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La publicité à l'ère du numérique

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par Grégory Jeandot
IICP - Master 2 Publicité & Marketing 2007
  

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II L'érosion des médias traditionnels

Les supports numériques se sont inscrits durablement dans le paysage médiatique français entraînant une mutation du mode de consommation des médias (A), et des investissements publicitaires (B). Ces bouleversements ont donc conduit les médias traditionnels à se moderniser grâce au numérique (C).

A) Le mode de consommation des médias en pleine mutation

2006 a été sans conteste l'avènement de l'« egocasting ». Ce terme, s'oppose au « Broadcasting » (télédiffusion de masse) et consacre l'individualisation de la consommation des médias. Désormais, grâce à l'arrivée de nouvelles technologies, les individus peuvent s'affranchir des contraintes de lieux et de temps. Pour Laurence Meyer, directrice d'étude à l'Institut de l'Audiovisuel et des Télécommunications en Europe, L'egocasting peut être défini comme « tout ce qui a trait à l'individualisation de la société, l'envie très forte de satisfaction de ses besoins personnels, la montée en puissance de l'hédonisme, mais aussi l'émergence des NTIC et l'apparition de l'économie participative. L'individu devient un "conso-acteur" qui veut être maître de ses choix. Trois mots clés caractérisent l'egocasting : la personnalisation, le contrôle et la participation».

Rattachés à ce concept, le podcasting, la Web TV, et la vidéo à la demande entre autres font de plus en plus d'émules.

1) Le Podcasting

Ce nouveau mode de consommation des médias est le fer de lance de l'egocasting. Le podcasting consiste à télécharger (légalement et gratuitement) un fichier audio ou audiovisuel sur un baladeur numérique, un ordinateur portable ou un mobile.

Il se différencie de la radiodiffusion dans le sens où ce n'est pas un mécanisme centralisé qui diffuse un contenu de masse, mais l'utilisateur qui va chercher les fichiers qu'il recherche pour les consommer quand il le souhaite.

Les principales stations de radio mettent ainsi à disposition de leurs auditeurs ce genre de contenu qui pourra être téléchargé directement dans son Ipod. De plus en plus de chaînes de télévision leur emboîtent le pas.

Les utilisateurs disposent ainsi de fichiers audio ou vidéo utilisables à n'importe quel moment, s'affranchissant ainsi des grilles de programmation des diffuseurs de contenu de masse.

2) Le partage de vidéo en ligne

Hier il fallait attendre les 2 journaux télévisés quotidien des chaînes de télévision hertzienne pour voir des informations en image. Aujourd'hui, le partage des vidéos en ligne bouscule cette habitude en allant plus loin que les rédactions des principaux

JT et surtout en étant plus réactif : l'internaute devient journaliste pour le meilleur et pour le pire. L'exécution de Saddam Hussein, les déclarations de Ségolène Royal sur le temps de travail des enseignants, le succès du rappeur Kamini, ne doivent leur impact que grâce aux services de vidéo en ligne.

Ce moyen de diffusion de contenu rencontre une audience de plus en plus importante. Selon une étude du cabinet Comescore, les internautes américains de 15 à 34 ans regardent en moyenne 2h30 de vidéos en ligne chaque mois, et cette tendance de consommation semble débarquer en France.

En tête de ce phénomène, Youtube est devenu un des sites les plus visités au monde avec plus de 100 millions de vidéos consultées chaque jour. Rachetée en 2006 par Google pour près d'1,5 milliard d'euros, cette plateforme intègre depuis mai 2007 dans ses vidéos, un dispositif publicitaire sous forme de lien ou parfois de texte. Parmi les principaux sites de partage de vidéos, citons notamment Dailymotion (concurrent français de Youtube avec 10 millions de visiteurs quotidien), Google Vidéo et Yahoo Vidéo. L'intérêt principal de ces sites pour les utilisateurs est de proposer des contenus audiovisuels par catégorie, ainsi qu'une recherche de fichiers par mot clé. Par conséquent, l'internaute jouit gratuitement d'une totale autonomie dans sa consultation de vidéo, ce dont il ne dispose pas devant sa télévision.

3) La vidéo à la demande

Encore peu utilisée aujourd'hui, la vidéo à la demande permet d'acheter un film à l'unité et de le visionner sur un ordinateur, un téléphone mobile ou un simple téléviseur. L'individu, dans sa quête d'autonomie voit ainsi s'ouvrir devant lui un marché de masse : plus besoin de rendez-vous imposé par la grille de programme des chaînes ou les horaires des séances de cinéma.

Pour répondre à cette nouvelle demande, Orange, Neuf Cegetel, Free et Club Internet proposent ce genre de service.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams