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Contribution du secteur primaire à  l'économie nationale de 1995 à  2004

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par Wilner DURE
Universite d'Etat d'Haiti - Ingenieur-Agronome 2008
  

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Remerciements

Ce travail est réalisé dans le cadre de mon mémoire de fin d'études en Agronomie à la Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV) avec le soutien d'un très grand nombre de personnes. Je remercie tous ceux et toutes celles qui ont d'une façon ou d'une autre contribué à rendre cette étude possible, spécialement :

- Dieu, le créateur de l'univers pour toute sa grâce.

- Mon conseiller scientifique l'Agronome VINCENT Nemours, pour ses remarques pertinentes et pour sa rigueur scientifique.

- Le professeur Jean Glody Jean-Baptiste pour ses remarques pertinentes.

- Les dirigeants du Décanat de la Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire pour leurs efforts assidus afin de garder haut la bannière de la Faculté dans le pays.

- Tout le corps professoral de la FAMV qui a consenti beaucoup de sacrifices en vue de notre formation et en particulier je remercie de façon spéciale les professeurs du Département d'Économie et Développement Rural.

- Le directeur du Département d'Économie et Développement Rural, Dr. Alix DAMEUS, pour l'amour qu'il montre pour le département et pour ses efforts afin de son bon fonctionnement.

- A mon ami Patrick et son cousin Marckendy pour les supports logistiques qu'ils m'ont accordés en vue de réaliser cette étude.

Résumé

Avant l'indépendance, l'économie haïtienne a toujours été prédominée par les activités du secteur primaire. Vers les années 1789, un peu avant l'indépendance, Haïti surnommée « La Perle des Antilles » était le plus grand producteur de sucre dans le nouveau monde (71 000 tonnes), elle exportait 68 millions de livres de café, 6 millions de livres de coton, 1 million de livres d'indigo, 150 000 livres de cacao et 1,5 millions de livres de gaïac et d'acajou (FRANCISQUE, 1986).

Après l'indépendance en 1804, la principale activité économique restait et demeurait toujours l'agriculture avec comme principales denrées d'exportation : le sucre, le café, le cacao et les huiles essentielles qui représentaient environ 35% du revenu national

(FRANCISQUE, 1986).

Ces denrées dont les revenus assuraient le fonctionnement financier du pays allaient connaître des régressions spectaculaires au cours des années qui ont suivi l'indépendance, et le pays est même devenu importateur de sucre.

Ces régressions ont à leur base les causes les plus variées. Pour certaines denrées, c'est la mauvaise redistribution des profits provenant des exportations, pour d'autres c'est le manque d'investissement, la quasi-absence de technologie et de soins adaptés. Certaines fois, ces régressions sont dues aux problèmes environnementaux principalement la coupe d'arbres, ceci surtout dans le cas du café qui a besoin de plantes d'ombre.

Malgré tout, l'agriculture haïtienne continuait à jouer son rôle qui consistait à produire les principales denrées de consommation locale; ceci constituait un rôle stratégique car tout pays qui se veut ou qui se dit indépendant et souverain politiquement doit pouvoir nourrir ses ressortissants. En plus de nourrir la population, l'agriculture constituait également une source de revenu pour le pays, la dette de l'indépendance par exemple a été payée par les fonds provenant d'exportations de denrées agricoles.

L'agriculture constituait aussi en Haïti la plus grande source d'emploi, aujourd'hui encore plus de 60% de la population y gagnent leur pain quotidien.

De nos jours, la dégradation de l'agriculture atteint son apogée, Haïti importe plus de 40% de ce qui se sert dans nos assiettes.

Le présent travail se donne pour objectif principal d'apporter des éléments de réponse à cette interrogation.

Pour réaliser le travail, des données ont été recueillies auprès d'institutions spécialisées dans les statistiques nationales et internationales (FAO, IHSI, BRH, AGD). Une fois ces données recueillies, nous avons calculé deux indicateurs qui permettent d'évaluer le poids de l'agriculture dans l'économie.

Le premier indicateur est le coefficient représentant la part du produit intérieur brut agricole dans le produit intérieur brut total (áa= PIB A / PIB tot), il permet d'évaluer le pourcentage du PIB global provenant de l'agriculture, le calcul de cet indicateur montre qu'au cours de la décennie 1995-2004 le pourcentage agricole du PIB global ne fait que diminuer passant de 31.01% en 1995 a 25.6% en 2004 soit une baisse de

5.41% en dix ans.

L'autre indicateur calculé est la part des exportations agricoles dans les exportations totales (Xa = Xagr / Xtot). Son calcul a permis de constater la tendance à la baisse des exportations d'origine agricole alors que les exportations totales affichent le comportement contraire; les calculs montrent une baisse d'environ 25% des exportations d'origine agricole au cours de la décennie, ces exportations représentaient 35% des exportations totales pour l'année 1995 contre 10% en 2004. Cette situation est probablement due aux divers problèmes confrontés par les agriculteurs provoquant une diminution des quantités produites et jointe à tout cela la chute des prix des produits agricoles au cours de la décennie sur le marché international. Cette étude a permis de remarquer la baisse tendancielle fortement croissante de la balance commerciale agricole c'est-à-dire que les importations agricoles dépassent de très loin les exportations; ceci, et en quantités de produits échangées et en valeur monétaire.

Enfin, des recommandations en vue d'un redressement de la situation sont faites, s'adressant aux deux principales catégories d'acteurs intervenant dans le secteur à savoir les producteurs et l'état. On a vu que des mesures devraient être prises pour stopper en un premier temps la dégradation environnementale qui a un effet très néfaste sur les performances de l'agriculture et dans un deuxième temps d'investir dans le secteur et d'encadrer les agriculteurs pour provoquer l'envol du secteur afin que celui-ci reprenne l'importance qu'il avait dans l'économie nationale depuis l'indépendance.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand