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Analyse des facteurs explicatifs du taux de change d'équilibre au Bénin

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par Brice Thibault AZONHIDE
Université de Parakou Bénin - Maà®trise 2008
  

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SPECIFICATION DU MODELE ET RESULTATS DES TESTS PRELIMINAIRES

Dans ce chapitre, il s'agira de procéder à une présentation du modèle de référence. Ceci, nous permettra de bien spécifier le modèle auquel s'y prête l'analyse des facteurs explicatifs du taux de change d'équilibre au BENIN. Par ailleurs, nous exécuterons des principaux tests de diagnostic afin de pouvoir prétendre faire les différentes estimations.

Section 1 : ModèleS de reference et specification

Paragraphe 1 : Modèles de reference

La détermination des facteurs explicatifs du taux de change réel d'équilibre prend appui, essentiellement, sur les trois modèles de référence à savoir le modèle FERER, le modèle NATREX et le modèle BEER.

D'abord, le modèle FERER entendu Fundamental Equilibrium Real Exchange Rate développé par WILLIAMSON (1994), considère le taux de change réel d'équilibre fondamental comme étant le taux de change effectif réel permettant d'atteindre simultanément les équilibres interne et externe à moyen terme. Selon l'auteur, l'équilibre interne est caractérisé par la convergence des économies vers un sentier de croissance non-accélérateur d'inflation c'est-à-dire vers un taux de chômage établi au niveau naturel (NAIRU.). L'équilibre externe se définit essentiellement par une cible de balance courante qui correspond généralement à un solde soutenable mais pas nécessairement en équilibre. Le FERER analyse la dynamique de change de moyen terme en faisant explicitement référence aux déterminants réels du taux de change et en particulier les déséquilibres de la balance courante et les écarts de production.

S'inspirant de ce modèle, Baffes et al (1999) ont écrit : TCER* = TCER* (GN, GT, AIDE, RW, rAEN) où RW représente le taux d'intérêt mondial, GT les dépenses gouvernementales en biens échangeables, GN les dépenses

gouvernementales en biens non échangeables, AIDE le flux d'aide au développement et rAEN représente le service de la dette extérieure.

Ensuite, le modèle NATREX, entendu Natural Real Exchange Rate, développé par STEIN (1994) conjointement avec ALLEN (1995) et SAUERNHEIMER (1996), considère le taux de change comme étant le taux de change réel naturel. Le NATREX intègre explicitement les problèmes de convergence structurelle représentée par les différentiels de productivité. Ainsi la détermination d'un taux de change réel naturel tient copte essentiellement de l'effet BALASSA-SAMUELSON (BS) selon lequel le taux de change réel est fonction des différentiels de croissance de productivité. Le NATREX lève une partie des insuffisances du modèle FERER. Car l'effet BS permet d'expliquer les écarts du taux de change réel à la parité des pouvoirs d'achat absolue qui n'est généralement pas vérifié entre des économies qui n'ont pas le même niveau de développement. En plus de l'effet BS le taux de change réel d'équilibre est aussi fonction du solde de la balance courante qui devient endogène et non plus posé comme cible tendancielle. Cependant, contrairement au FERER le NATREX reste difficilement applicable aux économies en développement et en transition. SAMI MOULEY (2004) s'appuie sur ce modèle et écrit : e* = e*(Ënt, ðt, a, i, i*, bc, Pnt) où Ënt et Ët représentent respectivement la productivité dans le secteur des biens échangeables et celui des biens non échangeables, a le portefeuille total d'actifs, i et i* les taux d'intérêt domestique et étranger, bc le solde de la balance commerciale, Pnt le prix des biens non échangeables en terme de monnaie domestique.

De même OSCAR KUIKEU trouve le modèle suivant : e* = e* (gn, gt, b, q, n, tot) où gn est la part des dépenses publiques en biens non échangeables gt est la part des dépenses publiques en bien échangeables avec : b la balance commerciale ; q le coût des transactions ; n les mesures tarifaires ; tot le degré d'ouverture lié aux termes de l'échange. Signalons ici que e* est aussi le taux de change qui assure simultanément l'équilibre interne et celui externe.

L'équilibre interne correspond à l'équilibre du marché du travail et à l'équilibre des biens non échangeables. L'équilibre externe est réalisé lorsque la solde de la balance courante est nulle.

Enfin, le modèle BEER entendu Bechavioral Equilibrium Exchange Rate est développé par MAC (1997) puis par CLARK (1998). C'est une approche dynamique comme le NATREX. Mais les fondamentaux n'apparaissent que de façons indirectes. Ainsi notre réflexion va plus s'appuyer sur les deux premiers modèles.

De tout ce qui précède, ces modèles de détermination du taux de change réel d'équilibre révèlent que les variables ci-après l'influencent significativement. Il s'agit de :les termes de l'échange ;les flux de capitaux ;le taux d'intérêt mondial ; la masse monétaire ; le déficit budgétaire ; la dépense gouvernementale.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci