WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Cartographie de la dynamique de l'occupation des sols et de l'érosion dans la ville de Niamey et sa périphérie

( Télécharger le fichier original )
par Hassane SANDA GONDA
Université Abdou Moumouni de Niamey - Maà®trise en géographie 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.1.2.3. Caractérisation des unités géodynamiques en 1989

Dans la région de Niamey, on peut distinguer six unités paysagères.

3.1.2.3.1. Les sommets des plateaux et des terrasses ferrugineuses T1 et T2

Selon Bouzou (2000), ces unités présentent des caractéristiques communes. Elles peuvent être cuirassées ou ensablées (figure 6). Ces unités portent donc un sol tantôt meuble tantôt induré. On y observe généralement un écoulement en nappe sur les surfaces cuirassées mais également la déflation éolienne et un écoulement diffus sur les surfaces ensablées habituellement occupées par les champs.

3.1.2.3.2. Le talus

Les talus peuvent être concaves ou convexo-concaves. Certains sont recouverts d'éboulis, d'autres de placages sableux appelés aussi « jupes sableuses ». Ces derniers sont très ravinés. Les éléments grossiers provenant du plateau se répandent par gravité et forment les éboulis. En bordure du plateau, se mettent en place des amorces des ravines permettant ainsi d'évacuer une portion de l'eau tombée. Cet écoulement concentré crée peu à peu par érosion régressive des têtes de recul (Ousseini et al., 1994). L'action de l'eau, le ravinement et celle du vent, la déflation rendent le talus instable en créant des surfaces nues (Bouzou, 2000).

3.1.2.3.3. Le glacis

Les glacis, généralement très courts sont soumis à l'action des processus hydriques et éoliens. Ces sont les écoulements linéaires qui sont responsables du creusement des ravines. Leur réseau est prolongé par érosion régressive.

3.1.2.3.4. Les moyennes et basses terrasses T3, T4, T5 et T6

Ces unités sont affectées par le ravinement et l'ensablement du lit du fleuve Niger par des cônes d'épandages très actifs. Les écoulements concentrés dans les koris provoquent des sapements des berges d'autant plus rapides que la couverture végétale est absente (Ousseini et al., 1994).

3.1.2.3.5. Les cordons dunaires

C'est le couvert végétal qui détermine la remobilisation éolienne. L'érosion hydrique est quasiment inefficace sur les sommets du fait de leur forte capacité d'infiltration ; elle peut devenir très active sur les versants dès que le matériel délié est décapé et que se forment les croûtes d'érosion (Ousseini et al., 1994). La reprise des sols meubles est donc assurée par le vent et l'eau et est facilitée par le fait que ces édifices sont des champs de cultures (Bouzou, 2000).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"