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Algorithmes évolutionnaires dans les systèmes de parole

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par Mohamed Oulmahdi
Université Aberrahmane Mira de BéjaàŻa Algérie - Master recherche informatique 2011
  

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3.3 Conclusion

Nous avons effectué dans ce chapitre une étude approfondie des les stratégies d'évolution et de la programmation génétique. Nous avons traité des différentes populations, des stratégies de sélection et des différents opérateurs de variation ainsi que leurs caractéristiques. Certains aspects relatifs aux différents composants ont aussi été présentés. Par la suite, nous avons proposé, pour chacune des deux méthodes, une mise en oeuvre dans les différents modèles de reconnaissance évoqués au premier chapitre.

Le dernier chapitre sera consacré à une analyse comparative, dans laquelle nous discuterons des similarités et différences, des avantages et inconvénients et des puissances et faiblesses des deux approches.

Au chapitre précédent, nous avons eu une vue assez large des stratégies d'évolution et de la programmation génétique. Nous établissons ici une analyse comparative quant à leurs éléments essentiels, leurs objectifs et leurs efficacités dans les systèmes de parole. L'analyse sera focalisée sur les éléments suivants l'objectif de conception original, la spécificité, le compromis entre l'exploitation et l'exploration, la représentation des individus et les opérateurs de variation.

4.1 Objectifs

Contrairement à toutes les autres approches évolutives qui se sont présentées comme des techniques d'intelligence artificielle, les stratégies d'évolution ont été conçues dès le départ pour résoudre des problèmes d'optimisation. La structure des individus en tant que vecteurs de réels, facilite le codage des solutions, simplifie leur adaptation et élargie le domaine de couverture. Ainsi, leur principe de développement n'est-il pas adapté à des problèmes reposant sur l'intelligence artificielle tels que l'apprentissage automatique. Les problèmes qui manipulent des données variables ont souvent besoin d'un mécanisme d'adaptation qui est assuré par une fonction d'apprentissage. Les stratégies d'évolution ont été conçues pour travailler sur des données exactes et ne peuvent assurer un travail d'apprentissage, à moins qu'elles soient utilisées de façon secondaire comme outils d'amélioration dans d'autres approches adaptatives telles que les réseaux de neurones.

La programmation génétique dans sa version de base, a suivi un nouveau paradigme de résolution. Au lieu de faire évoluer des populations de solutions, elle fait évoluer des programmes qui mènent à ces solutions, en se basant sur des résultats déjà obtenus avec des réalisations manuelles. La programmation génétique a donc été développée dans cette optique conception automatique de programmes. Contrairement aux stra-

tégies d'évolution, la programmation génétique est très bien adaptée aux problèmes ayant besoin d'une phase d'apprentissage. Au cours des générations, le programme apprend à concevoir le chemin par lequel les données en entrée parviennent aux données, qui auraient déjà été calculées, en sortie.

Pour ce faire, la programmation génétique doit adopter un modèle de population qui conviendra le mieux à la nature de ses individus : une structure arborescente. Il est naturel que ce modèle ne pourra pas représenter tous les problèmes, et c'est ici que se situe un des défauts majeurs de la programmation génétique. En effet, l'élaboration d'un modèle arborescent à un problème dont la nature ne l'est pas n'est pas toujours une tâche facile, et ce n'est pas toujours possible.

On constate clairement que les objectifs de base de développement de chacune des deux méthodes ont une influence capitale sur leurs orientations structurelles, et par conséquent, sur la nature des problèmes auxquels elles peuvent s'adapter, et aussi au degré de facilité de cette adaptation.

Tous les systèmes de reconnaissance débutent par une phase d'apprentissage, en utilisant généralement des méthodes statistiques ou des réseaux de neurones, mais aussi des arbres de décision. Si le modèle utilisé en apprentissage est le même que celui utilisé en reconnaissance, comme est le cas des modèles markoviens, il convient d'utiliser la programmation génétique pour améliorer l'apprentissage, et donc pour pouvoir mieux généraliser les connaissances acquises lors de cette phase. Dans le cas contraire, c'est-à-dire si les modèles ne sont pas les mêmes, la programmation génétique n'aura plus aucune utilité. La phase de reconnaissance doit, dans ce cas, faire appel à des méthodes d'approximation à chaque fois que deux couples d'unités doivent être comparées. A cette étape, Les stratégies d'évolution peuvent être utilisées soit pour améliorer la précision des comparaisons, soit pour réduire leurs nombre.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle