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L'incidence de revenu national disponible et la formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages congo « cas de l'économie congolaise » de 2000 a 2009

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par Zacharie MUAMBA MUKENGE
Université Pédagogique Nationale "U.P.N" - Licencier en Sciences Economique et de Gestions/Gestion Financiere 2010
  

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Chapitre II : BREF APERCU SUR L'ECONOMIE CONGOLAISE

Section 1 : généralités sur l'économie congolaise :

L'économie congolaise est une économie la moins compétitive d'Afrique. Elle occupe en 2008 selon la banque mondiale le 178émé position, c'est-à-dire la dernière place sur la liste des pays du monde considéré d'après leur capacité à offrir des réelles facilités de faire des affaires.15(*)

Après une période d'une relative reprise, la République Démocratique du Congo a subi une sévère dépression entre le milieu des années 1980 et de milieu des années 2000 liées à une gestion marquée par la corruption, puis aux guerres civiles qui ont ravagé le pays.

L'agriculture reste le principal secteur de l'économie représentant 57,9% du PIB en 1997 et occupait 66% de la population active

1.1 Situation économique en 1997 :

Se penchant sur la situation postcoloniale de la RDC, l'une des observations qui frappées la faillite économique et la misère sociale généralisée de la population.

L'économie congolaise présente le paradoxe le plus frappant du continent noir. En effet potentiellement riche avec l'incomparable ressource minière humaine, la RDC possède une économie parmi les moins performants. En effet au moment ou sont chutait de 6.5% l'accroissance de population aux taux de 3.4% par année. Dans les lignes qui suivent nous proposons une lecture la situation de la RDC. Nous avons divisé l'histoire économique de la RDC en quatre grandes périodes notamment :

1960-1966 période des trouble : les querelles politique de 5 premiers années qui ont suivi l'indépendance (mouvement de rebellions, de récession et guerre civile) ; sa situation économique était marquée par des problèmes politiques (éclatement des structures politique et effondrement administratif) et les problèmes de cours des matières premières

1967-1974 périodes d'expansion : à partir de 1966, la situation du pays est marquée par l'instauration de l'autorité de l'Etat et de la réorientation de la politique économique. En effet, la réforme monétaire de 1967, conjugué avec la montée des cours du cuivre et l'apport massif des Capitaux, et il s'en est suivi une croissance réelle di PIB de 7% en moyenne annuelle de 1968 à 1974. Les réserves de change atteignant, fin 1970, le montant de 220 millions de dollars, soit trois années de besoin d'importation ; 16(*)

1975-1989 périodes de la récession et de tentative de stabilisation. 1975, l'économie congolaise est entrée dans une phase de récession par une profonde détérioration des principaux indicateurs économique et sociaux. L'origine de cette récession tient principalement à l'échec de l'expérience de la politique de zaïrianisation lancée en novembre 1973 qui a provoqué un défit total des operateurs économique surtout étranger introduit en 1989-1997 ;

1997-2003 période de grande crise ou de la gonflassions économique. Elle relève une réelle débâcle économique et un effondrement du système économique du pays.

La situation économique en RDC s'est caractérisée par une disparité dans le comportement des principaux agrégats du cadre macroéconomique. Ces derniers ont évalué de façon divergente sur l'année. Cette situation a été affectée par la guerre déclenchée en octobre 1996 à l'EST du pays par l'alliance des forces démocratique pour la libération du Congo « AFDL » en sigle et qui s'est achée en main 1997 par changement de régime politique.

En 1997, le PIB a connu une chute brutale estimée à 6,4% après une baise de 1,8% en 1996. Cette diminution a été ressentie dans le secteur des biens et service.

S'agissant des prix intérieurs, leur tendance a connu une forte décélération en 1997. En effet, le taux d'inflation est passé de 69,3% en 1996 à 13,7% en 1997, consécutivement à l'application de la politique budgétaire et monétaire restrictives.

La gestion de finance publique en 1997 a été fortement influencée, comme en 1996 par la situation de guerre.

En effet, les recettes et les dépenses de l'Etat se sont élevées respectivement à 40363,8 milliard de nouveaux zaïre et 46655,4 milliard dégageant ainsi un mali de 6291,6 milliard de nouveau zaïre.

1.2 L'évolution du PIB et son utilisation :

L'estimation du PIB en 1997 indique une régression de 6,4% imputable aux conséquences de la guerre sur l'activité économique. A ce facteur important s'ajoute l'attentisme des opérations économiques ainsi que le délabrement prononcé des infrastructures de base

EVOLUTION DU PIB

L'analyse des différents secteurs contribuant à la formation du produit intérieur brut relève une baisse dans le secteur des biens ainsi que dans celui des services.

Tableau n°2.1 : taux de croissance en volume de différent secteur et de leur composante (variation en pourcentage par rapport à l'année précédente.

 

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

Sect. des biens

-1,9

-7,2

-6,7

-8,1

-2,7

-0,8

-0,7

0,5

-0,4

Agri. El. Ch. Pèche

2,8

2,6

2,8

3,1

1,8

-0,8

-2,3

-2,8

-2,6

Ext.min et met

-3,6

-15,0

-22,8

-36,4

-20,3

1,9

6,3

3,2

-10,3

Industrie manu

-4 ,2

-14,6

-21,5

-27,6

-12,2

-7,4

9,7

-3,4

12,6

Bât. Et tr pub

-8,2

-39,7

-16,5

-35,0

-11,3

12,8

26,6

24,7

-27,5

Electr. Eau

4,4

3,2

-6,2

7,8

-17,1

-3,3

6,7

18,9

-27,5

Secteur des services.

-2,6

-6,1

-6,9

-11,8

-28,7

-10,0

-0,6

-2,3

-5,5

Transp. & com.

2,7

-27,6

-15,9

13,7

-25,7

-2,8

-0,6

-3,5

-14,5

Commerce

-6,2

-2,5

-12,0

-9,7

-28,4

-2,2

-0,6

-0,2

-21,7

Servi. mar. Et non Mar.

1,7

1,9

-5,9

-18,8

-29,7

-23,4

-0,8

-13,7

42,7

Dr. & ta. Imp.

1,4

-31,6

-30,1

-48,0

-29,0

-2,1

48,0

-4,é

-26,5

Prod. inter.br.

-1,4

-6,6

-8,4

-10,5

-13,5

-3,9

0,7

-1,1

-6,4

Source : Banque centrale du Congo rapport annuel 1997

Évolution du produit intérieur brut :

L'examen de l'affectation du produit intérieur brut renseigne un accroissement des parts de la consommation publique, de la formation brute du capital fixe et de la variation des stocks. Par contre, celles de la consommation des ménages et des exportations nettes des biens et services ont régressé.

Tableau n°2.2 : utilisation du produit intérieur brut (en pourcentage du PIB au prix courant) :

 

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1. consom. du men.

75,0

71,5

79,8

68,8

80,5

83,9

75,9

69,3

2. consom. publique

10,1

11,5

13,3

21,7

15,4

5,2

5,4

6,2

3. forma. brut du cap.

13,3

12,8

6,2

7,1

2,2

5,6

10,5

15,5

4. variation de stock

2,3

3,8

0,5

0,2

0,0

0,3

-0,5

0,8

5. export. net.de bien

-0,7

0,4

0,3

2,2

1,9

4,9

8,6

8,2

 

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Source : BCC, rapport annuel 1997

La part des dépenses des ménages dans le PIB est passée de 75,9% en 1995 à 69,3% en 1996, de 5,4% en 1995, la part de la consommation publique dans le PIB est montée à 6,2% en 1996, consécutivement à l'organisation de dépensées publiques.

La formation brute de capital fixe s'est améliorée, ainsi que le taux d'investissement qui était de 10,5% en 1995 est passé de 15,5% en 1995. Cette situation s'explique essentiellement par l'accroissement des biens d'équipement importé ainsi par celui de la consommation intérieure de ciment.

La part des échanges avec l'extérieur dans le PIB qui était de 8,6% en 1995 a légèrement baissé en 1996 pour se situer à 8,2%

1.3 Les investissements :

L'accroissement des investissements public observé depuis 1994 s'est poursuivi jusqu'en 1997. Par contre, les investissements privés agrées aux cours de la période sous analyse ont été en baisse en raison du climat de guerre qui a prévalu dans le pays.

Les investissements publics à travers les dépenses en capital du cadre budgétaire, ont totalisé 21,3 million de DST en 1997 contre 18,2 millions en 1996, soit un accroissement de 17,0%.17(*)

L'analyse sectorielle permet de relever que les dépenses relatives à l'infrastructure économique comprenant notamment les charges engagées pour la réfection des varies urbaine ont absorbé 57,0% du total.

* 15 www.memoire.com

* 16 Nzanda buana kalenga M. économie zaïroise de demain pas de navigation à vue, éd psdé Kinshasa 1995 p91

* 17 Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel éd 1997 p5

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci