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Les apports du web 2.0 sur les futurs sites web, les enjeux dans la relation client et les impacts sur les modeles economiques

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par Dany Stéphane ZIE FOMEKONG
Université de Picardie Jules Verne - Master 2 Systèmes d'Information et Informatique Nomade (SIIN) 2009
  

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2. Les principaux type de sites web 2.0

De l'action de mettre à contribution l'internaute et de la placer au coeur d'un contenu désormais modifiable et évolutif, diverses applications sont ainsi rendus possibles partant de ce principe. Nous allons faire un étude de cas selon les grandes thématiques de typologies de sites web 2.0 en recensant les services les plus en vue.

a. Les plateformes de blogs et de Réseau sociaux

Facebook

Avec ses 250 millions d'utilisateurs dans le monde, 5 millions de membres en France, Facebokk est assurément la plateforme de réseau social la plus prolifique. Mark Zuckerberg, le jeune (25 ans) fondateur de facebook, l'a annoncé aujourd'hui sur son blog le jeudi 15 juillet 2009 10. Le service affichait 200 millions "d'amis" au début du mois d'avril, ce qui signifie que le nombre d'utilisateurs a progressé de 50 millions de nouveaux inscrits en à peine plus de trois mois. Un rythme de croissance qui ne fléchit pas, puisque les paliers de 50 millions d'utilisateurs supplémentaires s'enchaînent de manière de plus en plus rapprochée.

Facebook est donc un site Web de réseautage social créé par Mark Zuckerberg et destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues. Depuis septembre 2009, il rassemble plus de 300 millions de membres à travers la planète.

Il est le 2e site le plus visité au monde selon Alexa Internet11 (après google.com). Facebook est né à Harvard : il est à l'origine le réseau social fermé des étudiants de cette université avant de devenir accessible aux autres universités américaines. La vérification de la provenance de l'utilisateur se faisait alors par une vérification de l'adresse électronique de l'étudiant. Le site est ouvert à tous depuis septembre 2006.

Le 2 octobre 2008, Facebook annonce qu'il va implanter son siège international à Dublin, en Irlande (pour les marchés européen, africain et moyen-oriental). Le 9 octobre 2008, Facebook annonce qu'il va ouvrir un bureau à Paris.

Le nom du site s'inspire des albums photo (trombinoscope ou facebooks en anglais) regroupant les photos prises de tous les élèves durant l'année scolaire et distribuées à la fin de celle-ci aux collégiens, lycéens et étudiants.

10 http://blog.facebook.com/blog.php?post=106860717130

11 Statistiques sur les sites interne http://www.alexa.com/

Comme application de réseau social, Facebook permet à ses utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec d'autres utilisateurs. Les informations susceptibles d'être mises à disposition du réseau concernent l'état civil, les études et les centres d'intérêt. Ces informations permettent de retrouver les utilisateurs partageant des mêmes centres d'intérêt. Ces derniers peuvent former des groupes et y inviter d'autres personnes. Les interactions entre membres incluent le partage de correspondance et de documents multimédias.

Si le plus grand réseau social du web a rencontré son public, le modèle économique semble moins lucratif que prévu. En cause, les tentatives de publicité basées sur l'analyse des données personnelles, qui ont suscité une levée de boucliers de la part des utilisateurs. Ils ont jugé ces nouveaux formats publicitaires trop intrusifs. La polémique s'est apaisée avec le temps et un assouplissement du système. Depuis, le site commence à réaliser des bénéfices.

En novembre 2007, Microsoft avait versé 240 millions de dollars pour s'approprier 1,6 % du capital de Facebook 12. Cette participation plaçait alors la valorisation potentielle du site à 15 milliards de dollars. Un chiffre colossal, dont on se demande aujourd'hui s'il ne se réduisait pas à un simple écran de fumée. Un fond russe, Digital Sky Technologies (DST), a lancé une offre de rachat d'action en direction des 900 employés du réseau social. S'il réussit son opération, il détiendra 3,5 % de facebook, valorisant le site à 6,5 milliards de dollars, soit un peu moins de la moitié de ce qui avait été annoncé il y a deux ans.

Myspace

Myspace est un site créé aux Etats Unis dont la fonction première est la création de réseaux sociaux entre ses membres. Les membres enregistrés ont ainsi accès à un espace web paramétrable leur permettant de créer leur propre page personnelle. Fondé par Tom Anderson et Chris DeWolfe, son énorme succès en Amériques a intéressé Rupert Murdoch, propriétaire du groupe News Corp, qui l'a acheté en juillet 2005 pour 580 millions de dollars. En juillet 2006 il était le site web à posséder le plus d'utilisateurs enregistrés, 90 millions. Myspace est une plate forme permettant à chacun de créer son propre espace sur Internet et de se faire connaître de la communauté. Grâce à un système de messagerie permettant aux membres de communiquer directement grâce à l'interface du site, et d'ajouter des amis en visitant leurs pages personnelles, il permet très facilement et rapidement de se constituer un réseau de connaissances. Les pages personnelles des différents membres permettent d'afficher des articles de types blogs, c'est-à-dire des textes, des photos, des vidéos, et surtout des compositions musicales. On assiste ainsi à une augmentation de la création de Myspace de groupes de musiques, souvent au détriment des sites traditionnels. En effet grâce aux systèmes d'ajout de contact, les fans des groupes présents peuvent se sentir important en ajoutant comme amis les membres de leur groupe favoris.

12 http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2009-07-16/facebook-250-millions-de-membres-et-beaucoup-de-questions/1387/0/361779

L'exemple le plus célèbre est celui du groupe TTC, qui a créé son Myspace et a basé toute sa communication sur Internet par ce média. Cette stratégie inédite lui a permis de créer un buzz sur ses membres et de gagner en popularité très rapidement sans disposer au début de site web. Les premiers fans du groupes ont ainsi pu faire partie des `amis' des membres, faire écouter les chansons à leur propre communauté et faire connaître de plus en plus ce groupe, qui aujourd'hui bénéficie d'une popularité grandissante.

Twitter

Twitter est le symbole de cette génération de sites qui minent peu à peu le colosse de la publication de blogs traditionnels. En effet, Twitter, comme d'autres sites similaires, permet de poster un microarticle de 140 caractères maximum répondant à la question « Que faites-vous en ce moment ? ».

L'inscription est très rapide et l'internaute peut inviter ses collègues et amis à utiliser le service. On peut choisir de publier ses « twits » de façon publique ou privée, de s'abonner (suivre) d'autres utilisateurs et de gérer les utilisateurs qui s'abonne à votre flux. L'utilisation peut se faire à partir du site d'accueil, de plusieurs sites qui permettent de mettre à jour le statut, et aussi à partir d'un téléphone mobile.

Une question que l'on est droit de se poser est pourquoi l'apparition, et surtout la popularité d'un tel service, qui semble à prime abord inutile. Les créateurs de Twitter ont bien compris que la majorité des internautes sont de plus en plus fréquemment à l'affût de la moindre information sur le Web, et d'avoir une application qui permet de savoir si votre collègue est en retard au travail ou que vous organisez une fête permet de mieux communiquer ces informations aux gens concernés.

Là où le bât blesse, malgré la simplicité implicite de l'utilisation de Twitter, c'est que ce service surcharge le web déjà saturé de contenu généré par les utilisateurs. Le micro-blogging rend de plus en plus obsolète la lecture d'articles de 500 mots en accélérant la diffusion de contenu informatif, mais en ne le rendant pas plus valide.

Skyblog

Skyblog est la plus populaire des plateformes d'hébergement de blogs en France auprès des jeunes. Lancé en décembre 2002 par la radio française Skyrock, il dérive légèrement des plates formes habituelles de blogs par sa simplicité. Son succès indéniable est maintenant utilisé pour des campagnes publicitaires, les films ayant pour cible les adolescents ouvrant des skyblogs en plus de leur site publicitaire habituel. Les différences avec les interfaces plus traditionnelles comme Blogspot se situent au niveau technologique mais également social.

Fin mai 2006, on comptait environ 4 800 000 Skyblogs alors que seuls 2 900 000 comptes Skyrock étaient ouverts. Ainsi une personne a souvent plusieurs blogs. Les travaux d'Hélène Delaunay-Téterel ont révélé que 97% des skybloggeurs étaient des jeunes de 12 à 18 ans mais surtout que 60% étaient des filles. 13

Du point de vue technologique, les habituelles fonctions de syndications RSS des commentaires sont absentes. Cette absence peut sûrement être mis au compte du fait que les flux RSS permettent à l'utilisateur de ne pas revenir sur le site et donc de ne plus être exposés a la publicité, ce qui serait préjudiciable à la plate forme. Néanmoins son ancienneté et le succès qu'il rencontre la rende incontournable. La mise en page et la création d'un Skyblog est très simple : il suffit de se créer un compte Skyrock et de mettre en page puis en ligne ses articles. Les contenus diffèrent également des blogs traditionnels. La plupart étant créés par des adolescents, on trouve peu de blogs sérieux, mais plus généralement des photos de proches, des poèmes, etc... Le style d'écriture est souvent de type SMS, c'est à dire peu respectueux des règles grammaticales et orthographiques française. L'utilisation de ce langage est à mettre au crédit des utilisateurs, qui font partie d'une communauté plus jeune et ayant ses propres codes linguistiques, on assiste ainsi de la part des rédacteurs de blogs plus `sérieux' à un rejet des skyblogs. Le but de tout skybloggeurs est la popularité au sein de la communauté, mesurable par le nombre de visites, mais surtout de commentaire l'expression « lâche tes com' » (laisse un commentaire) revenant souvent. Skyblog est une plateforme commerciale, elle dispose donc d'un certain nombre d'outils payants à destination des utilisateurs. On peut ainsi accroître sa popularité en envoyant un message SMS ou vocal, par téléphone mobile via un numéro surtaxé permettant d'afficher en page d'accueil un message et un lien vers son Skyblog. La publicité est également omniprésente sous forme de bannière ou de liens commerciaux, type Google Adsense. Les images et les articles sont hébergés en interne, mais les vidéos proviennent des serveurs Youtube et Google vidéo. La mise en page est très rigide, le rédacteur n'ayant accès qu'à une quinzaine de templates différents, mais aucune action sur le code source. Néanmoins, l'aspect communautaire prend le dessus ici, et nous verrons que les internautes ont réussi de manière très intéressante à retourner la rigidité originelle à leur propre avantage. Skyblog est ainsi un parfait exemple de l'appropriation de l'outil technologique par une communauté. En effet sa simplicité a forcé les utilisateurs à trouver des manières de mettre en page de façon plus personnalisée leurs blogs, on assiste ainsi à une véritable communauté qui propose de télécharger des codes sources de mise en page utilisable dans son blog.

On retrouve souvent l'expression `EntreNet' pour définir ces plates formes ou les technologies reste majoritairement web 1.0 mais où l'aspect social et communautaire est totalement web 2.0. Skyblog propose plusieurs outils de classification et de classement des meilleurs blogs. Le but d'un skybloggeur est souvent de faire partie de ces top, affichés en première page afin d'augmenter sa popularité. La page d'accueil de Skyblog présente en premier lieu, juste en dessous du logo, de la publicité annonçant clairement son statut commercial, et à but lucratif.

13Source : d'Hélène Delaunay-Téterel, doctorante à France Télécom R&D

http://cems.ehess.fr/document.php?id=765

On a ensuite plusieurs encarts présentant les Skyblogs stars, les publicités envoyées par SMS, une interface de recherche simple sur les contenus des skyblogs (pas de gestion des tags), ainsi qu'une sélection de skyblogs officiels.

Ainsi, malgré quelques lacunes au niveau technologique, cette plate-forme popularise de façon énorme le web 2.0 et les concepts qui y sont rattachés. Elle bénéficie d'une assise très forte et permet ainsi également de montrer à ses détracteurs qu'un modèle économique basé sur un site communautaire 2.0 est parfaitement viable.

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