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L'incidence de revenu national disponible et la formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages congo « cas de l'économie congolaise » de 2000 a 2009

( Télécharger le fichier original )
par Zacharie MUAMBA MUKENGE
Université Pédagogique Nationale "U.P.N" - Licencier en Sciences Economique et de Gestions/Gestion Financiere 2010
  

Disponible en mode multipage

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République démocratique du Congo

Enseignement supérieur et universitaire

Université pédagogique Nationale

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUE ET DE GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION

B.P 8815

E-mail : rectorat upn@yahoo.fr

Kinshasa/BINZA

L'INCIDENCE DE REVENU NATIONAL DISPONIBLE ET LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE SUR LA CONSOMMATION DES MENAGES CONGO

« CAS DE L'ECONOMIE CONGOLAISE »

DE 2000 A 2009

PAR

MUAMBA MUKENGE Zacharie

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de licence en sciences économique et de gestion Option : Gestion financière

Directeur: Raphaël MASALA BAFUILA ph.D

ANNEE ACADEMIQUE: 2010 - 2011

EPIGRAPHE:

« Ne te fie pas à ta propre intelligence, mais place ta confiance dans le seigneur.

Appuie-toi sur lui dans tout ce que tu entreprends, et il te montrera comment tu dois agir.»

(Proverbe 3. 5-6)

« Celui qui pleure quand il sème, criera de joie quand il moissonnera.

Il part en pleura pour jeter la semence, il reviendra criant de joie, chargé de ses gerbes de blé. »

(Psaume 126. 5-6)

Zacharie MUAMBA MUKENGE

MEMORIAL

A mon regret père MUKENGE dénis qui a conduit mes premiers pas jusque à faire de moi un homme utile à la société, par ses conseils et sacrifice, que ce travail reste à votre mémoires, qu'il soit un fruit de votre arbre que tu as planté à l'éducation nationale trouve ici ma reconnaissance. Nous gardons aussi une pense pieuse à notre petite soeur Esther MANYINA.

Zacharie MUAMBA MUKENGE

DEDICACE

A toi l'eternel Dieu des armées, le prince de la paix et le sauveur de l'humanité, pour l'amour, la compassion et la lumière manifeste au temps de la fin à mon égard ;

A toi ma mère bien aimée NSEYA Marie pour tant d'affections consentie que cette oeuvre soit un fruit de vos entrailles.

A toi mon très cher oncle NTAMBUE Simon et ma mère Henriette MASENGU pour le sens d'amour et d'encadrement à mon égard que ce travail soit un symbole de votre soutien spirituel, moral, financier et matériel.

Zacharie MUAMBA MUKENGE

remerciements

Il nous a fallu dix mois de recherche et de réflexion pour réaliser notre étude sur l'incidence du revenu national et la formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages cas de l'économie congolaise de 2000 à 2009.

Si nous sommes arrivés à Ce stade de développement intellectuel, c'est aussi par les efforts et contribution du monde extérieur.

Le professeur MASALA, demeure le premier à manifester un intérêt particulier à notre sujet de réflexion. L'accueil très compréhensif qu'ils ont réservé à notre travail mérite une reconnaissance toute particulière.

Nous rendons hommage à toutes nos autorités académiques, professeurs, Chef des travaux et aux assistants de l'université pédagogique nationale pour la responsabilité assumée faire de nous ce que nous sommes aujourd'hui.

A ma proposée, future mère de mes enfants, que ce travail soit un témoignage de l'attachement mutuel.

A mes petits frères et soeurs, cousins et cousines : TSHINAYI Jean Pierre, marie TSHILOMBA, Pauline TSHITENGE, MASENGU Henriette ; Claude TSHILENGE, Julie KAPINGA, Omega MASENGU, Consolante NTAMBUE, Séphora MBOMBO, pour lesquelles, les mots me manquent pour exprimer ma gratitude du soutien moral que j'ai toujours bénéficié de leur part.

Nous ne remercions jamais assez tous les camarades et amis qui nous ont partagé ensemble les jours et peine durant cette longue expérience académique, nous pensons à : Alexis MULEBA, prince MFUTA, Akili IRENGE, Elvis MULAMBA, Modeste MPOYI, Benjamin MUTOMBO, Danny MAMINA, José MBULU, Leonard NGOMBUA, Patrick MPUTU,

José KAMBA, Nénette BANGAMBA, Etienne KAMBONGO, Sr Judith, AMISSE Meda, NZILA Mukwisa Rachel, qu'ils trouvent ici le fruit de leurs encouragements et amitié.

A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué matériellement, spirituellement, moralement, financièrement à la matérialisation de cette oeuvre mais dont les noms ne sont repris sur cette page, trouvent ici l'assurance de notre sympathie.

ZACHARIE MUAMBA MUKENGE

Liste des abréviations:

 : Variation

C : consommation

Co : consommation autonome

Cp : consommation permanente

Ctr : consommation transitoire

DN : dépense nationale

DTS : droit de tirages spéciaux

FBCF : formation brut du capital fixe

INSEE : Institut national de la statistique et des études économique

OCDE : organisation de coopération et de développement économique

PEG : programme économique du gouvernement

PIB : produit intérieurs brut

Pmc : propension marginale à consommer

PMC : propension moyenne à consommer

PMS : propension marginale à épargner

PNB : produit national brut

RN : revenu national

S : épargne

Yd : revenu disponible

Ymp : revenu maximum précédemment

Yp : revenu permanant

Ytr : revenu transitoire

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 : Ressources et fonctions des secteurs institutionnels ;.....................page 14

Tableau n°2.1 : taux de croissance en volume de différent secteur et de leur composante (variation en pourcentage par rapport à l'année précédente :....Page 36

Tableau n°2.2 : utilisation du produit intérieur brut (en pourcentage du PIB au prix courant) : Page...... 37

Tableau n°2.3 : intention d'investissement en 2008 et 2009 :........Page 50

Tableau n°2. 4 : parts relatives des composantes de la demande globale dans le PIB (en pourcentage) :.......................Page 52

Tableau n° 3.1 Evolution du revenu national disponible en millier de FC :.....Page56

Tableau n° 3.1.1 Evolution du revenu national disponible en millions de franc constant :...Page 57

Tableau n°3.2 évolution du niveau de la formation brute du capital fixe en de CDF courant :...Page58

Tableau n° 3.2.1'évolution de la formation brute du capital fixe en millions de franc congolais constant :.............Page59

Tableau n° 3.3 L'évolution de consommation des ménages en CDF courant :..........Page 60

Tableau n° 3.3.1'évolution de consommation de ménages en millier de franc constant :......page 61

Tableau n° 3.4 le revenu national disponible, la formation brute du capital fixe et la consommation de ménages après déflation de 2000 à 2009 :.......Page 62

Tableau n° 3.5 Recherche des paramètres :..........Page 65

Tableau n° 3.6 Suite :...................................Page 66

INTRODUCTION

I. PROBLEMATIQUE 

Si le lien unissant la consommation au revenu avait été perçu par les économistes avant la publication de la théorie générale, Keynes fut, néanmoins, le premier à souligner l'importance de cette relation.

Les propositions théoriques initiales furent l'objet de vérifications empiriques qui conduisit à des résultats contradictoires et à des formations des nouvelles hypothèses cherchant à mieux éclairer le comportement de consommation.

La consommation dépend des multiples facteurs notamment, prix, revenu, goût, anticipation. Alors que la loi de la demande privilégiait le déterminant prix, le montant du revenu joue le rôle essentiel dans l'analyse keynésienne.

Pour elle, le volume de consommation globale réalisée au cours d'une période dépend du montant du revenu de la même période.

Dans le cadre actuel de l'économie congolaise, le constant est que la consommation du ménage est beaucoup plus influencée par le revenu disponible.

En abordant ce thème, nous voulons élucider la fonction de consommation des ménages congolais si elle est conforme au modèle keynésien.

L'incidence du revenu national et la formation brute de capitale fixe sur la consommation des ménages congolais, se fera à travers l'examen des deux questions ci-après :

1) Quel est l'impact ou l'apport du revenu national sur la consommation ?

2) existe t-il une corrélation entre les deux variables et la consommation ?

L'ensemble de ces questions trouvera la réponse dans les pages qui suivent.

II. HYPOTHESE :

L'hypothèse est définie comme une série des réponses supposées ou provisoire mais vraisemblables aux regards de questions soulevées dans la problématique.1(*)

Dans le cadre de notre travail, notre hypothèse fondamentale est qu'il existe une relation positive entre le revenu disponible, la formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages et que cette intensité serait très élevée.

III .CHOIX ET INTERET DU SUJET :

Notre pays, après l'organisation et la mise en place des institutions nationales et provinciales issues des urnes en 2006, le pays est entrain de traverser un moment décisif de son histoire. Les nouvelles autorités du pays doivent poser les bases qui permettent à la nation de relever les défis de la pauvreté.

Pour nous, le fait d' analyser l'incidence de consommation des ménages congolais peut servir d'exemple aux autorités de prendre des mesures adéquates permettant au pays de relancer les activités économique en vue d'entrer dans le club des pays émergents.

IV METHODOLOGIE DU TRAVAIL 

Dans le cadre de ce travail, nous avons opté à la méthode analytique afin d'analyser les différentes composantes de la fonction de consommation congolaise, en suite, à la méthode inductive qui a permis de tirer des conclusions sur les faits observés.  Au delà de ces deux méthodes, nous avons eu recours à deux approches : l'approche économique et l'approche statistique.

L'approche économique nous a permis de formuler la théorie sur le thème choisi et l'approche statistique nous a permis de réunir l'information chiffrée et de traiter cette dernière au moyen de l'outil statistique.

Quand aux techniques, nous avons privilégie : la technique documentaire, qui nous a permis de consulter les différents documents, ouvrages, TFC, mémoire et la technique d'interview qui nous a permis d'entrer en contact avec les personnes ciblées.

V. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE 

Tout travail scientifique doit être limité dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, notre travail analyse les données pour une période allant de 2000 à 2009 ; et dans l'espace, nous analysons l'incidence de revenu disponible et la formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages.

VI. CANEVAS DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend trois chapitres : le premier est consacré aux approches conceptuelles, le deuxième présente l'économie congolaise, et le troisième chapitre sera consacré à l'analyse statistique de donnés .Des suggestions et recommandations bouclerons notre travail.

CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS

SECTION 1 : Généralités sur l'activité économique

1.1. Définition de l'activité économique :

C'est l'ensemble des actes que doivent accomplir les hommes pour satisfaire leur besoin à partir de la production et de l'échange des biens ou de services.

Définir l'activité économique revient à définir l'objet de l'économie politique2(*).

Les biens et services économique doivent être rares et utiles. La production, l'échange et consommation portant sur ces biens constituent des activités économiques.

L'objet de la science économique est donc l'étude des activités économiques. Ces activités peuvent être analysées à deux activités économiques différentes :

a) L'analyse macro-économique

b) L'analyse micro-économique de l'entreprise et de ménage

A la différence de la micro-économie de l'entreprise, on ne dispose pas d'outil de mesure de la satisfaction du consommateur de même valeur que ceux fournis par la comptabilité. L'analyse des activités économique dépasse la description, elle débouche sur des recommandations d'action en passant par la formulation d'un optimum.

1.2 Les agents économiques3(*)

La comptabilité nationale retient généralement le découpage institutionnel pour représenter l'ensemble des agents économiques. On parle alors d'unités institutionnelles. Celles-ci sont des centres de décisions économiques, répondant en principe au double critère suivant : elles jouissent de l'autonomie de décisions dans l'exercice de leur fonction principale ; elles disposent d'une comptabilité complète, avec bilan. Les unités institutionnelles sont regroupées en secteurs institutionnels. On appelle « secteur institutionnel, un ensemble d'unités institutionnelles qui ont un comportement économique analogue ». Ce comportement économique est repéré par la fonction principale, par la nature et l'origine des ressources de l'unité institutionnelle. Les secteurs ont une réalité concrète, les unités qui les composent une forme juridique. La comptabilité nationale distingue 6 secteurs institutionnels :

1. Les sociétés non financières

Ce secteur institutionnel regroupe les unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des biens et services non financiers marchands (c'est-à-dire dont le prix est économiquement significatif) et qui ont pour ressources le produit de leurs ventes. Ce secteur comprend les sociétés ayant une comptabilité complète et jouissant de la personnalité morale. Leurs formes juridiques sont variées : société anonyme, SARL, société en nom collectif... Il comprend également les quasi-sociétés (qui ont une comptabilité complète mais ne jouissent pas de la personnalité juridique). Leur importance économique est telle (il s'agit des succursales, des bureaux de vente, sociétés dans le siège est à l'étranger) qu'elles sont décrites avec les sociétés. En revanche, les entrepreneurs individuels qui n'ont pas de personnalité juridique distincte de celle de l'entrepreneur, sont exclus de ce secteur institutionnel3. Les Sociétés non financières sont regroupées en trois secteurs selon la nature du contrôle exercé : les sociétés non financières publiques (contrôlées par l'Etat ou par les collectivités locales, elles sont juridiquement des administrations, mais elles vendent la majeure partie de leur production au public, exemple de la régie des Alcools) ; les sociétés non financières privées nationales (elles sont gérées pour le compte d'associés, réunis par un contrat de sociétés) et les sociétés non financières sous contrôle étranger. Une autre décomposition, plus traditionnelle, classe les sociétés en fonction de leur activité principale. On distingue ainsi les notions de branche (activité d'une société) et celle de secteur (activité principale d'une société). Les études en matière de branche permettent d'appréhender les marchés de produit sous la forme d'un tableau entrées - sorties. Les études en matière de secteurs facilitent quant à elles l'analyse de variables telles que l'investissement, le financement...

2. Les institutions financières

Ce secteur regroupe les unités institutionnelles dont la fonction principale est de financer, c'est-à dire collecter, transformer et répartir les disponibilités financières. Leur rôle est de mettre en rapport les gens à besoin de financement (qui cherchent des fonds) avec les gens à capacité de financement (disposés à placer des fonds). Elles exercent une activité d'intermédiation financière Les ressources des institutions de crédit sont constituées par les fonds qu'elles collectent : dépôt à vue ou à terme, obligations... Le secteur se décompose en trois sous-secteurs. Les institutions financières regroupant les institutions qui ont le pouvoir de créer de la monnaie. On y distingue la banque centrale (qui a le monopole d'émission de la monnaie légale) ; les autres institutions de dépôts (banques du second rang qui créent de la monnaie scripturale) et les autres intermédiaires financiers. Les auxiliaires financiers. Les sociétés d'assurance (y compris les mutuelles, institutions dont les ressources sont des cotisations sociales volontaires). Les sociétés d'assurance ont pour fonction principale de transformer les risques individuels en risques collectifs, en garantissant le paiement d'une indemnité en cas de réalisation d'un risque. Elles ont comme ressources les primes payées par les assurés en vertu de contrats librement consentis.

3. Les ménages

Ce secteur regroupe les unités institutionnelles dont la fonction principale est de consommer les biens et services achetés sur le marché. En incluant l'entrepreneur individuel aux ménages, le système de comptabilité nationale a crée un secteur institutionnel aux comportements très hétérogènes. Les ressources principales des ménages proviennent de la rémunération des facteurs de production (travail, capital, terre) et de transferts versés par d'autres secteurs. Au sein des ménages, on distingue les ménages ordinaires (ensemble de personnes vivant dans un logement séparé ou indépendant) et les ménages collectifs (maisons de retraite, cités universitaires, foyers de travailleurs, prisons). Afin de permettre une meilleure analyse des comportements économiques, une décomposition par Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS) des ménages est régulièrement publiée par l'INSEE. Les PCS servent ainsi à classer les ménages selon la profession de la personne de référence du ménage. La décomposition des ménages en PCS repose sur le croisement de plusieurs critères : le critère d'activité (qui isole les actifs des inactifs), le critère de statut (qui clive les travailleurs indépendants, employés ou non, et les salariés), le critère de secteur d'activité (qui isole l'agriculture des autres activités), le critère hiérarchique (il combine revenu, diplôme et notion d'encadrement).

4. Les administrations publiques :

Ce secteur regroupe toutes les unités dont la principale fonction consiste à produire des services non marchands destinés à toutes les unités ou à effectuer des opérations de redistribution du revenu ou du patrimoine national. En d'autres termes, elles fournissent des services collectifs gratuits ou quasi gratuits, et redistribuent le revenu national. Les ressources principales sont les prélèvements obligatoires : impôts, cotisations sociales. Ce secteur se décompose en trois sous-secteurs : l'administration publique centrale (APUC) regroupant essentiellement l'Etat et les organismes à compétence générale ou spécialisées ; les administrations publiques locales (APUL) regroupant les collectivités locales, à compétence générale étendue à une partie du territoire (régions, départements, communes), et divers organismes d'administration locale, à compétence spécialisée (régies, districts, chambre de commerce...) ; les administrations de Sécurité Sociale rassemblant toutes les unités qui perçoivent les cotisations sociales obligatoires et distribuent des prestations sociales, et les organismes auxquels ces unités procurent leurs ressources principales (hôpitaux).

5. Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM)

Elles regroupent des organismes privés sans but lucratif produisant des services non marchands destinés aux ménages. Il s'agit principalement des associations, des syndicats, des partis politiques, des églises... Elles sont dotées de la personnalité juridique. Leurs ressources proviennent de contributions volontaires des ménages et de revenus de la propriété pour plus de 50% de leurs recettes. Si plus de 50% des recettes proviennent des ventes, les organismes sans but lucratif peuvent être classés en sociétés. Si plus de 50% des recettes proviennent de subventions publiques, ils sont classés en administrations publiques.

6. Le Reste du Monde

C'est un regroupement des relations entre les unités économiques étrangères et les unités économiques nationales. Ce n'est donc pas un véritable secteur institutionnel. Le reste du monde est ventilé selon la localisation géographique :

Tableau n°1 : Ressources et fonctions des secteurs institutionnels

Secteur Institutionnel

Fonction Principale

Ressources Principales

Société Non financière

Produite des biens et services marchands non financiers

Résultat de la vente

Les institutions Financière

Financer, c'est-à-dire collecter, transformer et repartir des disponibilités financières

Fonds provenant des engagements financiers contractés.

Les Ménages (y compris les entreprises individuelles)

Consommer, et en tant qu'entrepreneure individuelle, produire des biens et services marchands non financiers.

Rémunération de facteur des productions, transfère effectué par les autres secteurs, produits de la vente.

Administration publiques

Produire des services non marchands destiner à la collectivité et effectué les opérations des redistributions de revenu et de richesse national.

Versement obligatoire effectué par les autres secteurs et reçu directement ou indirectement.

Les institutions sans but lucratif au service des ménages

Produire des services non marchands et dans certain cas produire, sans but lucratif des services marchands destiné aux ménages.

Les contributions volontaires effectuées par les ménages et éventuellement des achats des biens pour les ménages.

Les Reste du monde

Sous l'appellation « reste du monde », on regroupe dans même ensemble de comptes les opérations entre unités résidente et non résidente.

 

Source : fondement de l'économie politique p 27 éd 1989

1.3 Instruments de mesure de l'activité économique 

La comptabilité nationale a pour objectif de mesurer la valeur de l'activité économique d'un pays au cours d'une année. Différentes manières de mesure peuvent être envisagées :

1°) La grandeur ou agrégat( ou quantité globale homogène) qui exprime le mieux, cette valeur est le produit national (PN) celui-ci est l'estimation aux prix de vente de la production totale du pays durant la période considérée, ou en d'autre terme, de tous les out put finals comme le PN, ainsi calculé ,comprend, outre le coût des facteurs, le montant de l'amortissement du capital technique et les impôts indirects, c'est-à-dire tous les éléments de son prix de vente, appelé PN brut aux prix du marché. La comparaison des PNB d'une année à l'autre permet de suivre l'évolution de l'économie du pays et, en particulier, celle du niveau d'activité, de l'emploi, et la croissance économique.4(*)

2°) Un autre instrument de mesure de l'activité est le revenu national (RN). Il sert surtout à apprécier l'évolution temporelle du niveau de vie, du pouvoir d'achat de la population du pays considéré et à comparer cette évolution à celle d'autre pays. Le RN c'est total la de rémunérations cédée aux propriétaires des facteurs des productions d'un pays durant la période envisagée. Au coût des facteurs, RN et PN sont deux grandeurs égales, il mesure sous aspects différents, une même réalité.

3°) Un troisième agrégat permet de mesurer indirectement l'activité économique c'est la dépense nationale (DN) c'est-à-dire l'affectation de la production. On peut montrer qu'en calculant la dépense nationale, en bien de consommation et en bien d'investissement, on trouve une grandeur égale au PNB.

DN= RN+Impôt+Amortissement=PNB aux prix du marché

SECTION 2 : Notion sur la fonction de consommation

La fonction de consommation dépend de multiples facteurs, prix, revenu, goût, anticipation.

Alors que la loi de la demande privilégiait le déterminant prix, le montant du revenu joue le rôle essentiel dans l'analyse keynésienne.

Pour elle, le volume du revenu global (C) réalisé au cours d'une période dépend du montant de revenu global réel disponible (Y) de la même période. (L'analyse est menée à prix constants et implique la déduction des impôts indirects).C=f(Y) Le revenu globale a deux composantes, la consommation C et l'épargne S (Y=C+S)

L'épargne apparaît comme élément résiduel dépendant de la consommation, elle-même dépendant du revenu. La consommation et l'épargne sont donc complémentaires par rapport au revenu.

Aussi, la fonction de consommation analysée donc facilement dans le paragraphe B en fonction d'épargne. De plus, les caractéristiques de la fonction keynésienne dégagée dans le paragraphe C sont à l'origine de tentatives des dépassements de l'analyse keynésienne

A. Consommation et épargne sont donc complémentaires par rapport au revenu. Aussi, la fonction de consommation analysée dans le paragraphe A peut-elle être transposée donc facilement dans le paragraphe B en fonction d'épargne. De plus les caractéristiques de la fonction keynésienne dégagée dans le paragraphe C sont à l'origine des tentatives de dépassement de l'analyse keynésienne Fonction de consommation

1. Définition

Emploi d'un bien ou d'un service en vue soit de sa transformation dans la production (consommation intermédiaire) soit de la transformation d'un besoin (consommation finale) impliquant la destruction immédiate ou progressive du bien.

La relation entre consommation et revenu s'exprime par la propension à consommer :5(*)

· Propension moyenne à consommer ou rapport de consommation globale au revenu globale :

· La propension marginale à consommer ou rapport de la variation de la consommation à la variation correspondante : si ces variables sont infinitésimales, on peut exprimer cette propension en terme différentiel par la dérivée de C par rapport à Y.

B. Fonction d'épargne 

Partie du revenu non affectée à la consommation immédiate. Cette définition doit être prise à titre provisoire car il existe peu de mots qui soient aussi courant et aussi difficile à définir que le mot « épargne »:

· la propension à épargner qui étant donné le caractère résiduel de l'épargne, peut se déduire des propensions à consommer : ou

· propension marginale à épargner ou rapport de la variation d'épargne à la variation correspondante de revenu : s=ou s=

Pour des variations infinitésimales on obtient : s= ou s=

La fonction de consommation C= cy+b peut être transposée pour obtenir la fonction d'épargne en rappelant que : S = y- c

S= y-(c y+b) d'où s= y (1-c)-b

C. caractéristique de la fonction keynésienne

Sur la seule base d'une « loi psychologique fondamentale », avancée par Keynes sans justification rigoureuse, la fonction de consommation s'énonce ainsi les hommes tendent à accroitre leur consommation à mesurer que le revenu croit.

La formulation communément retenue de la fonction de consommation de courte période est la suivante : C=c y+Co

Dans cette relation ; le revenu de la consommation globale est expliquée par le niveau du revenu.

Le terme Co indique la valeur de la consommation lorsque Y est nul ; Co est appelé consommation autonome puisqu'il s'agit d'un montant minimum de consommation incompressible.

Dans cette relation, le niveau de la consommation globale est expliqué par le niveau du revenu. C est un coefficient structurel ou paramètre extrêmement important appelé Propension Marginale à Consommer ; c'est le rapport entre la modification de consommation et la modification du revenu qui en est à l'origine, soit

Rapport de variation, indique la proportion de l'accroissement supplémentaire de revenu qui sera consacrée à la consommation. Si ses variations ont infinitésimales, on l'exprime en terme différentiels par la dérivée de C par rapport à Y, soit

La fonction de consommation est appelée relation de comportement des agents économiques. 6(*) Elle peut être transposée pour obtenir la fonction d'épargne puisque Keynes écrit qu'une proportion de plus importante du revenu est épargnée à mesure que le revenu réel s'accroit. L'épargne apparaît comme un élément résiduel dépendant du revenu.

Le revenu global ayant deux emplois : la consommation et l'épargne, on peut écrire : Y= C+ S d'où S= Y- C, S=Y-(c y+CO), d'où s= (1-c)-Co

Les propensions à épargner moyennes marginale s'écrit : PMS= =1- puisque += =1

De même, on a: pms= s ==1-

Puisque = 1. La fonction d'épargne peut alors être réécrite ainsi comme suit S= s y -Co

2.1 Définition de la consommation

Consommer consiste pour un ménage à dépenser son argent pour acheter des biens destinés à satisfaire le besoins exprimés. La consommation représente l'une de principales opérations économiques. Mais la consommation correspond aussi à un phénomène social

Caractéristique de la consommation : 

1. L a consommation se caractérise par l'utilisation des biens et services qui seront détruits immédiatement (bien et service non durable : produit alimentaire) ou progressivement (bien durable : automobile, mobilier, machine à laver) ;

2. la consommation est une opération économique consistant dans l'utilisation immédiate des biens et service qui seront dans le processus

La consommation qui se caractérise donc par la destruction immédiate ou progressive du bien à travers son utilisation se distingue ainsi de l'investissement qui consiste à utiliser d'une façon durable des biens de service à des fins productives. Toute consommation ne correspond pas cependant à une destruction immédiate c'est le cas pour un produit alimentaire (c'est une consommation non durable). Certain biens peuvent être utilisés un grand nombre de fois jusqu'à leur usure, ces biens comme l'automobile ou les appareils électroménagers, sont des biens de consommations durables ou des bien durables.7(*)

La consommation qui est le fait de tout les agents économiques (ménages, entreprise etc.) cherche à satisfaire des besoins On peut alors définir un besoin comme étant un sentiment de manque ou de privation accompagné du désir de le voir disparaître.

2.2. Sortes de consommation 

Plusieurs segmentations peuvent être retenues 

a) consommation par fonction : les dépenses de consommation sont distinguées d'après la nature des besoins du ménage qu'elles satisfont. Les nomenclatures fonctionnelles regroupent les produits complémentaires simultanément nécessaire à la satisfaction d'un même besoin (par exemple : déplacement =automobile+ carburant) ou substituant, c'est-à-dire le moyen alternatif de satisfaire un même besoin (déplacement =soit automobile, soit train) ces rubriques sont les plus adaptées à l'étude des tendances de moyen terme de la consommation ;8(*)

b) consommation selon la durabilité : les produits sont regroupés selon leur durée d'utilisation, cette nomenclature oppose les biens durables au bien fongible. Dans Les premiers catégories entrent les articles d'équipement ménager ou loisir, le semi-durable correspondant essentiellement à l'habillement ; les dépenses d'alimentation et d'énergie constituent les biens fongible ou non durable ; Les dépenses relatives au logement, à la santé, aux transports et télécommunication ; aux hôtels, cafés et restaurant... cette décomposition est surtout adaptée à l'étude de la consommation, sur le court terme

c) consommation par produit : la décomposition selon l'optique de production retient comme critère de classification la nature de l'objet consommé (produit alimentaire et industriels, énergie, service). Elle est utilisée pour les études macro-économiques qui nécessitent une confortation de la consommation et la production.

2.3. Les différentes hypothèses de la fonction de la consommation

Quelle fonction représente véritablement la consommation ?

Quels facteurs peuvent être avancés pour expliquer la constance de la propension moyenne à consommer ?

Trois grandes familles d'hypothèse ont été formulées

A. La théorie des revenus de fonction de consommation de référence

Une des premières tentatives pour réconcilier ces résultants apparemment contradictoires obtenus pour études empiriques sont dues à DUESENBERRY. Pour l'auteur le comportement de l'agent consommateur peut être saisi avant tout par la comparaison de son revenu ; c'est-à-dire que la relation revenu- consommation doit être établie entre des grandeurs non pas absolues mais relative. En fait, deux hypothèses sont avancées impliquant deux formulations du revenu relatif9(*).

1°) Effets de démonstration :

La propension à consommer ou d'un agent individuel ou d'un ménage n'est pas seulement fonction du niveau de son revenu(Yi), mais de sa situation relative dans des revenus de la state sociale de référence  ()

Ci= bi yi +bii (- yi) avec 1> bi >bii > 0

2°) Effet de mémoire économique et de formation habitude :

Le niveau de consommation de courte période ne dépend pas seulement du revenu courant (Y), mais aussi du revenu perçu dans le passé. C'est l'existence irréversibilité des comportements de consommation peuvent être succèdent présentées.

Pour Duisenberg (mais aussi Brady, Modigliani), la propension moyenne à consommer doit faire intervenir comme revenu de référence, le revenu le plus élevé atteint aux cous de la période précédente. Ce revenu maximum précédemment atteint (ymp) a permis la cristallisation de certain comportement de consommation.

Lorsque le revenu baisse en base conjoncture, les individus essaient de maintenir leur niveau de vie antérieur. C'est cette résistance à la baise de consommation que traduit l'expression d'effet de crémaillère ou de cliquet. C=b1y+b2 : les paramètres b1 et b2 s'interprétant comme des propensions à consommer.

Tant que le revenu s'élève régulièrement d'une période à une autre, la consommation est proportionnelle à cette croissance du revenu. En situation de récession, lorsque le revenu de la période diminue, la pms s'élève puisqu'un phénomène d'inertie à la baise de la consommation se produit : la pms se trouve plus faible que le pmc. Supposons qu'une baisse conjoncture apparaisse pour un niveau du revenu yi, le revenu tombe à yo du fait de l'effet de cliquet, la consommation ne diminue pas le long de t, mais le long de la fonction de courte période Cct. La consommation sera d'un niveau égale à au lieu de Co parce que le revenu maximum le plus élève antérieurement atteint détermine encore partiellement la consommation.

Lorsque l'économie redémarre et que le revenu remonte la consommation apparaît à long de Cct jusqu'à ce que le niveau antérieur du revenu soit atteint. L'hypothèse est que la formation d'habitudes influence les comportements de formation, la différence provient du fait que l'effet de mémorisation n'est plus introduit de manière discontinue, par le jeu du revenu maximum précédemment attient au cours d'une période antérieure, mais de manière continue par l'intermédiaire de la consommation juste passée.

B. La théorie du revenu permanent

Deux idées sont à la base de la théorie de Milton Friedman. D'une part, le revenu des agents économique peut connaître, des variations qui peuvent être importante, d'autre part, les dépenses de consommation présentent dans l'ensemble une relative stabilité. Sur ces constatations Friedman avance une théorie qui tend à atténuer le caractère trop rigide de la relation revenu-consommation. Aussi, propose t-il de distinguer deux composantes au sein du revenu comme de la consommation.10(*)

Le revenu permanent (YP) est un moyen anticipé; c'est le montant des ressources régulières que l'individu peut raisonnablement escompter compte tenu de sa qualification, de son expérience et de sa fortune, il n'est pas directement observable. La fraction transitoire (Y tr) ou aléatoire est constituée d'élément positif (bénéfice non prévus heure supplémentaire ...) ou négatif (dépense de maladie, réduction d'activité au dessous de l'horaire normal ...) qui viennent s'adjoindre au revenu permanent ou qui s'en déduisent.

C. Influence du patrimoine sur la consommation

La consommation des ménages peut ne pas être financée par leurs revenus. Certain d'entre eux peuvent disposer d'actifs monétaire liquides ou d'actifs réels ou financiers qu'ils peuvent vendre pour effectuer des achats, notamment des biens des consommations durables.

La prise en considération du patrimoine conduit à écrire la fonction de consommation sous la forme: Ct= cyt + dAt, dans laquelle At. représente le montant des actifs détenus en t, ct et cy sont la consommation et le revenu de la période, c est la propension à consommer le revenu, d est la propension à dépenser des actifs

D. L'hypothèse du cycle de vie :

Selon Modigliani, Ando et brumberg, les comportements réels de consommation seraient différents selon les phases de la vie des individus puisque le profit temporel des revenus varie en fonction des trois grands âges de la vie. Par le recours à l'emprunt et par la pratique, de l'épargne, la consommation peut être mieux repartie dans le temps que le revenu.

En adoptant l'hypothèse que l'agent économique essaie de maintenir un niveau de consommation constant ou relativement croissant au cours de sa vie, il est possible de mettre en lumière un cycle type comportant trois phases :

· la première correspond à la période de jeunesse au cours de laquelle l'agent est emprunteur ;

· dans la seconde correspond à l'âge mûr, l'agent devient épargnant net ;

· avec le départ à la retraite, dans la troisième, il devient désépargnant.

2 .3.1 La fonction de consommation keynésienne :

La fonction de consommation permet d'analyser la consommation des ménages (les entreprises n'ont pas de comportement de consommateurs) en tant que flux mis en relation avec celui du revenu.

Les dépenses de consommation sont analysées globalement et non par produit, il est fait abstraction du prix des biens, ce qui différencie le type d'analyse des fonctions micro-économie de demande. L'action exercée par le prix relatif des différents et service se trouve ainsi négligée.11(*)

La consommation est relative aux biens non durables, la prise en considération des biens durables ou semi-durables poserait le problème de leur remplacement et relierait la consommation seulement au revenu mais au patrimoine.

Choix des déterminants de la consommation

Si l'on fait abstraction de la consommation autonome liée à une épargne antérieure, le seul déterminant de la consommation est dans l'analyse keynésienne, le revenu C= cy. Cette fonction conduit à admettre que, lorsque le revenu du consommateur s'élève, sa consommation s'accroit également, mais d'un montant moindre que l'accroissement de revenu. Une telle analyse implique l'absence de prise en considération :

· du patrimoine (actif) des sujets économiques : seul le revenu est relié à la consommation ;

· de l'influence du niveau général des prix, puisque la fonction de consommation est définie en terme réels. Il est ainsi supposé de façon implicite des variations proportionnelles des revenu réel et de revenus monétaire ;

· état donné son niveau d'intégration élevée, résulte du moyen pondéré de la fonction individuelle. Les coefficients de pondération sont constitués par les revenus individuels.

L'analyse keynésienne suppose que la fonction de consommation tient de la réparation du revenu. Or toute modification de la réparation de ces revenus risque de modifier la fonction globale de consommation

2.3.2. La fonction de consommation poste keynésienne

Keynes, sans abandonner délibérément l'analyse néo-classique de caractère micro-économique, la dépasse et s'engane dans l'analyse macro-économique fournissant ainsi les supports théoriques nécessaires aux politiques interventionnistes et aux évaluations globales :

· Keynes fournit une description nouvelle des facteurs qui déterminent le niveau d'équilibre de revenu global ;

· Keynes ne considère pas que l'équilibre économique comporte nécessairement le plein emploi

· Keynes recommande une politique économique, c'est-à-dire une intervention de l'Etat contre les crises.

2.3.3. Influence du niveau général de prix :

· effet Pigou : La hausse du niveau général des prix diminue la valeur réelle des encaisses, la baisse du niveau général des prix augmenter leurs valeurs. Il s'ensuit que les consommateurs dans le premier cas auront tendance à réduire leur consommation, et à l'augmenter dans le second cas. La proportion dépensée de leur revenu s'en trouvera modifiée ;12(*)

· rôle de l'élasticité d'anticipation par rapport au prix : une hausse des prix peut conduire les consommateurs à augmenter leurs achats en prévision d'une nouvelle hausse des prix. Au contraire, une baisse des prix peut les inciter à retarder leurs achats dans l'espoir d'une nouvelle baisse. L'influence des prévisions des prix exerce un rôle contraire à celui de l' « effet Pigou » et par conséquent tend à le neutraliser.

Cette influence est mesurée par le coefficient d'élasticité par rapport au prix, c'est-à-dire par le rapport entre la variation relative anticipée au prix futur et la variation relative acquise du prix courant:

E= :

Si : e=0, il n'y a ni hausse ni baisse de prix en perspective ;

e>0, la variation anticipée est de même sens que la variation acquise ;

e=1, la hausse (ou la baisse) anticipée est de même taux que la variation acquise ;

e>1, la hausse (ou la baisse) anticipée est de taux supérieur à la hausse (ou à la baisse) acquise ;

e<1, la hausse (ou la baisse) anticipée est de taux inferieur à la hausse (ou à la baisse) acquise ;

e<0, la variation anticipée est de sens contraire à celui de la variation acquise.

Lorsque E>, les mouvements de hausse de baisse de prix sont largement emplies par le comportement des consommateurs. Ceux-ci aggraveront l'inflation par un accroissement de la demande ou la déflation par une diminution de la demande.13(*)

Section 3. FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE (FBCF)

La FBCF ou formation brute de capital fixe: est. l' agrégat qui mesure en comptabilité nationale l' investissement (acquisitions de biens de production) en capital fixe des différents agents économiques résidents.

Le capital fixe est l'ensemble des actifs corporels ou incorporels destinés à être utilisés dans le processus de production pendant au moins un an (ce sont des biens durables).

La FBCF des entreprises et des administrations publiques ( État et autres collectivités), consiste en l'achat :

· d' actifs fixes ( biens d'équipement, logements, bâtiments) acquis pour être utilisés au moins un an dans le processus de production 1,

· de biens et services incorporés au capital acquis, aux terrains, et aux actifs incorporels.

La notion de formation brute de capital fixe existe aussi pour les ménages, et ne comprend que l'achat de logement ou des réparations importantes d'un logement, les autres biens étant traités en consommation finale.

3.1 DÉFINITION DE LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE (FBCF)

1. Définition

La FBCF est un indicateur issu de la comptabilité nationale congolaise. Cet agrégat (c'est-à -dire que la FBCF est le résultat de la somme de différents éléments) mesure le flux annuel d'investissements réalisés dans le pays. La FBCF est donc la somme des investissements, essentiellement matériels, réalisés pendant l'année sur le territoire congolaise. 14(*)

Sur le plan économique, l'investissement matériel est l'achat de biens durables permettant d'augmenter le stock de capital de l'entreprise. Il consiste souvent en l'achat de machines ou de bâtiments, ces machines et ces bâtiments ayant pour objet de contribuer à  la production de biens et services. Les achats d'habitations sont des investissements car, par exemple, un appartement permet de produire un service, celui du logement.

Depuis quelques années, la FBCF intègre certains investissements immatériels, essentiellement les dépenses liées à  l'achat de logiciels. Mais les autres investissements immatériels, comme les dépenses de recherche-développement, celles de formation continue ou celles de publicité, restent comptabilisés comme des dépenses de consommations intermédiaires.

Enfin, la FBCF est brute  car on y inclut les dépenses de renouvellement d'équipement (ou amortissement) qui ne sont pas à  proprement parler des investissements (puisqu'elles ne contribuent pas à  accroître le stock de capital mais simplement à  le maintenir à  son niveau en renouvelant le matériel usagé).

2 La formation brute de capital fixe

C'est le nom donné à l'investissement. La FBCF est définie comme la valeur des acquisitions (Nettes de cession) d'actifs fixes par les producteurs résidents. L'acquisition n'est pas Nécessairement un achat, elle peut être le résultat d'une production pour emploi final propre (Entreprise produisant un logiciel pour elle-même).

L'actif est fixe parce qu'il peut être utilisé de façon continue et répétée pendant plus d'un an. Les actifs fixes peuvent être corporels ou incorporels. Les actifs corporels comprennent les machines, les logements, les bâtiments, les ouvrages du génie civil (ponts, routes...) ainsi que la valeur des grosses réparations de ces actifs.

La FBCF des ménages non entrepreneurs individuels ne concerne que l'acquisition de logements neufs ou les grosses réparations effectuées sur les logements existants. La comptabilité nationale exclut de la FBCF, l'intensité en recherche développement, qui a pourtant des effets positifs pendant plusieurs années sur la production.

3.2 Tendances

Pour pouvoir parler de l'évolution au cours du temps de la FBCF, il est nécessaire d'utiliser des montants corrigés de l'inflation, c'est-à -dire ce que l'on appelle des valeurs réelles ou à  prix constants. C'est à  peu près toujours ce que vous trouverez.

Que montrent ces statistiques ? Si l'on prend l'exemple de la République Démocratique du Congo notre pays, vous verrez que le montant de la FBCF est très lié aux mouvements conjoncturels de l'économie : quand la croissance est rapide, la FBCF augmente vite et inversement. Cela signifie à  la fois que la croissance est pour une part importante générée par la demande d'investissement, et également que, quand la croissance est forte, les chefs d'entreprise sont incités davantage à  augmenter leurs investissements. Les variations de la FBCF sont donc un élément important de l'analyse de la conjoncture économique. C'est d'ailleurs aussi pourquoi vous trouverez rarement le montant de la FBCF mais beaucoup plus souvent sa variation relative annuelle (en %).

3.3 Enjeux

L'investissement est au coeur de la croissance, La FBCF, qui est un indicateur permettant de mesurer, au moins approximativement, l'investissement, est évidemment très souvent utilisée par les économistes pour évaluer la bonne santé d'une économie : un fort taux d'investissement (qui prend en compte à  son numérateur la FBCF) est souvent recherché, de même une FBCF qui s'accroît rapidement laisse penser que la croissance va être rapide. Il faudrait donc que cet indicateur soit de bonne qualité et mesure correctement l'effort d'investissement d'un pays. Ce n'est pas vraiment le cas : du fait de la progression rapide des investissements immatériels, très mal pris en compte par la FBCF, l'investissement réel est sous-estimé si l'on utilise seulement la FBCF et le taux d'investissement qu'elle permet de calculer. Il faut donc toujours essayer d'ajouter à  la FBCF d'autres indicateurs de l'investissement immatériel.

Chapitre II : BREF APERCU SUR L'ECONOMIE CONGOLAISE

Section 1 : généralités sur l'économie congolaise :

L'économie congolaise est une économie la moins compétitive d'Afrique. Elle occupe en 2008 selon la banque mondiale le 178émé position, c'est-à-dire la dernière place sur la liste des pays du monde considéré d'après leur capacité à offrir des réelles facilités de faire des affaires.15(*)

Après une période d'une relative reprise, la République Démocratique du Congo a subi une sévère dépression entre le milieu des années 1980 et de milieu des années 2000 liées à une gestion marquée par la corruption, puis aux guerres civiles qui ont ravagé le pays.

L'agriculture reste le principal secteur de l'économie représentant 57,9% du PIB en 1997 et occupait 66% de la population active

1.1 Situation économique en 1997 :

Se penchant sur la situation postcoloniale de la RDC, l'une des observations qui frappées la faillite économique et la misère sociale généralisée de la population.

L'économie congolaise présente le paradoxe le plus frappant du continent noir. En effet potentiellement riche avec l'incomparable ressource minière humaine, la RDC possède une économie parmi les moins performants. En effet au moment ou sont chutait de 6.5% l'accroissance de population aux taux de 3.4% par année. Dans les lignes qui suivent nous proposons une lecture la situation de la RDC. Nous avons divisé l'histoire économique de la RDC en quatre grandes périodes notamment :

1960-1966 période des trouble : les querelles politique de 5 premiers années qui ont suivi l'indépendance (mouvement de rebellions, de récession et guerre civile) ; sa situation économique était marquée par des problèmes politiques (éclatement des structures politique et effondrement administratif) et les problèmes de cours des matières premières

1967-1974 périodes d'expansion : à partir de 1966, la situation du pays est marquée par l'instauration de l'autorité de l'Etat et de la réorientation de la politique économique. En effet, la réforme monétaire de 1967, conjugué avec la montée des cours du cuivre et l'apport massif des Capitaux, et il s'en est suivi une croissance réelle di PIB de 7% en moyenne annuelle de 1968 à 1974. Les réserves de change atteignant, fin 1970, le montant de 220 millions de dollars, soit trois années de besoin d'importation ; 16(*)

1975-1989 périodes de la récession et de tentative de stabilisation. 1975, l'économie congolaise est entrée dans une phase de récession par une profonde détérioration des principaux indicateurs économique et sociaux. L'origine de cette récession tient principalement à l'échec de l'expérience de la politique de zaïrianisation lancée en novembre 1973 qui a provoqué un défit total des operateurs économique surtout étranger introduit en 1989-1997 ;

1997-2003 période de grande crise ou de la gonflassions économique. Elle relève une réelle débâcle économique et un effondrement du système économique du pays.

La situation économique en RDC s'est caractérisée par une disparité dans le comportement des principaux agrégats du cadre macroéconomique. Ces derniers ont évalué de façon divergente sur l'année. Cette situation a été affectée par la guerre déclenchée en octobre 1996 à l'EST du pays par l'alliance des forces démocratique pour la libération du Congo « AFDL » en sigle et qui s'est achée en main 1997 par changement de régime politique.

En 1997, le PIB a connu une chute brutale estimée à 6,4% après une baise de 1,8% en 1996. Cette diminution a été ressentie dans le secteur des biens et service.

S'agissant des prix intérieurs, leur tendance a connu une forte décélération en 1997. En effet, le taux d'inflation est passé de 69,3% en 1996 à 13,7% en 1997, consécutivement à l'application de la politique budgétaire et monétaire restrictives.

La gestion de finance publique en 1997 a été fortement influencée, comme en 1996 par la situation de guerre.

En effet, les recettes et les dépenses de l'Etat se sont élevées respectivement à 40363,8 milliard de nouveaux zaïre et 46655,4 milliard dégageant ainsi un mali de 6291,6 milliard de nouveau zaïre.

1.2 L'évolution du PIB et son utilisation :

L'estimation du PIB en 1997 indique une régression de 6,4% imputable aux conséquences de la guerre sur l'activité économique. A ce facteur important s'ajoute l'attentisme des opérations économiques ainsi que le délabrement prononcé des infrastructures de base

EVOLUTION DU PIB

L'analyse des différents secteurs contribuant à la formation du produit intérieur brut relève une baisse dans le secteur des biens ainsi que dans celui des services.

Tableau n°2.1 : taux de croissance en volume de différent secteur et de leur composante (variation en pourcentage par rapport à l'année précédente.

 

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

Sect. des biens

-1,9

-7,2

-6,7

-8,1

-2,7

-0,8

-0,7

0,5

-0,4

Agri. El. Ch. Pèche

2,8

2,6

2,8

3,1

1,8

-0,8

-2,3

-2,8

-2,6

Ext.min et met

-3,6

-15,0

-22,8

-36,4

-20,3

1,9

6,3

3,2

-10,3

Industrie manu

-4 ,2

-14,6

-21,5

-27,6

-12,2

-7,4

9,7

-3,4

12,6

Bât. Et tr pub

-8,2

-39,7

-16,5

-35,0

-11,3

12,8

26,6

24,7

-27,5

Electr. Eau

4,4

3,2

-6,2

7,8

-17,1

-3,3

6,7

18,9

-27,5

Secteur des services.

-2,6

-6,1

-6,9

-11,8

-28,7

-10,0

-0,6

-2,3

-5,5

Transp. & com.

2,7

-27,6

-15,9

13,7

-25,7

-2,8

-0,6

-3,5

-14,5

Commerce

-6,2

-2,5

-12,0

-9,7

-28,4

-2,2

-0,6

-0,2

-21,7

Servi. mar. Et non Mar.

1,7

1,9

-5,9

-18,8

-29,7

-23,4

-0,8

-13,7

42,7

Dr. & ta. Imp.

1,4

-31,6

-30,1

-48,0

-29,0

-2,1

48,0

-4,é

-26,5

Prod. inter.br.

-1,4

-6,6

-8,4

-10,5

-13,5

-3,9

0,7

-1,1

-6,4

Source : Banque centrale du Congo rapport annuel 1997

Évolution du produit intérieur brut :

L'examen de l'affectation du produit intérieur brut renseigne un accroissement des parts de la consommation publique, de la formation brute du capital fixe et de la variation des stocks. Par contre, celles de la consommation des ménages et des exportations nettes des biens et services ont régressé.

Tableau n°2.2 : utilisation du produit intérieur brut (en pourcentage du PIB au prix courant) :

 

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1. consom. du men.

75,0

71,5

79,8

68,8

80,5

83,9

75,9

69,3

2. consom. publique

10,1

11,5

13,3

21,7

15,4

5,2

5,4

6,2

3. forma. brut du cap.

13,3

12,8

6,2

7,1

2,2

5,6

10,5

15,5

4. variation de stock

2,3

3,8

0,5

0,2

0,0

0,3

-0,5

0,8

5. export. net.de bien

-0,7

0,4

0,3

2,2

1,9

4,9

8,6

8,2

 

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Source : BCC, rapport annuel 1997

La part des dépenses des ménages dans le PIB est passée de 75,9% en 1995 à 69,3% en 1996, de 5,4% en 1995, la part de la consommation publique dans le PIB est montée à 6,2% en 1996, consécutivement à l'organisation de dépensées publiques.

La formation brute de capital fixe s'est améliorée, ainsi que le taux d'investissement qui était de 10,5% en 1995 est passé de 15,5% en 1995. Cette situation s'explique essentiellement par l'accroissement des biens d'équipement importé ainsi par celui de la consommation intérieure de ciment.

La part des échanges avec l'extérieur dans le PIB qui était de 8,6% en 1995 a légèrement baissé en 1996 pour se situer à 8,2%

1.3 Les investissements :

L'accroissement des investissements public observé depuis 1994 s'est poursuivi jusqu'en 1997. Par contre, les investissements privés agrées aux cours de la période sous analyse ont été en baisse en raison du climat de guerre qui a prévalu dans le pays.

Les investissements publics à travers les dépenses en capital du cadre budgétaire, ont totalisé 21,3 million de DST en 1997 contre 18,2 millions en 1996, soit un accroissement de 17,0%.17(*)

L'analyse sectorielle permet de relever que les dépenses relatives à l'infrastructure économique comprenant notamment les charges engagées pour la réfection des varies urbaine ont absorbé 57,0% du total.

Section 2 : Evolution économique en 2003-2004

2.1 Evolution économique en 2003 :

La volonté du gouvernement est de poursuivre en oeuvre des politique et financement ainsi que les reformes structurelles arrêtées dans le cadre du programme économique du gouvernement en sigle « PEG » ont caractérisé l'année 2003 18(*)

Le PEG qui courre la période d'avril 2002 à juin 2005 est soutenu par la faculté pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC), du FMI, le crédit de relance économique et le crédit d'appui au programme multisectoriel d'urgence de construction et de réhabilitation (PRR) de la Banque mondiale ainsi que les ressources d'autres bailleurs tel que : l'Union Européenne et le PNUD

2.1.1 Présentation du programme économique du gouvernement

Le programme économique du gouvernement (PEG) a pour objectif de consolider la stabilité macro-économique et de relancer la croissance de manière à réduire la pauvreté, se présente selon les axes principaux :

Cadre macro-économique :

· taux de croissance du PIB : 5,0%

· taux d'inflation fin période 6,0%

· taux d'inflation moyen 12,8%

· taux d'investissement 8% du PIB

· épargne nationale 14% du PIB

· déficit du compte extérieur 3,8% du PIB

2. politique macro-économique

Les objectifs et les mesures structurelles retenus dans le cadre du PEG pour l'exercice 2003 sur les plans budgétaire et monétaire sont :

Ø au plan budgétaire :

· solde primaire intérieur sur base caisse : 1,7% du PIB

· solde global consolidé (comprenant le solde net des opérations de la BCC) ; 1,4% du PIB

· les recettes totales (donc exclus) :8,3% du PIB

· dépenses totales : 15,2% du PIB

Ø Au plan monétaire

Principale mesure :

§ Poursuite de la politique monétaire restructure visant la stabilité des prix dans le cadre d'un système de change flottant ;

§ Conversion progressive des avoirs libre des banques en numéraire ;

§ Arrêt d'achat des billets en monnaie nationale et les devises sur le marché avec récolte contre le paiement en coupon scripturale ;

§ Accélération de la restructuration du système bancaire ;

§ Adoption des normes comptables et d'audit conformes aux normes internationales.

2.2 Évolution économique en 2004 :

Au cours de l'année 2004, le gouvernement a poursuivi l'exécution de la programmation et des mesures retenues dans le cadre du PEG.

En 2004, le cadrage macroéconomique prévoyait un taux de croissance dans 6%, un taux d'inflation fin période de 8% et un déficit du compte extérieurs de 1,5% du PIB.

Sur le plan économique, l'évolution des principaux secteurs de l'économie a été marqué par l'accroissement de la production, la relance de l'inflation suivi d'une accélération observée au deuxième semestre, le déficit des opérations financières de l'Etat, la dépréciation du taux de change précédé par une appréciation au premier semestre et fin une accélération du rythme de création monétaire.

2.3 L'évolution de l'activité économique et financière 2003-2004

2.3.1 Développement économique

a) Aperçu générale :

Le taux de croissance s'est davantage affermi en 2003 grâce à la poursuite des reformes économiques entamées depuis 2002

Dans le cadre du PEG 2002-2005. Ce programme, appuyé par les institutions de

Brettons Word et les principaux bailleurs de fonds, a été exécuté dans un

Contexte marqué par des progrès notable sur le plan politique, lesquels se sont concrétisés notamment par la réunification du pays dont les effets ont eu un impact positif sur l'activité économique.

En effet, au terme de l'année 2003, le PIB réel s'est accru de 5,8% contre 3,5% en 2002, grâce au bon comportement des activités observées principalement dans le branches de l'extraction minière et des industries métallurgique, des bâtiments et travaux publics, des transports et communication, de commerce de gros et détail ainsi que de l'agriculture.

Il convient de relever que le rythme annuel de formation de prix s'est davantage ralenti au cours de cette année. L'inflation a fléchie à 4,4% en 2003 contre 15,8% en 2002 à la suite de l'appréciation du franc congolais par rapport aux dollars américain, principale devise utilisée dans les transactions, et de la baisse des prix des produits pétroliers enregistrée en juillet et en septembre 2003.

L'amélioration des activités des secteurs de communication a permis à l'emploi dans le secteur privé de l'accroitre de 5,0% en raison l'inflation de nouvelles unités. Concernant le salaire réel, il a été noté des améliorations dans le secteur public et privé à la suite de la stabilité des prix intérieurs ainsi que des bonnes conditions notamment salariales offertes dans le secteur privé notamment au niveau des entreprises de communication et de services.

b) L e produit intérieur brut :

Le taux de croissance de PIB en 2003 s'est situé à 5,2% contre 3,5% en 2002. Ce taux est supérieur de 0,8 point de pourcentage à l'objet retenu dans le programme économique du gouvernement.

Cette croissance a été impulsée principalement par les branches ci-après « extraction minière et industrie métallurgique » (25,6) ; « bâtiment et travaux publiques » (20,3%) ; « transport et communication » (19,7%) ; « commerce de gros et détail » (11,0%) et « agriculture, sylviculture, élevage, pèche et chasse » (10,0%).

La contribution importante des industries extractives et métallurgique dans la croissance du PIB en 2003 tint au bon comportement du secteur du diamant, consécutif notamment aux effets induit du processus de Kimberly qui oriente particulièrement la production artisanale dans le circuit officiel ainsi qu'à la hausse de la production du pétrole brut.

La participation de la branche « commerce de gros et de détail » résulte principalement de l'amélioration du climat des affaires observés depuis la mise en oeuvre des mesures du programme économique du gouvernement et la pacification du pays. Quant à l'activité agricole, sa contribution tient essentiellement au regain de l'exploitation forestière suite à la prise du trafic des biens et des personnes sur la voie fluviale.

2.4 Évolution du produit intérieur brut selon les emplois :

L'analyse des emplois finals relève que la croissance réalisée en 2003 a été impulsée principalement par la demande intérieure. Les composantes ci-après ont constitué à la croissance au cours de l'année sou revue : la consommation finale des ménages pour 86,8%, les importations des biens te services pour 34,1%, les exportations des biens et service pour 27,0%, la formation brute de capital fixe pour 12,6%, la consommation finale des administrations publiques à concurrence de 6,5%

La répartition du PIB entre les différentes composantes de la demande globale se présente comme suite :

1. consommation finale des ménages 

En valeur nominale, les dépenses de consommation finale des ménages se sont inscrites en hausse de 24,8% en 2003. Cette augmentation reflète l'évolution de l'activité économique confortée en 2003par la stabilité des prix intérieurs avec un impact positif sur les revenus des ménages.

2. Formation brute du capital fixe :

L'amélioration des dépenses d'investissement enregistrées en 2002 s''est poursuivie en 2003. En effet, la FBCF a progressé de 73,7% contre 39,8% une année au paravent.

L'analyse par agent relève que cet accroissement a été essentiellement soutenu par les ménages et le secteur privé. En effet, les dépenses des ménages effectuées au titre de la FBCF ont augmenté de 76,0% en 2003. Elles ont été affectées principalement au secteur de la construction. S'agissant du secteur privé, ses dépenses ont augmentée de 78,8% et ont concerné l'achat des biens d'Equipment utilisés notamment dans le secteur de la téléphone mobile, de l'informatique et de transport.

Quant aux administrations publiques, leurs dépenses ont enregistré une augmentation de 75,1%, lesquels ont porté essentiellement sur les travaux publics et la réfection des bâtiments.

La réparation par type des biens d'investissement indique que la formation brute du capital fixe se présente de la manière suivante : bâtiment et travaux publics (88,4%), bien d'équipement (11,3%), projet administratif (0,1%) (0,1%).

Quant à l'analyse par agent institutionnel, les ménages ont représenté 51,5% de la formation brute du capital fixe, les entreprises 25,5% et les administrations publiques 23,0%

3. Exportation nettes des biens et services :

Contrairement à l'année 2002, le compte extérieur des opérations sur les biens et services a affiché un solde déficitaire de 162202,5 million de CDF en 2003 contre un excédent de 55629,2 millions. L'accroissement plus important des importations par rapport à celui des exportations s'explique notamment par des achats des biens des consommations ainsi que des biens d'équipement par les entreprises.

2.5 L'évolution économique en 2004 :

Aperçu général :

Sur base des données issues des enquêtes conjoncturelle portant sur quelques produits représentatifs des différents branches de l'économie, le taux de croissance du PIB réel est estimé à 6,6% en 2004 contre 5,8 une année plutôt ce taux est supérieur de 0,6 point de pourcentage à l'objectif retenu dans le programme économique du gouvernement. Toutes les branches, à l'exception de celle « électricité et eau » ont contribué à l'amélioration de ce taux de croissance.

Il a été observé une recrudescence des tensions inflationnistes au cours de l'année 2004. En effet après avoir atteint 4,4% à fin décembre 2003, le taux d'inflation s'est établi à 9,2% en 2004.

Evolution de produit intérieur brut :

Toutes les branches d'activité, hormis celle « électricité et eau », ont contribué positivement à la croissance économique en 2004. Cependant l'impulsion à la croissance provient essentiellement de cinq branches à savoir « extraction minière et industrie métallurgique » (29,7%), « bâtiment et travaux publics » (19,6%), « commerce de gros et de détail » et « transport et communication » (8,4%).

La contribution importante de la branche « extraction minière et industrie métallurgie » à la croissance du PIB en 2004 résulte d'une part, de l'amélioration de la production du pétrole, suite à l'entretient des puits et à la mise en exploitation des nouveaux puits en 2003 et, d'autre part, à l'augmentation de la production du diamant consécutive au processus de Kimberley.

L'amélioration des activités de la branche « bâtiment et travaux publics » tient essentiellement à la poursuite des travaux de réhabilitation des infrastructures routières et des bâtiments publics ainsi qu'aux constructions des entreprises privées et des ménages.19(*)

L'évolution des activités de commerce de gros et de détail reflète la hausse des importations des biens au cours de l'année 2004 au bénéfice de l'amélioration du climat des affaires amorcées depuis 2002. Tandis que celle des industries manufacturière tient de l'amélioration de l'environnement économique.

La contribution des activités de transports et communication est consécutive à l'expansion de la téléphonie mobile et au relèvement du volume des marchandises transportées par voies routière et fluviales.

Section 3 : Evolution du PIB selon les emplois en 2007

Apres le ralentissement observé en 2006, le taux de croissance économique a progressé de 0.7 point de pourcentage en 2007. En effet, suite à 5.6% en 206, il est passé à 6.3% sous l'effet de l'augmentation de toutes les composantes de la demande globale.

3.1 Demande intérieure :

L`apport significatif de la demande intérieure dans le PIB procède essentiellement de la formation brute de capital fixe et de la consommation de ménages.

Consommation finale de ménages : l'accroissement de la consommation finale de ménage s'est établi à .3% en 207. cette croissance procède notamment de la majoration de l'enveloppe salariale des fonctionnaires de l'Etat et du bon comportement de la monnaie nationale sur le marché de change.

Consommation des administrations publiques : les dépenses de consommations des administrations publiques en valeur réelle, ont enregistrés un accroissement de 13.5% en 2006. cette «évolution résulte des frais liés à la mise en place des institutions issues des élections.

Formation brute du capital fixe : l'investissement brut a participé à la formation de richesses intérieures en concurrence de 39.0% en 2007 contre 21.8% une année plutôt. Cette accroissement a été essentiellement soutenu par les entreprises et les ménages en concurrence de plus ou moins de 80% de l'ensemble de formation brut e capital. Les dépenses des entreprises sont concerné l'achat des biens d'équipement dans le secteur de la téléphonie mobile, des industries minières, alimentaire. L'augmentation des investissements privés particulièrement traduit le regain de confiances dans le chef des investisseurs suite à la consolidation de la stabilité macroéconomique, aux prospectives de reconstruction du pays de la poursuite des activités dans le secteur minier.

Variation de stock : sous l'impulsion de la demande, la variation de stock s'est accrue de 5.0% contre 5.0% en 2006. en effet l'accroissement de la consommation des biens et services par les entreprises et les ménages s'est répercuté sur les stocks des matières premières et produit des entreprises.

3.2 Exportation nettes des biens et services :

Le solde du commerce extérieur affiche une nette augmentation de 74.0% après un fléchissement de même ordre une année auparavant. L'accroissement plus important des exportations par rapport aux importations est consécutif essentiellement à l'expansion de la demande extérieure de produits miniers et fonciers.20(*)

SECTION 4 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN 2008 :

En dépit d'un environnement économique international moins favorable par rapport à l'année 2007, la croissance économique en République démocratique du Congo s'est maintenue à un niveau satisfaisant en 2008, soit un taux de croissance de 6.2% résultant de la dynamique affichée par la demande extérieure nette. Cette évolution globale de la croissance occulte les baisses à la fois de la demande intérieure et de la extérieure observée au cours de deux derniers trimestre de l'année sous revues, les quelles ont fait entrer l'économe dans la phase de récession.

4.1 Demande intérieure :

Quoiqu'en léger replis comparativement à 2007, la contribution de la demande intérieure a la croissance s'est maintenue en 2008, favorisée ,essentiellement par la vigueur de la consommation des ménages 3.7 point et des investissement bruts 1.4 points.

4.2 Consommation :

L'importance de la contribution à la croissance résulte principalement de la consommation des ménager dont la contribution à la croissance est passée d'une année à l'autre de -0.8à3.7 points. L'entrée en vigueur du nouveau barème dans l'administration publique depuis le mois d'octobre 2007 explique notamment cette évolution. Néanmoins, les effets attendus de cette révision barémique ont été limite suite à l'environnement inflationniste qui a caractérise la période sous examen .quant à la consommation des administrations publique, sa contribution a la croissance s'est ralenti pour se situe à 0.6 point contre 1.3 point une année plutôt. Cette situation s'explique notamment par la non exécution de certaines dépenses de fonctionnements prévus dans le budget au profit des dépenses sécuritaires.

4.3 Investissement brut :

Quoi qu'en léger recul par rapport à l'année précédente le rythme de progression du taux d'investissement en 23008 reste positif, lié d'une part aux investissements directs, et d'autre part au dynamismes des activités dans les secteurs de mines au premier semestre et de construction par les entreprise privées et les ménages grâce à l'apport des capitaux frais.

En ce qui concerne les investissements réalisés dans le cadre budgétaire, ils ont concerné principalement les équipements des administrations, l'infrastructure économique (construction et réhabilitation des routes, ponts, et chaussées), équipement médicaux et travaux antiérosifs. D'une année à l'autre, les investissements publics sont passés de 22384.3 millions de CDF à 160755.0 millions.

Quant aux investissements prive, les données disponibles privées par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements et la Commission Internationale, chargée d'approuver les listes des biens à importer par les entreprises minières sous régime douanier, portent sur les intentions d'investissement exprimées par le promoteur privé mixtes et parapublics.

Le conseil de promotion et d'agrément a agréé 123 projets (création, d'extension ou de modernisation) évolué à 2399.2 millions des USD au cours de cette année. Ce différent projet, ayant bénéficié des avantages liés au code des investissements devraient permettre la création des 19848 emplois dont plus de 80.0% en faveur des nationaux.

La répartition sectorielle des investissements prévus en 2008 indique une prépondérance du secteur des services qui a bénéficiés de 68.8% du total. Les investissements dans l'industrie de fabrication, l'agriculture et les BTP représente respectivement 13.2%, 12.4%, et 5.7% dans le total.21(*)

S'agissant de la répartition géographique, Kinshasa a absorbé pré de la moitie des moitie des projets agrée, soit 60 projets pour une valeur de 89.6 millions de USD suivi du Katanga 16 (729.2 millions), Bas-Congo 8(60.1 millions), Nord-Kivu 6(23.8 millions), Province orientale 5(48.7 millions), du Kasaï-Oriental 2(4.0 millions), du Kasaï occidental 2(2.9 millions) , du Bandundu et du Maniema 2(2.89 millions), ainsi que du Sud-Kivu 1(9.5 millions).La commission interministérielle a traité 32 projets des secteurs miniers en 2008 évolués à 2541.7 millions d'USD. Ces projets concernent principalement la province du Katanga.

4.4 Demande extérieure nette

La demande extérieure nette s'est fortement ressentie des effets de la crise financière international le en 2008. En effet, elle s'est située à 0.4 point contre 3.3 point une année plus tôt. Cette situation procède de la baisse des exportations suite à la contraction de la demande internationale induite par l'entrée en récession des principaux partenaires de la République Démocratique du Congo.la réalisation de ces projets devrait générer 18.848 emplois dont plus de 80.% en faveur de la main d'oeuvre locale.

Tableau n°2.3 : intention d'investissement en 2008 et 2009

 

2008

 
 

2009

 
 

Branche d'activité

Nbre de projet

Ct des investi en $

empois

Nbre de projet

ct des invest nn en $

emplois

Agriculture, chasse sylviculture

10

245610209

3096

11

39774355

1875

Industries de fabrication

36

261394390

6717

41

331216375

4143

Eau, Electricité, gaz

5

5917264

0

2

46177367

0

Bâtiment et travaux publics

8

112845740

1456

4

264744776

2216

Services marchands

53

1306202131

6680

65

1717296674

11614

Totaux généraux

112

1985225433

17947

123

23992095

19848

Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel 2008

L'analyse sectorielle révèle que la branche des services marchands à draine 52.8% des projets, suivi de celle des industries de fabrication avec 33.3%. les autres branches d'activité économique, à savoir l'agriculture, les bâtiments et travaux publics, ainsi que la production et la distribution d'eau, d'électricité et le gaz ont représenté respectivement 8.9%, 3.3%, et 1.6% dans le total.

En 2009, la commission interministérielle chargée d'approuver les listes des biens à importer sous le régime douanier privilégie a traité et approuver 40 projets du secteur minier évalué à 2492.7 millions de USD. La province du Katanga demeure la principale bénéficiaire des dits projets.

Section 5 : Evolution du PIB selon les emplois en 2009

L'analyse par approche de la dépense renseigne de la croissance économique en 2009 repose essentiellement sur le dynamisme de la consommation privée et de la formation brut du capital fixe. Les investissements et les exportations des biens et service se sont ressentis se l'anatomie ayant caractérisé les activités minière imputable principalement aux effets de la crise économique et financière internationales.

5.1 Demande intérieure

La demande a été tirée essentiellement par la consommation finale de ménages et la formation brute du capital fixe ainsi de l'Etat que des ménages et des entreprises.

5.2 Consommation finale :

Bien que demeurant la composante de la demande globale qui a le plus porté la croissance économique, la consommation des ménages a connu un ralentissement en 2009, elle a enregistré un taux de croissance de 2.4% contre 5.8% une année plus tôt.

Tableau n°2. 4 : parts relatives des composantes de la demande globale dans le PIB (en pourcentage)

 
 

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

1

Consommation finale des ménages

81.2

88.2

82.6

81.4

67.0

57.0

64.2

72.1

71.1

67.8

2

Consommation finale des adm publique

7.5

4.9

4.9

12.0

16.1

21.3

21.7

18.5

17.0

10.9

3

Formation brute du capital fixe

10.5

7.6

8.6

12.5

18.5

19.9

20.7

19.5

20.9

19.8

4

Variation de stock

0.6

0.5

0.7

1.2

1.2

1.2

1.1

1.0

1.1

1.0

5

Exportation des biens et service

6.5

14.2

24.4

26.8

35.1

34.5

36.1

65.6

65.5

53.4

6

Importation des biens et services

6.7

15.4

21.5

33.9

38.0

33.8

43.7

76.7

75.5

52.9

7

Exportation nettes des biens et services

0.2

-1.2

2.9

-7.1

-2.8

0.6

-7.7

-11.1

-10.1

0.5

 

Produit Intérieur Brut

100.0

100.0

100.0

100.0

100.0

100.0

100.0

100.0

100.0

100.0

Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel 2008

Cette anatomie de la consommation privée s'est traduite par l'effritement de sa construction en point de croissance laquelle est passée de 3.9 point de pourcentage en 2008 à 1.6 point. Cette situations fait suite notamment à l'amenuisement des revenus des particuliers imputable aux pressions inflationnistes qui ont caractérisé cette année et à la dégradation des conditions du marché de travail dans un contexte de crise économique mondiale.

Cette même évolution a caractérisé la consommation des administrations publiques qui s'est ralentie dans un environnement de crise économique en affichant une progression de 3.7% en 2009 contre 6.9%. Dans le même temps, sa contribution à la croissance a été en repli à 0.4 point au cours de la même période comparativement à 0.7 point réalisé une année plus tôt.

5.3 Investissement brut :

La formation brute du capital fixe en 2009 a connu un ralentissement en s'établissant à 2.8%, après une progression de 6.9% en 2008. Cette évolution reflète le ralentissement des investissements des particuliers dans le secteur de l'immobilier, notamment sous l'effet de la crise économique mondiale. Cependant, il importe de relever que, ce ralentissement a toute fois été contrebalancé par les grands travaux d'infrastructures entrepris par le gouvernement au cours de la même période.

Dans ce contexte, la contribution en part de croissance de la formation brute de capital fixe, aussi bien de la partie gouvernemental que des particuliers, qui avait atteint 1.3 point de pourcentage en 2008, s'est repliée à 0.6 point une année plus tard.

Au niveau de l'Etat, les investissements se sont traduits principalement par les travaux de reconstruction et de reconstruction et de réhabilitation des infrastructure de base, tandis qu'en ce qui concerne les ménages et les entreprises, les investissements ont porté principalement sur le secteur de l'immobilier. Les investissements réalisés dans le cadre budgétaire ont augmenté, en nominal, de 198.6%, se chiffrant à 479972.5 millions de CDF en 2009 contre 160755.0 millions une année plus tôt.

L'analyse sectorielle relève la prépondérance des infrastructures économiques, absorbant 51.3% des dépenses en capital du cadre budgétaire en 2009. En 2009 en effet, les dépenses y afférentes se sont accrue de 163609% passant d'une année à l'autre de 1418604n millions de CDF à 246406.2 millions. Ces dépenses ont été affectées essentiellement aux besoins de la reconstruction et réhabilitation des routes, pont et chaussées.

Les équipements des administrations (matériel durable et les constructions civiles) et les infrastructures sociales et collectives (travaux antiérosifs et divers) ont représenté respectivement 39.6% et 9.0% du total. En ce qui concerne les investissements privés, les données disponible publiées par l'agence nationale pour la promotion des investissements et la commission interministérielles chargée d'approuver les listes des biens à importer par les entreprises minières sous le régime douanier privilégient, concernent l'intention d'investissement exprimées par les promoteurs privés, mixte et parapublics.

En 2009, le conseil de promotion et d'agrément a agréé 123 projets (de création, d'extension ou de modernisation) pour une valeur totale de 2399.2 millions d'USD contre 1985.3 millions une année tôt, soit un accroissement de 20.%.

5.4 Demande extérieure nette :

Un ralentissement notable a été observé au niveau de la demande extérieure nette en 21009 par rapport à l'année 2008. En effet, les exportations nettes n'ont enregistrés, d'une année à l'autre, qu'une augmentation de 1801% contre 40.5 précédemment. Cette évolution est imputable notamment à la régression des exportations des produits de base d'origine minière et agricole, en raison principalement de la contraction de la demande internationale qui a conduit à l'effondrement des cours de ces manières sur les marchés mondiaux. Dans ce contexte, la contribution à la croissance de la demande extérieure nette, qui était de 0.2 point de pourcentage a connu un léger fléchissement à 0.1 point.

CHAPITRE III : ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES

La relation revenu disponible la formation brute du capital fixe et la consommation des ménages fait l'objet de plusieurs études et son alysse peut permettre aux décideurs de la vie économique en matière de l'économie d'opter pour l'une ou pour l'autre mesure pouvant servir de relancer l'activité économique au moyen de la production en vue d'atteindre une économie d'échelle.

Notre souci majeur consiste en ce thème en vue de mieux comprendre l'effluence de revenu national disponible et la formation brute du capital fixe l'évolution de la consommation des ménages congolais pour une période allant de 2000-2009.

Il faut souligner que notre analyse est purement statistique, c'est-à-dire nous voulons plus mesurer l'impact qu'a le revenu disponible et la formation brut du capital fixe sur la consommation des ménages dans notre pays, surtout en cette période ou l'économie congolaise connaît des problèmes de relance depuis plus de trois décennies.

Mai avant d'en arriver, nous passons d'abord à la présentation des données.

Section 1. La présentation des données :

Comme notre sujet l'indique, nous avons retenu trois agrégats macro-économiques dans notre travail, le revenu national disponible, la formation brute de capital fixe ainsi que la consommation des ménages pour une période de dix ans.

1.1 PRÉSENTATION DU REVENU NATIONALE DISPONIBLE :

Le tableau 3.1 ci-après, représente l'évolution du revenu national disponible dans notre pays, de 2000 à 2009 en millier de franc courant :

Tableau n° 3.1 Evolution du revenu national disponible en millier de FC

Année

Revenu disponible

2000

281244

2001

302579,9

2002

1921259,4

2003

2372855,1

2004

2619895,6

2005

3437248,4

2006

4101574,1

2007

5192447,2

2008

6582106,2

2009

9104305,7

Source rapport annuel BCC 2007 à 2009

Commentaire :

Les donnés du tableau 3.1 ci-haut représentent l'évolution du revenu disponible dans notre pays de 2000 à 2009, les valeurs sont exprimées en millier de franc congolais. Les statistiques du tableau montrent qu'en 2000 le niveau du revenu national disponible était de 281244 millions de franc congolais, en 2001 le niveau du revenu est de 302579,9 millions de franc congolais soit une légère augmentation de 21335.9. Cette politique est due tout simplement à la dépréciation de la monnaie qui connaît beaucoup des fluctuations. De 2002 à 2003, le niveau du revenu à connu une augmentation de 839527.5 due à la dépréciation de la monnaie. Donc, le niveau du revenu national disponible a connu le mouvement de 2000 jusqu'à 2009, cette augmentation est due simplement à la dépréciation de la monnaie qui connu le pays durant dix ans d'étude.

Les données du tableau 3.1 sont exprimées en millier de franc courant, ainsi pour le rendre intelligible, nous avons retenus le taux de change pour chaque année. Ainsi pour rendre les données constantes, nous avons fait le rapport entre le montant du revenu disponible de chaque année avec son taux de change correspondant.

Apres cet exercice, les données du tableau 3.1 se présentent comme suit :

Tableau n° 3.1.1 Evolution du revenu national disponible en millions de franc constant

Année

Revenu disponible ()

Taux de change

2000

5624,88

50

2001

945,32

320,08

2002

5090,78

377,4

2003

6424,06

369,37

2004

5946,74

440,56

2005

7864,3

437,07

2006

7859,68

521,85

2007

10373,28

500,56

2008

10860,84

606,04

2009

10054,11

905,53

TOTAL

70016,08

 

moyenne

7001,61

 

Source : établit par nous même sur base de données de tableau 3.1

Commentaire :

Apres avoir déflaté les données du tableau 3.1, nous avons constaté que l'année 2000, le montant du revenu était de 281244 est passé de 5624,88 après déflation et ainsi de suite pour les autres années.

1.2. PRÉSENTATION DE LA FORMATION BRUTE DU CAPITAL FIXE

Tableau n°3.2 évolution du niveau de la formation brute du capital fixe en de CDF courant

Année

Formation Brute du Capital Fixe

2000

31114,2

2001

107278,7

2002

165079,5

2003

286759

2004

481185

2005

679861

2006

841683,9

2007

1003506,7

2008

1362076

2009

1789652,4

Source : Rapport annuel BCC 2007 à 2009

Commentaire :

Les données ci-haut représentent l'évolution de la formation brute du capital fixe, leurs valeurs sont exprimées en millier de franc courant. Le niveau de la formation brute du capital fixe en 2000 était de 31114,2 et en 2001 le niveau de la formation brute du capital fixe a subit une variation de 76164.5 million de franc congolais, cette variation s'explique par une dépréciation monétaire.

De même pour le niveau de revenu national disponible, nous avons aussi déflaté les valeurs de tableau 3.2 tout en divisant les valeurs par le taux de change correspondant à chaque année

Tableau n° 3.2.1 évolution de la formation brute du capital fixe en millions de franc congolais constant.

Année

Formation brute du capital fixe ()

Taux de change

2000

622,28

50

2001

335,16

320,08

2002

437,41

377,4

2003

776,35

369,37

2004

1092,21

440,56

2005

1555,5

437,07

2006

1612,88

521,85

2007

2004,77

500,56

2008

2247,5

606,04

2009

1976,36

905,53

TOTAL

12660,42

 

moyenne

1266,04

 

Source : Etablit par nous même sur base de données du tableau 3.2

1.3. PRÉSENTATION DE LA CONSOMMATION DES MENAGES DE 2000 A 2009

Le tableau 3.3 ci-après représente l'évolution du niveau de consommation des ménages de 2000 à 2009. Les données sont exprimées en millier de franc congolais

Tableau n° 3.3 évolution de consommation des ménages en CDF courant

Année

consommation des ménages

2000

264874

2001

242512,9

2002

1688035,9

2003

2145778,1

2004

2162758,9

2005

2665446,1

2006

3491322,9

2007

4663108,7

2008

57560,5

2009

7098107

Source : rapport annuel BCC 2007 à 2009

De même pour le niveau de revenu national disponible et la formation brute du capital fixe, nous avons aussi déflaté les valeurs de tableau 3.3 en les divisant par le taux de change correspondant à chaque année.

Apres cette opération, les données du tableau 3.3 déflatées se présente comme suit :

Tableau n° 3.3.1evolution de consommation de ménages en millier de franc constant

Année

Consommation de ménages(Y)

Taux de change

2000

5297,48

50

2001

757,66

320,08

2002

4472,8

377,4

2003

5809,28

369,37

2004

4909,11

440,56

2005

6098,44

437,07

2006

6690,28

521,85

2007

9315,78

500,56

2008

9480,57

606,04

2009

7838,62

905,53

TOTAL

64008,23

 

moyenne

6400,83

 

Source : Etablit par nous même sur base des données 3.3

1.4 Présentation simultanée de niveau du revenu national disponible, la formation brute de capital fixe et celui de la consommation des ménages

Apres avoir déflaté le montant de revenu national disponible, la formation brute du capital fixe ainsi que de la consommation de ménages, nous présentons ensemble ces deux variables dans le tableau 3.4 ci-après :

Tableau n° 3.4 le revenu national disponible, la formation brute du capital fixe et la consommation de ménages après déflation de 2000 à 2009

Année

Consommation de ménages (Y)

Revenu national disponible ()

FBCF ()

Taux de change

2000

5297,48

5624,88

622,28

50

2001

757,66

945,32

335,16

320,08

2002

4472,8

5090,78

437,41

377,4

2003

5809,28

6424,06

776,35

369,37

2004

4909,11

5946,74

1092,21

440,56

2005

6098,44

7864,3

1555,5

437,07

2006

6690,28

7859,68

1612,88

521,85

2007

9315,78

10373,28

2004,77

500,56

2008

9480,51

10860,84

2247,5

606,04

2009

7838,62

10054,11

1976,36

905,53

TOTAL

64008,23

70016,08

12660,42

 

moyenne

6400,83

7001,61

1266,04

 

Source : établie par nous même

Section 2. Approche méthodologique :

Cette section est consacrée au traitement des données récoltées au moyen de l'outil statistique et économique, voir économétrique. Apres avoir déflaté les données récolté pour enlever les effets de l'inflation, nous passons à la première étape de la démarche statistique : la spécification du modèle.

2.1. La spécification du modèle :

C'est la première étape de la démarche statistique, elle consiste à donner la forme du modèle ; déterminer les différentes variables (exogène et endogène) ; à préciser le sens de variation et l'intervalle que peut prendre les coefficients du modèle sous études.

2.1.1. La forme du modèle :

Nous partons de l'hypothèse selon laquelle la relation revenu national disponible, la formation brut de capital fixe et la consommation finale de ménages est de type linéaire à trois variable.

2.1.2. Les variables :

Dans une étude où il faut établir la relation corrélation nette, il est coutume de distinguer des variables explicatives et variable expliquées ou encore variable exogène de variable endogène.

En ce qui concerne la forme du modèle, nous partons de la fonction de consommation du type keynésien : C= Co+cyd. Comme il n'y a pas que le revenu disponible comme la seule variable qui explicative de la consommation, et que la consommation se fait en terme réel, nous avons intégré la formation brute de capital fixe qui n'est qui est un indicateur permettant de mesurer, au moins approximativement, l'investissement, du fait que, lorsqu'il y a le flux de la FBCF, cela entraine un mouvement dans la consommation des ménages.

Par conséquent, le modèle sous examen est un modèle de régression linéaire à trois variables du type :

C= consommation

Consommation autonome

Propension marginale à consommer

Propension marginale à investir

En plus du revenu disponible, la formation brute de capital fixe, il y a autre variable qui peuvent avoir une influence sur la consommation, raison pour laquelle, à coté du revenu disponible, la formation brute de capital fixe, nous intégrons le terme aléatoire u qui englobe les autre variables explicative de la consommation mais non retenu dans le modèle sous études.

C'est ce qui fait que le modèle sous examen définit ci-haut passe d'un modèle économique à un modèle économétriques. Le modèle économétrique se présente alors comme suite :

Le terme aléatoire (U) englobe trois erreurs :

· Erreur de spécification,

· Erreur d'estimation,

· Erreur de fluctuation.

2.1.3. Les signes et sens de variation :

Étant donné que la fonction de consommation sous étude est du type keynésien, il existe quelques caractéristiques qu'on doit à tout pris respecter, il s'agit :

la consommation autonome ou la consommation incompressible doit être supérieur à zéro d'où la notation Co>0 ;

la propension marginale à consommer qui mesure la variation du revenu disponible doit être positive et se trouver dans l'intervalle 0c1. c'est-à-dire que la valeur de ce coefficient n'est peut pas dépasser l'unité et que pour que le modèle soit accepté, il faut que la valeur de cette dernière tende vers l'unité.

2.2 L'estimation des paramètres :

Dans cette deuxième étape de la démarche méthodologique, nous allons passer à déterminer les paramètres inconnus du modèle, c'est-à-dire donner la valeur numérique de la consommation autonome ainsi que la valeur de la propension marginale à consommer ainsi que la formation brute de capital fixe. Pour ce faire, nous utilisons le tableau ci-après :

Tableau n°3.5 Recherche des paramètres

Année

Y

 
 

2000

5297,48

5624,88

622,28

2001

757,66

945,32

335,16

2002

4472,8

5090,78

437,41

2003

5809,29

6424,06

776,35

2004

4909,11

5946,74

1092,21

2005

6098,44

7864,3

1555,5

2006

6690,28

7859,68

1612,88

2007

9315,78

10373,28

2004,77

2008

9480,57

10860,84

2247,5

2009

7838,62

10054,11

1976,36

TOTAL

64008,3

70016,1

12660,42

Moyenne

6400 ,83

7001,61

1266,04

Source : établie par nous même

Tableau n° 3.5 Suite

 
 
 
 
 
 

29797689,3

3296515,854

3500250,326

28063294,35

31639275,01

387232,3984

716231,1512

253937,3256

316833,4512

574048,6756

893629,9024

112332,2256

22770040,78

1956447,448

2226758,08

20005939,84

25916041,01

191327,5081

37319227,52

4510042,292

4987318,981

33747850,3

41268546,88

602719,3225

29193200,8

5361779,033

6495088,895

24099360,99

35363716,63

1192922,684

47959961,69

9486123,42

12232918,65

37190970,43

61847214,49

2419580,25

52583459,91

10790618,81

12676720,68

44759846,48

61774569,7

2601381,894

96635194,36

18675996,27

20796040,55

86783757,01

107604938

4019102,753

102966953,9

21307581,08

24409737,9

89881207,52

117957845,5

5051256,25

78810347,73

15491935,02

19870540,84

61443963,5

101085127,9

3905998,85

498752307,1

91130976,55

107512208,3

439124199,2

585350905

20483854,14

Source établit par nous même

RECHERCHE DES ESTIMATEURS :

D'après les calculs effectués, nous pouvons définir comme suit la fonction de consommation : C= 286,3503607+0,868463861+0,026821221

Cette dernière équation indique que le niveau de la consommation finale par tête, C, est inversement lié au pourcentage de la formation brute de capital fixe, mais qu'il est en relation directe avec du revenu de la population. Ce qui d'ailleurs aurait pu être anticipé de façon précise, soit apparaître qu'une réduction de 2,6% de capital fixe (investissement). 286,3503607 représente la valeur de la consommation autonome, d'après la théorie keynésienne et comme nous l'avons souligné dans la spécification, la valeur de cette dernière doit être supérieure à zéro, ce qui est le cas dans notre estimation. Cette valeur montre que, lorsque le revenu de ménage congolais pour la période sous études est nul, les ménages consomment en moyenne 286,35 millions de franc.

En ce qui concerne la propension marginale à consommer, sa valeurs s'élève à 0,86847 d'après la théorie économique précisément la théorie keynésienne celle-ci se trouve dans l'intervalle 0 et 1 (0c1).

Dans notre analyse, cette valeur respect la théorie en la matière. Ce qui montre que lorsque le revenu augmente de 0,868446386 unités, soit une variation de 86,85%

En d'autre terme, cette valeur de la propension marginale à consommer montre que 86,85% du revenu disponible est consacré à la consommation, et 13,15% à l'épargne.

Etant donné que cette valeur est suffisamment grande et tant ver l'unité, nous pouvons dire que, sur le plan économique, le modèle sous étude est bon.

2.3 Le contrôle statistique :

C'est l'étape la plus nécessaire de la méthodologie statistique. Pour ce faire, nous allons dans un premier temps calculer le coefficient de corrélation et en second lieu, déterminer le coefficient de détermination pour apprécier le degré ou la bonté de l'ajustement entre le revenu disponible, la formation brute de capitale fixe et la consommation des ménages.

2.3.2 Les coefficients de corrélation partielle et globale

2.3.2.1 Les coefficients de corrélation partielle :

Les coefficients partiels servent à déterminer l'importance relative de chaque variable explicative. La variable exogène ou variable indépendante qui présente le coefficient de corrélation le plus élevé par rapport à la variable dépendante ou endogène ou encore régressant est celle qui contribue le plus à l'explication de la variable de la variable dépendante

Pour ce faire, nous avons utilisé les formules suivantes :

ryx1x2 = et ryx2x1 =

Or :

· rx1x2 = = = 0.09797491201

· ryx1 = = = 0.9837840552

· ryx2 = = = 0.9608741207

Par conséquent :

ryx1x2 = 0.94578013

ryx2x1= 0.0859823

2.3.2.2 Le coefficient de détermination partiel 

C'est le carré du coefficient de corrélation partiel, ils servent à déterminer l'importance relative de chaque variable explicative. Par conséquent (ryx1x2)²= 0.89455000443 ; et (ryx2x1)² = 0.0073929559

Delors, nous constatons que la consommation des ménages est beaucoup plus déterminée par le revenu disponible

2.3.2. 3 Le coefficient de corrélation global

Nous sommes partie de l'hypothèse que la consommation des ménages est fonction du revenu disponible et de la formation brute du capital fixe et que cette intensité est très élevée. Ainsi, pour mesurer le degré d'intensité entre revenu disponible, la formation brute du capital fixe et la consommation des ménages, nous allons utiliser un indicateur qu'on appelle « coefficient de corrélation »

Le coefficient de corrélation noté R est calculé suivant la formule ci-après :

==

Et qui montre qu'il existe une forte corrélation positive entre le revenu disponible, et la formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages

2.3.2. Le coefficient de détermination globale 

C'est le carré du coefficient de corrélation globale, il sert à mesurer la bonté de l'ajustement entre trois variables. Par conséquent R²= (0.9808252677)² = 0.9620182058 soit 96.2 % qui montre que le revenu national disponible qui a été retenu dans notre travail ainsi que la formation brute de capitale comme variables explicatives de la consommation des ménages explique à 96,2% les variations de la consommation des ménages, laissant 4% expliqué par d'autre variables non retenus dans le modèle, comme le niveau général de prix etc.

CONCLUSION :

Nous voici arrivé au terme de notre travail «  l'incidence du revenu national disponible et la formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages », cas de l'économie congolaise  de 2000 à 2009.

Hormis l'introduction et la conclusion, nous avons subdivisé ce travail en trois chapitres à savoir : l'approche conceptuelle de la fonction de consommation, l'aperçu sur l'économie congolaise a constitué le deuxième chapitre, et enfin l'analyse des données vient boucler notre travail.

Dans cette étude, nous avons voulu faire l'analyse de la consommation des ménages congolais pour une période de dix ans.

Notre étude nous a révélé que la consommation des ménages est fonction de revenu disponible et la formation brute de capital, les résultats de l'analyse nous permettent de confirmer notre hypothèse selon laquelle il existe une relation positive entre le revenu disponible et la consommation de ménages et que cette intensité est forte.

Pour ce faire, nous avons utilisé d'un certain nombre des méthodes notamment : méthode statistique, économétrique.

Notons cependant que la relation revenu disponible et la consommation des ménages fait l'objet du plusieurs études et que les différents résultats obtenu peuvent permettre aux décideurs politique de mettre en route des politiques économiques optimales pour le redressement économique que rapide de notre pays.

En ce qui concerne l'épargne, sa valeur est suffisamment grande et tant vers l'unité.

En outre, le coefficient de corrélation montre une forte liaison positive entre le revenu disponible, la formation brute de capital fixe et la consommation des ménages et le coefficient de détermination se situe à 0.962018196, ceci signifie que 96.2% de la variation de la consommation est expliquée par le revenu disponible et la formation brut de capital fixe.

SUGGESTIONS :

Nous avons constaté que, le pourcentage attribué à la formation brute de capital fixe est très faible (0.026821221 qui vaut à 2,7 %) pour l'investissement.

Pour ce faire le gouvernement doit relance l'économie en mettant beaucoup plus d'accent sur la production.

Bibliographies :

A. ouvrages :

1. Beaud M., l'économie mondiale dans les années quatre-vingts, Paris, la découverte 1989

2. Barre R., économie politique, collection thenis 1986

3. Bordes C., analyse macroéconomique, Paris, 1978

4. Crut zen A., cours d'économie politique, 5é édition, wennael Charlie, sa mannur, 1978

5. Ecaillons L., analyse macroéconomique, Paris, Cujas, 1969

6. Fernand R., dictionnaire économique contemporain, éd Gérard, 1973

7. Jalla deau J., introduction à la macroéconomie 2é édition Paris - Bruxelles

8. Keynes J.M., économie générale de l'emploi, de l'intérêt, Paris, payit, 1942

9. Nzanda buana kalenga M., économie zaïroise de demain pas de navigation à vue, Kinshasa, 1997

10. Silem&Cie A., lexique d'économie, paris 2004

11. Stroleru, l'équilibre et la croissance économique, Paris, dunod, 1973

12. Wauthy E., principe d'économie politique, Paris, 1979

13. Yves Y., dictionnaire de l'économie et science sociale, 2002

B. rapports, revues, ordonnance-loi

Banque centrale du Congo 1997

Banque centrale du Congo 2003-2004

Banque centrale du Congo 2007-2009

C. Cours, séminaire, mémoire et TFC :

a. Notes de cours d'économie politique UPN 2007

b. Notes de cours d'économie rurale UPN 2006

c. Ministère de plan et développement, programme

Triennal minimum, 1997-1999

D. cite internet :

· www.insee.fr

· www.memoire.com

TABLE DES MATIÈRES PAGES

EPIGRAPHE:......................................................................................1

MEMORIAL:.......................................................................................2

DEDICACE:.........................................................................................3

REMERCIEMENTS:.............................................................................4

LISTE DES ABRÉVIATIONS:..................................................................5

LISTE DES TABLEAUX:........................................................................7

INTRODUCTION:.................................................................................8

CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS:..............................................................11

SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE:..................11

SECTION 2 : NOTION SUR LA FONCTION DE CONSOMMATION:................18

SECTION 3. FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE (FBCF):.....................30

CHAPITRE II : BREF APERCU SUR L'ECONOMIE CONGOLAISE:...............34

SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR L'ÉCONOMIE CONGOLAISE:..................34

SECTION 2 : EVOLUTION ÉCONOMIQUE EN 2003-2004:...........................39

SECTION 3 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN 2007:.............46

SECTION 4 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN 2008:..............48

SECTION 5 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN 2009:..............52

CHAPITRE III : ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES:.........................56

SECTION 1. LA PRÉSENTATION DES DONNÉES:....................................56

SECTION 2. APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE:.......................................64

CONCLUSION:..................................................................................73

BIBLIOGRAPHIES:............................................................................75

* 1 Kuyunsa B& Cie, initiation à la méthode de recherche en sciences sociale, éd p.u.z Kinshasa p52

* 2 Silem A & Cie, lexique économique, éd dalloz, Paris 2000 p10

* 3 http://www.insee.fr

* 4 Duchesne, prince de l'économie politique, éd la procure 1987 p227

* 5 Denis, analyse économique, éd Paris 11975 p153

* 6 J. Keynes, 1963 P113

* 7 P. Ntita note de cours d'économie politique UPN, 2007 inédites

* 8 Garnie, O, dictionnaire économique et sciences sociale, éd aurelie de jollant, P79

* 9 Jalladeau J, introduction à la macroéconomie, éd Paris 1998 p34

* 10 J. Jalla deau, Introduction à la macroéconomie, éd Paris 1998 p29

* 11 J. Jalladeau, Introduction à la macroéconomie, éd Paris Bruxelles 1997 p26...31

* 12 D. Flouzat, analyse économique, éd Masson, Paris 1975 p158

* 13 D. flouzat, analyse économique, éd masson, Paris 1975 p151

* 14 www.insee.fr

* 15 www.memoire.com

* 16 Nzanda buana kalenga M. économie zaïroise de demain pas de navigation à vue, éd psdé Kinshasa 1995 p91

* 17 Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel éd 1997 p5

* 18 Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel, éd 2003-2004

* 19 Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel 2003-2004 p26

* 20 Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel 2007, p14

* 21 Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel 2008p 13.....15






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