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Vulnérabilité des entreprises face aux crises financières

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par Abdelkefi ESSID
Faculté des Sciences Economique et de Gestion de Sfax - Maitrise en finance 2009
  

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I-4 : Les facteurs de la vulnérabilité

La taille de l'entreprise apparaît comme un élément important dans les travaux descriptifs sur les défaillances. Combier et Blazy (1998) distinguent pas moins de huit tranches de taille allant de 0 salariés à 100 et plus. Le degré de précision semble moins important sur un plan explicatif. Les Petites et moyennes Entreprises sont généralement différenciées des grandes firmes sans autre distinction à l'intérieur de ces deux grands ensembles.

Ce choix se justifie en raison du faible nombre de dépôts de bilan parmi les grandes entreprises, qui disposent bien souvent des moyens et des stratégies adaptés aux contextes de crise. La défaillance apparaît alors comme un phénomène exceptionnel découlant de causes elles-mêmes exceptionnelles. Les conséquences sociales de la défaillance s'avèrent elles aussi spectaculaires ce qui explique un attachement médiatique important.

On distingue ainsi les défaillances peu communes des grands groupes et les défaillances de petites ou moyennes entreprises plus conventionnelles et moins médiatiques.

Alors qu'il est courant de distinguer la moyenne entreprise de la petite voire de la très petite (Julien et Marchesnay, 1987), on peut s'interroger sur l'impact de la taille de la firme sur la défaillance.

Les défaillances sont sensées être traitées de la même manière, quelle que soit le type d'entreprise.

Pourtant, les petites firmes présentent des caractéristiques propres, qui les distinguent de leurs grandes soeurs. Ces particularismes apparaissent comme des facteurs de vulnérabilité, c'est-à-dire comme des faiblesses les exposant à la défaillance.

La formation des dirigeants fait partie de ces facteurs de vulnérabilité bien que les exemples de réussites auto-didactiques viennent contre carrer cette thèse.

Les experts de la petite entreprise s'accordent néanmoins à reconnaître que ces expériences restent limitées en nombre, le manque de formation à la gestion restant un facteur de fragilité pour la firme (Julien et Marchesnay, 1987).

Les dirigeants eux-mêmes l'admettent volontiers : 29 % des dirigeants interrogés par Peterson, (1983) considèrent qu'il s'agit du premier facteur de défaillance pour une petite entreprise. Le manque de fonds propres constitue un autre facteur de fragilité comme le montre Hamza (1996).

Cette liste non exhaustive des facteurs de vulnérabilité n'explique pas la relative diversité des taux de défaillance à l'intérieur même du cadre des petites entreprises.

Il existe deux grands statuts juridiques : le statut individuel et la forme sociétaire. Le premier se caractérise par le principe d'unité de patrimoine : tous les biens du chef d'entreprise sont affectés à l'exploitation y compris les biens personnels. Ceci peut conduire les créanciers à exiger le dessaisissement des affaires personnelles du débiteur si les biens attachés à l'entreprise s'avèrent insuffisants pour combler les dettes. L'autre forme et notamment à «responsabilité limitée » aboutit à une dissociation des patrimoines et offre davantage de garanties en matière de protection sociale.

Le risque de faillite est plus important pour les sociétés que les entreprises gérées en nom propre.

La confusion du patrimoine renforce les craintes des entrepreneurs ; ces derniers cessent alors délibérément leur activité lorsque les premières difficultés surviennent. Les entreprises sociétaires, au contraire, ont une propension plus importante à continuer d'exercer du fait du risque personnel limité.

Contrairement aux firmes de taille supérieure, les entreprises de cette taille n'auraient pas les moyens de réaliser des économies d'échelle ou encore ne disposeraient pas d'un pouvoir de négociation suffisant pour pallier ces désagréments. Ces entreprises Seraient finalement les plus vulnérables parce qu'elles disposent encore d'une taille relativement modeste tout en étant à un stade leur permettant d'envisager de nouveaux projets.

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