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Analyse technico-economique d'une pépinière de palmiers à  huile: cas de la pépinière de Tamabo (Palmci-Irobo)

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par Kadio Alphonse KOUTOU
Ecole supérieure d'Agronomie de l'Institut National Polytechnique Houphouet Boigny - Ingénieur des Techniques Agricoles Option Agriculture Générale 2008
  

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CHAPITRE I : AU NIVEAU TECHNIQUE

I-OPERATIONS DE MISE EN PLACE

Nous préconisons l'utilisation de sachets de format identique dans un même casier. Cela a pour avantage de faciliter la détermination du nombre de sachets par casier et le comptage levés. Cette stratégie a l'avantage de réduire le nombre de journées utilisées pour ces travaux et par conséquent de réduire le coût de production du plant.

Pour la mise en place des bandes et des casiers, il faudra tenir compte de la portée des asperseurs afin de minimiser les pertes d'eau.

Par ailleurs, la mise en place de la pépinière doit tenir compte du calendrier cultural du palmier à huile dans la région, afin de pouvoir fournir aux planteurs aux dates indiquées (debut de saison des pluies) des plants prêts à être mis en terre. A cet effet, nous proposons la planification des activités avant leur exécution. Ainsi, les périodes d'inactivité (préjudiciables aux paysans) pourraient être évités. Pour ce faire, nous proposons la programmation des activités (ANNEXE X).

II-OPERATIONS DE CONDUITE

Au niveau de la pré-pépinière, il faut veiller à réalisation des opérations en amont au repiquage afin d'éviter les pertes de graines. A cet effet, nous suggerons que la Direction de PAMLCI à Abidjan de se tenir informée de l'état d'avancement des travaux de mise en place et des capacités de reception de graines avant toute livraison. Pour cela, une bonne planification des livraisons en symbiose avec les unités eviteraient ces situations. Aussi, afin de réduire le taux de perte après repiquage, nous recommandons de ramener les périodes des comptages des levées à 15 jours et 30 jours. De même, nous proposons la formation et le suivi des intervenants afin de mieux contrôler et corriger les éventuelles erreurs.

Au niveau de la pépinière, l'équipe de transplantation étant à l'apprentissage, elle doit bénéficier de formation et d'assistance à chaque transplantation. Cela aura pour avantage de leur communiquer les meilleures habitudes de la transplantation et pouvoir apporter les corrections au fur et à mesure de l'évolution du travail.

Afin de protéger les jeunes plants contre leurs aggresseurs et les éventuelles maladies, nous préconisons le respect des quantités de bouillies que doit recevoir une plantule en fonction de son stade végétatif. A cet effet, nous proposons la formation de l'équipe de traitement phytosanitaire à l'étalonnage des appareils de pulvérisation.

Au niveau de l'épandage rafles, nous préconisons qu'il soit effectué avant la transplantation. Car selon COULIBALY (1999), malgré qu'il ait pour effet de ralentir la transplantation du fait de la circulation difficile, il fait éviter les accidents de végétation que sont les cassures de plantules et/ou déchirures de sachets, et éviter l'enherbement. De même, en fonction des objectifs, c'est-à-dire du nombre de plants que l'on souhaiterais avoir en pépinière, il est possible de prévoir les quantités de rafles nécesaire. En effet, selon COULIBALY (1999), pour une pépinière de 1 ha, il faudrait 429 tonnes de rafles pour le paillage des interlignes. Donc, en établissant une règle de trois, on pourrait avant même l'échéance prévoir la quantité nécessaire. Cela participerait à la réduction du coût de la plantule.

Au niveau de l'irrigation, il est important de savoir que le succès de l'irrigation par aspersion est fonction de l'homogénéité de la répartition. Ainsi, l'on doit se tenir d'avoir un matériel en bon état. Pour ce faire, les fuites doivent être réparées. Aussi, la stratégie utilisée par le pépiniériste pour palier aux manques de matériels est certes judicieuse, mais présente des inconvénients pour les plantules. Pour resoudre ces problèmes, nous proposons l'équipement en matériels suffisants de la pépinière, le respect de la distance entre deux asperseurs contigües (1,5 fois leur porté) et du temps de poste qui évolue en fonction du stade végétatif.

III-GESTION DE LA MAIN D'OEUVRE

Le respect des contrats et la détermination de l'expérience des intervenants dans certaines activités comme le repiquage, la transplantation, l'épandage engrais et les traitements phytosanitaires doivent guider les dirigeants de la pépinière. Pour ce faire, le gestionnaire doit faire savoir au siège à Abidjan les difficultés qu'il rencontre, lesquelles difficultés qui sont engendrées par l'absence de communication réelles entre eux. Cela aura pour avantage de faire baisser le coût de la main d'oeuvre. A cela, nous pouvons ajoutés la formation, le suivi et le contrôle dans l'exécution de toutes les activités. Ainsi, le responsable de la pépinière doit bénéficier de scéances de formation afin de savoir faire et savoir faire faire.

En vue d'être éfficace dans l'exécution des travaux, nous préconisons au niveau de la pépinière que les blocs soient confiés à des personnes. Celles-ci seront déterminées sur la base de leur régularité sur le site depuis le debut des activités, de leur rigueur au travail, de leur âge (comprise entre 20 à 45 ans ) et de leur intétêt pour la pépinière.

Une fois la planification établie, le chef pépinière ne fera que procéder à la vérification.

Cette sédentarisation dans la réalisation des activités peut se faire au niveau du désherbage, du traitement et autres apports d'engrais. Enfin, il convient de placer en permanence la pépinère sous surveillance phytosanitaire. Ce qui permettra de decéler les attaques ou maladies pour lesquelles un traitement approprié est nécessaire à court terme.

CHAPITRE II : AU NIVEAU FINANCIER

Pour réduire le coût de production de la plantule, le gestionnaire en tenant compte des résultats pourra agir sur les charges variables. Même si certains éléments tels que l'achat des graines et les sacheries parraissent irréductibles et cela en fonction des objectifs de production, d'autres par contre peuvent l'être. En effet, en comparant les données et observations faites, nous préconisons que l'achat des intrants par exemple soit déterminer en avance. A ce sujet, nous proposons la démarche suivante : la quantité d'engrais apportée par plant est connu ; le nombre de passage par mois est également fixe, ainsi que le nombre total de plant. Pour éviter les tatonnements, l'on pourrait déterminer le nombre total de sacs d'engrais qu'il faudrait par mois et procéder chaque fois au contrôle. Cela nécessite toujours un plan de fumure bien établi et bien suivi.

Par ailleurs, pour la réduction du coût de la main d'oeuvre, nous préconisons simplement que le gestionnaire fasse le point tous jours. Pour la réduction du coût du carburant, la pépinière ne disposant pas de site de terreau pour assurer ses besoins ne pourra pas agir sur ce facteur. Cependant, le respect des quantités d'eau à apporter ainsi que du calendrier d'arrosage, ferait gagner de la main d'oeuvre, et du carburant à la pépinière. Cela suppose un matériel suffisant et de bonne qualité. Ainsi, les jours sans arrosage, le personnel affecté à cette tâche pourrait être reparti en deux groupes. Les uns feront les réparations des fuites et autres défaillances au niveau du réseau et les autres pourront intervenir dans d'autres activités. Ce qui évitérait de prendre de la main d'oeuvre occasionnelle et donc pourrait reduire le coût de la plantule.

CONCLUSION

L'étude réalisée sur la gestion d'une pépinière industrielle à l'UAI d'Irobo précisement à la pépinière de Tamabo, a permis de maîtriser non seulement les différentes étapes du processus de production des plants mais aussi de connaître les qualités requises pour être un bon pépiniériste.

La production des plants comporte deux grandes étapes que sont la pré-pépinière et la pépinière. Ces étapes, complémentaires, permettent d'obtenir 12 mois plus tard des plants de palmier aptes à être mis en terre en plantations industrielles comme villageoises. Cependant, au cours de ces étapes les plantules subissent de nombreuses aggressions qui ont pour conséquence de réduire le taux de réussite et donc d'augmenter le coût de production. Ainsi, afin de réduire le taux de mortalité et de produire des plantules vigoureux, les plantules doivent bénéficier au cours de ces étapes en fonction du stade végétatif d'une certaine quantité d'eau, d'engrais, de fongicide et d'insecticide. Cela suppose un bon planning de fumure et de traitement phytosanitaire, un bon programme d'irrigation avec du matériel de qualité et des employés bien formés.

Par ailleurs, afin de réduire le coût de production de la plantule, le gestionnaire doit veiller au respect des contrats et bien tenir le cahier de présence. Pour la réussite d'une pépinière, le gestionnaire doit être rigoureux et respectueux.

BIBLIOGRAPHIE

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