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Cartographie de la dynamique de l'occupation des sols et de l'érosion dans la ville de Niamey et sa périphérie

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par Hassane SANDA GONDA
Université Abdou Moumouni de Niamey - Maà®trise en géographie 2009
  

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3.1.3.3. Caractérisation des unités géodynamiques en 1999

Parmi les différentes unités géodynamiques, les glacis, les dunes et surtout les moyennes et basses terrasses (T3, T4, T5 et T6) sont celles qui sont susceptibles de fournir le plus d'information sur l'évolution ou la dégradation du paysage. Notre analyse se focalise donc sur ces unités. La mise en évidence de cette dégradation est assurée par les différents koris et ravines qui entaillent les surfaces de ces unités. Entre 1989 et 1999, ils ont augmenté qualitativement en nombre (figure 9) et diminué en superficie. Cette dernière est estimée à 1270,71ha (Superficie des koris combinée à celle des dépôts sableux des koris dans le tableau 3). Mais le fait le plus important ici est que la superficie ensablée du lit des koris qui a connu une hausse très importante car passant de 887,42ha en 1989 à 1116,73ha en 1999. Ceci pouvait s'expliquer par la disparition des cordons ripicoles qui protègent les koris contre l'érosion linéaire ravinante et décapante.

Les basses et moyennes terrasses notamment la T3 sont le siège de l'apparition et du développement de nombreux cônes d'épandages sableux (figure 6 et 9). Rappelons que ces derniers sont à la base de l'ensablement du fleuve Niger.

Les mares ont vu leur nombre en hausse ainsi que leur superficie (tableau 3). On estime à 717,35ha l'ensemble de cette superficie en 1999 (tableau 3).

L'un des facteurs le plus important de la dégradation est sans doute l'homme qui a en grande majorité coupé le bois pour ses besoins en énergie domestique, pour la commercialisation ou pour étendre ses champs. Ces différentes activités mettent le sol à nu et permettent à l'eau de creuser. On aboutit au recul des têtes des ravines et au sapement de leurs berges.

Figure 9: Carte des unités géodynamiques de la ville de Niamey et sa périphérie en 1999

3.1.4. Situation en 2009

3.1.4.1. Occupation des sols en 2009

La situation des paysages de la zone d'étude ainsi que les marques d'érosion au cours de l'année 2009 sont présentés sur la figure 11.

3.1.4.2. Superficies et proportion des unités

Le tableau 4 nous donne les proportions en superficie (ha) et en pourcentage des unités d'occupation des sols. Elles sont représentées graphiquement sur la figure 10.

Tableau 4: Superficie des unités d'occupation des sols en 2009

Unités d'occupation des sols

Superficies (ha)

Proportion par rapport à la superficie totale (%)

Broussailles

5942,3

5,54

Brousse tigrée régulière

14009,6

13,05

Brousse tigrée dégradée

7829,0

7,29

Brousse tigrée très dégradée

1452,5

1,35

Cultures irriguées

4126,2

3,84

Cordon ripicole

1362,1

1,27

Culture pluviales continues

44868,2

41,81

Ceinture verte

628,9

0,59

Fleuve Niger

2066,9

1,93

Kori

1019,9

0,95

Lit sableux des koris

1152,1

1,07

Mares

398,6

0,37

Ville de Niamey

14405,5

13,42

Terrains rocheux

7804,8

7,27

Villages

257,9

0,24

Total

107324,5

100

Figure 10: Répartition en superficie des unités d'occupation des sols en 2009

Le tableau 4 montre qu'en 2009 :

· les brousses tigrées ont une proportion de 21,8% de la superficie totale de la zone. Elles sont reparties en brousses tigrées régulières 13,1%, brousses tigrées dégradée 7,3% et brousses tigrées très dégradée 1,4% de la superficie totale. Elles sont localisées sur les plateaux.

· les broussailles occupent 5,5% de la superficie totale de la zone. Elles sont situées sur les hauts des glacis et aux pieds des plateaux.

· les cordons ripicoles représentent 1,3% de la superficie totale de la zone. Ils épousent le tracé des lits des cours d'eau.

· la ceinture verte a une proportion 0,6% de la superficie totale de la zone. Elle se localise à l'extrême Est de la ville de Niamey.

· les zones des cultures occupent à cette époque 45,6% de la superficie totale dont 41,8% pour les cultures pluviales, 3,8% pour les cultures irriguées. Les cultures irriguées se localisent le long du fleuve sous formes d'aménagements traditionnels ou modernes. Quant aux cultures pluviales, on les retrouve sur les plateaux, sur les glacis et dans les vallées.

· le réseau hydrographique représente 3,3% de la superficie totale de la zone dont le fleuve 1,9%, les koris 1,0% et les mares 0,4%.

· les sols nus ont une proportion de 8,3% de la superficie totale de la zone avec 7,2% pour les terrains rocheux et 1,1% pour les lits sableux des koris. Les terrains rocheux sont visibles sur la surface du plateau.

· les établissements humains occupent 13,6% de la superficie totale de la zone repartie en ville de Niamey avec 13,4% et quelques villages 0,2%. Tous se localisent le long du fleuve Niger.

Figure 11: Carte d'occupation des sols de la ville de Niamey et sa périphérie en 2009

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