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Comportement face au risque et développement du secteur privé

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par ASSOUMOU ONDO
Université Omar Bongo de Libreville - DEA 2008
  

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Comportement face au risque et développement du secteur privé

2008-2009

UNIVERSITÉ OMAR BONGO
DEPARTEMENT DE SCIENCES ÉCONOMIQUES

MEMOIRE DE MASTER II/NPTCI

UNIVERSITE OMAR BONGO
Discipline : Sciences Économiques

Présenté et soutenu publiquement par
ASSOUMOU ONDO

Le 30 Novembre 2009

COMPORTEMENT FACE AUX RISQUES
ET DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE

Directeur de mémoire :
Monsieur Albert ONDO OSSA, Professeur titulaire à l'Université OMAR BONGO

Membres du Jury

Monsieur Jean-Jacques EKOMIE, Professeur agrégé, à l'Université OMAR BONGO Monsieur Symphorien ENGONE MVE, Professeur agrégé, à l'Université OMAR BONGO Monsieur Jean Sylvain NDO NDONG, Maître assistant, à l'Université OMAR BONGO

Comportement face au risque et développement du secteur privé

2008-2009

Comportement face au risque et développement du secteur privé

2008-2009

Dans les pays d'endettement à revenu moyen, où les banques secondaires jouent un rôle essentiel dans le financement de l'activité économique, le financement du secteur privé s'effectue principalement par l'offre de crédit bancaire de long terme. Le développement du secteur privé s'optimise dès lors sous la contrainte des financements des Petites et Moyennes Entreprises par les banques secondaires1.

Cependant, l'offre de crédit de long terme aux Petites et Moyennes Entreprises fait courir aux banques plusieurs risques financiers qui sont susceptibles de conduire à leur insolvabilité, et leur illiquidité. Il s'agit notamment du risque de crédit (Le risque que l'emprunteur ne rembourse pas sa dette à l'échéance fixée), du risque de marché (le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent le portefeuille. Le risque peut porter sur le cours des actions, le taux d'intérêts, les taux de changes, les cours de matières premières etc.) et du risque opérationnel (le risque de pertes directes ou indirectes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures de l'établissement, de son personnel, des systèmes internes ou à des risques externes).

Dans un tel environnement risqué, et en présence d'une asymétrie de l'information dans leur relation avec la clientèle (AKERLOF, 1971 ; STIGLITZ et WEISS, 1981), les banques peuvent être risquophobes (averses au risque), risquophiles (avoir le goût du risque) ou neutre à l'égard du risque (VON NEUMANN et MORGENSTERN, 1944).

Lorsqu'elles sont averses vis-à-vis du risque, les banques gabonaises, ont tendance à surestimer le risque associé au financement d'une grande partie des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Ce comportement se traduit par l'insuffisance des crédits de long terme vis-à-vis des dépôts, et donc, par l'augmentation de leur liquidité au-delà du seuil nécessaire. Cette aversion au risque d'insolvabilité donne lieu à une surliquidité bancaire 2

1 Dans la suite de notre étude, le terme « banque » fera référence aux banques secondaires.

2 La surliquidité ou l'excès de liquidité que certains auteurs qualifient d'excès de réserves est défini comme la détention d'actifs liquides au-delà du niveau réglementaire (SACEGAARD, 2006). Aussi, WANDA (2007) considère qu'il y'a surliquidité lorsque le ratio dépôts sur crédits est supérieur à un.

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suivit du sous-financement des Petites et Moyennes Entreprises (P.M.E). L'alourdissement de la contrainte financière, expliquée par l'aversion des banques secondaires face au risque de crédit de long terme, porte un frein au développement du secteur privé.

L'existence de ce paradoxe montre le regain d'intérêt donné à la question du développement du secteur privé. Une solution récente apportée à cette problématique porte sur les réformes réglementaires (passage de Bâle I3 à Bâle II4) permettant aux banques d'être moins averses au risque; d'exercer leur activité d'intermédiation financière tout en se couvrant contre le risque d'insolvabilité (KIM et SANTEMERO, 1988 ; ROCHET, 1992, LAPTEACRU, 2008 ; BRUNO et GIROD, 2008). Une réglementation prudentielle plus adaptée à la qualité du secteur privé inciterait donc les banques à détenir plus de créances P.M.E. et renforcerait ainsi l'intermédiation financière nécessaire au développement du secteur privé (BERGER, HERRING et SZEGO, 1995 ; FREIXAS et ROCHET, 1997 ; SANTOS, 1999 ; VAN ROY, 2003 ; BRUNO, GIROD, 2008 ; LAPTEACRU, 2008).

3 Selon les normes de Bâle I (1988), les fonds propres exigibles sont calculés sur la base d'une somme pondérée des différents types d'actifs d'une banque; ces pondérations cherchent à refléter le niveau de risque de chaque catégorie d'actifs (le ratio COOKE exige des fonds propres à hauteur de 8% de leurs engagements). Une des limites du ratio COOKE est de ne pas prendre en considération de manière pertinente et suffisamment précise le niveau réel du risque de crédit, celui-ci est évalué de façon forfaitaire en fonction du type de contrepartie et du produit. En particulier, le ratio COOKE ne tient pas compte des différences de qualités des emprunteurs privés puisque quasiment tous les prêts au secteur privé supportent des charges en fonds propres identiques, quelle que soit leur maturité, leurs montants ou la solidité financière de leurs bénéficiaires.

4 Les normes de Bâle II (2007) remplacent le ratio COOKE par le ratio Mac DONOUGH qui au-delà du risque de crédit et du risque de marché intègre le risque opérationnel. Bâle II permet une plus grande différenciation dans les exigences de capital en fonction de la qualité des risques de crédit, qui dépend entre autres de la probabilité de défaut de la contrepartie et de la perte en cas de défaut. Bâle II reforme le calcul du « capital réglementaire » afin d'améliorer la stabilité du système bancaire international. Il est désormais croissant avec le risque de l'emprunteur. Bâle II est conçu pour ne pas pénaliser l'accès au crédit des PME, à priori, plus risqué et admet un capital réglementaire associé aux créances PME faible de 30% relativement à Bâle I.

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Au Gabon, le paradoxe du sous-financement du secteur privé dans une situation de surliquidité des banques, justifie que l'on s'intéresse, en amont, à leurs aversions au risque et, en aval, à la nécessité d'une réglementation prudentielle plus adaptée. Par sa persistance, le sous développement du secteur privé dépasse un simple phénomène conjoncturel, laissant à penser que le problème principal est celui du sous-financement et qu'il puise sa source dans l'aversion au risque des banques. Déjà soumises aux normes prudentielles de la Commission Bancaire d'Afrique Centrale (COBAC), les banques s'avèrent encore surliquides et peu disposées à financer le secteur privé. De ces constats, les ratios prudentiels de Bâle I en vigueur dans la Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC) ne semblent pas inciter les banques à financer une plus grande partie de PME gabonaises, au point de songer à passer de Bâle I à Bâle II.

En proposant une approche microéconomique à notre étude, nous sommes donc amenés, dans le cas du Gabon, à nous poser la question suivante : comment optimiser le développement du secteur privé sous la contrainte d'une aversion au risque de crédit de long terme des banques ?

Une des solutions apportées à cette problématique, par la mise en place d'une réglementation prudentielle adaptée, a fait l'objet d'une abondante littérature. En effet, deux approches s'opposent sur l'analyse des effets de la réglementation prudentielle sur la prise de risque des banques. Il s'agit de l'approche des portefeuilles, d'une part, et celle des incitations, d'autre part.

L'analyse de l'activité bancaire dans le cadre de la théorie des choix de portefeuille met en exergue de débat sur l'impact de la réglementation prudentielle sur l'aversion des banques. Cette analyse trouve son origine dans les travaux de PYLE (1971), HART et JAFFEE (1974) et KAHANE (1977). Les travaux de KAHANE (1977) et KOEHN et SANTOMERO (1980) soulignent l'existence d'un effet pervers pouvant résulter d'une réglementation prudentielle fondée sur un simple ratio fonds propres sur actifs. KIM et SANTOMERO (1988) suggèrent de neutraliser cet effet pervers

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en imposant aux banques un ratio de fonds propres construit à partir d'une méthode de pondération de chaque actif du portefeuille, en fonction du niveau de risque qui le caractérise. Cependant, KEELEY et FURLONG (1990) ont vivement critiqué ces précédentes études qui, à leurs yeux, souffrent d'incohérence interne sous l'hypothèse de responsabilité illimitée des actionnaires de la banque. Aussi, contrairement à ces travaux, les auteurs ajoutent-ils la notion de valeur d'option de l'assurance des dépôts et montrent qu'avec plus de capitaux propres et moins de risque, la régulation a un effet stabilisateur car elle réduit le risque d'insolvabilité de la banque, autrement dit le risque systémique. ROCHET (1992) quant à lui, analyse l'activité bancaire dans le cadre de la théorie des choix de portefeuille de façon satisfaisante en introduisant l'hypothèse de responsabilité limitée des actionnaires. Il montre alors qu'une réglementation prudentielle est efficace si elle parvient à combiner, de façon complémentaire, l'imposition d'un ratio de fonds propres pondéré en fonction du risque systématique des actifs et d'un montant de fonds propres minimum.

Bien sûr, ces travaux furent eux-mêmes largement critiqués car ils négligent les phénomènes d'asymétrie d'information et d'aléa moral qui caractérisent l'activité bancaire. Les modèles de l'approche des incitations tentent d'élucider la relation entre le ratio de capitaux propres et la prise de risque par l'asymétrie de l'information présente à plusieurs niveaux de l'activité bancaire. Il s'agit premièrement du modèle de BESANKO et KATANAS (1996), qui considère le comportement de la banque à l'égard du risque en relation étroite avec, d'une part, le problème entre les anciens actionnaires et les nouveaux actionnaires et, d'autre part, le problème entre les insiders et les régulateurs. Ensuite, le modèle de SANTOS (2000) qui ajoute le rôle d'asymétrie d'information au niveau des relations entre la banque et la firme qui a besoin de financement (l'effort de la firme dans ce modèle n'est pas observable) et au niveau de la banque et ses assureurs de dépôts.

Sur le plan empirique, plusieurs vérifications ont été faites pour clarifier le débat portant sur les effets de la réglementation du capital

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bancaire sur le comportement de la banque. Les premiers travaux de recherche ont été ceux de PELTZMAN (1970) et MAYNES (1972), complétés par d'autres études empiriques étudiant le comportement des banques en matière de prise de risque et les relations entre la variation du capital et la variation du niveau du risque. Il s'agit principalement des travaux de SHRIEVES et DAHL (1992) ; JACQUES et NIGRO (1997) ; AGGARWAL et JACQUES (1997) ; EDITZ, MICHAEL et PERRAUDIN (1998) et plus récemment, de RIME (2001) ; AGGARWAL et JACQUES (2001), VAN ROY (2003) ; GOLDEWSKI (2004 ; 2005) ; VAN ROY (2008) ; LAPTEACRU (2008).

SHRIEVES et DAHL (1992) ont examiné la relation « prise de risquerégulation » pour les banques américaines, respectivement pendant les années 1984-1986, suite à l'imposition de leverage ratio (fonds propres propres/total des actifs). Ces auteurs ont trouvé une relation positive et statistiquement significative entre la variation du niveau de capitaux propres et la prise de risque des banques américaines. Ce résultat suppose que les banques qui prennent plus de risque vont essayer d'accroître leur liquidité pour éviter d'être pénalisées.

Utilisant une approche similaire, JACQUES et NIGRO (1997) ont montré que l'introduction des standards de fonds propres fondés sur le risque a entraîné une hausse significative des ratios de calcul et une baisse du risque de portefeuille des banques ayant déjà satisfait les exigences réglementaires.

Le modèle de SHRIEVES et DAHL a servi de support aux études empiriques ultérieures. Ainsi, EDITZ et AL. (1998) et RIME (2000) obtiennent pour une autre période (1989-1995) des conclusions semblables pour les banques anglaises et suisses. Les banques suisses tentent d'atteindre rapidement les ratios exigés par la loi pour éviter les nombreuses pénalités prévues par les autorités de la régulation. Elles améliorent leurs ratios de fonds propres en augmentant leurs liquidité et non pas en réduisant l'offre de crédit aux P.M.E (EDIZ et AL. 1998 ; RIME, 2000).

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Par contre, AGGARWAL et JACQUES (1998), en prenant appui sur des données des banques américaines pour les années 1991-1993, découvrent que les banques ont décru leur risque pondéré à l'actif pour les années 1992 et 1993 (ce qui contraste avec le comportement des banques en 1991). Cette baisse de la prise de risque s'explique par l'entrée en vigueur, en 1992, de plusieurs sanctions applicables aux banques en cas de non respect des standards de la régulation. Ce qui signifie que les pénalités prévues par les autorités ont eu des incitations positives sur le comportement des banques (AGGARWAL et JACQUES, 1998).

Par ailleurs, dans le cadre d'une dynamique temporelle, CALEM et ROB (1999) cherchent à nuancer les résultats précédents. Les calculs fondés sur les données américaines entre1984 et 1993 indiquent que l'offre de crédit bancaire aux P.M.E risquées dépend de son ratio des capitaux propres et que cette relation suit une courbe en forme de U. Au fur et à mesure que le ratio de capitaux propres s'accroît, la prise de risque diminue jusqu'au point correspondant au standard de 8% exigé par les autorités de la régulation. Ensuite, jugeant le risque de faillite trop faible, les banques bien capitalisées tentent de prendre plus de risques.

Les travaux de De BONDT et PRAST (2000) cherchent à étudier les déterminants des ratios de capitaux propres bancaires dans les années 90 en mettant en avant les facteurs spécifiques à la banque et le degré de capitalisation. Leurs résultats suggèrent que la majorité des banques sont averses au risque et évaluent le risque de leur portefeuille plus élevé que celui dicté par les schémas de pondération de Bâle I. Malgré cela, la réglementation bancaire reste efficace du fait de la tendance des banques sous-capitalisées à l'ajustement de leurs ratios de capital.

VAN ROY (2003) et GOLDEWESKI (2004) ont trouvé que les variations des capitaux propres et la prise de risque des banques sont négativement reliées. Leurs résultats ne confirment pas la conclusion de KOEHN et SANTOMERO selon laquelle les banques choisissent un portefeuille plus risqué pour compenser la perte induite par la baisse du levier d'endettement.

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Pour eux, les ratios élevés de fonds propres n'entraînent pas un accroissement du risque de crédit et donc d'instabilité financière.

Les résultats de ces travaux, qui se fondent sur un modèle à équations simultanées, sont divergents concernant l'influence des exigences en capitaux propres sur le comportement des banques face au risque.

Dans la pratique, une telle problématique intéresse, d'une part, la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC) statuant sur la réglementation prudentielle en zone CEMAC, et d'autre part, l'ensemble des ministères de l'économie et des finances des pays à économie d'endettement, soucieux de lever la contrainte d'intermédiation financière pesant sur leur secteur privé. Parmi les économies où ce problème se pose avec acuité, nous pouvons citer l'ensemble des pays de la CEMAC (Gabon, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Tchad) dont le paradoxe est de présenter à la fois une surliquidité de leurs banques et un secteur privé risqué, contraint financièrement.

Pour répondre à notre question de recherche, nous prendrons le cas particulier des banques gabonaises. La discussion sera menée en deux parties : La première partie consistera en une présentation du modèle de détermination du niveau de risque bancaire, définissant l'encrage théorique et les variables du modèle; La deuxième partie aura trait à l'estimation et à l'interprétation des résultats.

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Notre modèle a pour objectif de déterminer le niveau de risque des banques secondaires gabonaises en utilisant une approche des choix de portefeuille.

Ainsi, nous allons présenter le modèle (Chapitre 1), avant de procéder à sa spécification (Chapitre 2).

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Il s'agit de présenter successivement l'encrage théorique de la relation fonctionnelle (section 1) et les variables du modèle (section 2).

Section 1- Les déterminants théoriques du niveau de risque bancaire

L'objet du modèle est de mettre en évidence les déterminants du niveau de risque bancaire par l'approche de portefeuille. Cette approche développée par PYLE (1971), HART et JAFFEE (1974) ; KAHANE (1977); KOEHN et SANTOMERO (1980) ; KIM et SANTOMERO (1988), détermine le niveau de risque bancaire par les ratios comportementaux significatifs, c'està-dire, les rapports entre les différents actifs qui composent le portefeuille bancaire. Il s'agit notamment du ratio de solvabilité COOKE (total des fonds Propres/total de crédit), du niveau de liquidité immédiate (total de trésorerie/total des dépôts de la clientèle), la taille de la banque (total actif), le ratio de capital (capitaux propres/total des actifs), niveau d'intermédiation financière (total crédit/total dépôts de la clientèle), les pertes (Provisions/total actifs). Nous en déduisons la relation fonctionnelle théorique suivante :

RISKt = f (TAILLEt ; CAPt ; LIQUIDt ; PROVt ; REGt ; PMEDt ) Avec :

· TAILLEt représente la taille de la banque à l'instant t ;

· CAPt est le rapport des capitaux propres sur le total des actifs de la banque à l'instant t ;

· LIQUIDt est le niveau de liquidité immédiate à l'instant t ;

· PROVt représente les pertes à l'instant t ;

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· REGt est le ratio réglementaire COOKE de Bâle I à l'instant t ;


· PMEDt représente l'ensemble des crédits (de court terme et de long terme) accordés aux P.M.E à l'instant t.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault