WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Essai d'analyse du fonctionnement du secteur informel dans la diminution du chômage au Burundi : cas des activités informelles à  Bujumbura mairie

( Télécharger le fichier original )
par Faustin MULINDAHABI
Université Martin Luther King - Licence en gestion et administration des affaires 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

ANNEXES

INTRODUCTION GENERALE

1. Choix et intérêt du sujet 

La situation du chômage fait du secteur informel un thème majeur d'investigation et d'analyse. L'informel dont d'aucuns doutent jusqu'à nos jours des capacités ou qualités développantes justifiera à travers cette étude, sa vraie place et son vrai rôle dans la résorption du chômage.

L'ampleur prise par l'économie informelle au Burundi en général et dans la mairie de Bujumbura en particulier ne nous a pas laissé indifférents. Cette étude présente modeste contribution à l'explication et à la compréhension actuelle de ce phénomène peut être socioéconomique d'une part; et de mettre à la disposition de tout intellectuel désireux de cogiter sur l'économie informelle un outil de travail judicieux d'autre part.

2. Contexte et justification du choix

« Les jeunes - hommes et femmes - sont notre plus précieux atout pour le présent et l'avenir mais ils forment un groupe de population qui est très vulnérable. Durement touchés par la montée générale du chômage (....). Le lien entre le chômage des jeunes et l'exclusion sociale a été clairement démontré, l'impossibilité de trouver du travail créant chez eux un sentiment de fragilité et d'inutilité tout en les exposant à la tentation de se livrer a des activités illégales... (BIT, Août 2004, p.1) ».

Comme dans bien d'autres pays d'Afrique, le secteur informel occupe une place très importante dans l'économie du Burundi. Le taux de chômage atteint 21% au Burundi en milieu urbain, en 2007, contre 19% en 2006 (ISTEEBU, 2008, p.35). Selon une étude récente de l'ISTEEBU, ce secteur représente 77% du PIB nominal et 90% des emplois au Burundi chaque année sont créés dans ce secteur (ISTEEBU, op. Cit, p.36).

Environ 57.000 unités de production informelles comptaient dans Bujumbura Mairie représentant près de 80% des emplois de la capitale (ISTEEBU, 2007, p.9).

Partant de l'observation et constats réalisés dans certaines communes de Bujumbura mairie, sa population est entrain de connaître une situation de survie due aux insuffisances ou encore aux défaillances de l'économie formelle. En effet, celle-ci n'étant pas en mesure de faire face au chômage et aux sous emplois, voit la population recourir à une source d'espoir (SI) afin d'améliorer leurs conditions de vie.

Le développement du secteur informel au Burundi devient de plus en plus dynamique et élargit ses activités. Son existence remet en question la légitimité et l'autorité gouvernementale puisqu'il fait prendre conscience à l'État de son incapacité à générer suffisamment d'emplois et à répondre aux besoins de la population demandeurs d'emplois.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"