Section 4. Les organisations socio-économiques
et les ressources internes de la CR de Koumban
4.1. Les organisations socio-économiques
Les enquêtes de terrain ont révélé
deux catégories de résultats concernant les organisations
socio-économiques. La première catégorie est celle
recueillie auprès du PACV qui a dénombré l'existence de 33
organisations socio-économiques dans la CR de Koumban. Ce sont des
associations et groupements d'intérêt économique et social
composés d'hommes, de femmes et de jeunes. Ces organisations ont un
caractère associatif et se sont formées dans le cadre des
activités agricoles, maraîchères et artisanales ; on y
dénombre :
- 20 Groupements maraîchers ;
- 1 Associations de Jeunesse;
- 10 Groupement agricole,
- 1 Comité de Gestion des Forêts,
- 1 Chambre Sous Préfectorale de commerce.
Selon les documents du PACV, parmi ces 33 organisations
socio-économiques recensées, 22 sont agréées et 11
ne le sont pas mais elles participent toutes activement au développement
socio-économique de la CR de Koumban.
La deuxième catégorie de résultat est
recueillie à travers la documentation du conseiller agricole de la CR
qui note l'existence de 44 groupements d'intérêt économique
évoluant dans la localité. (Voir annexe).
4.2. Les ressources internes de la CR
A coté du capital humain, la CR de Koumban mobilise des
ressources importantes qui entre dans le processus de développement de
la localité. Ainsi des projets comme le PACV demandent la contribution
de la population à hauteur de quinze (15%) du coût total des
chantiers pour la réalisation des projets communautaires.
Toutes les catégories sociales contribuent à la
mobilisation des ressources internes, notamment les ressortissants
résidant en Côte d'Ivoire, à Conakry et à Kankan
font des contributions financières, ils sont les principaux donateurs. A
l'interne, les contributions financières s'effectuent par les
cotisations dont le montant varie souvent entre 5.000 et 20.000 francs
guinéens fixé par les conseils de sages en fonction du travail
entrepris et les familles contributrices. Cette cotisation peut aussi
être demandée aux GIE et aux orpailleurs des mines d'or.
Les taxes diverses, le droit du marché et la CFU
(contribution foncière unique) imposée aux bâtiments en dur
à 10.000 francs la chambre pour les maisons à ciment, et 7.000
pour les semi dur, en banco) sont entre autres les ressources
financières internes locales.
La population locale, fournie également des
agrégats( sable, pierres, bois, etc....), la nourriture des travailleurs
et tout ce qui ne nécessite pas l'argent en milieu rural, et la main
d'oeuvre ou le « Fadikolon Baara », est aussi
assurée par la population.
En outre, de nos jours, l'exploitation traditionnelle de l'or
permet à la population de se procurer de revenus substantiels qui lui
permettent de subvenir à certains besoins des familles sans contracter
de dettes ou avoir à recourir à l'écoulement de leurs
produits agricoles.
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