4.2. Calculs effectués au second ordre.

Dans ce paragraphe, nous allons présenter les sections efficaces de DR et de DE issus d'un calcul en perturbation au second ordre de la matrice K pour le processus direct et ensuite pour le processus total.

2.4.2.1. Profils des sections efficaces de recombinaison dissociative

section efficace (cm2)

1E-15

1E-16

1E-17

NBNI QD=0

1er ordre 2? e ordre

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

énergie de l'électron incident(ev)

Section efficace (cm2)

1E-15

1E-16

1E-17

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

Energie de l'électron incident (ev)

NBNIQD=5

1er ordre
2nd ordre

0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05

énergie de l'électron incident (ev)

Section efficace (cm2)

0,00E+000

4,00E-016

8,00E-016

1,20E-015

NBNIQD=5

1er ordre 2nd ordre

2.4.1.2. Sections efficaces d'excitation dissociative.

2.4.2.2 Observations et interprétations

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

Au second ordre, le profil de section efficace de recombinaison dissociative est qualitativement le même qu'au premier ordre. Quantitativement, il est plus significatif que celui du premier ordre. Mais, la limite de nos calculs ne nous a pas permis d'observer les différences entre les sections efficaces d'excitation dissociative calculées au premier ordre et au second ordre de perturbation de la matrice K ! Par ailleurs, ces différences ont été observés par Motapon et al.

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

CONCLUSION

ET

PERSPECTIVES.

Mémoire rédigé et soutenu par Jean Jules FIFEN, en vue de l'obtention du diplôme de MAITRISE de PHYSIQUE

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