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Conteneurs à  risque

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par silvy flore DJIENA
Université Bordeaux IV Montesquieu - Cappro transport international de marchandises 2011
  

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SOMMAIRE

Introduction 4

PREMIERE PARTIE:

NOTION DE RISQUE EN TRANSPORT CONTENEURISE 6

Section 1 : Les différents acteurs du trafic de conteneur 7

Paragraphe 1: les enjeux des intervenants et les différents risques et leurs caractéristiques. 7

Paragraphe 2: conduite des recherches, témoignages et constats. 11

DEUXIEME PARTIE:

ETUDE COMPARATIVE DE RISQUE EN TRANSPORTCONTEUNEURISE ENTRE 2 PORTS. 19
Section 1 : Présentation du port de bordeaux et du Port d'Alger et les différentes

recommandations. 20

Paragraphe 1: Présentation du port de bordeaux 20

Paragraphe 2: Présentation du port d'Alger 22

Conclusion 27

Liste des abréviations

BIC: Bureau international des conteneurs

CNUCED: Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement EVP: équivalent vingt pieds

EPIC : Etablissement public à caractère industriel et commercial

ICS: Internet Connection Service

ISPS: International Ship and Port Security en français signifie Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaire

IMDG: International Maritime Dangerous Good GPMB: Grand port maritime de Bordeaux IMO: International maritime organization

OIT: Organisation internationale du travail

INTRODUCTION

Les conteneurs sont des boîtes de dimensions normalisees, dont l'utilisation pour le groupage de marchandises a ete imaginee par l'americain Mac Lean en 1956. Leur usage s'est etendu à tous les modes de transport et il en existe aujourd'hui plus de 400 types, en fonction de leur utilisation. Leurs normes techniques repondent à des conventions douanières internationales pour faciliter les manutentions lors des ruptures de charge et pour permettre leur adaptation à des modes de transport diversifies (inter modalisme). Les grands ports, mais aussi les zones de fret des aéroports, les plates-formes multimodales ont dû s'adapter aux normes imposees par la conteneurisation : systèmes de manutention, aires de stockage suffisantes. La tendance est à la conteneurisation croissante du transport des marchandises, y compris certaines marchandises traditionnellement transportees en vrac.

Apparu dans les annees 20 aux Etats-Unis dans les transports ferroviaires, la conteneurisation a gagne la France peu de temps après car les premières utilisations en maritime y ont ete enregistrees en 1925. Par la suite, la conteneurisation a ete utilisee par les Américains pendant la Deuxième Guerre Mondiale et la Guerre de Corée. L`exploitation commerciale de ce mode de conditionnement telle que nous le voyons de nos jours ne date que de 1956 oil un entrepreneur de transport routier americain, Malcom Mac Lean a eu l'idée de transporter ses remorques sans leurs ch~ssis sur un navire. Dix ans plus tard en 1966, le « Fairland ~ d'une capacité de 228 conteneurs a été le premier porte-conteneurs à relier l'Amérique et l'Europe. Ces deux dates symbolisent l'apparition de la conteneurisation moderne. La conteneurisation a donc moins d'un siècle et pourtant son essor fait qu'elle se taille actuellement une place de choix dans les échanges maritimes internationaux. En effet, 80% des echanges internationaux se font à par voie maritime pour un volume evalue à 5,1 milliards de tonne en 2004. Le conteneur represente près de 80% de ce volume soit 300 millions d'EVP.

Les recherches autour du conteneur avaient pour but de trouver la formule d'un emballage susceptible de permettre d'acheminer intacte une marchandise à travers toutes les vicissitudes du transport maritime. Le transport conteneurise est si complexe que toute tentative pour decrire ses differentes composantes et leurs interactions devient un exercice

détaillé et très technique. La compréhension de ces éléments et la manière dont ils sont connectés est nécessaire, C'est pourquoi nous avons choisi la problématique liée à la vulnérabilité de sa gestion afin de mieux cerner les différents facteurs de risques dans une première partie .La deuxième partie quant à elle est dédiée à l'étude comparative de 2 ports qui nous permettra de d'apporter des tentatives de recommandations spécifiques à la gestion des conteneurs à risque.

NOTION DE RISQUE EN
TRANSPORT CONTENEURISE

PREMIERE PARTIE :

Gestion des conteneurs à risque

Section 1 : Les différents acteurs du trafic de conteneur

Paragraphe 1: les enjeux des intervenants et les différents risques et leurs caractéristiques

Comme le souci des chargeurs et des transporteurs est de garantir l'arrivée de la marchandise en son état de départ, le conteneur a été présenté à son avènement comme une « forme relativement nouvelle d'emballage » dont l'utilisation assurerait l'arrivée des colis en

toute sécurité et aux moindre frais et offrant par ailleurs une « garantie contre casse, vol et

avaries, sans lim itation ». La pratique voit dans le conteneur un emballage étanche, solide,

inviolable et facile à manipuler. La résistance et l'inviolabilité sont les points forts du conteneur. Mais le conteneur n'est pas qu'un simple emballage.

A- les enjeux des intervenants

1-Comment empoter un conteneur et le placer à bord d'un navire

En effet, La mise en conteneur (empotage) peut être effectuée par le chargeur ou par une

opération qui, si elle est mal conduite, peut être à l'origine de dommages à la marchandise,

ainsi que d'accidents en cours de transport. Avant de commencer les opérations d'empotage,

celui qui en a la charge devra examiner avec soin le conteneur mis à sa disposition. En

l'acceptant, il est présumé l'avoir reçu dans un état sain et adapté au transport concerné. Il

établira ensuite un plan de chargement rationnel, afin de réaliser un véritable arrimage
(stowing), le bourrage (stuffing) du conteneur n'étant pas de façon générale une méthode
convenable de chargement. Ce plan de chargement tiendra compte des contraintes auxquelles

est soumis le conteneur en cours de transport, en particulier maritime. Il tiendra compte

également de la composition du chargement, certains colis pouvant nécessiter un arrimage et

un saisissage particuliers. Des marchandises de même nature logées en caisses, cartons, sacs

de mêmes dimensions ne soulèveront guère de problème. En revanche, pour des marchandises

de nature différentes, il y a lieu de se prémunir contre certaines incompatibilités :


· de poids : ne pas charger des marchandises lourdes au dessus de marchandises légères

ou à proximité immédiate de colis fragiles ;

· de nature : incompatibilité entre produits chimiques, insecticides par exemple, denrées alimentaires, pulvérulents, marchandises craignant la salissure. certains produits (peaux, oignons, poissons) dégagent une odeur ou une humidité auxquelles d'autres seront sensibles ;

· de forme ou de proximité : empêcher la proximité immédiate de la sacherie avec des caisses en bois ou colis présentant des parties en saillie

Il est également important de savoir que le transport de marchandises dangereuses en conteneur en bois est soumis à une réglementation particulière. Aux cas où l'expéditeur n'aurait que des connaissances sommaires sur le chargement en conteneur, il aura intérêt à faire appel aux conseils de spécialistes (services conteneurs des compagnies de navigation, grandes sociétés de transit, etc.). La pratique des affaires a conduit ces spécialistes à faire la distinction fondamentale suivante : les marchandises mises en conteneur au point extrême de départ du voyage assuré, dans les magasins de l'expéditeur, ou livrées au point extrême de départ sans dépotage au cours du transport bénéficient d'un avantage certain dans la mesure où elles sont transportées à bord de navire porte-conteneurs appropriés. Pour de telles marchandises, la conteneurisation a incontestablement diminué les risques à charge des assureurs.

2-Conditions d'une bonne arrivée d'une marchandise conteneurisée

Les marchandises de groupage, c'est-à-dire celles qui font l'objet d'une mise en conteneur, puis d'un dépotage en cours de voyage en un lieu de transit intermédiaire (centres de groupage et de dégroupage), continuent à être exposées à des risques importants que la conteneurisation n'a non seulement pas réduits, mais peut-être même aggravés. On en déduit donc que, la qualité du transport et par conséquent la bonne arrivée de la marchandise dépendent :

> l'étendue de la prestation choisie pour le transport en conteneur, qui devra être en rapport avec la nature du chargement et les possibilités de pré et post-acheminement, groupage, dégroupage;

> du choix du conteneur, qui devra être adapté aux exigences de la marchandise et du voyage ;

> du contrôle de bon état du conteneur ;

Gestion des conteneurs à risque

> qualité de l'arrimage ;

> du saisissage de la marchandise dans le conteneur.

B- les différents risques et leurs caractéristiques

1-les différents facteurs de risque

Au fur et à mesure que les recherches avancent nous nous heurtons à plusieurs définitions du conteneur à risque. Dans nos recherches plusieurs exemples ont attirés notre attention. Il s'agit entre autres de :

> Le vol et le chapardage

Effraction de cartons, d'emballages et vol de tout ou partie des marchandises :
? Marques commerciales apparentes indiquant un contenu à forte valeur.

· Détournement de colis, de palettes, de conteneurs ou wagons entiers, voire même de trains entiers dans certains pays.

· Mesures de sécurité insuffisantes sur les aires de chargement, de déchargement, de transit ou de stockage.

· Erreur sur la destination des marchandises du fait d'un marquage insuffisant, mal adapté ou incompréhensible.

> La contamination des marchandises

· Contamination par des matières résiduelles ou odeurs provenant d'une expédition antérieure :

· Alcool transporté dans une citerne ayant contenu du vin et insuffisamment nettoyée.

· Cacao contaminé par une odeur proche de celle du gasoil imputée au traitement antifongique des conteneurs.

· Beurre contaminé par la fumée d'un incendie déclarée à bord du navire.

· lait contaminé par du mazout alors que le double fond du navire a été percé en raison d'une manutention brutale.

· Aluminium d'une citerne ayant contaminé du sucre chargé trop chaud.

· Contamination entre marchandises incompatibles chargées dans le même moyen de transport :

· Charger dans un même conteneur ou cale des fruits dégageant de l'éthylène avec des fruits réagissant à ce gaz.

· Charger du bois à côté de textiles qui vont en absorber l'humidité éventuelle. > Un incendie, ou une explosion dont l'origine peut être :

· L'étincelle ou l'incendie causés par la friction, la combustion spontanée, la chaleur extérieure et/ou des réactions chimiques.

· Les dommages causés par des émanations de fumée qui altèrent ou dénaturent la marchandise.

· L'incendie du moyen de transport. 2- Arrimage des conteneurs à bord du navire

Nous expliquons les méthodes de manutentions réglementaires, avec les fourches, les spreaders, les levages à partir des élingues et le gerbage car les conteneurs doivent être gerbés de telle façon que les pièces de coins reposent les unes sur les autres. Et en aucun cas un 20' ne doit être gerbé sur un 40'. Retenons que lors de toute manutention d'un vide, les portes doivent être impérativement correctement fermées, poignées de crémone dans leurs logements et loquets en place. Ces règles simples ont pour but :

- de participer à la rigidité du cadre et donc d'éviter les déformations.

- d'éviter les avaries aux portes telles que crémones pliées, poignées tordues, joints coupés
voire arrachés. L'image ci-dessous décrit les conséquences liées au mauvais arrimage des

conteneurs à bord d'un navire.

Image de conteneur mal arrimé en cale arrière d'un navire (Source fortune de mer) M/V MAERSK SEMBAWANG FRLEH 9315226 2010-11 15

Paragraphe 2 : conduite des recherches, témoignages et constats

Le vol, le mauvais arrimage, le transport des m

Madame Jeannette LALANNE afin de m

de conteneurs à risque.

A-Prise de rendez et compte rendu des entretiens

Une sem aine plus tard un questionnaire portant sur la gestion des conteneurs à risques

sera établi et validé par cette dernière. Ce questionnaire sera ensuite administré par voie

téléphonique à quelques entreprises du secteur notamment CMA CGM, CONTENEURS

d'AQUITAINE, BALGUERIE, SCHENKER, DELMAS BORDEAUX et bien d'autres. Le compte rendu de ces questionnaires est consigné dans les annexes à la fin de ce document.

Néanmoins il ressort que la définition que ces entreprises ont donnée à la notion de conteneur à risque est celle liée au transport de marchandises dangereuses. Ces entreprises au cours des différents entretiens nous feront savoir que le trafic de matières dangereuses est très réduit et parfois se limite à moins de 10% de leur volume du trafic conteneurisé. Toute fois ils ne subissent pas d'aléas en cas de dommage dans la mesure où tout trafic conteneurisé de matière dangereuse nécessite un certain nombre de réglementation qui est établie par les autorités publiques. De même que les chargeurs sont responsable du contenu du conteneur car ceux-ci arrivent chez le transporteur empoté et scellé. Pour cela, les chargeurs remplissent des déclarations conforment à la classe et au type de matière dangereuse à transporter. Donc au vu de ce qui ressort des entretiens avec les différents agents de ce secteur d'activité il ya pas de risque ou tout au plus ce risque est transféré au chargeur qui se couvre par une assurance.

Le 10 Mars 2011, journée des métiers organisés au pôle universitaire de Bordeaux 4 nous faisons la rencontre d'un monsieur animant un atelier portant sur le transport maritime et activités portuaires : Monsieur Henri#177;Vincent AMOUROUX Directeur de l'union Maritime et portuaire de Bordeaux. Après sa présentation nous abordons ce monsieur dont nous avions au préalable pris contact par le biais de notre enseignante tuteur et exprimer notre désir de le rencontrer afin de parler de notre projet tutoré, M. AMOUROUX accepte de nous recevoir dans ses bureaux sis à 14, place des Quinconces une semaine plus tard.

Le jeudi 14 Mars 2011, il est 16h quand nous entrons dans les locaux de l'union maritime et portuaire de Bordeaux. Très vite nous lui faisons part de l'état d'avancement de notre projet et des difficultés auxquelles nous avons été confrontées.

Déjà il faut noter que l'essentiel du trafic mondial se fait par voir maritime et que ce ci nécessite une vigilance et une surveillance de très près tant en amont qu'en aval nous le fait t'il remarquer. Il faut s'assurer que toutes les mesures sont prisent lors du transport d'approche et mrme une fois que le conteneur est chargé à bord du navire car s'ils ne sont pas bien callés ils peuvent basculer et on assiste à l'échouement mais ceci ne constitue pas pour autant un facteur de risque dans la mesure où il existe des techniques d'arrimage spécifiques à chaque type de conteneurs. Nous comprenons donc que cette vision du conteneur à risque est éliminé alors nous abordons la notion de passagers clandestins

Mais il est à noter que ces passagers clandestins ont très peu de chance d'arriver à destination sain et saufs dans la mesure où les conteneurs sont étanches et qu'il est difficile

de vivre sous temperature dirigee pendant toute la duree du voyage qui dure parfois plus de 3 semaines selon les zones .

Nous abordons alors le fait que dans les ports les conteneurs ne sont pas tous contrôles c'est ainsi que Monsieur AMOUROUX nous informe que depuis les évènements du 11 Septembre 2011 les Etats Unis ont une certaine phobie concernant le transport des explosifs. Ils apprehendent surtout sur le fait que ces produits pourraient tomber dans les mains des terroristes et que ceux-ci les utilisent à d'autres fins .De ce fait, ils ont mis en place une mesure de contrôle appele Internet Connection Service ICS qui est un système de contrôle à 100% des conteneurs qui arrivent sur le sol americain. Pour la prevention du risque terroriste, les usa n'hésitent pas d'exiger la présence des douaniers américains dans certains ports Ce système permet d'avoir toutes les informations nécessaire sur chaque cargaison. Cependant il est à noter que le produit transporte en lui-mrme n'est pas un danger tant qu'il reste inerte mais s'il vient à s'auto activer que quelque façons que ce soit ou il rentre en possession des terroriste alors, il constitue un danger. C'est pourquoi une vigilance accrue est mise sur pied dans les ports d'où l'instauration du code ISPS qui contrôle l'accès des biens et des personnes dans l'enceinte portuaire. Ceci étant on comprend donc que le risque se situe donc sur les axes de pre et de post acheminement et lors des transbordements. Mais encore il existe des mesures de securite telle que la presence des parkings securises sur les autoroutes .Pour conclure on comprends que le risque en matière de trafic conteneurise ne se situe pas dans l'enceinte portuaire mais plutôt lors des transports d'approches et que la marchandise en elle-mrme ne constitue pas un danger s'il ya une intervention humaine .Nous avons eu la possibilite de visiter des sites web de fortune de mer qui a nous montraient des cas d'incendies causées par explosions du fait de la mauvaise disposition des conteneurs dans un navire ou encore de contamination de produits incompatibles. Le plus recent fut celui du navire CHARLOTTE à Singapour en Juillet 2010 et dont la marine a utilise un helicoptère bombardier pour eteindre les flammes.

1-Facteurs de risques terroristes découlant des transports maritimes et quelques exemples

· Utiliser le navire comme une arme.

· Utiliser le navire pour perpétrer un attentat.

· Couler le navire pour perturber l'infrastructure.

· Attaquer le navire pour provoquer des pertes en vie humaines.

· Dissimuler des terroristes sous l'identité des marins.

· Utiliser la cargaison pour y placer clandestinement des personnes et/ou des armes.

· Utiliser la cargaison pour transporter des armes conventionnelles nucléaires, chimiques ou biologiques.

· Utiliser les recettes des transports maritimes pour financer des activités terroristes.

B-Constats des différents facteurs de risque et quelques exemples

Le principal facteur de risque associé au transport maritime est sans doute le volume et la quantité de marchandises acheminées par voie maritime. La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) estime à 5.8 milliards de tonnes soit plus de 80 % du commerce mondial, le volume de marchandises ainsi acheminée en 2001, pour l'essentiel à bord de plus de 46 000 navires desservant presque 4 000 ports dans le monde entier. Et rien ne donne à penser que le commerce maritime mondial puisse diminuer prochainement d'autant que les négociations internationales visent expressément à faciliter et accélérer le commerce mondial plutôt qu'à le ralentir. Outre sa taille, le secteur maritime qui est par nature un réseau de transport complexe, international et ouvert, pose plusieurs autres problèmes sur le plan de la sreté. L'un d'eux est la multiplicité des facteurs de risque terroriste. Les navires de haute mer peuvent ~tre les vecteurs ou les cibles d'attentats. Ils peuvent aussi servir à faciliter d'autres attentats et/ou à collecter des fonds pour des organisations terroristes. Les principaux facteurs de risque liés aux transports maritimes ~ cargaisons, navires, personnel et sources de financement #177; sont aussi liés à des risques plus vastes : perturbations importantes du commerce mondial et accroissement des coûts économiques découlant du renforcement de la sûreté. Il est important que les gouvernements s'emploient à faire face à ces risques en recourant à tout un arsenal car il pourrait ~tre à la fois coûteux et inefficace de se limiter à réagir au coup par coup aux diverses menaces.


· Utiliser des navires pour blanchir des fonds illicites destinés à des organisations terroristes.

Bien avant que l'attention du monde ait été attirée sur la possibilité pour les terroristes d'utiliser les conteneurs comme moyens d'acheminement d'armes de destruction massive et/ou d'agents terroristes, les autorités douanières menaient déjà un combat d'arrière-garde contre l'utilisation abusive des conteneurs par les pourvoyeurs de drogue, les mafiosi et les contrebandiers. Il est difficile de se procurer des chiffres sur les quantités de drogue et de marchandises illicites dissimulées dans des conteneurs mais une chose est certaine : le système a été exploité et l'est toujours par d'habiles criminels. Cependant, les ports maritimes et les zones de rassemblement de conteneurs sont aussi exposés au vol de cargaisons conteneurisées. Les voleurs de conteneurs dans les ports bénéficient souvent de complicités internes parmi le personnel légalement employé dans les ports maritimes ou le secteur des transports. Grâce à ces complicités, les voleurs peuvent identifier et cibler correctement les conteneurs transportant des marchandises de grande valeur. Certaines affaires de vol de cargaisons sont parfois si bien préparées que des conteneurs scellés peuvent être vidés

rapidement sans qu'aucun signe extérieur suspect n'attire l'attention. Les mrmes techniques utilisées par les voleurs, à savoir le recours à un réseau de complices et à des moyens techniques pour déjouer les différents obstacles #177; portes, scellés et serrures des conteneurs ~ peuvent aussi servir aux terroristes pour placer des chargements à l'intérieur de conteneurs et/ou retirer des chargements expédiés par des complices, en provenance de pays étrangers.

Les conteneurs représentent aussi une menace lorsqu'ils acheminent des cargaisons légales qui peuvent être utilisées par des terroristes à des fins nuisibles. De nombreux conteneurs et/ou des conteneurs citernes servent à expédier des cargaisons dangereuses et diverses : substances explosives, munitions, feux d'artifice et produits chimiques dangereux. Alors que des milliers de conteneurs de marchandises dangereuses sont expédiés quotidiennement en toute sécurité, plusieurs accidents sérieux se sont produits dans le passé. C'est ainsi qu'en novembre 2002, l'explosion de conteneurs de feux d'artifices et d'hypochlorite de calcium (un agent de blanchiment utilisé dans les piscines) a causé la mort d'une onzaine de

personnes et des dommages très importants au Hanjin Pennsylvanie et à sa cargaison, à Proximité du Sri Lanka. Des conteneurs transportant de l'hypochlorite de calcium ont provoqué d'autres explosions et incendies, notamment à bord du Sea-Land Mariner à proximité de la Crète en avril 1998 et du CMA Djakarta à proximité de l'Egypte en juillet 1999.

Parmi les autres risques que présentent certaines cargaisons conteneurisées, on peut mentionner le cas du Santa Clara I qui a été endommagé par une violente tempête au large de la côte Est des États-Unis en janvier 1992 et dont le phosphure de magnésium contenu dans plusieurs conteneurs s'était répandu dans la cale. Mélangé à l'air et/ou à l'eau, ce composé chimique forme deux gaz extrêmement réactifs #177; le phosphine et le diphosphane #177; qui explosent à température ambiante. Les inspecteurs chargés d'étudier l'avarie ne s'étaient pas rendu compte à Baltimore, premier port oil le navire avait fait escale, du danger posé par le déversement des produits et ce n'est que lors d'une inspection dans le port suivant, Charleston, que le danger a été reconnu. Danger qui a pu tre en l'occurrence écarté grlce à une décontamination et un nettoyage rapides mais si le gaz s'était enflammé, la force de l'explosion ainsi provoquée aurait probablement causé des dommages importants à la zone portuaire et au voisinage. Risques présentés par les conteneurs de marchandises dangereuses : intérieur de la cale du Hanjin Pennsylvanie, novembre 2002 .Ce cas de conteneurs mal étiquetés n'est

pas unique et par

suite des contraintes

imposéesà

la manutention et

à l'arrimage, aussi bien dans les ports que sur les navires, certains transporteurs et transitaires sans scrupules étiquettent mal ou de manière ambiguë les conteneurs qui contiennent ces composés. Des données empiriques émanant du port de Rotterdam donnent une idée de l'ampleur du phénomène, car de récentes inspections de conteneurs ont révélé qu'un nombre important de conteneurs contenant des feux d'artifice de la catégorie 1.1 (Code des marchandises dangereuses dans le transport maritime international #177; IMDG de l'Organisation maritime internationale) étaient étiquetés dans les catégories 1.3 et 1.4, moins dangereuses, sans doute pour éviter les contraintes de coûts et les délais imposés aux importations de substances de la catégorie 1.1.

Le fait que des chargeurs sans scrupules et/ou transporteurs négligents dissimulent parfois la nature véritable des cargaisons dangereuses met en évidence la facilité avec laquelle les terroristes pourraient faire de même à des fins plus sinistres. Des terroristes pourraient tirer parti d'informations sur des cargaisons légales dangereuses et/ou dissimuler la véritable identité de marchandises dangereuses pour placer les conteneurs en question à bord de navires oil ils pourraient les faire exploser, provoquant ainsi des dommages allant de la perte d'une partie importante de la cargaison jusqu'à la destruction d'infrastructures portuaires et de leur environnement.

Gestion des conteneurs à risque

2-Facteurs de risque lié au conteneur

La majeure partie des cargaisons maritimes qui ne sont pas transportées en vrac, est acheminée par conteneurs. Ces caissons normalisés ont révolutionné le transport des marchandises par voie maritime depuis qu'ils sont apparus dans les années 1950 et ont donné naissance à une multitude de transporteurs routiers et ferroviaires spécialisés, à une flotte de plus de 2 700 navires porte-conteneurs modulaires et à un réseau mondial de plus de 430 installations de manutention portuaire extrêmement automatisées. En 2002, le Bureau international des conteneurs (BIC) estimait à environ 15 000 000 le nombre de conteneurs en circulation #177; réparti pratiquement à égalité entre les flottes indépendantes et affrétées. D'après les données de Containerisation Online, 232 millions de conteneurs ont transité par les ports de conteneurs en 2001. Le volume absolument considérable de mouvements de conteneurs, leur taux de rotation relativement élevé dans le système commercial international et leur uniformité constituent autant de défis redoutables pour la sûreté. Tout d'abord, le système est suffisamment perméable pour être facilement menacé et détourné de ses objectifs commerciaux légitimes. On trouvera à la section 4 une description succincte de la chaîne de transport des conteneurs qui met en évidence bon nombre des points actuellement vulnérables du système. Il suffit de dire que nombreuses sont les possibilités de faire un usage impropre de ce mode d'expédition de fret. Immédiatement après les attentats du World Trade Center, l'attention s'est rapidement portée sur les possibilités d'utilisation des conteneurs pour y cacher et livrer des armes de destruction massive relativement rudimentaire dans un conteneur maritime, l'introduire dans le réseau de transport international par le biais de chargeurs, d'intermédiaires et de transporteurs légitimes, puis actionner à distance le détonateur de l'arme au moment de son arrivée au coeur d'une importante zone habitée. Il suffirait pour ce faire d'une arme, de quelques agents situés à des points stratégiques et d'une compréhension minimale des pratiques commerciales internationales. Les probabilités de réussite d'une telle opération seraient accrues du fait que seul un petit nombre de conteneurs sont effectivement examinés (2 % environ aux Etats-Unis avant l'attentat du World Trade Center). Les résultats d'une étude pilote montrent que la vérification de 100% des conteneurs à destination des USA coûtera 500 dollar à l'unité. Le coût massif de la mise en application la législation des USA sur la sécurité des conteneurs a été révélée dans une note confidentielle transmise à Lloyd's List. L'obligation de radiographier 100% de tous les conteneurs entrants afin d'empêcher leur utilisation par des terroristes pour lancer une attaque aux USA coûterait

plus de 500 dollar par unité aux partenaires commerciaux des USA, déclare la Commission européenne.

Maintenant que nous avons cernés la gestion du conteneur à risque il convient de faire une étude comparative de deux ports qui gèrent un trafic de conteneur et part là même exposés à cette notion de risque.

ETUDE COMPARATIVE DE RISQUE
EN TRANSPORT
CONTEUNEURISE ENTRE 2 PORTS

DEUXIEME PARTIE :

Section 1 : Présentation du port de bordeaux et du Port d'Alger et les différentes recommandations

Paragraphe 1 : Présentation du port de bordeaux

A- Présentation du port de Bordeaux

Bordeaux est un port maritime situé sur le plus vaste estuaire européen. Sa situation géographique lui permet de desservir les régions situées à plus de 100 km de la mer. Il est le sixième grand port maritime français et traite aujourd'hui prés de 9 millions de tonnes de marchandises par an. Il travaille avec les 5 continents, soit prés de 300 ports dans le monde sur ses lignes régulières. Il dispose prés de 1.500 ha, et cela est très attractif pour les entreprises voulant s'installer. Le Grand Port Maritime de bordeaux est le premier port européen exportateur de maïs.

1-Principaux terminaux et leurs activités

Le port de bordeaux encore appelé grand port maritime de bordeaux (GPMB) comprend huit terminaux. Chacune de ces implantations à des spécialisations propres :

· Bordeaux est spécialisé dans les croisières, (tourisme et accueil des paquebots de croisière)

· Ambés est spécialisé dans les hydrocarbures, produits chimiques, (réception des navires pétroliers et chimiquiers)

· Bassens est spécialisé dans les céréales multi vrac conteneurs,

· Pauillac est spécialisé dans les hydrocarbures, A380, (accueille les navires rouliers transportant des éléments de l'airbus)

· Blaye est spécialisé dans les céréales, produits chimiques,

· Le Verdon est spécialisé dans les conteneurs,( trafic de conteneurs présentant une zone franche de 59 ha. Peut accueillir des navires jusqu'à 12.50m d'eau.)

· Les Monards et Grattequina sont spécialisés dans les granulats.

D'après ses sources, le port de bordeaux est un acteur reconnu du développement économique et de l'aménagement de la gironde et de l'aquitaine. Son activité génère 15.000 emplois directs et indirects et induits, ainsi que des investissements et les richesses qui sont réinjectées dans l'économie locale et régionale. Il contribue à l'image internationale de bordeaux.

Le port maritime de Bordeaux a le statut de grand port maritime ; il est issu de la transformation du port autonome de Bordeaux. C'est un établissement public, qui exerce conjointement des missions de service public administratif et des missions de service public à caractère industriel et commercial et qui est géré comme un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Ses installations s'étirent le long de la Gironde sur 100 km et couvrent environ 1 500 hectares.

2-Histoire

Le port autonome de Bordeaux a été institué par un décret du 13 novembre 1924. Suite à la réforme de 1965, il a été régi par le décret no 65-939 du 8 novembre 1965.Une nouvelle réforme entraîne sa transformation en grand port maritime par le décret no 2008-1034 du 9 octobre 2008.

3-Composition

Le grand port maritime de Bordeaux est administré par un directoire de trois membres. Un conseil de surveillance est chargé de contrôler le directoire. Il comprend des représentants de l'État, des collectivités territoriales telles que la région Aquitaine, le département de la Gironde, la communauté urbaine de Bordeaux et la ville de Bordeaux, ainsi que de la Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux.

4-Investissement

Le grand Port maritime de Bordeaux compte investir cette année quelque 14 millions d'euros, dont 7,5 sur ses ressources propres. Au programme : la modernisation d'un des postes pétroliers d'Ambès, la construction du siège social du Port, dans le quartier de Bacalan, qui regroupera l'ensemble de ses directions. Cette modernisation touchera aussi la sécurité.

Gestion des conteneurs à risque

B- Le processus de la gestion de risque

/e ISRIt Ide IIERIdeaux IP IAIl5EFFIQINuIIlaISIINIIYDIRnIdeII5eIYiIRQ;eP ITt, IlaISIRtIFIIRnI des individus et le développemIntIéFRnRP EINI I IN II1J0P ITtaAIRnNIIP SRNéINISEIIl5PQRnI ITIRSpITI IItISEIId5autIINIlRiNIintIIciliRntONIFRntIIIEXIntIlj IlEINuIeIéIItIlj IllINPDIPé IINI marchandises.

3R0IIIIFOIFIIIIuneIIFtiRn, IIlIIIutIIGIntifieIIdeNINLJQIN I05alEIP I I11FeIIN I1DnJeIN,I c'est XjIDeNtiRnID5infRIP IAiR(. I0 IiNISRuIISIINeIINtIDIJie,IlaIqueNtiRnIeNtIIEienISluNIFIEIIGI tri comme des prises de responsabilité autour des informations jugées pertinentes. C'est une DeNtiRnIIIJINNiRnIIQMODJente IdIIl5PRIP IIiRQ IERQFIdIIJINtERnIININavoirs (Jean-Yves 0 eIFLII, I2EEE). IDIIRIIIit, INII0aIcI0atiRn Id5une Icellule Id5RIENeIYatRiIe IdeN IIiNqueN IeNt Iutile, Ielle I ne sera pas suffisante. Il faut activer les réseaux de connaissances disponibles. On parle alors 05INSIFIN IGIJINtiRnIauINI1.IdeNINlNIleN éléments du réseau peuvent interagir. Ces espaces sont au nombre de cinq :

8 (IeNSIFIIGe IIONIxlRnII1Id5RIAINIRn

DeNIINSIRNIde ItIiIKOYIGIlIGIl5infRIP IIiRnISRtMXIUI 8 nIINSIFIIG IIecIINeP MIlIIi5rifRIP TIiRn

Un espace de traitement collectif des signaux

Et un espace de décision collective

Paragraphe 2 : Présentation du port d Alger

A- Vue globale sur le port ainsi que ses activités

La situation géographique du port d'Alger lui permet de desservir plusieurs wilayas (collectivités publiques territoria0N) IHId5TNNuIeIIINISIeNNatiRnNIIINeIYWI ISROIItRuteNIlINI catégories de marchandises: vrac solides et liquides, conteneurs, véhicules et engins lourds, passagers et véhicules légers (gare maritime). Pour répondre à une demande de plus en plus exigeante GN IuNaJIINII1I93IItNIInIP DliIeIde ITNAVIEeINeIYice,Il'E(2IISIiNII3RIDDIIId5AlJeI I consacre une grande part de son Chiffre d'Affaires aux opérations d'investissements afin de moderniser ses infrastructures et équipements.

1-Situation géographique

8LRVAINANI IlTE u1-sNM1- INEai1-BI'$ ld1-rM( 3$ / ,11-MSTRtpdpId1-ATIRul1-NEl RIG-Ouest et Ouest par le cap Caxine et le mont de Bouzaréah (voir schéma annexes).

2-Ouvrages de protection

On y trouve en ouvrages de protection 5 digues artificielles d'une longueur totale de 6 Km construites sur des fonds sablonneux dont 2 prennent racine perpendiculairement à la côte et 3 disposées en ligne brisée formant un brise-lame de 2,6 Km parallèle à la côte. Elles sont fondées en moyenne à des profondeurs de 20 m à l'exception de la jetée Kheir-eddine ou les fonds peuvent atteindre 36m vers le musoir.

Position

Ouvrage de protection

Nord

La jetée Kheir-eddine de 200 ml

Nord-Est

La jetée Nord enracinée dans l'îlot de la marine de 700 ml, prolongée par une jetée de 600 ml

Est

La jetée de l'Agha de 600 ml

Sud-Est

La jetée Mustapha de 1.300 ml

Sud

La brise lame Est de Mustapha de 1.000 ml

Le plan d'eau abrité par ces ouvrages est de 184 hectares divisé en 3 bassins successifs: > Bassin du vieux port 75 ha

> Bassin de l'agha 35 ha

>Bassin de Mustapha 74 ha.

3-Facilitées portuaires

Les services de pilotage, de remorquage et d'avitaillement en eau sont assurés de jour comme de nuit par la Capitainerie du Port et des structures spécialisées.

Pilotage : Il est obligatoire tant à l'entrée qu'à la sortie du port. Les limites du pilotage sont le méridien 3°6' Est et le parallèle du phare de l'Amirauté.

Remorquage : Le remorquage est assuré actuellement par une flotte de quatre remorqueurs: Avitaillement en eau : Assurés par plusieurs bouches à quai et une barge à eau de 400 tonnes.

Soutage : Assuré par NAFTAL, l'avitaillement des navires en carburant se fait au moyen de 2 barges de 1.100 tonnes et à un débit horaire de 200/300 m3 pendant les opérations commerciales, évitant toute attente aux navires. Des bouches de soutage existent également aux quais 26 et 30 d'un débit horaire de 100/200 m3.

Transit spécialisé : Il est assuré par des entreprises publiques et privées. Les principales entreprises publiques et privées de consignation/courtage des navires et marchandises sont : NASHCO, GEMA, HYPROC, MTA, CMA, AMS, SUDCARGO, MAERSK, FILTRANS, ACS, MED.SEA, SEACOM. Plus d'une vingtaine d'opérateurs privés assurent diverses prestations maritimes au port d'Alger.

Avitaillement en vivres : L'avitaillement en vivres est assuré par des entreprises publiques (AVICAT) et privées.

Régime du travail : Les opérations de chargement et de déchargement des navires s'effectuent sans discontinuité de 7H à 19h et au-delà en cas de finition de navire. Deux vacations de nuit de 19H00 a 01H00 et de 01H00 à 07H00 sont possibles (sur commande). Les travaux de nuits et durant les jours fériés se font sur commande. Des avantages particuliers peuvent être accordés aux opérateurs qui travaillent régulièrement de nuit.

Manutention : Les services de la manutention, acconage, conteneurs et logistique peuvent traiter simultanément près de 20 navires par jour pour des opérations de chargement/déchargement.

L'EPAL met en oeuvre plus de 400 engins de manutention horizontale et verticale et du traitement des conteneurs ainsi que les colis lourds et spéciaux.

B- La gestion du risque au port d Alger : 1- un constat alarmant

Depuis que le port d'Alger est possédé par DP World en 2009 tout va mal à en croire les salariés qui tirent la sonnette d'alarme quand aux conséquences sur les activités. Des disfonctionnement inquiétants sont à constater sur tous les niveaux de la chaine. Plusieurs milliers de conteneurs seraient bloqués au port depuis plus d'un mois tandis que plusieurs autres attendent d'rtre débarqués. Le directeur pour sa défense raconte que ceci est dE au fait les propriétaires des conteneurs utilisent les aires portuaires pour des espaces de stockage.

Ces dérèglements seraient liés à l'insuffisance de moyens de levage en plus de la lenteur administrative et la saturation des aires se stockages. Certains opérateurs justifient

cette inefficacité à la difficulté de transférer les conteneurs vers les ports sous douane du au manque de charriots élévateurs ou de spreaders .Pour justifier ces règlements le directeur parle du nombre important de conteneurs que le port d'Alger traite chaque année (450 000). Toutes ces complications entrainent des pertes financières importantes. En effet les surestaries navires sont estimées à 15 000 dollars par jour et au delà de 15 jours après le débarquement elles sont de l'ordre de 50 dollars par jour et par conteneurs. A cela s'ajoute les éventuelles avaries des marchandises du tous ces retards. En fin 70% des transitaires ont décidés de boycotter le port d'Alger.

2- Eventuelles solutions pour faire face à ce constat

Conscient de la lenteur des traitements des conteneurs les douanes prévoient d'embaucher 20 000 personnes en plus, tandis que la direction annonce un projet d'extension du port. Dans ses engagements le DPW annonce un trafic de 500 000 conteneurs par an pour atteindre 2 millions en 2 millions en 2012. Pour ce faire il est question de 96 millions d'euros d'investissements en équipements et une mise en place d'un système de gestion informatique. Des engagements trop incertains surtout que depuis aucun bilan n'a été dressé: Il y a de quoi s'inquiéter quand on sait que 2 % des conteneurs seulement sont inspectés au port d'Alger. Les inspections se font soit par hasard soit par manque d'informations sur les conteneurs. Le port ne dispose qu'un seul scanner qui n'est pas épargné par la panne. Dernièrement il était en panne pendant quatre mois. A noter aussi que le port est exposé au vol de marchandises et au transit de marchandises contrefaites. Ces vols concernent des marchandises à fortes valeurs. Pour ce faire les voleurs bénéficieraient de complice parmi les personnels du port ce qui leurs permet de trouver facilement les conteneurs qui les intéressent. Outre les vols au port les douanes sont confrontées au trafic de voitures de luxes volées en Europe pour être ensuite acheminées par conteneur sous une fausse déclaration à destination d'Algérie. Concernant les marchandises contrefaites elles sont en provenance de la Chine et de Dubaï, elles représentent 60% des produits.

Gestion des conteneurs à risque

3-Quelques recommandation et apports de solutions

Au vu de toute cette analyse il est à noter que lorsque l'on soupçonne l'existence de menaces et/ou que celles-ci sont confirmées, elles peuvent être localisées le long de cette chaîne et des dispositions peuvent être prises pour neutraliser physiquement ces menaces. Connaître la provenance d'une cargaison, les modes de transport empruntés, le lieu où elle peut se trouver et déterminer si son intégrité a été altérée sont les principales questions auxquelles doivent répondre les services de sécurité désireux d'intercepter une cargaison suspecte. Il est important de ce fait que les décideurs soient aussi conscients des caractéristiques concrètes de la chaîne logistique de transport de la cargaison. Pour finir, il est indispensable d'évaluer de la vulnérabilité de la chaîne logistique internationale des conteneurs.

En Algérie comme dans bien d'autres pays sous développés, il n'existe pas de réglementation nationale sur la sécurité des conteneurs, d'ou la nécessité de mettre en place une ICS algérienne pour contrôler les conteneurs avant leurs expéditions en Algérie. Pour une meilleure application de l' ICS il faut intégrer ce système qui a pour but le suivi des navires et la traçabilité des marchandises conteneurisées. La formation des opérateurs maritimes, portuaires et douaniers sur les nouvelles technologies serait indispensable pour maitriser la mise en place d'une éventuelle ICS.

CONCLUSION

La principale finalité de ce projet n'étant pas de prévoir les conséquences exactes des différents risques qui pèsent sur les attentats mais plutôt de recenser les obstacles afin d'améliorer la coordination des différents acteurs. On se rendra compte par exemple que des mesures d'urgence, comme la fermeture immédiate de tous les ports, serait faciles à mettre en °oeuvre mais ne pourraient pas durer très longtemps en cas de danger causé par un conteneur à risque. Toutefois une certaine confusion règne sur le point de savoir qui aura l'autorité nécessaire pour suspendre les mesures d'urgence et les hésitations à ce sujet avaient ralenti le retour à la normale des activités. De plus, même si l'on procédait à des inspections 24h/24h avec l'aide de la Garde nationale, il serait irréaliste de penser que le pourcentage de conteneurs jà l'importation pouvant rtre matériellement inspectés dépasserait 20 %. Les mesures susceptibles de diminuer la nécessité de ces inspections #177; comme le déplacement des inspections dans les ports d'origine a et/ou l'octroi d'aides pour sécuriser les chaînes d'approvisionnements ne peuvent ~tre mises en oeuvre dans le délai imparti pour le jeu. Le fait que bon nombre des mesures susceptibles d'atténuer à long terme les conséquences d'une crise liée à un conteneur à risque sont actuellement mises en °oeuvre dans le cadre d'initiatives multilatérales et bilatérales, conduiront à considérer à l'estimation de plus d'une cinquantaine milliards de dollars donnée par le jeu stratégique comme une limite supérieure. Cette estimation illustre en fait l'ampleur des couts qui risquent de découler d'une mauvaise gestion de risque dans une chaine de transport conteneurisé.

1-

BIBLIOGRAPHIE

Bulletin des Transports et de la Logistique

2- ISEMAR (Janvier 2008), « Les Ports et leurs clients » ; Synthèse n°04.

3- Magazine d'informations du grand port maritime de bordeaux « Port Info », N°006 3ème trimestre 2009.

4- Magazine d'informations « Info-Log», N°009- 2ème trimestre 2008

5- Article du Dr. Fatima-Zohra MOHAMED-CHERIF publié dans un revu de transport en 2010.

6- 1 R2I- III- IX (2iffq\I- IIu &RP i20 1III-1 TIMSRr2s O IIi2IP I-NIII-E12 & ( Juillet 2007

7- Transport actualités, n° 462, juillet-août 2010

8- Code international sur la sécurité des conteneurs(CSC) 1972

9- Mohamed Cherif 2002 « La conteneurisation en Algérie »Transport, n°411, Paris

WEBOGRAPHIE

file:///G:/scan_conteneurs_fichiers/scan_conteneurs.html http://www.unece.org/trans/danger/publi/adr/adr_f.html http://www.fortunes-de-mer.com/rubriques/acceuil/premierepage.htm www.cargolaw.com

www.isemar.asso.fr

TABLE DE MATIERE

Introduction 4

PREMIERE PARTIE:

NOTION DE RISQUE EN TRANSPORT CONTENEURISE 6

Section 1 : Les différents acteurs du trafic de conteneur 7

Paragraphe 1: les enjeux des intervenants et les différents risques et leurs caractéristiques. 7

A- les enjeux des intervenants. 7

1-Comment empoter un conteneur et le placer à bord d'un navire 7

2-Conditions d'une bonne arrivée d'une marchandise conteneurisée 8

B- les différents risques et leurs caractéristiques. 9

1-les différents facteurs de risque. 9

2- Arrimage des conteneurs à bord du navire. 10

Paragraphe 2 conduite des recherches, témoignages et constats. 11

A-Prise de rendez et compte rendu des entretiens. 11

B-Constats des différents facteurs de risque et quelques exemples. 14

1-Facteurs de risques terroristes découlant des transports maritimes et

quelques exemples. 14

2-Facteurs de risque lié au conteneur 17

DEUXIEME PARTIE:

ETUDE COMPARATIVE DE RISQUE EN TRANSPORTCONTEUNEURISE ENTRE 2 PORTS. 19

Section 1 : Présentation du port de bordeaux et du Port d'Alger et les différentes recommandations. 20

Paragraphe 1: Présentation du port de bordeaux 20

A-Présentation du port de Bordeaux 20

1-Principaux terminaux et leurs activités. 20

2-Histoire. 21

3-Composition 21

4-Investissement 21

B- Le processus de la gestion de risque. 22

Paragraphe 2 : Présentation du port d Alger 22

A- Vue globale sur le port ainsi que ses activités. 22

1-Situation géographique 23

2-Ouvrages de protection 23

3-Facilitées portuaires 23

B- La gestion du risque au port d'Alger : un constat alarmant 24

1- un constat alarmant 24

2-Eventuelles solutions pour faire face à ce constat 25

3-Quelques recommandation et apports de solutions. 26

Conclusion 27

Bibliographie & Webographie. 28

Gestion des conteneurs à risque

Table de matière 29






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"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe