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Diversification du portefeuille de crédits et rentabilité bancaire

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par André KADANDJI
Université de Douala - diplôme d'études approfondies 2008
  

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Liste des tableaux

Tableau 1 : les déterminants managériaux de la rentabilité bancaire ............................ 20

Tableau 2 : les déterminants macroéconomiques et macro-financiers de la rentabilité bancaire.................................................................................................................................... 24

Tableau 3 : résultats des tests de racine unitaire (ADF) ........................................................ 54

Tableau 4 : Récapitulatif des résultats ................................................................................... 56

Tableau 5 : Les résultats des estimations sous contrainte de la taille des banques ................ 60

INTRODUCTION GENERALE

Le système officiel d'intermédiation financière de la zone CEMAC, à l'instar de celui de toute l'Afrique noire francophone est le produit d'une profonde révolution dont l'élément catalyseur est la crise bancaire de la fin des années 80. Le dysfonctionnement de tout le système de paiement a obligé les Etats à une restructuration complète de leurs édifices financiers. La forte réduction de l'implantation des banques est couplée avec l'instauration d'une plus grande discipline dans l'activité bancaire sous la surveillance de la COBAC engendrée elle-même par cette restructuration. Dans le même temps, de nouveaux acteurs sont apparus ou ont pris une nouvelle dimension sur le marché, contribuant à modifier profondément le visage du système d'intermédiation financière. C'est ainsi qu'à la faveur de la libéralisation financière, la concurrence s'est accrue dans le secteur financier dans la sous-région.

Le secteur bancaire camerounais, un des plus importants de la sous-région CEMAC, a une taille croissante en nombre de banques. Cette augmentation accélère la concurrence entre ces institutions bancaires d'une part et d'autre part entre ces institutions bancaires et les institutions de micro-finances. Ainsi, pour faire face à cette concurrence toutes ces institutions bancaires cherchent à maintenir ou accroître leurs rentabilités et leurs parts de marché par la diversification de leurs produits et activités. Ceci, dans le but d'exploiter les économies de gamme (Patry, 2002), qui nécessitent que ce secteur soit en phase avec l'évolution des autres secteurs et même avec l'évolution des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).

Ces Technologies de l'Information et de la Communication et la mondialisation ont un impact positif sur le secteur bancaire au Cameroun comme partout ailleurs à travers le transfert du savoir-faire et l'amélioration de la qualité du service. En effet, les plus importantes des banques installées au Cameroun sont des succursales des banques occidentales. Selon Tamba et Tchamanbé Djine (1995), les banques occidentales ont transformé et continuent à transformer, au fil du temps, la gestion de leurs filiales par une méthode de gestion à l'occidentale et, surtout, une diversification des produits très souvent calquée sur les modèles occidentaux. Cette diversification est faite dans le but d'améliorer la performance de ces établissements bancaires (Patry, 2002). La diversification est sensée permettre à l'institution bancaire de compenser les pertes éventuelles résultant d'un autre secteur ou produit par des gains provenant des nouvelles activités.

La très forte volatilité des taux d'intérêt observée sur les différents marchés internationaux, et la baisse du niveau de confiance fait au cadre judiciaire au Cameroun ont rendu la gestion du risque lié au crédit préoccupante pour les banquiers au Cameroun. Ce qui les a incités à mettre en place d'autres méthodes. Ainsi, avec 14,6% des crédits bruts en souffrances en 2002, la qualité du portefeuille s'est dégradée comparée aux situations précédentes, pour éviter ce risque de crédit devenu trop important au Cameroun, les banques sont devenues, dans leur grande majorité, des banques de transactions en diversifiant leurs produits afin de multiplier les commissions et maintenir voire accroître, leurs produits nets et, par là, leurs rentabilités.

Au Cameroun après les émeutes de février 2008, les autorités politiques ont demandé que des efforts soient faits dans tous les secteurs afin de réduire les charges aux consommateurs et de lutter contre la vie chère. C'est ainsi que l'autorité monétaire en allant dans ce sens a décidé de la suppression de frais de tenu de compte par les banques. Cette suppression a entrainé un manque à gagner aux banques, qui ont dû diversifier leurs activités et leurs produits afin de combler ce manque à gagner. Les banques camerounaises pensent maintenir ou accroître leur rentabilité en augmentant la variété de leurs produits (les produits liés aux dépôts et les produits liés au crédit). Le portefeuille de crédits étant considéré comme l'ensemble des différents types de crédits détenus par une banque, celle-ci en diversifiant ses produits, peut choisir soit diversifier uniquement ce portefeuille soit diversifier ses autres produits liés ceux-là à la collecte des dépôts et garder inchangé son portefeuille de crédits ou encore diversifier l'ensemble de tous ses produits. Toutefois, comme il est important de connaître les causes de la variation des produits dans un secteur, il est aussi nécessaire de connaître l'impact de cette diversification (des produits) sur la rentabilité des agents de ce secteur.

Notre étude porte sur l'impact de la diversification du portefeuille de crédits sur la rentabilité bancaire. Elle est menée au Cameroun sur la période 2000-2008. Cette étude vise à explorer un domaine qui à notre connaissance reste encore nouveau dans le contexte camerounais.

La diversification du portefeuille est entendue ici comme la constitution d'un portefeuille de plusieurs actifs différents. La rentabilité quant à elle, peut être définie comme l'aptitude à dégager des gains suffisants d'une exploitation après déduction des charges engagées pour cette exploitation afin de poursuivre l'activité (Koffi Yao, 2004).

Les études de la rentabilité des banques constituent un centre d'intérêt de grande importance dans les travaux menés sur ce secteur, en particulier et le secteur financier en général. Pour une combinaison optimale des différents déterminants de la rentabilité, il est nécessaire de connaître l'importance de l'influence de tout déterminant de cette rentabilité. Ainsi, l'étude de la diversification du portefeuille de crédits permet non seulement aux managers des institutions bancaires d'être fixés sur l'impact de la diversification du portefeuille de crédits sur la rentabilité, mais aussi d'avoir une idée sur le risque à prendre afin d'accroître la rentabilité de leurs institutions.

Dans la littérature, les déterminants de la rentabilité bancaire sont regroupés souvent en facteurs externes et internes à la banque. L'utilisation de la plupart des facteurs internes dans l'estimation de la rentabilité des banques suggérée par la littérature est celle des ratios de capital et de liquidité, le rapport des prêts/dépôts, les pertes sur emprunts d'exploitation et certains frais généraux. C'est ainsi que Sayilgan et Yildirim (2009) en explorant les déterminants de la profitabilité du secteur bancaire turc sur la période 2002-2007, ont utilisé le ratio crédit sur total actif comme une variable explicative. Ils ont trouvé que cette variable n'est pas significative dans l'explication de la rentabilité du secteur bancaire turc. Abreu et Mendes (2002) en étudiant les déterminants de la rentabilité des banques espagnoles, portugaises, allemandes et françaises de 1986 à 1999 concluent que les ratios des crédits et des capitaux propres par rapport au total de l'actif affectent positivement le Return On Assets (ROA) c'est-à-dire l'indicateur de la rentabilité. La multiplicité des déterminants de la rentabilité des banques justifie l'action des banques qui consiste à réduire les charges et augmenter les produits.

La recherche des économies de coût et de réduction du risque pour l'amélioration de la rentabilité des banques est l'un des justificatifs de la diversification. Cette dernière peut être géographique, sectorielle et peut aussi concerner les produits. La diversification du portefeuille de crédits est une partie de la diversification des produits qui constitue à l'heure actuelle une caractéristique fondamentale de la nouvelle donne de l'industrie bancaire européenne (Patry, 2002). Un modèle au sein duquel, la multiplication des mesures de déréglementation, et l'essor des innovations technologiques offrent des nouvelles opportunités d'investissement aux établissements bancaires, a été développé par Patry (2002). Cette dernière conclut que la possibilité de vendre un ensemble des produits diversifiés à un même client permet de réduire l'asymétrie d'information entre le client et la banque. « La banque bénéficie alors d'économies informationnelles et d'un effet de réputation »1(*).

Hayden et al (2006), à propos du degré optimum de la diversification décèlent deux théories contradictoires de la littérature économique, à savoir : la théorie traditionnelle de la banque et la théorie de la finance d'entreprise. La théorie traditionnelle de la banque est fondée sur la banque comme contrôleur délégué (Diamond, 1984). Cette théorie recommande que la banque se diversifie, si possible, pour atteindre son organisation optimale. Par contre, la théorie de la finance d'entreprise suggère que la banque, considérée comme une entreprise, devrait se concentrer sur une cible pour obtenir le plus grand avantage possible. Les travaux de Hayden et al (2006) ont porté sur l'analyse de la relation qui existe entre la rentabilité des banques allemandes et la diversification de leurs portefeuilles de crédits suivant les secteurs industriels, secteurs économiques en général et région géographique sur la période 1996-2002. Ils trouvent que les avantages de la diversification varient avec le niveau du risque et il n'y a que la diversification géographique qui explique significativement la rentabilité bancaire. En effet, au vue de ces différents travaux, il est important d'étudier la contribution de la diversification du portefeuille de crédits sur la rentabilité bancaire dans le contexte camerounais. Ceci peut s'expliquer selon Tamba et Tchamanbé Djine (1995) par le fait que la plupart des banques installées au Cameroun sont généralement des filiales des banques occidentales. Ces dernières ont au fil du temps transformé, la gestion de leurs filiales et diversifié les produits de celles-ci.

Dans le cadre de ces études économiques et financières, certains auteurs se sont intéressés à l'analyse des déterminants de la rentabilité bancaire dans les pays aussi bien développés qu'en voie de développement [voir Mansouri et Afroukh (2008), Koffi Yao (2004), Sayilgan et Yildirim (2009)]. Dans le cas du Cameroun, les déterminants de la rentabilité des banques en général et, en particulier, le portefeuille de crédits n'a fait pratiquement pas l'objet des études économiques sérieuses. En ce qui concerne la diversification, Hayden et al (2006) ont planché en Allemagne sur la préoccupation de savoir si celle-ci accroît la performance et la sûreté de la banque comme le prévoient la théorie traditionnelle du portefeuille. De même pour répondre à la question de savoir si la banque doit être diversifiée ou pas, Acharya et al (2006) ont utilisé les portefeuilles d'un échantillon des banques italiennes. Ils ont conclu que la diversification de l'actif de la banque ne garantit pas une grande rentabilité et/ou une grande sûreté à la banque. Kamp et al (2005) quant à eux ont tenté d'apporter une réponse à la question de la diversification du portefeuille de crédits des banques par une étude sur les portefeuilles individuels d'un échantillon des banques allemandes. Ces différentes études montrent que l'analyse des performances bancaires, notamment en termes de rentabilité, est d'un grand intérêt, ne serait-ce que pour permettre aux banques de mieux appréhender les facteurs qui agissent sur leur rentabilité.

Les récents rapports de la COBAC montrent que les banques camerounaises présentent des résultats bénéficiaires ce dernier temps. Avec un résultat net du système bancaire qui s'est amélioré de 3,1 % par rapport à la décennie précédente, leur rythme de croissance est moyen. Cet accroissement du résultat net peut être justifié d'une part par l'accroissement du produit net bancaire qui a augmenté de 2,6 %. La marge sur opérations avec la clientèle (collecte des dépôts et octroi de crédit principalement) qui s'est accru de 6,3 %, est le plus important constituant du produit net bancaire. Le coefficient de rentabilité (résultat net rapporté aux fonds propres nets) et le coefficient de rendement (résultat net sur total du bilan) ont également connu une progression respectivement de 22,3 % et de 1,3 %. Ces statistiques clés prouvent que l'activité bancaire au Cameroun est rentable. Ainsi, il est important de chercher à savoir ce qui détermine cette rentabilité. De même il est nécessaire de connaître l'apport des différents produits ou services offerts par les banques à leur clientèle. La recherche de cette rentabilité conduit les banques de plus en plus à diversifier leurs produits. Ceci afin de maintenir ou alors d'accroître leur part de marché et, par là même le produit net bancaire. Cette diversification concerne aussi bien les produits liés à la collecte des dépôts que ceux liés à l'octroi de crédit.

Il s'avère donc important d'apporter une réponse à la question suivante : la diversification du portefeuille de crédits contribue-t-elle à l'amélioration de la rentabilité bancaire au Cameroun ? Notre étude rentre dans ce cadre et tente d'apporter une réponse à cette préoccupation. L'objet de cette étude est d'analyser la relation qui existe entre la diversification du portefeuille de crédits et la rentabilité des banques camerounaises. Quelle est l'impact d'un portefeuille de crédits diversifié sur la rentabilité bancaire au Cameroun ? Cette question principale entraîne d'autres questions à savoir :

- La distribution des crédits influence-t-elle significativement la rentabilité des banques au Cameroun ?

- La diversification du portefeuille de crédits améliore-t-elle la rentabilité bancaire au Cameroun ?

Dans un contexte de recherche de rentabilité des entreprises, la banque en tant que entreprise doit maîtriser ses charges et augmenter ses produits. Pour ce fait, les banques se diversifient de plus en plus. Ainsi pour répondre à nos différentes questions de recherche, notre étude sera articulée comme suit :

- identifier les facteurs susceptibles d'expliquer la rentabilité des banques ;

- examiner les relations possibles entre la rentabilité bancaire et ses différents déterminants ;

- proposer des outils de pilotage permettant d'améliorer la rentabilité des banques camerounaises à travers la diversification de leurs portefeuilles de crédits.

Dans la littérature théorique et empirique, la rentabilité bancaire est mesurée tantôt par les rendements sur actifs, tantôt par le rendement des capitaux propres. Cette littérature permet de formuler certaines hypothèses à propos des liens de causalités possibles entre la rentabilité des banques et ses facteurs explicatifs fondamentaux. Acharya et al (2006) ont trouvé, en ce qui concerne leur échantillon, que la diversification des crédits par secteur et surtout le crédit au secteur industriel accroît le crédit à haut risque dans le portefeuille de la banque. Mais, ils n'ont pas exclu la relation positive qui existe entre la diversification du portefeuille de crédits et l'accroissement de la marge sur intérêt de la banque.

Au vu de la croissance de la rentabilité du secteur bancaire camerounais et de ce qui précède, nous formulons l'hypothèse suivante :

Hypothèse 1 : la diversification du portefeuille de crédits contribue significativement à la rentabilité bancaire au Cameroun. C'est-à-dire qu'il existe une relation positive et significative entre la distribution des crédits et la rentabilité bancaire au Cameroun.

L'octroi des crédits est la principale source du résultat bancaire. Il permet d'augmenter le profit et la marge d'intérêt. Toutefois, l'écart entre les emplois et les ressources bancaires peut inverser l'hypothèse suivant laquelle la montée des crédits distribués améliore la rentabilité bancaire. L'accentuation de la distribution des crédits devrait probablement être complétée par une politique de recherche des ressources. Par ailleurs, en matière d'économie industrielle, les banques à petite taille, notamment dans les pays en voie de développement, sont susceptibles de réaliser plus d'économies d'échelle, et donc plus de profits en comparaison avec les grandes banques (Mansouri et Afroukh, 2008). De plus, les contraintes associées à l'efficience de la gestion au sein de la firme bancaire supposent la maîtrise des coûts à un niveau optimum. Les experts du contrôle de gestion bancaire supposent un niveau du coefficient d'exploitation de l'ordre de 70%2(*) en tant que norme maximale qu'il ne faut pas dépasser pour avoir de meilleurs résultats.

Ainsi, nous formulons l'hypothèse suivante :

Hypothèse 2 : la taille des banques et les frais généraux réduisent l'effet de la diversification du portefeuille de crédits sur la rentabilité bancaire au Cameroun.

Pour la démarche scientifique et méthodologique de notre étude, nous utilisons la méthode nous permettant de déduire nos hypothèses de la littérature. Ainsi, toutes nos hypothèses ont été formulées à partir de l'examen des connaissances théoriques et empiriques existantes.

Le modèle à utiliser est une adaptation du modèle utilisé par Hayden et al (2006) combiné à celui de Mansouri et Afroukh (2008) c'est-à-dire une régression multiple avec le ROA comme variable à expliquer et l'indice de Hirsmann-Herfindal et d'autres éléments organisationnels, macroéconomiques et macro-financiers comme variables explicatives. Ainsi, la même démarche et les mêmes spécifications économétriques seront adoptées, pour l'estimation de la relation entre les différents types de crédit et la rentabilité bancaire au Cameroun. La période sur laquelle les données statistiques agrégées sont observées (2000-2008), soit neuf années, est relativement courte. Ce qui limite en fait l'analyse économétrique de séries temporelles sur la base des données du système bancaire consolidé. Il est alors nécessaire d'augmenter le nombre d'observations. Ainsi, la trimestrialisation des données annuelles sera menée en vue d'accroitre le nombre d'observation. Pour cela, les logiciels RAT et Eviews seront utilisés. Quant aux données secondaires, elles seront extraites des annuaires statistiques du Cameroun disponibles à l'INS et des rapports annuels de la BEAC et de la COBAC. Conformément aux développements précédents sur la littérature théorique et empirique, la rentabilité bancaire est mesurée par le rendement des actifs.

Tout en tenant compte de nos objectifs, notre travail sera élaboré suivant un plan à deux parties.

Dans la première partie, nous analysons le portefeuille de crédits comme un élément déterminant de la rentabilité bancaire. Le premier chapitre nous permet de déceler les différents déterminants de la rentabilité bancaire. Le deuxième chapitre, lui, nous permet de faire un essaie de lecture des études empiriques sur la diversification du portefeuille comme facteur de la rentabilité.

Dans la deuxième partie, il va s'agir d'une analyse empirique de l'insuffisance de la contribution de la diversification du portefeuille de crédits à l'explication de la rentabilité bancaire au Cameroun. Ainsi, le troisième chapitre sera consacré à la modélisation de la relation portefeuille de crédits diversifié et rentabilité des banques. Le dernier chapitre évalue la sensibilité des résultats bancaires par rapport à la taille des banques au Cameroun.

* 1 Cf. Patry S. (2002), « Choix stratégiques temporels de diversification dans l'industrie bancaire », version préliminaire, avril.

* 2 Cf. Brahim Mansouri et Said Afroukh (2008), « La rentabilité des banques et ses déterminants : cas du Maroc », papier présenté à la 15ième Conférence de l'Economic Research Forum (ERF), Caire Egypte, novembre.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci