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La prise en charge psychosociale des alcooliques à  l' Association pour la Prévention de l'Alcoolisme et des Accoutumances Chimiques (APAAC).

( Télécharger le fichier original )
par Angelo Barthold
Université d'état d'Haà¯ti (UEH) - Licence en service social 2009
  

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3.2- Classification de Fox et de Lyon

Ils ont classé également les alcooliques en trois catégories :

Alcooliques primaires : Sujets qui utilisent l'alcool comme un agent pharmacologique magique leur permettant de mieux se conformer à la société.

Alcooliques secondaires : Sujets présentant après une longue période de consommation excessive, une symptomatologie de dépendance physique accompagnée de complications médicales au niveau de divers organes et systèmes. Ils se caractérisent par une vulnérabilité psychologique.

Alcooliques symptomatiques : Individus dont la dépendance à l'égard de l'alcool prend son origine dans une mésadaptation sociale névrotique ou dans une maladie mentale plus sérieuse que le fait de boire cherche à masquer.

L'alcool est un moyen d'intégration selon ces derniers ; il permet aux individus de s'intégrer à un groupe dans la société. La pérennité d'une surconsommation de boissons alcoolisées entraîne la dépendance physique et affecte plusieurs organes du corps.

Dans les deux types de classifications l'accent a été mis sur la durée de consommation qui débouche sur la tolérance ou la dépendance. Les auteurs ont utilisé des appellations différentes pour classifier les alcooliques, mais tous les deux types de classifications comprennent trois catégories chacune.

De plus il y a des niveaux de risque lié à la consommation des boisons alcoolisées. Les types d'alcooliques donnent lieu à des niveaux de risque. C'est un problème majeur que de trancher sur le concept de risque2(*)9 en toxicomanie. Il n'y a pas de définition claire faisant l'unanimité sur cette question, ni d'outils parfaitement sensibles, spécifiques pour le mesurer. Les mesures donnent des indications sur les niveaux de risque et sont des indices servant à évaluer une apparition plus probable de troubles liés aux substances psychoactives, mais ne représentent pas le problème nécessairement existant.

Le niveau de risque réfère à la place où se situe un consommateur sur un continuum allant d'un risque nul à un risque élevé. Les personnes présentant un risque nul sont généralement celles qui ne consomment pas. Un risque faible est habituellement attribué à celles qui consomment socialement, occasionnellement ou selon la posologie prescrite par un médecin quand il s'agit des médicaments psychotropes. Les personnes à risque modéré ou élevé sont celles dont la consommation entraîne des conséquences, correspond à des pratiques particulières ou à une ingestion d'alcool important. Ce sont là des niveaux de risque généraux et il convient d'ajouter le bagage génétique, les facteurs physiologiques ou des contextes sociaux pouvant exacerber ces niveaux de risque associés à la toxicomanie.

Dans cette perspective, l'alcoolisme et la dépendance aux psychotropes représentent une situation extrême dans le continuum de comportement.

On établit des échelles à partir du nombre de verres standard bus par semaine, présentées dans le tableau ci-dessous :

Tableau

GRADATION DU RISQUE,

USAGE D'ALCOOL

Verres standard* par semaine

0

Aucun risque

1-14

Faible risque

15-34

Risque modéré

35 +

Risque élevé

*Verre Standard : Une bouteille de bière de 12 oz (13 g d'alcool) ou un verre de vin de 5 oz (13 g d'alcool)

Il n'est pas toujours facile d'identifier les buveurs à risque, pour cela les instruments de mesure se révèlent d'une importance majeure. Les buveurs à risque sont souvent identifiés grâce à des instruments standardisés en particulier « Le CAGE ». Il comprend quatre questions se rapportant aux comportements, aux sentiments et aux problèmes causés par l'alcool. Les personnes sont identifiées à risque élevé d'avoir des problèmes liés à l'alcool quand elles répondent par l'affirmation à au moins deux questions.

La conduite a risque est lié a la quantité d'alcool bu par la personne et sa fréquence de consommation. Plus elle augmente la quantité de verres, plus le risque est élevé.

Le «CAGE »

C (CUT DOWN) - Avez-vous déjà pensé à diminuer votre consommation ?

A (ANNOYED) - Etes-vous agacé(e) quand quelqu'un critique votre consommation ?

G (GUILTY) - Vous êtes-vous déjà senti(e) mal ou coupable en raison de votre consommation ?

E (EYE-OPENER) - Vous est-il déjà arrivé de boire en vous levant pour calmer vos nerfs ?

* 29- MORISSETTE Pauline, Intervention, Conséquences psychosociales de l'alcoolisme et de la toxicomanie, No 93, Octobre 1992, pp. 57-60.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle