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Analyse technico-economique d'une pépinière de palmiers à  huile: cas de la pépinière de Tamabo (Palmci-Irobo)

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par Kadio Alphonse KOUTOU
Ecole supérieure d'Agronomie de l'Institut National Polytechnique Houphouet Boigny - Ingénieur des Techniques Agricoles Option Agriculture Générale 2008
  

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I-ANALYSE DES RESULTATS TECHNIQUES

1.1-Taux de mortalité

Les résultats du bilan de repiquage montre que sur les 502 000 graines germées reçues, 3,63 % ont été identifiées comme graines defectueuses. Ces graines dites defectueuses, sont reparties entre les graines à germes cassés, les graines à germes pourris, les graines à germes mal formés et les graines sans germes (ANNEXE VIII). L'absence et la malformation de ces germes sont indépendantes de la gestion de la pépinière. Les graines à germes cassés et les graines à germes pourris (85,62%) peuvent être dues aux conditions de transport et de conservation des graines. Le délai entre les dates de reception et les dernières dates de repiquage, rélativement long pourrait occasionner cette situation. Elle pourrait donc être due aux conditions de conservation, de transport et même aux manipulations. Certes ce taux de perte est largement inférieur à la norme imposée par le CNRA (5 %), mais il aurait pu être évité si la direction de PALMCI, tenait compte des capacités des pépinières des unités et du programme arrêté par leurs gestionnaires. En effet, très souvent, ces derniers sont pris au depourvus pour la reception d'une livraison. Cette situation engendre d'énormes difficultés aux conséquences désastreuses telles que l'élévation du taux de perte.

Les résultats du bilan de la levée à 45 jours donne un taux de perte égale à 3,5 %. Ce qui représente en pré-pépinière 17 131 graines sur un total de 486 616 repiquées. Cette perte constitue un manque à gagner pour l'entreprise, même si elle reste inférieure au seuil de tolérance de 5 % imposée par le CNRA. La non reprise des graines germées pourrait être due au mauvais repiquage et/ou à l'insuffisance de l'arrosage. De même, les comptage levées, qui doivent être effectués au 15ième et 30 ième jours (COULIBALY, 1999) après repiquage n'est pas respecté. Il est plutôt effectué au 30ième et au 45ième jours. Ce delai trop grand pourrait expliquer qu'une graine mal repiquée (trop enfoncée et/ou renversée) meurt.

Par ailleurs, le taux élevé de plantules éliminées à la transplantation (7,27%) en pré-pépinière pourrait être dû à l'insuffisance de l'arrosage et/ou aux attaques d'insectes.

Aussi, le taux de remplacement enrégistré en pépinière (6,61%) qui reste encore inférieur à 10 % (norme CNRA) peut être dû à l'inexpérience de certaines transplanteuses, à l'insuffisance de l'arrosage et/ou aux attaques d'insectes.

1.2-Utilisation des intrants

L'insuffisante de bouillie ne protège pas suffisamment les plantules. Ainsi, les quantités insuffisantes de bouillie apportées aux plantules en pré-pépinière et en pépinière participeraient à l'élévation du taux mortalité enrégistré. En effet, avec 2,17 cm3 de bouillies reçues par les plantules lors des traitements contre 20 cm3 récommandées peuvent les rendre vulnérables à tout genre d'attaque.

Au niveau de l'apport d'eau, la disposition des asperseurs vient combler le déficit d'eau que relève les résultats. En effet, en ne respectant pas les distances recommandées qui de 1,5 fois la portée, le gestionnaire malgré le temps d'arrosage rélativement faible par rapport au débit des asperseurs arrive à combler le déficit d'eau. De même, le fait d'arroser tous les jours s'inscrit dans le souci d'atteindre les normes récommandées. Cependant, cette stratégie pourrait s'avérer néfaste pour les plantules et même pour le sol.

1.3- Main-d'oeuvre

La quantité élevée de main-d'oeuvre utilisée par rapport aux normes recommandées participent à l'augmentation du coût de la plantule. En effet, l'écart entre journées requises et journées consommées en prépépinière revèle que : soit les contrats recommandés ne sont pas suivis ou soit qu'il y a une mauvaise tenue du cahier de présence. Cette situation s'explique par le fait que le gestionnaire pris souvent au dépourvu dans la reception des graines et ayant une faible marge de manoeuvre est souvent obligé de prendre plus de personnes pour des activités qui auraient pu necéssité en tant réel peu de personnes. Ainsi, l'écart constaté au niveau du repiquage par exemple relève de la volonté du gestionnaire de resoudre une situation indépendante de sa volonté.

Au niveau de la qualité de la main-d'oeuvre, avec 70,83 % des repiqueuses qui ont une expérience de plus de 10 ans, 8,33 % comprise entre 5 et 10 ans et 20,83 % entre 2 et 5 ans, les repiqueuses possèdent l'expérience pour l'exécution du repiquage.

Au niveau de la transplantation, le manque d'expérience des transplanteuses pourrait être la première cause de mortalité des plantules. De même au niveau de l'équipe de traitement phytosanitaire, l'absence d'expérience expliquerait le non respect des doses à apporter. Ce qui a de incidences sur le taux de réussite à la pépinière.

Aussi, la conscience professionnelle pourrait être indexée. En effet, la majorité des manoeuvres étant analphabètes et devant les incéssantes frustrations dues au salaire mal payé, ceux-ci pourraient être tenter de mal effectuer certaines tâches jugées trop difficiles à accomplir.

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