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L' apport de la microfinance à  l' intermédiation financière en République Démocratique du Congo de 2002 à  2009.

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par Jean Marie Lamsa TSHIKUNA TSHITUKA
Université protestante au Congo - Licence 2011
  

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SECTION II : NOTIONS DES BANQUES

II.1. Définition de la banque

Une banque est une entreprise particulière, dénommée aussi établissement de crédit, qui reçoit les dépôts d'argent de se clients (dépôts pour une durée inférieure 2 ans), gère leurs moyens de paiements (cartes de crédit chèques) et leurs accorde des prêts.(10(*))

La banque assure la mise en relation des prêteurs (agents à capacité de financement) et des emprunteurs (ceux qui ont un besoin de financement). Faire les opérations de banque c'est faire le commerce de l'argent, c'est en d'autres termes collecter l'argent auprès des agents épargnants, (c'est-à-dire ceux qui ont de l'argent mais qui n'ont pas de besoins pressants, immédiats ou qui veulent le placer pour gagner plus), pour le prêter à ceux qui ont des besoins de financement.

II.2. Historique des banques(11(*))

L'histoire de la banque suit les grandes étapes de la monnaie même si certaines opérations financières coutumières, (comme le prêt à intérêt) ont pu être relevées depuis la plus haute antiquité avant même l'invention de la monnaie.

Déjà, dans l'antiquité en Italie, il a existé des spécialistes de change des billets, appelé changeur, qui s'installaient sur leurs tables pour acheter et vendre les différentes pièces de monnaie qui y circulaient.

Ces spécialistes, dont les noyaux sont protégés, reçoivent des dépôts et peuvent jouer un rôle d'intermédiaire notamment dans les commandes maritimes. Ils peuvent à l'occasion faire des crédits, mais n'ont aucun monopole. Les temples stockent également la monnaie et peuvent à l'occasion la prêter.

A Rome, la même situation était retrouvée avec les monetarii qui sont associés aux ateliers de frappe des monnaies et les argentarii qui sont les financiers de l'époque. Les activités de spéculation et de prêt étaient effectuées par les ordres supérieurs romains qui disposaient des vastes fortunes.

On peut dire qu'à l'antiquité, il a existé des banquiers, mais pas de banque au sens institutionnel. C'est à partir de ces bases hésitantes que l'expansion économique, politique et commerciale du XIIIème siècle va voir s'affirmer le rôle des financiers privés et se constituer les premières banques dans la mouvance des pouvoirs religieux, étatiques et commerciaux.

Le mot banque apparaît dans la banque française au milieu du XVème siècle. Au bas moyen âge, l'activité de changeur de monnaie s'était développée face à la prolifération des devises.

Les premiers établissements bancaires ouverts dans les grandes villes sont familiaux (les Medecis en Italie, les Fugger en Allemagne). Mais les grands financiers s'enrichissent de leurs relations avec les pouvoirs. Les Medecis sont les financiers de l'Eglise de Rome pour le bénéfice de laquelle ils collectent et centralisent la dîme ecclésiastique.

Pendant la révolution industrielle, les banques jouent aussi leur rôle en favorisant l'industrialisation grâce aux comptes d'épargne. Quelques faillites retentissantes comme celle du système de Law au XVIIIème siècle, imposent des principes prudentiels essentiels au bon fonctionnement de cette activité fondée sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la Haute Banque du XIXème siècle sont convaincus que leur force réside dans de solides fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance et leur permettent d'obtenir des dépôts. Ils les accumulent et les investissements dans le développement du commerce et de l'industrie.

La crise bancaire de 1907 puis les deux guerres mondiales et la crise de 1929 ne sont pas favorables à l'expansion du secteur bancaire. L'expérience prouve que la généralisation des banques centrales « prêteur de dernier ressort », ne garantit pas la stabilité financière. Aux Etats-Unis, c'est près de 10.000 banques qui font faillite avant 1935. En France, ce sont plusieurs centaines d'entre elles.

Au sortir de la seconde guerre toutes les banques ne sont pas nationalisées (comme en France pour les banques de dépôts) mais partout les législations sont très contraignantes. La législation sépare les différents types d'établissement et encadre strictement le crédit.

L'innovation porte sur le développement du compte chèque qui explose en France à partir du moment où la loi impose le versement des salaires dans des comptes bancaires et de la carte de crédit. Commencée aux Etats-Unis dans les années 50, la carte de crédit se développe en France massivement à partir des années 1970.

Le contrôle des changes est de règle. Les Etats sont responsables de leur taux de change. La nationalisation bancaire fait le reste : la banque internationale se développe très doucement essentiellement à partir de la banque américaine et anglaise.

Avec l'arrivée des changes flottants et le moindre souci de tenir son taux de change, les états relâchent largement leur emprise sur les banques. Un vaste mouvement de déréglementation du secteur bancaire voit le jour à partir des Etats-Unis et Londres.

* 10 J-Y. CAPREL et O. GARNIER cités par KIYANGA KI N'LOMBI, Gestion des Institutions Financières, L1 FASE/UPC-Kinshasa, 2009-2010, p.8.

* 11 KIYANGA KI N'LOMBI, Idem, p.10.

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