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La France et la reconstruction de la République Démocratique du Congo

( Télécharger le fichier original )
par Guelord Mpongo Ngamake
Université de Lubumbashi - relation internationale 2010
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point ».

Genèse 8,22

DEDICACE

A toit le Dieu de toute grâce qui nous a appelé en Jésus-Christ, à toi la gloire éternelle, tu as fait « après que vous aurez souffert un peu de temps je vous perfectionnerai moi-même, vous affermirai, je vous fortifierai, vous rendrai

Inébranlables »

A toi seul soit la puissance aux siècles des siècles !

AMEN !

A mon père MPONGO BOMPERE François, pour les conseils et les soutiens tant spirituel, moral, physique et matériel, pour sa preuve d'un bon père de la nation, à ma chère maman MASALA BOZO Georgine, pour la peine endurée et le souci de me faire apparaitre dans le monde des sciences.

Ce travail est le fruit du courage et persévérance.

MPONGO NGAMAKE

AVANT PROPOS

A l'issue de nos cinq années d'études universitaire en relations internationales, nous avons eu à réfléchir sur la question de la France et la reconstruction de la RDC.

La réalisation de ce travail qui vous est fait n'est pas seulement notre effort personnel, mais de l'assistance d'un professeur qui a mis toute sa s'avance doctorale pour l'habiller lui donner une forme scientifique.

De ce fait, nous citerons le professeur ordinaire KABONGO MAKANDA qui, en dépit de ses multiples préoccupations à accepté d'assurer les directions de ce travail, le savoir faire, le sérieux, ainsi que les remarques utiles et importantes nous ont témoigné de ses qualités d'un homme serviable et résolu, a contribué à l'épanouissement des autres, grâces à ses remarques pertinentes et les orientations justes, qu'il a pu donner à chaque étape de ce travail ce dernier a pu obtenir la forme qu'il fallait et cela nous montre combien la science reste sa préoccupation majeure, nous le remercions.

Nous tenons à remercier les autorités académiques de la faculté des sciences sociales politiques et administratives à l'occurrence celles du département des relations internationales parmi lesquelles C.T KAYEMBE NGUBO, C.T MUTONKOLO GASPARD, ASS. KAZUMBA FABIEN, ASS KAKEZ KAYEB, ASS JOHN, ASS MIREILLE, pour leur volonté de se comporter père scientifique.

A mes frères et soeurs, Blandine MPONGO, BLAISE MPONGO ESENDE MPONGO, BEBE CHO MPONGO, Freddy MPONGO, Bijou MPONGO, Chimène MPONGO, Jiresse MPONGO, Esther MPONGO, Sarah MPONGO.

Tous vous savez pourquoi !

La reconnaissance est une donnée très peu partagée, mais lorsqu'elle survient, elle touche profondément les coeurs de ceux qui en bénéficient.

A mes tantines et tontons, Bernadette BOZO, Lourdes se BOZO, Constantine BOZO, Maman MBO, Hortense MVUMVU, Lyly NKALABUANGA, Tonton MARIANO, Tonton Charles ALAMAZANI, pour leur soutient spirituel, moral, matériel, financier et encouragement ; je dis sincèrement merci.

Nos remerciements, s'en vont aux familles et couples a la famille NGOMABI, NGANZIMI, NDONGO, KIABANZAWOKO, BOMBELE, PUEMA, MILUNGU.

Aux couples pastoral LIEVIN BEYA MUKANIA et son épouse Maman Mamie MUSAHU, Pasteur HENRY NGANGWELE et son épouse Maman ANGEL EKOMELA, Pasteur ALAIN ELONGA NGOLA et son épouse maman Gloria, Papa ALAIN MULOLO et son épouse maman Chantal MAVOKA, papa ELBA BAFWAFWA et son épouse Maman Betty BAKAJI, Papa José EKOMELA et son épouse,Maman MONGASELE MPOYI, papa Didier TANZEY et son épouse Maman Nelly SHITU, Papa SERGE KABIONA et son épouse maman Gisèle MBOMBELE, papa FIDELE MPUTILA et son épouse Maman NZUNZI LUFUMA, Papa Fiston LEYA LUMBU et son épouse NOELLA KALASA, qui n'ont jamais cessé de faire preuve de leurs qualités envers nous.

Nous pensons également aux frères et soeurs qui n'ont pas échappé à ce souci, Jean jacques MUPA et son épouse issa MONINGA, Caleb MUNGIALA et son épouse Carine Diantete, Creta BOMBELE, Ko jack MILUNGU, Henry ALAMAZANI, Peniel BAROINI MVUMVU, Pasteur Gabin NGANZIMI, Gloire BATOKOLO BOZO, Claude MUTOTUA, Esther KABENGELE, Patrick KALEWU, Rock KOTO, pour votre sympathie que vous avez manifestée à mon égard.

Nous ne pouvons pas oublier une catégorie des personnes constituant une chaîne d'amis et collègues pour leurs sages conseils, services rendus et pour avoir passer ensemble les moments douloureux et ceux de joie, nous citons :

Guelord ZUNGA DI ZUNGA, Arsène KASONGO MONGA, Jonathan BANZEME, Acide MUNDA MUNDA, Pierrot KAYOKO, Trésor EBUASA Fabrice TENDAY MALU, Solange LENDO MVAMBI, Christian INGENGE, SESELE LUEMBA, Christian FALA KIDIA MPONGO, Fiston KOMBE, Sabb'hy BOBOTONI, Romaric BAMPENDE, Moise MUKUNA, ainsi que tous les collègues de près ou de loin trouvent leur part.

A toi ma future épouse Nadine PUEMA NGWEMI trouve ta part et le mot de sentiment de joie, de bonheur.

Guelord MPONGO NGAMAKE.

INTRODUCTION GENERALE

PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DE TRAVAIL

a. PROBLEMATIQUE

Il est important de mener une recherche sur la France et la reconstruction de la RDC, cette recherche nous aidera à dégager les grandes lignes qui ont poussées positivement la république Française à se donner de cette tache qui est si ordure.

La République Démocratique du Congo a connu plusieurs problèmes d'ordre politique, social, économique suite à l'instabilité politique à l'est, à l'ouest, du nord ou sud. Pour remédier à tous ces problèmes, cette dernière a fait recours aux différentes institutions internationales et aux Etats amis plus particulièrement la France.

Aucune disposition de la charte de l'ONU ne s'oppose à l'existence d'accords ou d'organisation régionaux destinées à régler les affaires que, touchant ou maintien de la paix et de la sécurité internationale, se prêtent à une action de caractère, régionale pourvue que les accords ou ces organismes et leurs activités soient compatibles avec les buts et les principes des nations unies.1(*)

L'agence française au développement (AFD) au Zaïre, puis en RDC depuis 1976, avec néanmoins une interruption d'activités de 1991 à 2003, suite à une longue période de crise politique.

Désormais, l'agence est pleinement impliquée dans la reconstruction du pays.

En mars 2007, un document cadre de partenariat a été signé par la France et la RDC. Il a retenu comme secteur de concertation l'éducation, la santé et l'environnement forets et, hors concentration, l'eau et l'appui au secteur productif, cette stratégie d'intervention est parfaitement en ligne avec les attentes de la partie congolaise, et notamment les cinq chantiers du chef de l'Etat et le programme d'action prioritaires du gouvernement.

Eu égard, de tout ce qui précède, notre analyse tentera de répondre à la question principale, celle de savoir : comment la France entend-elle participer à la reconstruction de la République Démocratique du Congo.

b. HYPOTHESES DE TRAVAIL

En dépit de ces préoccupations par ailleurs légitimes, nous sommes d'avis que les signes d'espoir existent sur le plan interne, la mobilisation des populations pour l'éducation et l'information constituerait une voie capable d'éviter à la RDC à une période de la reconstruction agitée.

L'expertise de l'agence Française ou développement (AFD) appuyée par des moyens conséquents sera un atout à ne pas négliger. La RDC ne pourrait accéder seule à la démocratie et au développement durable, sa démarche doit s'inscrire dans une dynamique de paix et de solidarité au niveau de l'Afrique centrale, la facilitation et les bons offices de la France deviendraient utiles et nécessaires à ce stade, consciente des enjeux mais aussi de la faible capacité d'absorption de ce pays.

L'AFD accroît progressivement ses engagements avec le soucis permanent de la cohérence, de la complémentarité et de l'efficacité, les bailleurs de fonds tentent désormais d'infléchir leur stratégies l'aide au développement à long terme, après une longue période dominée par le programme d'urgence, humanitaire et sécuritaire.

La RDC a été déclarée éligible au processus pays proche très endettés, mais l'absence d'un programme avec le F.M.I rend incertain l'atteinte du point d'achèvement dans un avenir proche.

La République Démocratique du Congo un Etat fragile enquête de stabilité et de croissance.

La RDC étant sous initiative de processus de réduction de la dette de l'Etat, l'agence intervient sous forme de subventions en faveur de l'Etat secteur privé (IFM, banques, entreprises, qui sous certaines conditions, peuvent avoir un caractère concessionnel).2(*)

2. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

a. METHODE

Par la méthode, il faut entendre comme « un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie ».3(*)

R. DEKETELE et collaborations définissent la méthode comme « un ensemble de démarches raisonnées suivies pour parvenir à un but »4(*)

C'est un processus d'ordre intellectuel, donc une voie ou une démarche raisonnée qui vise la généralisation de la réalité de l'objet, mais le choix d'une méthode de travail ne s'impose pas, il dépend du chercheur, de la nature de l'objet à étudier et de la vérité poursuivie.

En effet, en menant une étude scientifique soit l'associée à une méthode appropriée nous avons opté, dans le cadre de cette étude, à la méthode historique étant donné que ce sujet relève des contextes du passé, cette méthode permettra d'expliquer les faits rédacteurs, d'interroger l'histoire sur la genèse, le parcours et l'évolution de la reconstruction de la RDC par la France pour arriver enfin aux motivations par la voie de la coopération Franco congolaise qui exigea la signature des certains accords.

b. TECHNIQUE DE RECHERCHE

Pour effectuer un travail scientifique, il est parmi les grandes étapes, la collecte des faits, l'exploitation du terrain pour réunir les données et renseignements utiles à l'élaboration d'une étude, ainsi BRINO défini la technique comme étant « un procédé, pour collecter les faits qui apparaissent le mieux adopté à l'objet de recherche ».5(*) La technique aide donc la méthode à atteindre ses objectifs.

Le sujet que nous traitons est vraiment complexe, il est plus question d'actualité, moins du passé récent que du présent habituel, c'est alors que pour réaliser concrètement notre mémoire, aussi pour le besoin de la scientificité, la technique documentaire nous ont servi d'assise pour ce faire, nous avons consulté, les ouvrages, les articles, les revues et encyclopédies, sans oublier, l'Internet et les documents officiels.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

La question épineuse de la reconstruction de la République Démocratique du Congo tient à l'heure actuelle le haut du pavé dans l'arène tant nationale qu'internationale. Et de toute évidence la France est entant que puissance internationale, pour beaucoup dans le processus de reconstruction de la République Démocratique du Congo. « L'Etat aussi doit intervenir non seulement dans la production des biens et services, mais aussi dans leur circulation, leur séparation et leur consommation.6(*)

Notre sujet revêt d'abord un intérêt social, puis scientifique.

Du point de vue sociétal, ce sujet intéresse tout la société au sein de laquelle les fondements et les motivations de l'implication de la France dans le processus de la reconstruction en république Démocratique du Congo.

Scientifiquement, ce sujet est très important pour un étudiant en relations internationales dans la mesure où il aborde les questions qui cadrent avec notre département des relations internationales à proposer des solutions scientifiques à la société, pour la reconstruction des différentes solutions minimes soient-elles aideront les futures chercheurs à la rédaction de leur travaux scientifiques.

4. DELIMITATION DU SUJET

Tout travail scientifique doit avoir toujours des limites (spatiales et temporelles), c'est pourquoi, nous avons pris soin de circonscrire aussi le notre dans le temps et dans l'espace.

a. DELIMITATION DANS LE TEMPS

Vu l'importance et la nécessité en ce qui concerne l'aspect temporelle, la présenté étude s'étend sur l'intervalle de temps allant de 2006 à 2009.

Pourquoi cette date, 2006, parce que, c'est ici que la France a contribuée à l'organisation des élections démocratiques, libres et transparentes en vue de l'instauration des nouvelles ordres politiques pour la reconstruction de la République Démocratique du Congo.

Et 2009 parce que les discours du président SARKOZY au parlement congolais sur la politique Française dans la reconstruction de la République Démocratique du Congo.

b. DELIMITATION DANS L'ESPACE

Dans l'aspect spatial, c'est un travail scientifique porté sur la République Démocratique du Congo qui constitue le champ d'étude de la politique Française dans la reconstruction et son accès à un développement durable.

C'est ainsi que la France, Pays ami et fidèle de la république Démocratique du Congo, veut amener celle-ci à instaurer sa paix durable en conciliant ses pays voisins afin d'aboutir à la paix régionale perturbée par les guerres d'agression et civiles pendant une décennie.

Voilà pourquoi le choix de la spatialité justifie l'étude de notre travail.

5. PLAN SOMMAIRE

Outre l'introduction et la conclusion générale, le présent travail comporte quatre chapitres :

· Le premier chapitre traitera de considérations générales

· Le deuxième chapitre abordera la présentation générale du cadre d'étude.

· Le troisième chapitre analysera les motivations de la coopération Franco congolaise

· Et le quatrième chapitre démontrera la France et la reconstruction de la République Démocratique du Congo.

CHAP I. CONSIDERATIONS GENERALES

Comme à l'accoutumée, aucun travail scientifique ne peut commencer sans pour autant disposer de tout un chapitre pour les généralités relatives au sujet d'étude, ainsi nous allons aborder notre premier chapitre en trois sections dont la première nous mettra la lumière, sur les définitions de concepts de base, la seconde sur les principes politico juridiques des relations entre Etats, et la dernières sur les manifestations de la coopération Franco congolaise.

SECTION I. DEFINITION DE CONCEPT DE BASE

Cette section va se pencher sur quatre points, la reconstruction quid, construction nationale, la coopération et la coopération internationale.

§1. RECONSTRUCTION QUID?

Le terme reconstruction a plusieurs définitions et nous épinglerons quelques unes pour essayer de comprendre ce terme.

Reconstruction c'est un nom féminin qui veut dire action de reconstruire, résultat de cette action.

Reconstruire c'est rebâtir, réédifier ce qui a été détruit.7(*)

La RDC doit être considérer comme étant aujourd'hui dans un gouffre d'où il faut la faire sortir et la ramener à la surface. Ramener le pays à la surface veut dire la ramener au point Zéro parce qu'il est supposé évoluer en dessous de Zéro, point ou le pays peut prétendre se positionner pour réaliser une croissance.

Reconstruire c'est aussi remettre en place, réédifier l'infrastructure jusqu'au point de croissance Zéro en tenant compte non seulement de ce qui a été détruit mais aussi des modifications de l'environnement interne.

C'est dans cet angle où il va falloir l'entendre avec la théorie du point Zéro, le processus de reconstruction nationale a pour mission de sortir la situation socio économique de la République Démocratique du Congo. L'abîme vers la surface représentée par l'axe des abscisses et où se trouve le point Zéro, point considéré comme celui qui alors marquer l'étape de décollage vers un réel développement. C'est ainsi que reconstruire ce pays c'est réussir à sa sortie les pays du gouffre dans laquelle il est, et le ramener à certain niveau où l'on peut envisager l'étape de développement proprement dit.

§2. CONSTRUCTION NATIONALE

La construction nationale peut être définie comme une construction qui répond au mieux à un besoin clairement identifier, qui s'avère économique pour sa construction et son exploitation, afin qu'il conduise au plus faible impact environnemental possible, cette peut paraître une évidence, pourtant elle renferme un grand nombre d'exigence que l'on a trop souvent tendance à oublier et dont certains peuvent s'avérer contradictions.8(*)

La construction nationale se défini aussi par ailleurs pour consister à limiter l'impact des bâtiments sur l'environnement, tout en leur garantissant une qualité supérieure en matière d'esthétique, de durabilité et de résistance, elle prend en compte tout le cycle de vie des ouvrages, du choix des produits initiaux jusqu'à leur démolition et recyclage.

Construction nationale signifie notamment, utiliser des matériaux recyclables pour préserver les ressources naturelles, optimiser l'inertie thermique des bâtiments intégrer des sources d'énergie renouvelables dans la conception du bâtiment.

Si l'on se limite aux aspects essentiels, une construction nationale devra 9(*):

En termes de société

· Répondre au mieux au cahier des charges établis ;

· Pouvoir évoluer en fonction des exigences futures (extensibilité, flexibilité d'usage)

· Assurer la sécurité et le confort des occupants

· Factoriser les relations humaines et sociales

En termes d'économie

· Conduire à un investissement supportable

· Etre économique tant pour son utilisation que pour son entretien

· Tenir compte de l'ensemble des coûts ; y compris les coûts externes

· Conserver sa valeur, sur l'échelle de temps considérée

· Avoir une incidence favorable sur l'emploie local

En termes d'environnement

· Faire appel à des matériaux locaux, abondants ou renouvelables ;

· Consommer le moins d'énergie non renouvelable possibles ;

· Induire le moins possible de trafic (choix de la localisation)

· Avoir un faible impact sur le paysage et l'environnement

· Générer peu de déchets.

§3. DEFINITION DE LA COOPERATION

La coopération est un concept ayant une multitude de définitions autant qu'il y a d'autres qui la définissent, ainsi pour accéder à la perception de ce concept nous proposons quelques définitions que donnent certains auteurs.

En effet, le concept coopération vient étymologiquement du latin « cun » qui veut dire « avec » et « opus » qui veut dire « oeuvre ».

En référence de ces deux termes en terme précis, c'est tout simplement l'action de participer à une oeuvre commune.

Le dictionnaire Larousse définit le concept du point de vue économique comme étant « une méthode d'acte par laquelle les individus visant les mêmes intérêts s'associent en vue de la réalisation d'un projet collectif »10(*)

Ainsi pour notre part, nous pouvons noter que dans le contexte des relations internationales, la coopération est indispensable pour le progrès. De ce fait, il y a bien à noter que sa finalité ne pourra que se situer dans la quête de l'intérêt nationale.

C'est un mode des relations qui implique la mise en oeuvre d'une politique ou d'une tactique poursuivie pendant une certaine durée de temps est destinée à rendre plus intimes, grâces à des mécanismes permanents, les relations dans un ou plusieurs domaines déterminés, sans mettre en cause l'interdépendance des unités concernées.

La population est constituée par les citoyens habitant et vivant sur un même territoire ne doivent qu'entretenir entre eux, les relations, cette existence commune dont il faut montrer résulte d'un sentiment qui traduit le bon vouloir de vivre collectivement en tenant compte aux liens socio-historiques.

Sur cette base, elle entretien les coopérations pour pouvoir élever leur niveau de vie, bien que la coopération s'effectue pour chercher un développement, on veut résoudre un problème et les partenaires vont déterminer le secteur dans laquelle ils vont coopérer.

Partant de ces définitions susmentionnées de la coopération dégagent clairement l'essence de ce concept qui met en trait la volonté des partenaires à réaliser un ou plusieurs projets en commun.

Dans les techniques d'intervention propre aux partenaires, la volonté de cohésion a une place importante, c'est-à-dire avoir une certaine discipline et une efficacité plus concrètement pour toute question d'intérêt commun, il doit y avoir examen au sein des partenaires en vue d'arrêter une position commune servant de base à une action concrète.

Ceci implique la participation effective à la réalisation de cette oeuvre et l'engagement de tous à collaborer sincèrement au projet.

Ce qui dit « coopération «  stigmatise les partenaires, ces dernier peuvent être soit des individus privées, soit des Etats, soit des régions ou bloc géographique, culturel, économique,...

Telle est le cas de la coopération culturelle Franco congolaise à savoir : la promotion de la francophonie, le réseau culturel Francophonie, les alliances franco congolaises, soutiens à la diversité culturelle.

Ceci nous pousse à étudier un autre point qui est celle de la coopération internationale.

§4. LA COOPERATION INTERNATIONALE

La coopération internationale, en simple dire, est celle qui s'effectue par les partenaires appartenant aux entités souveraines différents.

La faisabilité de cette coopération est rendue possible par les diverses actions concentres, menées par les agents disposant de sa compétence de mettre en exécution les différents accords internationaux, ainsi, les agents de la coopération internationale peuvent être confondus aux agents de la scène internationale, dans ce contexte précis qui sont les Etats et les organisations internationales qui assurent au jour le jour, la fonctionnalité opératoire du mécanisme juridico diplomatiques, de la coopération internationale.

La coopération internationale prend un sens particulier qu'elle est verticale ou horizontale, pour la première il y a rapport d'inégalité, le nord coopère avec le sud dans le cadre exploitatif, qui favorise de plus le développement du nord.

Cette coopération est connotée de néo colonialisme dans le sens qu'il se manifeste pendant que les Etats sont déjà indépendants, mais ce néo colonialisme se pratique souvent sur le plan culturel et économique et cela n'affecte pas totalement le domaine politique, économiquement, cela se manifeste par la présence des multinationales, culturellement, le sud consomme, à haut degré la culture occidental quant à ses langues, les habits, les réseaux téléphoniques, les images télévisées,...

Pour la deuxième, sud sud d'où la coopération s'effectuant au niveau des pays pauvres dans l'hétérogénéité et la compartimentation, dans le sens que au plus de la diversité des domaines de coopération, ces pays s'approchent avec une certaine limite. Ceci est dû aux grandes dépendances des pays du sud aux ex métropoles ;

A partir de ces deux illustrations, prédéfinis, nous pouvons conclure que la coopération internationale fait allusion à des entités souveraines d'où le paramètre « frontières » est mis en compte, cette coopération constitue un mécanisme juridico économique par lequel les acteurs de la scène internationale proviennent à réaliser l'interdépendance et qui permet à ceux-ci de réunir les conditions de croissance par la complémentarité.

On a toujours besoins de l'autre aucun peuple, aucune nation ne peut se garantir d'une existence rassurante en se renfermant sur lui-même étant donne qu'il ne pourra pas suffire, c'est la complémentarité ou l'interdépendance qui détermine l'opinion de la coopération sur base de l'intérêt, non des personnes ou pouvoir mais de l'intérêt national correspond à l'ensemble des objectifs poursuivis par un Etat... et que son contenu varie avec les conditions et les objectifs de la politique nationale »11(*)

Pour ce qui concerne notre préoccupation, il est vrai que la France ou son omnipotence en RDC ou si l'on veut l'activisme Français en RDC, en tant que le plaisir des dirigeants congolais à entretenir avec la France des relations fondamentales constituent des curiosités certaines pour quiconque se préoccuperait des relations internationales des nouveaux Etats.

SECTION II. LES PRINCIPES POLITICO JURIDIQUES DES RELATIONS ENTRE ETATS

Il existe, essentiellement quatre principes qui président aux relations entre les Etats, notamment :

· Le principe de l'égalité des Etats ;

· Le principe de non intervention

· Le principe de l'indépendance

· Le principe de la coexistence pacifique.

§1. LE PRINCIPE DE L'EGALITE DES ETATS

Ce principe qui trouve son fondement dans l'article 2, §1 de la charte de l'ONU, se manifeste à la fois sur le plan diplomatique et sur le plan économique.

L'organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses membres.

Sur le plan diplomatique, la règle fondamentale qui régit la participation des Etats aux conférences internationales est celle de l'égalité.

Elle se traduit par la formule, un Etat, une voix, normalement, les décisions seront prises à l'unanimité ou par consensus (ex : C.S.C E. DHELSINKI, acte final du premier août 1975).12(*)

Le principe s'applique aussi à l'occasion des engagements souscrits dans les traités (procédures d'élaboration et d'exécution, choix de la langue, signature dans l'ordre alphabétique, etc. ou à l'occasion des privilèges dont bénéficient les représentants des Etats.

Sur le plan économique, le principe se concrétise par l'égalité de traitement qui intervient généralement dans le domaine maritime, fluvial et commercial, l'inégalité de développement des Etats remet partiellement en cause le principe de l'égalité économique.

§2. LE PRINCIPE DE NON-INTERVENTION

Si le principe de l'égalité est une conséquence de la souveraineté, le principe de non intervention (ou de non ingérence), fondé sur l'article 2, §7 de la charte des nations unies, apparaît lui comme un corollaire du principe de souveraineté, il exprime l'obligation par un état de s'abstenir de s'immiscer dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre Etat.

Aucune disposition de la présente charte n'autorise les nations unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un Etat ni oblige les membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente charte ; toute fois, ce principe ne porte en rien atteinte à l'application des mesures de coercition prévues au chapitre VII.13(*)

La conséquence directe de ce principe est que non seulement les contraintes militaires sont illicites, mais aussi toutes les pressions économiques, diplomatiques ou autres qu'un Etat puissent peut exercer sur ces Etats plus faibles.

§3. LE PRINCIPE DE L'INDEPENDANCE ET DE NON RECOURS A LA FORCE

Basé sur l'article 2, de la charte de l'ONU, il interdit la subordination d'une entité étatique à une autre.

Les membres de l'organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec des nations unies.14(*)

C'est un principe protecteur qui a pour objet d'assurer une certaine sécurité dans les relations internationales.

§4. LE PRINCIPE DE LA COEXISTENCE PACIFIQUE

Le contenu de ce principe a été codifié par une importante déclaration des nations unies, en date du 24 Octobre 1970.

La coexistence pacifique apparaît également dans les résolutions 2625 (XXV). Elle postule pour des relations de paix entre les Etats aux régimes sociopolitiques opposés.

La coexistence pacifique comprend quatre principes (mentionnées dans un traité sino-indien), en plus des principes lui-même.

1. Respect mutuel de l'intégrité territoriale et de la souveraineté.

2. Non agression mutuel

3. Non immutation dans les affaires intérieures

4. Egalité et avantages mutuels

SECTION III. LES MANIFESTATIONS DE LA COOPERATION FRANCO-CONGOLAISE

Cette section traitera le rapprochement des relations diplomatiques, les organisations non gouvernementales françaises dans la stabilité de territoire congolais dans sous direction de milice, nous parlerons également de l'appui aux institutions politiques congolaises par les experts Français.

§1. RAPPROCHEMENT DES RELATIONS DIPLOMATIQUES

La France s'attache au rassemblement et à la réconciliation nationale , à la prise en compte de la diversité géographique pour la paix et pour l'unité du pays, ces tendances aujourd'hui trouvent, biens entendu leur origine dans la réévaluation générale des puissances occidentales, ici la présence Française le rapprochement des relations diplomatiques de la France en République Démocratique du Congo (RDC) pose la question de la volonté de la relance d'une politique variée à la coopération et le renforcement de la coresponsabilité dans la mise en oeuvre de la coordination en matière d'aide internationale.

La France commença a posé des jalons en République Démocratique du Congo (RDC) dés la fin des années 1960 mais ce n'est vraiment qu'au début des années 70 qu'elle devient vraiment active en RDC et dans la région francophone, au Congo, elle profitera de la marge de l'ouverture du jeu économique lié à la complication sur l'économie, d'une manière générale, la France peu engage jusque là, disposa d'une marge de manoeuvre beaucoup plus grande que la Belgique très liées aux régimes des Etats de la sous région des grands lacs et souvent empêtrées dans les enjeux passionnels au Congo.

Le rôle international reconnu, de gendarme de l'ensemble de l'Afrique Francophone suffit apparemment à satisfaire la grandeur Française même si la prééminence militaire ne se traduit pas pour des contreparties financières ou économiques majeures. Les relations diplomatiques se caractérisent surtout au niveau de coopération militaire policière et judiciaire, cet engagement prolongea celui couvrant le pré carré africain traditionnel de pari et s'étendit jusqu'à la ligne de front autour de l'Afrique du sud où l'assistance militaire relavait principalement des Américains, la France se voyant confier de fois un statut de chef de file sur le plan militaire pour trois Etats de l'Afrique centrale, principalement (Rwanda, Burundi et la République Démocratique du Congo) qui constitue l'acteur privilégié de ce rapprochement diplomatique, dans le sens que la France ne pouvait pas fixé ces relations avec la RDC sans protéger ces rapprochements par rapport à l'instabilité des Etats de la sous région en occurrence le Rwanda et l'Ouganda.

Il faut encore s'interroger sur les raisons de l'intérêt que les grandes puissances titulaires du nord portent au Rwanda et au Burundi, en fait, l'intérêt au Congo est spontanément maintenu dans la géopolitique de base des stratégies des différentes puissances de chaque composante sont perçues comme susceptible de peser sur les équilibres politiques et économiques de ses voisins, ce lien est conforté au travers la CEPGL qui doit en principe changer de structure pour incomber certaines valeurs jugées indispensables. L'arrimage de l'ensemble au camp occidental est en outre renforcé par le biais des financières internationales et bilatérales, ancrage redoublé, par des grandes fondations (Allemande, en particulier), ONG et autres relais de la démocratie chrétienne européenne tous ces détails prouvent que la vision de la politique étrangère de la France va au delà de la RDC car un Congo stable est gage d'une paix durale dans toute la région des grands lacs.

Aujourd'hui, plus hier, au Congo, la circulation des armes légères prend de plus en plus d'ampleur, cette situation respecte la mobile de l'hégémonie des puissances, car les armes qui circulent en RDC et dans la région des grands lacs servent avant tout une couse. L'hégémonie des puissances de la république française se démarque de cette logique en multipliant les lassant de sa politique axée sur la pénétration établissant une politique étrangére de proximité avec la RDC dans la protection de ses intérêts sur le sol congolais. La situation en RDC a démontré que les populations civiles congolaises payent une lourde tribu de la circulation des armes légères.

Les soldats des métiers ou de formation commettent des atrocités sur leurs propres populations et détruisent les rares infrastructures qui existent. C'est par l'ignorance qu'ils croient pouvoir résoudre par la force tous les conflits idéologiques, territoriaux, religieux et tribaux, les destructions méchantes, les pillages, les violes et autres atrocités qui se commettent laissent des plaies ouvertes et il devient difficile de les soigner et de les cicatriser, l'unité en souffrent et le développement aussi.15(*)

Dans cette optique la France d'une manière particulière offre son savoir faire dans la formation de l'armée congolaise en insistant sur l'accélération du processus de la reforme de l'armée républicaine des plus dissuasive et c'est malgré la présence d'une mission de maintien de la paix en République Démocratique du Congo.

§2. LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES FRANÇAISES DANS LA LUTTE POUR L'INTEGRITE TERRITORIALE

Des ONG Françaises oeuvrant en RDC ont produit un rapport de situation sur la réponse de l'union européenne aux besoins urgentes de protection, d'assistance dans la république Démocratique du Congo, surtout à l'Est, les FARDC, avec le soutien de la force de maintien de la paix, fournissent les efforts pour désarmer les milices ( forces démocratiques de libéralisation du Rwanda) qui empêchent aux ONG de faire valablement leur travail sur le terrain, ils appellent à l'UE, entre autres, à ursuer auprès du gouvernement congolais pour qu'ils prennent des mesures concrètes afin de minimiser l'impact négatif des opérations militaires sur les civils.

La France a été à la base du rapprochement entre la France et le Rwanda étant en effet, une composante nécessaire d'une paix durable dans les grands lacs, les offensives militaires ont souvent été décrétés comme nécessaires à la consolidation de ce rapprochement mais les bénéfices pour les circuits sont rarissimes, au contraire les opérations militaires ont eu des conséquences humanitaires désastreuses rendant les conditions plus difficiles qu'avant le début des opérations non seulement les civils ont été pris pour cible à des nombreuses reprises. Dans les deux comparaisons des modestes succès de la stratégie militaire actuelle. La France étant le chef de file de l'UE en RDC est bien placée pour mener les efforts vers une nouvelle stratégie visant à protéger les civils et à plus log terme, à mettre fin au conflit qui affecte la RDC depuis plus de dix ans.

La France et le royaume uni en tant que membres au conseil de sécurité des nations unies, doivent sincèrement se rendre compte de certains problèmes en RDC le cas probant de la non protection des civils et doivent s'assurer que la MONUC donne une réelle priorité aux stratégies de désarmement, réinsertion non militaire et qu'elle travaille avec le gouvernement de la RDC pour déterminer et mettre en oeuvre une série concentrée des mesures non militaires afin de garantir le désarmement d'un maximum de miliciens combattants.

§3. L'APPUI AUX INSTITUTIONS POLITIQUES CONGOLAISES

Depuis un certain moment, le gouvernement de la RDC s'est engagé à restaurer la paix et reconstruire un Etat moderne, à résorber les déséquilibre macro économique et relancer la croissance, et à faire face aux besoins urgents créés par les conflits et les catastrophes naturelles, cette volonté à reçu un écho favorable et une fenêtre d'opportunités lui a été ouverte par les partenaires. L'appui à la volonté de restaurer la paix et de reconstruire l'Etat s'est exprimé qu'il y a plusieurs années seulement que l'Etat congolais avait plus besoin aux institutions étrangères capable de donner un coup de main aux institutions politiques congolaises d'une situation transitaire assez longue.

De nombreuses initiatives financières, diplomatiques et politiques s'efforcent d'assurer la bonne organisation d'un Etat de droit, par ailleurs, la stabilisation et la relance de l'économie sont au centre d'un effort intense de la communauté internationale, la banque mondiale (BM), le fonds monétaire international (FMI), la banque africaine de développement (BAD), l'union européenne (UE) et les agences spécialisées du système des nations unies (OMS, UNICEF, PNUD,...) appuient les programmes de reforme mis en place par le gouvernement de la RDC. Pour classer le cycle de l'hyper inflation, la BM et le FMI ont apporté un appui technique appréciable à la mise en oeuvre du programme intérimaire (PI), et au programme intérimaire renforcé (PIR).

L'effort et la mobilisation du don IDA (US, 50 millions) destiné au financement des capacités des activités d'urgence y compris l'assistance technique au renforcement des capacités de l'administration publique et la reconstruction des routes d'intérêts national, démontre à suffisance l'engagement de la communauté internationale aux cotés de la RDC, grâce à la bonne diplomatie de la France dans les instances supérieures, en commençant par l'union européenne.16(*)

L'appui aux institutions politiques congolaises passe par la promotion de la coopération bilatérale et multilatérale, la coopération internationale est un facteur déterminant dans le maintien d'une politique vouée au développement. Depuis plus d'une décennie, la RDC est mise à l'index par la communauté internationale et ne peut capitaliser les possibilités qu'offre cette communauté pour faire face à la misère et ne peut insupportable. Economiquement les flux d'aides bilatérales et multilatérales sont constantes diminutions.

Il est à même des investissements privés et publics en dépit d'une crise qu'a connu le pays, ce dernier éprouve d'énormes difficultés pour faire entendre sa voix dans le concert des nations pour cet isolement le gouvernement a clairement montré sa volonté de régulariser les relations avec la communauté internationale en s'engageant à négocier la résolution équitable du problème de sa dette extérieure entre en programme de stabilisation avec les institutions de BRETON WOODS, de respecter les règles du droit international pour consolider cette ouverture envers la communauté internationale, le gouvernement congolais a en accord avec le représentant des partenaires de développement, qui est la France, créé un cadre institutionnel et concertante et d'harmonisation de politique de développement se fixant sur les objectifs du millénaire pour le développement.

Le résultat de l'appui aux institutions politiques de la RDC s'avère fiable dans le sens que le premier résultat semble donner des fruits. Celui des reformes dans le domaine de la maîtrise de dépenses publiques et au contrôle de l'inflation des résultats encourageants. Ces résultats viennent renforcer les quelques projets et programmes que le gouvernement avait déjà mis en place avec le concours des agences des nations unies (OMS, PNUD, UNICEF, etc.) Et des autres partenaires bilatéraux, aux fins d'atténuer tant soit peu, la détérioration de la situation socio économique et l'aggravation de la pauvreté. La poursuite des efforts encours et la consolidation des résultats acquis permettent au pays de passer de la phase de stabilisation à la phase de transition destinée à la réhabilitation d'un minimum d'infrastructures de base ce n'est qu'après que les interventions dans le secteur de la croissance pourront être relancer avec tact.

L'expression de la volonté du gouvernement congolais d'engager, à ce processus d'une manière participante et durable, ensemble des forces vives de la nation témoigne de l'importance avec laquelle l'Etat congolais veut sortir de l'impasse et parviendra au développement durable d'une excellente coopération.

CHAP II. PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE

Dans ce chapitre, il sera question de présenter la France qui est une des grandes puissances d'un coté et de présenter aussi la république démocratique du Congo l'une des grands pays de l'Afrique centrale.

SECTION I. PRESENTATION DE LA FRANCE

§1. APERCU GEOGRAPHIQUE

La France est un pays d'Europe occidentale limité au nord ouest par la mer du nord et la marche, à l'ouest par l'atlantique, au sud ouest par l'Espagne, au sud par la méditerranée, au sud est par l'Italie, à Luxembourg et la Belgique.17(*)

Avec comme langue officielle le français, la France est membre de l'union européenne, elle est l'un des fondateurs de la zone euro, de l'espace change et de l'union européenne, sa superficie est de 675.417 km² et sa population est estimée à 65,5 millions d'habitants en incluant les territoires d'outre mer.

Retenons que sa capitale Paris est une vile moderne qui accorde son hospitalité à des milliers de touristes par an grâce également à la tour Eiffel qui est l'une des tours les plus hautes au monde, elle a comme monnaie l'euro et comme devise ou valeur, liberté, égalité et fraternité.

Pour son climat, il est de forme compacte, limité par 5.500 km de cotés et près de 3.000km de frontières terrestres, traversée par le méridien d'origine et le 45e parallèle, la France est un carrefour continentale et maritime de premier ordre, son climat est tempéré.

Notons qu'elle est le seul pays d'Europe à s'ouvrir sur la mer du nord, à l'atlantique et à la méditerranée, chose qui favorise son climat convoité par les touristes.

Du point de vue religieux, le catholicisme reste la religion dominante sans mettre de coté ou négliger certaines religions comme l'islam qui commence à prendre l'ampleur.

Voilà en gros la situation géographique de la France et certains points ayant trait à cette situation géographique, vu sa géographie, nous pouvons dire que la France doit avoir un cadre social et un cadre économique non négligeable.

§2. LE CADRE SOCIO ECONOMIQUE DE LA FRANCE

1. LE CADRE SOCIAL

La société française est une société hétérogène qui est justifiée par la diversité de races et des cultures.

En général, cette société est pacifique, avec quelques couches qui prônent pour l'égalité sociétale.

Cette société a une culture très riche, diversifiée et ancienne, avec toutes ses richesses culturelles, la France possède les premiers sites touristiques mondiaux. La société française est parmi les sociétés qui sont moins influençables par les moeurs extérieures. C'est même là que repose la force et la puissance de la société française.

2. LE CADRE ECONOMIQUE

Comme la société française, l'économie française a aussi une grande diversité, avec la création du marché commun européen mis en place en 1957 a beaucoup contribué à l'épanouissement des entreprises françaises et a eu des effets positifs sur l'économie de la France18(*)

A. SECTEUR PRIMAIRE

Le secteur primaire regorge en son sein l'agriculture, la pêche, l'exploitation forestière, l'exploitation minière et la chasse.

Toutes ces principales activités du secteur primaire contribuent largement au développement économique de la France, à l'exemple de l'agriculture que donne à la France la première place de la production agricole au sein de l'union européenne avec 23% de production.

A ce stade, la production principale est les céréales (blé, mais) en outre nous avons le sucre, le vin, le produit laitier, fruit, légumes, animaux, et produits carnés.

B. SECTEUR SECONDAIRE

Ce secteur comprend l'industrie et la construction, il fournit des emplois d'ingénieurs et ouvrier et fournit du travail de recherche manufacturière et la construction.

La France est une des grandes puissances industries et plusieurs groupes français occupant une place importante dans le monde, c'est le cas de l'Oréal Michelin, Alcatel, etc.

Sur le plan énergique, la France occupe la deuxième place après les Etats-Unis d'Amérique sur la production de l'énergie nucléaire et le second parc au monde toujours après les Etats-Unis d'Amérique.

C. SECTEUR TERTIAIRE

Le secteur tertiaire occupe une place prépondérante dans l'économie de la France, il a en son sein toutes les nouvelles technologies, à l'exemple de transport aérien (airbus, air France), le train, à grande vitesse, les automobiles, et tant d'autres.19(*)

C'est en ce terme que nous pouvons résumer l'économie de la France, ceci est l'oeuvre d'une politique majeure et responsable que nous devons nécessairement étudier.

§3. LA POLITIQUE FRANÇAISE

La politique Française a lieu dans le cadre d'une république démocratique représentative, semi présidentielle, où le président de la république est à la tète de l'Etat le premier ministre à la tête du gouvernement.

Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement et le pouvoir législatif est investi à la fois par le gouvernement, l'assemblée nationale et sénat. Le pouvoir judiciaire lui par contre est indépendant de l'exécutif et du législatif.

1. LE POUVOIR EXECUTIF

L'exécutif français est dirigé par le premier ministre qui est le chef du gouvernement signalons que la présidence de la république reste le poste le plus prestigieux en république Française.

Le président reste au palais de l'Elysée tandis que le premier ministre réside à l'hôtel Matignon, le pouvoir exécutif en France par le biais de ses différents ministres gère et contrôle l'administration française, en outre, il détermine sa politique étrangère.

Notons que le titre du président de la république, en France a été utilisé ou a vu le jour en 1848 et a pris la forme de suffrage universel en 1962.20(*)

2. LE POUVOIR LEGISLATIF

Le législatif Français est bicaméral, c'est-à-dire qu'il a deux chambres qui sont l'assemblée nationale qu'on appelle chambre basse et sénat qu'on appelle chambre haute.

A. L'ASSEMBLEE NATIONALE

Le chambre basse française représente tous les français vivant en France, elle jour un rôle capital pour la survie de la France dans le mesure où elle vote les lois, interpelle l'exécutif pour certaines justifications et elle a le pouvoir de dissoudre le gouvernement, voir même le président de la république, pour son siège, il est situé au palais de bourbon et les membres sont appelles députés nationaux.

B. LE SENAT

La chambre haute de la France représente tous les français vivants à l'étranger et ceux d'outre mer, ses membres sont appelés sénateurs et sont élus dans des territoires, son rôle n'est pas moindre car c'st elle qui approuve en dernier lieu le vote de la chambre base. Signalons que la chambre haute française siège au palais de Luxembourg

3. LE POUVOIR JUDICIAIRE

La France est parmi les pays dont le pouvoir judiciaire est indépendant de deux autres pouvoirs, donc, l'exécutif et le législatif, c'est ce qui lui donne sa force car elle est pour ne pas dire jamais difficilement manipulable.

4. LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA FRANCE

Il est important à ce stade de souligner qu'avant Napoléon, la politique étrangère française était caractérisée par la non intervention avec l'arrivée de NAPOLEON, cette politique étrangère a chargé de force elle a commencé à avoir un esprit de conquête.

Après NAPOLEON, la politique Française va revenir à sa forme de départ qui était la non intervention, jusqu'à la fin de la guerre elle prendra l'allure des grandes puissances.

Etant l'une des grandes puissances vainqueurs, elle doit imposer sa volonté sur certains coins stratégiques du globe, notamment l'Afrique, l'Asie, etc.

La politique étrangère française est ventée comme parmi les meilleurs au monde et on l'appelle même la politique étrangère française à la France.

Cette dernière est caractérisée par l'intervention en vue d'instaurer la paix et non de renverser les institutions en place qui est la politique propre aux américains.

A l'égard des Etats-Unis d'Amérique, la France entretien des très bonnes relations avec eux. Ces relations ont débutés avant même la création des Etats-Unis d'Amérique comme Etat car à l'époque, déjà napoléon avait cédé la Louisiane aux américains et dés lors, la France est l'un des ses meilleurs alliés politiques malgré la divergence qui intervient toujours dans la vision de ces deux Etats. Pour l'instant, l'Allemagne qui reste au premier rang comme Etat ami à la France.

Donc la politique étrangère de la France se repose sur certains éléments, langue tradition diplomatique depuis un temps par les principes il y a :

· Droit des peuples à l'autodétermination

· Le respect des droits de l'homme et les principes démocratiques.

· Le respect de l'Etat des droits et la coopération extérieure de la nation.

SECTION II. PRESENTATION DE LA RDC

§1. HISTORIQUE

Le territoire actuel du Congo-Kinshasa n'est pas défini devant la conférence de Berlin de 1885. Cet espace reste toutefois occupé par les autochtones qui ont organisés en royaume et empires, l'activité économique de ceux-ci (cueillette, pêche, chasse, etc.) différent considérablement de celle du monde moderne la base matérielle est fortement dépendante de la nature. Le système socio économique protocongolais revêt alors plusieurs formes selon les régions. L'économie des différents royaumes était florissante, et s'est effondrée conjointement avec le déclin des organisations politiques sous les effets de la colonisation, qui aboutit à la fondation de l'Etat indépendant du Congo.

Le 30 Juin 1960, l'indépendance du Congo est solennellement proclamée par son excellence monsieur Joseph KASAVUBU, premier chef de l'Etat congolais, en présence de sa majesté BAUDOUIN, roi des Belges, devant les représentants et nombreux pays étrangers. Le Congo s'appellera désormais la « République du Congo ».

Le début de la république est principalement marqué ou caractérisée par les faits suivants :

1. Peu de jours après la proclamation de l'indépendance, l'armée nationale congolaise se mutine et crée un certain climat d'insécurité.

2. Le départ massif des techniciens Belges crée un vide dans le travail de l'administration des biens de la nation.

3. Les congolais, qui n'étaient pas préparés à ces responsabilités ne peuvent combler immédiatement le vide créer.

4. Certaines provinces se séparent du gouvernement central pour des raisons diverses.

5. L'unité du pays se trouve gravement menacées, le gouvernement central fait appel aux forces des nations unies pour l'aider à la rétablir

6. En outre, le gouvernement demande aux nations unies de lui fournir une aide civile pour la réorganisation des diverses services de l'Etat.

7. Les congolais eux-mêmes cherchent pour leur pays des institutions administratives, économiques, sociales et constitutionnelles capables de s'adopter les plus parfaitement possible aux réalités congolaises.

Malgré l'important potentiel du pays, la corruption s'est très tôt installée, sous le régime de MOBUTU SESE SEKO, avec une main mise du pouvoir sur l'économie pour en détourner les profits dans le cadre d'un enrichissement personnel.

La désorganisation du pays fut qu'au début des années 1990, l'économie souterraine du Zaïre était estimée à trois fois le montant officiel du P.I.B.

La république démocratique du Congo fut incapable de faire face aux échéances de payement de la dette et les lignes de crédit du FMI furent arrêtées en février 1992, celles de la banque mondiale en juillet 1993, malgré l'introduction d'une nouvelle monnaie, « le nouveau Zaïre » NZ, la gestion des diverses resta anarchiques, et l'inflation atteint 9800% en 1994, les prix en magasins changeant plusieurs fois par jour.

Un homme tourie a été emporté par des dirigeants malhonnêtes (dettes odieuses, illégitimes), la RDC émerge d'un lourd passé de mauvaise gestion économique d'une décennie de crise économique et d'une série des conflits nationaux et régionaux qui ont terrassé, ce pays vaste est diversifié, laissant sa population d'extrême pauvreté avec majorité excessive du à la violence, aux déplacements, à la perte des moyens de substance, et au manque de service de base.

En mai, 1997, l'AFDL (Alliance des Forces Démocratique pour la Libération), dirigée par Laurent Désiré KABILA, prit le pouvoir et évinça le régime de MOBUTU a l'issue de la première guerre du Congo sous KABILA, le gouvernement et les entreprises publiques entamèrent un programme de reconstruction et tentera d'assainir la situation, alors que la RDC devait au club de paris 7 milliards d'euros.

Le gouvernement commença par réformer le système d'imposition corrompu, les forces de police, et initie la remise en état du réseau routier laissé à l'abandon.

Le franc congolais fut réintroduit en Août 1998, la guerre éclata en RDC à la suite de désaccords entre Laurent Désire KABILA et ses anciens alliés du RWANDA et de l'OUGANDA, a cette époque, quelques progrès avaient été réalisés pour le rétablissement de l'économie de pays, mais les problèmes majeures d'infrastructures de transport de douane et d'imposition restaient pendants, les finances publiques de l'Etat n'avaient pas été assassinée et les relations avec le FMI et la banque mondiale restaient conflictuelles.

Le début de la deuxième guerre du Congo en Août 1998 fut à l'origine du déclin de l'économie qui s'es poursuivie jusqu'au milieu des années 2000, le territoire se retrouva divisé entre une zone gouvernementale et des zones rebelles, ce qui met fin au commerce entre ces zones.

Dans leurs ensembles, les relations commerciales entre les différentes régions du pays restent faibles encore aujourd'hui.

La croissance économique fut fortement négative en 2000 de part la difficulté de satisfaire les conditions fixées par les donateurs institutionnelles, les faibles exportations et l'instabilité régnante. Les conditions « économiques se sont améliorées depuis fin 2002.

Avec une paix relative dans le pays depuis 2003, la République Démocratique du Congo envisage d'augmenter ses exportations d'électricité vers le Zimbabwe et l'Afrique du Sud jusqu'à 500 mégawatt (essentiellement à partir du barrage d'Inga). Les mesures de restructuration et de libéralisation du secteur minier prises depuis 2004 sur l'ensemble du territoire national n'ont rien donné.

« Le contrat signé avec la Chine, après un voyage à Pékin du ministre des infrastructures Pierre LUMBI a l'été 2007, la Chine a annoncé en septembre 2007 un accord de crédit partant sur 8,8 milliards de dollars, ayant pour objectif premier la réanimation du secteur minier ».

En effet, la Chine s'engage ainsi à construire les infrastructures du pays, (routes, liaisons optiques, hôpitaux, universités, logements, etc.) mais il faudra atteindre qu'une plate forme financière soit créée ce contrat ne pourra être effectif qu'en 2008 s'il est respecté, par ailleurs, il a occasionné des vives critiques au niveau de la communauté internationale et des institutions internationales, à l'égard du gouvernement, car elles y voient dans cette implication de la Chine, un aboutissement de la dette déjà problématique du pays.21(*) C'est ici qu'on va passer à la présentation du pays.

§2. PRESENTATION DU PAYS

a. Données géographiques

La République Démocratique du Congo est la plus vaste Etat et le plus riche de l'Afrique central. Elle s'étend sur 2.345.409km². De part sa grandeur, elle occupe la 3e position sur le continent africain. Elle couvre sur l'atlantique à l'ouest, par une étroite fenêtre qui coïncide avec les bouches du fleuve Congo, le Congo 9165 km de frontières terrestres qui le séparent :

· Au nord avec la république centrafricaine

· Au nord ouest avec la république du Congo

· A l'est avec l'Ouganda, Rwanda, Burundi et la Tanzanie

· Au sud, la Zambie

· Au sud est  l'Angola

b. Données démographiques

Evolution de la démographie entre 161 et 2003, populations en milliers d'habitants.

Vue sa taille, le Congo Kinshasa est peu peuplé avec 20 habitants ou km², la population se concentre sur les plateaux, dont la savane près des fleuves et tous les lacs, le nord et le centre du pays, domaine de la jungle sont quasiment vide, l'exode rural a groupé les villes et surtout Kinshasa, les grandes agglomérations sont Kinshasa, (8 millions d'habitants), Lubumbashi, Kisangani, Mbuji Mayi, Kananga, Mbandaka, Bukavu, etc.

La traite esclavagiste des portugais à l'ouest et celle des arabo swahilis à l'est a considérablement vidé le territoire, le régime de Léopold II a conduit à des massacres de grande ampleur et a encore plus diminué la population.

Ce n'est que la crise de 1929 et la fin de la seconde guerre mondiale que la population commence à augmenter rapidement. Le régime de Mobutu a encouragé la natalité d'après le slogan « plus de population pour avoir plus de poids sur la scène internationale ».

Avoir beaucoup d'enfants assurés, à l'époque, une meilleure retraite et plus des respects dans la société.

L'explosion démographique a transformé le Congo des années 1960 et ses 18 millions d'habitants en géant de 63 millions d'habitants. La population est caractérisée par sa grande jeunesse, plus de la moitié des habitants ont moins de 20 ans. Durant la guerre interafricaine (1997-2005) 3,9 millions de congolais sont décédés majoritairement de la maladie infectieuse due à la malnutrition et l'exode, c'est le conflit le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale.

c. Données économiques

Taux de croissance du PIB et volume de PIB par habitant, autrefois les régions congolaises étaient impliquées dans le commerce triangulaire, la déportation d'esclaves contre des produits finis ou de fruits d'Amérique était assuré par les trafiquants européens. 22(*):

· PIB (au prix du marché) 6,9 milliards de $

· PIB par habitants : 120,2$

· Taux de croissance : 5%

· Balance commerciale : 450 millions $

· Taux d'inflation : 18,2$ en 2008 (FMI)

· Solde budgétaire : 2,5 du PIB

· Principaux secteurs d'activité :

· Agriculture : 43%

· Industrie : 25%

· Service : 32%

d. INSTITUTIONS

· Président : Joseph KABILA KABANGE

· 1e ministre : ADOLPHE MUZITO

· Ministre des affaires étranger : ALEXIS TABWE MWAMBA

· Président du sénat : LEON KENGO WA DONDO

· Président d'assemblée nationale : EVARIS BOSHAB

e. DRAPEAU

Fond bleu ciel (paix), dans le coin gauche étoile jaune à cinq branches (avenir radieux) en diagonale bande rouge (sang des martyrs) bandée de lignes jaunes (richesse du pays).

f. ORGANISATION DU POUVOIR

Nous avons trois sortes du pouvoir en RDC.

1. Le pouvoir exécutif : il y a le président et le gouvernement.

2. Le pouvoir législatif : il y a l'assemblée nationale et le sénat

3. Le pouvoir judiciaire : nous trouverons les juges.23(*)

g. HYMNE NATIONAL : débout congolais.

h. DEVISE : Justice, paix et travail

§3. EVOLUTION DE LA R.D.C

« Aujourd'hui, nous sommes en droit de nous demander si l'éminent professeur Belge VAN BILSEN n'avait-il pas raison de proposer dans l'une de ses publications faites en 1955, un plan de 30 ans pour l'émancipation de l'Afrique Belge, c'est-à-dire, du Rwanda, du Burundi et du Congo Belge. Pourtant les leaders congolaise de l'époque avaient trouvé sa proposition trop retardant, alors, une question se pose : où se trouve la République Démocratique du Congo 50 années après son indépendance sous le règne de ses seigneurs ».24(*)

a. Evolution su système sociale en RDC

Malgré la mise en place d'un gouvernement issu des urnes, la vie des congolais au quotidien semble aller de mal en pire, l'électricité et les infrastructures font curieusement partie des projets du gouvernement.

Le conflit armé qui a ravagé la république démocratique du Congo depuis certaines années, a eu des conséquences inquiétantes. La communauté internationale ne peut plus rester indifférente face à cette situation.

Les femmes et les enfants qui survivent à cette brutalité stupéfiante en subissant les séquelles physiques et psychologiques tout le reste de leur vie. La communauté internationale doit mettre fin à ces crimes horribles et aider les survivants. Quant aux responsables, il faut les traduire en justice ».25(*) A suggérer Mme Jessica LANGE, ambassadrice de bonne volonté de l'UNICEF.

La session extraordinaire de l'assemblée générale des nations unies consacrée aux enfants qui s'est tenue en mai 2002 à NEWYORK, a réuni 69 chefs d'Etats ou du gouvernement et 190 délégations nationales de haut niveau. « Pour la période allant de 2002 à 2015, huit objectifs prioritaires à atteindre par tous les Etats membres des Nations unies ont été ainsi définis.

1. Réduire l'extrême pauvreté et la famine, en réduisant notamment de moitié la proportion de la population dont le revenu est inférieure à un dollar par jour.

2. Assurer l'éducation primaire pour tous : en donnant à tus les enfants (garçons et filles) les moyens d'achever un cycle complet d'étude primaire.

3. Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes ; en éliminant les disparités entre les sexes au niveau de l'enseignement primaire et secondaire, et si possible à tous les niveaux de l'enseignement.

4. Réduire la mortalité infantile : de 2/3 pour les enfants de moins de 5 ans.

5. Améliorer la santé maternelle : en réduisant de ¾ le taux de la mortalité maternelle.

6. Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies.

7. Assurer un environnement durable dans les politiques nationales en en réduisant de moitié le pourcentage de la population qui n'a pas accès à un approvisionnement en eau potable.

8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement : en s'attaquant aux besoins, particuliers des pays les moins avancés et en créant des emplois décents et productifs pour les jeunes » 26(*)

Etant membre des nations unies, la RDC a fait sur le plan d'action adopté en mai 2002 par la succession spéciale des nations unies pour les enfants pour vulgariser les différentes recommandations formulées lors de ce sommet mondial auquel 14 enfants congolais avaient participé, des séances de restitutions ont été organisées en RDC.

b. EVOLUTION DU SYSTEME ECONOMIQUE EN RDC

Le système économique qui se distingue aujourd'hui sous la forme d'une grave crise de société et d'une véritable calamité humaine à des origines qui remontent au début de la colonisation et son histoire est très vaste et sinueuse.

Nous savons que la puissance démographique et économique.27(*)

Elle veut être subdivisée en 8 périodes distinctes dont les cinq premières sont le régime colonial et les trois dernières sont les trois républiques post coloniales, il y a successivement :

1. L'épanouissement économique

2. Esseulement du système économique colonial (1958 - 1960)

3. Destruction du système colonial (1960 - 1965)

4. Restauration de l'ordre économique du type colonial (1966 - 1973)

5. La déliquescence du système économique (1975 - 2000)

Voilà en quelques lignes, l'aperçu historique du système économique de la RDC.

c. POSITION EXTERIEURE DE LA RDC

La RDC participe aux efforts de libéralisation au sein de plusieurs organisations économiques régionales auxquelles elle appartient, telle que la CEEAC, la COMESA et la SADC.

La RDC fait également partie des pays bénéficiant de tarifs commerciaux préférentiels avec les Etats-Unis dans le cadre de l'initiative « tout sauf les armes »28(*)

Par ailleurs, les autorités ont initié une réforme de l'office des douanes et mis en place un guichet unique depuis un certain temps, au port de Matadi, pour faciliter les formalités et permettre un meilleur contrôle des recettes fiscales de l'Etat.

Les exportations ont chute de 1,5 milliard de dollar en 1996 à environ 800 millions en 1996. Malgré la progression enregistrée depuis 2000, les exportations, représentant 1,3 milliard de dollar en 2003, n'ont pas encore retrouvé le niveau des années 1990. Cependant, depuis 2001, la part des exportations dans le PIB s'est accrue, de 13,3% en 2001 à 27% en 2004, parallèlement, la part des importations est en forte hausse passée de 12% du PIB en 2001 à 27,4% en 2004, traduisant la reprise des investissements d'infrastructures et la mise en place du réseau GSM.

Cette évolution a entraîné un déficit commercial, qui s'élevait à plus des 0,4% du PIB en 2004.

CHAPITRE III. LES MOTIVATIONS DE LA COOPERATION FRANCO CONGOLAIS

La paix et la sécurité internationale sont les besoins nécessaires pour l'homme. Elles constituent donc une aspiration légitime de tous le temps. L'impasse politique dans laquelle la république démocratique du Congo s'était engagé, n'était en effet pas le résultat de la crise multiforme qui avait comme la République Démocratique du Congo mais plutôt l'héritage d'une mauvaise gouvernance chronique, du délabrement des institutions étatiques, de la détérioration des conditions de vie des populations. Ce tableau noir qu'avait représenté la République Démocratique du Congo avait d'une manière poussée la France à l'intensification des rapports diplomatiques sur tous les plans.

SECTION I. LA POLITIQUE FRANCAISE EN RDC LE REECHELONNEMENT DE LA DETTE EXTERIEURE

Il va être question dans cette section de la participation française dans les finances publiques de la République Démocratique du Congo de retracer les parcours de rééchelonnement de la dette par le club de paris dans la stabilité de l'économie congolaise, en passant par les avantages qu'offre le club de Londres et sa participation au développement congolais, sans oublier le rapport financier entre la France et la RDC.

§1. LA PARTICIPATION DANS LES FINANCES PUBLIQUES DE LA R.D.C

Le financement et la mobilisation des ressources pour exécuter un travail quelconque est l'oeuvre de la compétence de l'Etat congolais. Ce financement d'appui sur les ressources budgétaires de l'Etat au niveau national et sur les capacités financières des populations au niveau de la base, mais ici la RDC se distingue plus dans le secteur informel.

Eu égard à l'insuffisance de la capacité des uns et des autres, les ressources d'origine extérieures apporteront un appui appréciable.

Les mécanismes actuels de gestion des ressources nécessitent une adaptation de manière à répondre efficacement aux enjeux de l'heure, tant au niveau national qu'à celui de la base. L'amélioration de la qualité et du ciblage de la dépense de l'Etat constitue une action prioritaire. En plus, la création d'un fonds national pour le développement et la promotion des intermédiaires financières de proximité constituent les principes composants du dispositif de développement.

Un apport conséquent de financement extérieur est indispensable pour garantir un niveau acceptable de croissance et stabilité. Cela implique un relâchement de la contrainte extérieur avec la participation française et des autres partenaires, la RDC dans une phase sérieuse de reconstruction, de réhabilitation et cherche à réduire la pauvreté.

En effet, cette double préoccupation ne suppose qu'un volume addition d'investissement qui ne peut être soutenu que par des financements extérieurs appropriés, en attendant la maturation du mécanisme de financement interne. Cette maturation ne se réalisera qu'avec l'arrêt du processus d'une vigoureuse réhabilitation de l'intermédiaire financière, d'une prompte modernisation du système financier national, des contrôles de l'inflation et des réductions du poids du service de la dette à des niveaux raisonnables, compte tenu des difficultés que rencontre le pays à générer des ressources PPTE, les crédits à octroyer dans le cadre de l'assistance concessionnelle de la Banque Mondiale et de la facilité pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

En plus de la coopération multilatérale, le gouvernement va développer les contacts avec certains partenaires privilégiés de manière à l'octroi des prêts afin d'amener l'Etat congolais à pouvoir réaliser des objectifs du millénaire mais seulement l'Etat congolais doit mettre en place un ensemble d'actions comportant entre autres la reforme des régies financières et des entreprises de non porte feuille. Dans cette optique, il est indispensable de retenir les actions telle que la maximisation est la création des nouvelles recettes ; l'amélioration de la qualité des dépenses pour éviter les fraudes et toutes les autres formes de gaspillage, fixation, dans le cadre des contrats programmes de la contribution des entreprises publiques aux recettes du trésor, identification et recouvrement de toutes les créances de l'Etat.

Il est une réalité absolue que l'effort financier adéquat est absence de corruption en mettant l'accent sur l'autofinancement qui mesure la capacité interne de mobilisation des ressources et de l'autonomie financière, pas de pratique de corruption ni tarif d'influence, car la gestion financière orthodoxe exige la bonne tenue de la documentation comptable et de la gestion financière existante d'une documentation sur l'audit et le contrôle, cela permettra d'acquérir la confiance du réseau des relations des partenaires au niveau local, au niveau provincial, au niveau national et de la coopération. Ces efforts d'harmonisation des rapports financiers entre la RDC et la France sont de nature de la pénétration des relations financières avec la complicité de l'UE dans la recherche de la croissance économique de la République Démocratique du Congo.

La RDC a l'instar des autres pays africains ne fait pas preuve d'une bonne gestion des ressources du pays pour gérer le développement, le type de leadership congolais, est d'après Georges AVITTEY, caractérisé par une obsession dogmatique du pouvoir politique, une compréhension, disfonctionnement du processus des déclarations concluant, ainsi les finances s'en meurent de congolais par la fait que nos leaders souffraient d'astigmatisme intellectuel du pragmatique.29(*)

§2. REECHELONEMENT DE LA DETTE PAR LE CLUB DE PARIS DAS LA STABILITE ECONOMIQUE CONGOLAISE

L'endettement se présente aujourd'hui comme le problème le plus grave auquel sont confronté les pays d'Afrique subsaharienne car il fait obstacle aux efforts déployés par les gouvernements pour satisfaire les besoins économiques et sociaux de leurs peuples. Au départ notre pays la RDC comme tous les autres pays du tiers monde qui ont un accès facile à cause de l'afflux massif des pétrole dollars sur le marché financier international, s'est retrouvé dans l'impossibilité de continuer à honorer leurs engagements vis-à-vis des créanciers et la dette est devenue depuis lors un fardeau qui pèse lourdement sur son économie.

Il importe de signaler que dans la plupart des cas, l'argent emprunté n'a pas été affecté à des dépenses d'investissement rentables mais plutôt à des investissements de prestige, soit cet argent a été tout simplement détourné par les études dirigeantes et n'a jamais quitté les banques des pays, les intérêts y afférents, même s'il n'a pas servi le pays concerné, alors, comme cet argent n'a rien produit il faut trouver d'autres sources de fonds pour pouvoir faire fac aux exigences de l'emprunt. C'est ainsi que les économies des pays comme la RDC, croupissent sous le lourd fardeau dont elles n'ont pas tiré aucun avantage, mais une partie de la dette extérieure vient d'être rééchelonnée par le club de Paris.30(*)

En réalité, la dette constitue un frein majeur à la croissance économique aujourd'hui parce que la plupart des pays consacrent maintenant le gros de leurs efforts puisque l' »argent emprunté n'a pas investi dans les secteurs productifs, c'est ainsi que la RDC ne peut plus compté que sur leurs recettes d'exploitation des produits primaires dont elle est spécialisée pour continuer à honorer les services de la dette or les exploitations de ce pays sont consacrées sur un nombre très limité des produits de base dont il ne contrôle jamais le mécanisme de fixation de prix, à la longue une sorte de cercle vicieux s'est constitué autour de la dette bien des gouvernement consacrent maintenant des parts importantes de leurs ressources financières au remboursement de la dette ce qi les conduits à réduire leurs dépenses de leurs pays : faire baiser les salaires, licencier les fonctionnaires, réduire au maximum les dépenses d'éducation, de santé, et de protection sociale, en somme négliger leurs propres populations.

Au début des années 1970, le système monétaire conçu à Breton Wood, n'a pas pu coordonner ces pratiques macro économiques des pays pauvres, elle n'a rien pu faire pour indiquer des mouvements des capitaux, ces mouvements n'ont plus guère de rapport avec la production des crises financières dont les retombées économiques et sociaux s'avèrent dramatiques, encore récemment, le FMI n'a pas été en mesure de prévenir la crise financière et monétaire des nouveaux pays industrialisés, il a en outre préconisé, à cette occasion, des politiques des solutions qui ont fait l'objet des vives critiques, y compris parmi les tenants des solutions d'inspiration libérale, puisqu'elle contribuaient à l'approfondissement de la crise monétaire.

De même la procédure de l'octroi de la dette aux pays en voie de développement est butée à un problème sérieux, celui d'avoir un partenaire conséquent qui joue l'intermédiaire entre le fond monétaire international et le pays qui sollicite un prêt. La Banque Mondiale s'est engagée depuis longtemps à soutenir, par ses prêts et ses conseils, des activités de développement qui s'élèvent également de la sphère de compétence des nations unies et d'autres organisations spécialises, les Etats unis et leurs alliés ont toujours préféré agir par un intermédiaire en matière de développement parce qu'ils pouvaient contrôler son orientation et sa gestion. Elle draine l'essentiel de ses ressources financières de ses emprunts sur le marché des capitaux, en exigent peu de contributions publiques.

Par ailleurs, la BM est au service de l'économie de marché et donne l'image d'une organisation « efficace », marquée par les pratiques managériales la crise socio économique est institutionnelle qu'avait connu la RDC ainsi que sa cahute d'instabilité et d'insécurité juridique ont également eu des retombées sur les relations de la RDC avec les communautés internationales.

Le pays a accumulé d'énorme arriérées de la dette extérieure la porte d'accès aux facilités financières des institutions internationales lui a été fermée.

§3. LE CLUB DE LONDRES ET SA PARTICIPATION AU DEVELOPPEMENT CONGOLAIS

Parmi les pays de l'Europe qui participent d'une façon directe au développement de la RDC le royaume uni marque sa présence double chantier prioritaire e la République Démocratique du Congo, cette présence s'explique dans l'implication de plusieurs documents d'intérêt a juguler la pauvreté sur toute l'étendue du territoire national, le club de Londres et ont spécialisé dans l'octroi de créance privé participe dans le développement congolais. Outre le cadrage macro économique du club de Londres à Kinshasa étudier un scenario alternatif de cadrage macro économique dont les hypothèses de travail tiennent compte de l'évolution des paramètres fondamentaux de l'économie.

Plus réaliste, le cadrage expérimental se veut plus proche de la réalité, dans la mesure où la fixation des objectifs de croissance et de stabilité des prix a tenu compte des capacités de l'économie nationale à réaliser ces ajustements requis, ce schéma permet de calculer les volumes de financement extérieur et de crédit intérieur nécessaire pour réaliser les objectifs de croissance et de stabilité interne dans sa version actuelle, le cadre suppose un pilotage stable de l'économie.

Les taux d'investissement brut sont tombés 4,5% en 2008 soit 1/5 de la moyenne des pays africains sur le plan monétaire, la masse monétaire s'est, sous l'effet de l'accroissement du crédit à l'Etat sensiblement accrue de 51,9%, 157,8%, 363,3% et 533,2% respectivement fin 2004, 2005, 2006 et 2007. Ces développements sont soutenus des taux d'inflation élevé jusqu'en mai 2007. L'effort entrepris par la banque centrale du Congo renforcé suivi par les services du FMI et qui couvrent une longue période a permis de ramener le taux d'accroissent de la masse monétaire à 75,6%. Le club de Londres comprend cette politique qui se traduit par un ralentissement du rythme de l'inflation. Celle-ci a atteint une moyenne mensuelle de 0,74% alors qu'elle était de 18% au cours des cinq premiers mois de 2008. L'Etat congolais doit promouvoir le secteur productif privé qui est le fondement de la stratégie croissance du gouvernement.31(*)

§4. LE RAPPORT FINANCIER ENTRE LA FRANCE ET LA RDC

Le France dans la capacité d'entreprendre les relations diplomatiques avec la République démocratique du Congo (RDC) mais aussi sur le rapport financier dans la réalisation de priorité gouvernementale, un rapport conséquent de financement Français est indispensable pour garantir un niveau acceptable de croissance et de stabilité, cela implique un relâchement de la contrainte extérieure. Avec un financement extérieur garanti, la RDC veut à la fois s'engager dans une phase de reconstruction, réhabilitation et chercher à réduire la pauvreté.

En effet, cette double préoccupation suppose un volume additionnel d'investissent qui se peut être soutenu que les financements extérieurs appropriés, en attendant la maturation des mec anismes de financement interne. Cette maturation ne se réalisera qu'avec l'arrêt du processus d'une rigoureuse réhabilitation de l'intermédiation financière, d'une prompte modernisation du système financier national, des contrôles de l'inflation et de réduction du poids du service de la dette à des niveaux raisonnables. Depuis plus de deux décennies, la République Démocratique du Congo (RDC) est classée, en dépit de ses immenses ressources humaines et de sous-sol, parmi les pays les plus proches du monde, certains indicateurs le classent parmi les pays les plus misérables de l'Afrique au Sud du Sahara, la RDC a plus raison de faire d'une coopération financière adéquate capable de faire face à ses multiples occupation d'intérêt national. Pour cela la paix et la bonne gouvernance sont nécessaires pour atteindre les stratégies retenues par l'Etat congolais. Pour y parvenir, il est indispensable de doter le pays d'une gouvernance politique démocratique, d'une administration compétente et efficace, la restauration de la paix et de la bonne gouvernance sont indispensables pour capitaliser les résultats positifs du programme intérimaire renforcé (PIR).

La France est présente avec sa participation dans les finances publiques de la RDC mais la question de la bonne gouvernance demeure latente, avec le détournement des deniers publics, l'absence de politique en matière de gestion publique. Une chose reste vraie et qui émerge de l'analyse des données disponibles sur les finances RDC-France, s'exprime sur l'incapacité de l'Etat congolais à une utilisation à bon scient des fonds en provenance des partenaires. En occurrence l'union européenne de fiance et la république démocratique du Congo.32(*)

SECTION II. LES AXES DE LA COOPERATION FRANCO CONGOLAISE

La deuxième section du troisième chapitre traitera et analysera quelques axes par lesquels la France passe pour réaliser ses missions de la reconstruction en République Démocratique du Congo.

§I. COOPERATION DE L'AIDE MULTI SECTORIELLE

L'intervention Française est envisagée en coopération avec les bailleurs de fonds intervenant dans les chantiers prioritaires par la relance du pays. Il s'agit en particulier de la Banque mondiale, de la commission européenne, e nations unies et de la Belgique, la France en accordant l'aide multi sectorielle permettra aux congolais de relancer la croissance forte, juste et équitable la réussite et tributaire de la capacité du pays à mobiliser les capitaux frais par l'ouverture de l'économie ou monde extérieur, et de l'effort qui sera employé dans la marchandisation de l'épargne nationale.

A ce stade, le gouvernement est engagé à entreprendre une politique fixée sur les renforcements des structures des partenaires de la coopération bilatérale ou multilatérale. A ces actions il faut ajouter la collaboration avec le fond monétaire international et le programme multisectoriel de réhabilitation et de reconstruction convenu avec les services de la Banque mondiale, l'union européenne unit de relancer ses coopérations dont l'objectif primordial est la réduction de la pauvreté en RDC.

Le fond monétaire international (FMI) a un rôle de premier plan, puisqu'il détermine les niveaux d'aides allouées à la RDC. En effet, l'augmentation de l'aide en république Démocratique du Congo est étroitement conditionnée à un programme formel avec le FMI qui déclenchera aussi l'annulation de la dette.33(*) Le FMI, avec l'achèvement du programme économique d'un programme relais de consolidation de 9 mois avec le gouvernement, a gelé son appui budgétaire qui s'élevait à 41 millions d'USD en 2005.

La négociation d'un nouveau programme en devrait permettre de reprendre cet appui. Dans cette logique, la France étant chef de file pour la coordination dans le secteur de collecte des fonds, elle fait partie du premier cercle des bailleurs en matière e gouvernance notamment en matière de reforme du secteur de la sécurité (RSS) et de la biodiversité en matière de coordination des plans d'action, la France travaille en relation étroite avec le PNUD, la banque mondiale, l'Unicef, le PAM et OCHA, la France s'attache à la recherche d'un juste milieu entre les gouvernances représentatives et participatives. Dans son intervention en faveur du développement économique la France appuie des pratiques sectorielles de gestion concertée entre acteurs.

§II. APPUI DE LA FRANCE A LA CULTURE ET L'EDUCATION

La république démocratique du Congo, qui a pour langue officielle le Français, est le deuxième pays francophone du monde par sa population. Le nombre dont 3 millions seulement maîtrisent parfaitement cette langue. La langue Française est la langue des élites, de l'administration, des médias et de la communication, des affaires, etc.

Immense territoire situé au carrefour de l'Afrique subsaharienne, soudanienne, centrale et diversité, au delà des richesses patrimoniales que compte le pays (langue, art ancien, musique, contes) de multiples expressions contemporaines animent les grandes villes, creusets de culture ancestrale et de pratiques urbaines venues du monde entier.

Dans ce contexte riche de potentialités humaines, notre coopération culturelle a pour principaux objectifs de promouvoir la culture et la pensée de renforcer la francophonie et la pratique de Français et de soutenir la diversité culturelle, tout encourageant la création et la diffusion de la production artistique et culturelle congolaise.

Le financement Français à la culture et l'éducation était mis à la disposition par le fond Français pour l'environnement mondial (géré par l'AFD) et sera mis en oeuvre par A.W.F sous le contrôle d'un comité de pilotage préside par l'ICCN, le projet aura une durée de trois ans et couvrira les actions suivantes34(*) :

La mise en place de mode de gestion durable du projet Franco-Congolaise d'appui à la documentation cette médiathèque avait déjà enregistré début novembre 2005 plus de 5500 adhésions, totalisant ainsi un nombre en moyenne journalière de 150 lecteurs, parmi lesquels 9% d'universitaires et chercheurs indépendant, 1% d'élèves des classes terminaux ; elle propose à le jour à ses lecteurs 19000 ouvrages et 118 titres de périodiques.

Les documents les plus consultés concernent les rubriques disciplinaires suivantes ; sciences sociales (39%), sciences appliquées (30ù), généralités (18%), sciences pures (6%), littérature (7%), ... la médiathèque de la FUNA s'est également imposée depuis son inauguration en 2005 comme un centre de formation continu performant, proposant des modules adaptés à la diversité des taches impliquant la création et la gestion d'un fond documentaire. C'est ainsi que 12 modules seront élaborés en fonction de la demande de formation.

En 2006, Monsieur Georges SERRE ambassadeur Français en République Démocratique du Congo, avait inauguré le nouveau pole image de l'académie des beaux arts de Kinshasa, en présence de monsieur Théo BARUTI, ancien ministre de l'enseignement supérieur et universitaire et Monsieur Philémon MUKENDI, ministre de la culture et des arts. Cet espace numérique et informatique, situé dans les locaux de l'académie des beaux arts permet aux enseignants et aux étudiants de disposer désormais d'outils modernes de créations artistiques contemporaines, l'équipement comprend notamment des postes informatiques que disposant de logiciel d'informatique de traitement d'images et de montage vidéo, ainsi que du matériel photo et vidéo numérique.

La réhabilitation de la salle et son équipement ont été pris en charge par la coopération française dans le cadre du projet de renforcement des compétences artistiques et professionnelles des métiers culturelles en RDC, ce programme a contribué à la mise en place d'une nouvelle société de gestion de droits d'auteurs, l'office national des droits d'auteur. (ONADA), ainsi qu'à une évolution de la législation à la matière. L'accompagnement des priorités de ce projet doté d'un budget de 1.100.000 euros sur 3 ans.35(*)

§.III. APPUI DE LA FRANCE A LA SANTE

En date du 14 mars 2006, l'ambassadeur de France, a été reçu en audience par le ministère de la santé publique. Il s'agissait de la première rencontre les deux hommes puis l'entrée en fonction de ministère, à terme de cet entretien, l'ambassadeur français à procédé à la remise des matériel de biologie à l'institut national de recherche biomédicales (INRB), pour un montant de près de 260.000 dollars, monsieur Germain NGOBILA MBAKA, vice ministre de l'agriculture et monsieur Ferdinand NTUE OSIAMBA, vice ministre de la santé s'étaient joints également à la cérémonie à cette occasion.

La France a fait de la santé en république démocratique du Congo, l'un de ses secteurs prioritaires. Il s'agit pour la coopération Française d'accompagner la réforme du système de santé avec pour objectif principal de réhabiliter les capacités nationales congolaises d'alerte et de réponse aux épidémies. Plus particulièrement, la France dans le cadre de l'émergence de la grippe aviaire sur le continent africain a souhaité apporter un appui à la république démocratique du Congo, passant par le ministère de la santé publique selon deux étapes 36(*):

· Améliorer la surveillance des épidémies et l'amélioration des capacités des structures de surveillance.

· Renforcer la capacité biomédicale et scientifique de l'institut national de recherche biomédicale (INRB), institut de référence en République Démocratique du Congo.

Est cet appui se traduit par l'affectation de matériel de biologie moléculaire de dernière génération pour renforcer les laboratoires national de référence : l'INRB à Kinshasa et des matériels à biologie pour renforcer en périphérie le laboratoire médicale provinciale de Lubumbashi, second pole du pays. Ces matériaux sont constitués d'une chaine ELISA et d'un ensemble MINIVIDAS. Cet ensemble unique en Afrique centrale dote la RDC d'un équipement de haut niveau pour lui permettre de faire face aux risques de contamination de la grippe aviaire.

La volonté de la France dans ce domaine comme d'autres, est d'inscrire son programme d'action en toute lisibilité auprès des autorités congolaises et en parfaite complémentarité de celle des autres portes noires (centre d'Atlanta CDC, coopération Belge, union européenne, OMS).

La France par cette action contribue à un système performant de surveillance et d'alerte concernant l'apparition des cas humains. Ceci permettra une meilleure prise en charge des malades et limite des contaminations inter humaines.

Dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, la France avec contribution totale de 34,3 millions de dollars notamment à l'OMS, la FAO et l'organisation internationale des épizooties (O.I.E) est l'un des principaux contributeurs.37(*)

§ .IV. AIDE HUMANITAIRE

La priori de l'action humanitaire de la France en RDC reste concentrée sur l'assistance alimentaire les objectifs de cette stratégie sont d'atténuer les effets immédiats des crises en cours dans les régions en situation de crise humanitaire aigue, et de réhabiliter et protéger les moyens de subsistance dans les régions en situation de post urgence.

Le programme alimentaire mondial des nations unies se joint à l'ambassade de France en RDC pour annoncer une contribution d'un million d'euros en faveur du peuple congolais. Depuis 2004, c'est la quatrième aide que la France apporte au peuple congolais le PAM le total des trois premières contributions représente 3,5 millions d'euros, ces aides ont permis l'achat de 5,600 tonnes de produits avec lesquels le PAM a pu nourrir près de 2 millions de congolais à travers tout le pays.

Le 06 décembre 2006, la RDC est entrée dans une ère nouvelle, la période dite de transition a pris fin, mais beaucoup de travail reste à faire, comme l'a souligné le président de la république dans son discours d'investiture ». La France souhaite aider le peuple congolais à faire face aux multiples défis auxquels il est aujourd'hui confronté.

Ce soutien passera soit par une aide bilatérale, soit par un canal multilatéral, le PAM grâce à son expertise en achat local et sa force de frappe logistique constitue un partenaire privilégié de la France pour acheminer le vivre nécessaire auprès des populations en situations de crise alimentaire.

Nous savons que le PAM travaille en étroite collaboration avec des partenaires onusiens et des ONG, dont certains françaises, et ceci nous rassure quant au bon déroulement de l'opération a déclaré Monsieur Bernard PREVOST, ambassadeur de France en RDC pour le PAM la contribution de la France tente à point nommé.

La plupart des contributions attendues pour l'année 2006 ne se sont pas concrétisées comme prévu, ainsi au mois d'octobre, le PAM déplorait un déficit de 15 millions de USD pour pouvoir nourrir plus d'un million de bénéficiaires jusqu'à la fin du mois de Juin 2007.

C'est donc avec beaucoup de soulagement que le PAM reçoit cette contribution, la France, le PAM ont décidé de l'affecter à la satisfaction des besoins alimentaires des populations de la partie est de la RDC.

Selon les estimations, le flux de retour des réfugiés ira croissant au cours de l'année 2007, mais la réhabilitation des infrastructures de communication et pour réussir la réinstallation durable des ces personnes actuellement, le PAM prépare de nombreux projets pour la réhabilitation du transport par voie ferrée, lacustre et fluviale, certains sont déjà mis en oeuvre.

L'objectif est d'assurer le désenclavement de régions à potentiel agricole élevé, à partir de 2007 le PAM planifie d'allouer plus des ressources à des projets visant la réhabilitation d'infrastructures logistiques et aux achats locaux. « La France étudie la possibilité de s'associer à cette action du PAM, via l'agence Française de développement ». A déclaré monsieur Bernard PREVOST « depuis le mois d'octobre ils ont leur stratégie d'intervention en RDC ».

L'aide alimentaire d'urgence en 2008, était de 7,5 millions. Aide via les ONG, 4 projets d'ONG pour un montant de 1 451 520 euros.

· Pour un projet de distribution de vivres dans la zone de santé de BIROMBIZO dans le territoire de RUTSHURUR (6000 ménages vulnérables, 429 000 euros).

· Pour un projet de réinstallation et de soutien aux populations victimes de la guerre en ITURI grâce à l'amélioration de la sécurité alimentaire des plus vulnérables (62.000 ménages vulnérables 420.000 euros).

· Pour un projet d'assistance alimentaire aux populations déplacées des zones de santé de BIROMBOZI et MWESO dans la province de nord Kivu (10.000 ménages vulnérables, 350. 295 euros).

· Pour l'année 2008, une contribution au titre de l'aide alimentaire d'urgence de 5.800.000 euros a été versée au PAM

C'est l'opération d'intervention prolongée de secours et de recherche de redressement et visant à apporté une assistance alimentaire ciblée pour les victimes des conflits armées qui à été privilégiée à travers les distributions riche dans la province du nord Kivu38(*).

L'aide alimentaire d'urgence en 2009, pour le 1er semestre 2009, l'aide alimentaire d'urgence représente un budget de 3 millions d'euros. Sont en cour d'exécution.

- action contre la faim (ACF) pour un projet de sécurité alimentaire dans le territoire de KALEHE dans le sud Kivu (6 500 ménages vulnérables, 459 000 euros)

- secours catholique/ CARITAS France pour un projet de relance agricole dans le territoire de ruthsuru toujours dans le sud Kivu (8000 ménage dès palais 400.000 euros)

- pour un projet d'assistance alimentaire dans le territoire du haut Uélé en province orientale (6 200 ménages déplaces, 296 527 euros)

SECTION III. Les moyens de l'application Française en RDC

La France a joue un rôle capital au processus électoral, en République Démocratique du Congo. Dans cette section il est question de l'implication Française au processus électorale, les soutiens de la France à l'instauration d'un état de droit en RDC et dans la mission et objectif de l'armée républicaine.

§.I. L'application Française au processus électoral

Un auteur souligne que, la RDC accusée un déficit en matière de tradition électorale. Depuis quatre décennies, les congolais n'ont pas eu droit aux scrutins libres et transparents. Par ailleurs, plus de la maître du corps électoral pourrait comprendre de moins de jeunes qui posent la leurs premiers actes civique. 39(*)

La France soucieuse du bon déroulement de la transaction, de l'installation d'un état de droit et du renforcement de la démocratie en RDC a décider de poursuivre son effort d'appuis au processus électoral avec le versement d'une aide exceptionnelle d'un montant d'un million d'euros (soit près de 600 millions de francs congolais). Cette aide constitue la poursuite d'une action déjà entamée auprès des autorités, en particulier de la commission électorale indépendante.

En effet, un appui d'un montant de trois millions d'euros a déjà été dès 2005 pour l'organisation des différents scrutins. Ce seront donc 4 millions d'euros soit près de 2 milliards 400 millions de francs congolais qui auront été apportées pour la France en appuis aux élections.

Cette première action a permis au peuple congolais de pouvoir s'exprimer librement pour la première fois depuis l'indépendance et de choisir les représentants qui vont diriger le pays.

Ce faisant, le déroulement de scrutins implique la prise en compte de plusieurs préalables dont la résolution passe à la fois par une dynamique interne et par un accompagnement extérieur.

Les cinq années de guerre vaincue par la RDC on suffit pour détruire ce qui restait du tissu socio économique. La totalité des secteurs de la vie nationale est ainsi délabrée et appel une reconstruction avant d'y arrive, il faut impérativement réussi « la réunification, la pacification la construction de l'intégrité territorial du territoire national.

Ce faisant, le partage du pouvoir opéré lors des négociation de Pretoria a permis de mettre sur pied une équipe gouvernementale de 36 ministre et 25 vice ministres la répartition de responsabilité s'est effectuée au prorata du poids de la composante ou de l'entité. Une assemblée nationale de 500 membres et un sénat de 120 personnes ont été mis en place.

L'accord globale et inclusif prévu l'installation des institutions d'appuis à la démocratique. Il s'agit de la commission électorale indépendante, la haute autorité de médias, la commission « vérité et réconciliation » l'observation nationale des droit de l'homme, la commission ethnique et de la lutte contre la corruption40(*) la mission des ces cinq organes ne semble pas facile, dans la mesure ou il faudra évolue au sens d'un environnement renforcé, aussi bien sur le plan matériel que sur le plan des mentalités.

§.II. Les soutiens de l'instauration d'un Etat de Droit

Dans le cadre du processus de sortie de crise et de reconstruction de l'Etat, ce soutien constitue un axe majeur de l'intervention de la coopération française, la sécurité des institutions, l'intégration des forces de police et l'amélioration dans le respect des principes fondamentaux des droits de l'homme en sont des secteurs primordiaux.

Ni l'Etat de droit, ni la démocratie ne sont encore véritablement assurés dans le pays. L'un et l'autre ont impérativement besoin d'être instaurés et confortés, afin de promouvoir la gouvernance et la sécurité des personnes et des biens indispensables au développement. A l'instar des beaucoup des pays en voie de développement, la justice congolaise soufre des beaucoup de maux et doit se moderniser afin de fonctionner en harmonie avec les standards internationaux de droit de l'homme.

En 2005, un appuie conséquent a été apporter au secteur de la justice nationale. La formation des magistrats formateurs a débuté, avec le concours d'ENM (Ecole Nationale de Magistrature), la réorganisation de service de la documentation et d'étude du ministère de la justice a été entreprise et un soutien à la formation en droit OHADA (organisation pour l'harmonisation de droit des affaires) a commencé 0 être dispensé.

En 2006, les efforts se sont poursuivies a trouvés la mise en oeuvres du FSP soutien a l'instauration d'un Etat de droit (SIED) dont la convention de financement a été signalé lors de la visite à Kinshasa de Madame Brigitte GIRARDIN, ministre délégué de la coopération, le 21 novembre 2005.41(*)

Ils contribuent à l'instauration d'une institution judiciaire transparente et fonctionnelle, d'une police efficace et respectueuse des droits de l'homme.

§.III. La relance de la francophonie et la participation sélective de la société civile congolaise.

La République démocratique du Congo est candidate à l'organisation du sommet internationale de la francophonie de 2010. la France se propose d'accentuer son intervention dans le secteur clés de la francophonie et notamment d'aider les autorités, au moyen d'expérience pilote, à restaurer un enseignement de la langue française de qualité, il s'agit de développer un offre adapté au contexte d'un pays immense et une très grande diversité culturelle ; la France se propose de contribuer au développement d'un réseau de centre des ressources spécialisé dans l'apprentissage, la maîtrise et l'usage de la langue française au niveau du réseau culturel franco congolais et université, il s'agit de mettre en place des offres de formation initiale et continue, pour promouvoir les outils audiovisuels et informatique et l'intervention du médias nationaux et des opérations francophone ; ici il s'agit de participer a des expériences pilote de formation susceptible d'assurer les renouvellement du corps professeurs des université et de facilité leurs intégration dans les réseaux de la recherche de l'agence universitaire de la francophonie(AUF).

On démarrage du document cadre de partenariat (DCP) la stratégie de relance des alliances franco congolais initiée en 2004 a permis d'actualiser les statut et la mis en place des contrats d'objectif, le renouvellement des fond documentaire centré sur l'enseignement de français la modernisation et l'équipement informatique et le renforcement de capacité des enseignement de français, dans un dynamique de réseaux.

La participation de la société civile dans les instances de prise de décisions se fait réaliser grâce à l'appuie français. L'aide française se propose d'accompagner les jeunes et les femmes enfin de favoriser leur insertion économique et sociales au niveau des centres urbains, défavoriser mais en pleine mutation. L'intervention proposée s'inscrit dans une approche de co-développement impliquant les migrants, chef d'entreprise et cadre installé en France. Il s'agit dans cette optique, de valoriser l'expertise congolaise établit en France dans les actions de formation et d'accompagnement des jeunes entreprise.

CHAPITRE IV. LA FRANCE ET LA RECONSTRUCTION DE LA RDC

Ce chapitre analysera profondément des tenants et des aboutissants de l'implication de la France à la reconstruction de la République démocratique du Congo.

Pour ce faire, nous aborderons successivement les possibilités de relances économiques de RDC, l'accompagnement de la France à la reconstruction de la RDC et en fin les défis à relever par la RDC.

SECTION I. DES POSSIBILITES DE RELANCE ECONOMIQUE DE LA RDC

Il sera question dans cette section de démontrer les différents mécanismes de la relance économique de la RDC, les financements français dans les secteurs agricoles en RDC, la réalisation de quelques chantiers du gouvernement et en fin la RDC et la relance des investissements directe étrangers.

§1. LES DIFFERENTS MECANISMES DE LA RELANCE ECONOMIQUE DE LA RDC

Tous les pays du monde ont besoin de relance leurs économies. Pour un pays qui sort de la guerre comme la République Démocratique du Congo et qui reste fragile passe d'abord et avant tout par la consolidation de la stabilité politique, aux financements extérieurs et intérieurs.

1. La stabilité politique

Pour investir dans un pays, les investisseurs, ont besoin de la stabilité politique, qui nous renvois souvent a la paix, or la paix se définie par rapport à la tranquillité et à l'absence de trouble.

Pour que l'investissement contribue à la relance économique de la République Démocratique du Congo, cet investissement doit être durable, ce qui veut dire la création d'une technologie efficace.

Par la technologie efficace en voit la présence de l'implantation d'une industrie de transformation qui permettra l'exportation de matières en produits finis. Cela nous donnera la possibilité d'avoir une mais d'oeuvre qualifiée.

2. Financement extérieurs et intérieurs

a. financement extérieur

Ce terme renvoie à l'aide extérieure qui peut parvenir soit des institutions de Brettons woods, soit des accorts bilatéraux, et multilatéraux. Toutes ses aides doivent être utilisée a bon échéant c'est-à-dire servir l'intérêt général de la nation.

Malgré ce la en relation internationale, la notion de bonne moralité n'existe pas quand bien même elles, se définissent comme étant pas l'action sans intérêt, c'est donc le rendez vous d'y donne et d y recevoir, c'est-à-dire quand on donne avec la main droite on sous entend récupérer avec la main gauche or l'adage camerounais nous dit qu'une main qui demande est toujours en bas. Ces aides sont donne avec beaucoup des conditions aux états bénéficiaires. Donc ici, il faut diminuer considérablement les défenses de l'état à l'égard de ses citoyens.

Premièrement l'état doit renoncer à la prise en charge totalement voir partielle les dépenses de la population dans les domaines tel que celui de la santé et l'éducation.

Deuxième en procèdent à l'élancement de travailleur et en évitant l'augmentation des salaires.42(*)

C'est à la suite de constat amène fait sur la situation économique africaine que la plupart des pays africains dénoncent la dictature de fonds monétaire internationale (FMI) en l'accusant de porter atteinte à la souveraineté et indépendance de l'état, par se immixtions dons les affaires intérieure des pays africains. Le mécanisme du fond monétaire international (FMI), nous parait comme susceptible, de maintenir le domaine et les relations de dépendance.

Ainsi, aujourd'hui, la dépendance des pays africains s'accroît, elle est d'abord financière puis économique, mais aussi technique43(*).

Dans la plupart des études sur les efforts et les actions menées par le fond monétaire international nous constatons qu'il y a toujours des insuffisances. Ainsi écrit KAMANDA WA KAMANDA supprimons le fonds monétaire internationale car il est inutile et absoluité44(*).

Les Etats africains ne doivent pas seulement attendre des grandes choses des aides extérieures pour se développer, ils doivent plutôt changer des stratégies, ils doivent compter sur eux-mêmes, car il est dit dans la bible, aide toi et le ciel t'aidera et on n'apprend pas à marcher e restant assis, mais en apprenant à marcher en tombant puis pour se relèves.

Qui conque s'engage à lutter pour telle ou telle cause doit savoir qu'il y a toujours quelques chose à gagner et a perdre. Ainsi certaines sociétés parmi les plus développé économiquement à l'ère actuelle sur notre planète ont atteint le niveau de développement sans aide extérieure parfois même sans crédits étrangers importante, c'est le cas notamment de la chine.45(*)

b. financement

Pour son fonctionnement budgétaire, l'état recourt souvent à la fiscalité. Lorsqu'on parle de la facilité ou voir directement l'impôt et autres diverses taxe. L'impôt sert à couvrir les dépenses de l'état. Les recettes fiscales constituent donc le majeur parti des recettes budgétaire. L'analyser de la structure budgétaire de la plupart des états montre que la fiscalité constitue la « grasse mamelle » du budget de l'état. En ce qui concerne la République Démocratique du Congo par exemple, seul de dépendance budgétaire de cette fiscales est très significatif.

§2. FINANCEMENT FRANÇAISE DANS LES SECTEURS AGRICOLE EN RDC

Pour que les secteurs agricoles, les autorités tant nationales que provincial autrement dit le gouvernement nationale et le gouvernement provincial devraient financer le secteur agricole pour que ce dernier puisse alimenter les zones urbaines mais aussi à l'exploration des produits nationaux sur le marché international.

Au sens ou le commun des mortels l'entend, le concept agriculture désigne la production des plantes ou les culture utile à l'alimentation de l'homme.

Dans son appréhension la plus large, le concept désigne non seulement la production des plantes mais aussi celle d'animaux d'élevage, on y ajoute aussi la pêche c'est dans ce sens que MOSHER définit l'agriculture comme un mode de production fondé sur le processus de croissance des plantes et des animaux.

Dans le cadre de ce paragraphe, l'agriculture représentera tant la production végétale que la production d'animaux d'élevage destiné à la consommation de l'homme et même à la commercialisation.

A la veille de l'indépendance, le milieu coutumier regroupait presque 70% de la population congolaise la production agricole de la République Démocratique du Congo atteignait près de 17.000.000 de termes et en 1958 dont 16.000.000 étaient produites par le congolais eux-mêmes.

Cette production provenait de différents types de cultures des cultures traditionnelles à l'exploitation intensive du type européens. les systèmes d'agriculture pratiqués variaient selon les conditions locale du sol, de végétation et les climats. Aujourd'hui, la faim s'abat sur ce pays et les congolais se trouvent en retard quant aux méthodes courantes d'exploitation de la terre par rapport à beaucoup de pays africains.

La recherche agricole a été négligée, la culture des plantes la fertilisation, l'assolement et la lutte contre les parasites sont revenus à l'état embryonnaire mais des recherches scientifiques pour la mise en application de ces solutions n'ont pas existé depuis un certain temps. Il y a environ trois décennies déjà que ce pays dépend largement de l'importance des produits vivriers de base comme la farine de mais, le riz, la viande et l'huile végétale.46(*)

Il y a un lien très étroit entre nourriture, santé et développement. On ne peut pas développer avec des affamés, un pays se développer avec de personne en bonne santé, c'est-à-dire des personnes physiquement et même moralement fortes pour affronter énergiquement les barrières qui empêche leurs pays de se développer.

La faim pousse certains fils du pays à faire du bruit inutile que l'on peut qualifier du bruit de la faim » en se lance dans une politique d'opposition radicale sans projet de société. Leur problème c'est la quête du pain et non la gestion de la chose publique pour le bien de tous.

C'est toujours à cause de la faim que certains congolais émigrent. Et cette catégorie de la population est constituée en majorité des intellectuels avec comme corollaire la fuite des cerveaux pensant et indispensable au développement de la RDC.47(*)

§3. LA REALISATION DES CINQ CHANTIERS DU GOUVERNEMENT

Dans cette paragraphe, il sera question de finance les cinq chantiers du gouvernement qui est une préoccupation majeure des peuple congolais de voir la République Démocratique du Congo prendre une nouvelle forme celle d'un Etat moderne

Ces cinq chantiers dont il est question ici ne s'agissent pas de cinq oeuvres que le gouvernement doit réaliser mais c'est plutôt une préoccupation de la population congolaise que le gouvernement se mettra à répondre autrement dit aux problèmes majeurs qui caractérisent le peuple congolais

1. Construction des écoles, hôpitaux et routes

La science, la technologie et le savoir faire. Ces dernières notions de la culture s'appréhendent mieux dans le cadre de la formation et de l'éducation

Dans le monde entier, il est admis que l'enseignement est un facteur essentiel du développement. Tout le monde est d'accord que l'enseignement est l'élément de base de l'infrastructure intellectuelle et sociale dont les répercussions sur la production permettent d'accroître l'économie. C'est ainsi que RUDOLF REZSOHARZY pense pour sa part quand il écrit « le développement démarre lorsque l'outillage culturel d'un pays comprend ces atouts indispensable que sont un système scolaire et universitaire d'un bon nouveau d'esprit d'entreprise, la maîtrise du temps, la valorisation du travail manuel et intellectuel.48(*)

La RDC a besoin d'un système éducatif utilitaire, c'est-à-dire adopter à ses besoins, le gouvernement par le truchement du ministère de l'éducation et ses partenaires doit tenir compte de ce la, si l'on veut bien construire ce pays.

Ce pays subit le lourdes conséquences dues à l'insuffisances des service médicaux et sociaux conséquence qui traduisent non seulement par le taux très élever de mortalité, mais encore par une réduction des capacité de travail par un faible taux de production par une diminution de l'énergie et par une faiblesse générale qui enlève au corps ses moyens de défense contre la maladie.

Dans ce cadre de la nouvelle politique de réduction nationale, l'homme doit être mis au centre de préoccupation. Le pays a besoin d'assainir l'administration public, de réhabilitation les institutions hospitalières et éducatives là ou le besoin se fait sentir.

La construction de routes doit contribuer au développement du pays, le gouvernement doit financer ce projet de manière à réunir toutes les ville du pays, les travaux de réhabilitation des route de grand intérêts socio économique pour la population de toutes les ville du pays seront exécuter grâce au financement des entreprise chinoise que, elle-même, construisent des auto route qui pourront permettait à l'évolution des produits agricoles dans les milieux riraux vers les centres urbains.50(*)

2. L'eau et électricité

L'eau et l'électricité est un problème important qui préoccupe la population congolaise, d'où l'Etat importante qui pourra servir à des milieux des personnes. Dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie des personnes, l'eau et l'électricité occupent aussi une place importante, c'est ainsi que dans le cadre de cinq chantiers du gouvernement, l'Etat congolais doit financer dans ce domaine d'une manière générale.

Vu la construction dans la quelle le pays se trouve la chef de l'Etat et le gouvernement dans le cadre de la reconstruction nationale, ils devront financer ces institution étatique afin que ce dernière procèdent à la population en eau et en électricité. La desserte en eau et en électricité cité est le pilier sur lequel s'appuie le développement.

La programme d'appuis a la réhabilitation, la PAR en sigle entend rééditer l'action de distribution d'eau potable autonome à gestion communautaire, alimenté par des forage profonds ou des sources permanente aménagée, ces aménagement à effectuer des forage de 100 à 240 mètres de profondeur ou de captage de source d'un débit moyen de 0,8 par seconde.

Ce programme d'appui à la réhabilitation financé par le fond européen de développement qui est prévu la desserte en eau potable de différentes villes du pays où vit une population dépourvue de tout système d'alimentation en eau.

Avec le concours de la société chinoise des travaux vont être exécutés en vue d'améliorer la déserter en eau et en électricité ce projet est actuellement soumis au financement de la société SINO HYDRO avec le gouvernement national de reconstruction.

Eu égard à tous ce qui précèdent, le chef de l'Etat et le gouvernement dans le cadre de son processus de changer la République Démocratique du Congo ou la reconstruction nationale le gouvernement doit favoriser les investissements nationaux et étrangers afin qu'il généré le recettes qui va l'aider à financer les différents projets de reconstruction de la nation.

Les cinq chantiers a pour but de sortir la République Démocratique du Congo dans l'Etat de sous développement sous toutes ces formes vers le développement intégral, mais cela sera concrétiser si et seulement si les gouvernements mettent au sérieux et l'honnêteté en finançant les différents projets qu'il se sont assignés.

3. Emploi et logement

Depuis longtemps, la République Démocratique du Congo est butée à des énorme problèmes de l'emploi et de logement, la majorité de la population croupie dans le chômage raison pour la quelle dans le cadre de cinq chantiers ou les gouvernant se battent pour améliorer les sociales de peuple congolais en appliquant la politique de créer l'emploi afin de palier aux problèmes qui caractérisent les congolais. L'emploi peut être considéré comme moteur qui conduira au bien être de la population congolaise.

Le gouvernement doit réhabiliter certaines entreprises publique quasiment inexistantes et les rendre opérationnelle dans le but de donner de l'emploi à la population le gouvernement actuel dans le cadre de la reconstruction nationale doit appliquer la politique favorable aux investissements nationaux et étrangères dans la but de réduire les taux de chômage et donner a la population le logement convenable.

§ 4.LA RDC ET LA RELANCE DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGES

La république démocratique du Congo se fixe un objectif plus modeste de réduire les licences de la pauvreté par l'application d'une politique axée sur la promotion investissement direct étrangers pour cela la promotion des secteur productif privés et le fondement,pour arriver à cet objectif, il sera nécessaire d'exécuter les action prioritaire par la mise en place un dispositif légal de promotion et de protection de l'investissement privé. La mise en place d'un mécanisme d'incitation, à l'épargne privée la création desquels un de proximité et la puis au secteur productif à la base.

L'avait l'ensemble de l'investissement direct étranger non seulement dans le secteur minier en accordant une importance accrue mais aussi trouver les investisseurs crédible pour l'exploitation de la forêt équatoriale a acquis un statut particulière députée considérée comme une pièce maîtresse du développement durable et des grands équilibre planétaire. Dans se séance plénière de décembre 1999 reconnaît, l'importance des forets d'Afrique centrale en mettant l'accent sur la République Démocratique du Congo et dans les caractéristique naturelles interviennent de façon déterminante dans l'équilibre de la biosphère du changement climatique global ou gaz carbonique et de l'effet de serre sans certain d'une toute autre nature que celle qui touche a la vie quotidienne des population. Mais les moyens financiers et les institutions publiques ou privées des pays du nord peuvent mobiliser, les moyens sans comme mesure avec les possibilités des pays du sud, auront sûrement des retombées locales.51(*)

Dans cette mouvance, la république démocratique congolaise facétieuse une très bonne position pour s'attirer les investisseurs dans divers domaines les a une seule condition la sécurité. Quoi qu'il en soit, l'investisseur sera toujours obligé d'assurer la sécurité et c'est bien,la stabilité politique demeure un socle pour avoir des investisseur de la manière avec lesquels les dossiers sont traiter.52(*)

La république démocratique du Congo comme celles des Etats d'Afrique centrale reste dominée par l'exportation de produits primaires à destination des pays industriels : Produits agricole, et surtout production minière et pétrolière ces dernières constituent le support économie dans les entièrement dépendant des capitaux et des marchés et consommation du nord. Economie de rente (agricole, forestières, minières, pétrolières) sont bien sur important ou sur un plan macro-économique car elle représente l'essentielle des rentrée de devise d'autre source potentielle de devise tourisme étant presque inexistant pour cause d'insécurité de cette guerre ont survécu, certaines cultures industrielles et de savoir faire qui sont autant potentielle pour une relance de la production en dollars investissement si l'environnement international le permet. Dans un contexte international concurrentiel, la question est des savoir si la république démocratique du Congo bénéficie davantage comparatif, tout ce monde s'accorde à penser que le gisement est d'une qualité sans égale au monde, les experts estiment les réserves du cuivre et du cobalt mondial.

Les statistique du commerce de la république démocratique du Congo ne donnent une idée partielle du flux transfrontalier des échanges ou proximités les exportation clandestines leurs échappent.

Etant donné une l'autonomie économique de la république démocratique du Congo comme un pas tenir compte de la capacité parfaitement direct à dents de facteurs générateurs dérivés du poids pour donner un ordre de grandeur de la faiblesse du commerce extérieur officiel de la république démocratique du Congo y suffit d'observer comme acteur informel prend de l'ampleur considérablement. Aujourd'hui parmi les investisseurs occidentaux d'oeuvre en république démocratique du Congo entend le secteur minier de la l'arrivée de la chine pour connaître avec objectif de prendre les avant de plusieurs secteurs de la république démocratique du Congo non seulement dons les secteurs miniers mais aussi dans les infrastructures avec les stratégies d'intérêts national, il faut admettre que l'économie congolaise de ses faits d'être sous la domination exclusive des activités primaire d'exportation les prennent en considération l'économie par le pouvoir public, nos international. Il ne s'agit pas pour indispensable dans le contexte actuel n'est quand même que le signe d'un échec généralisé des économes.

SECTION II DE L'ACCOMPAGNEMENT DE LA FRANCE A LA RECONSTRUCTION DE LA RDC

Il va être question de la relance de la croissance sur l'opération durable des ressources naturelles et sur l'investissement privé, cela aura pour avantage de l'aide Française dans la revisitation des contrats minier en RDC, en passant par l'implantation des finis internationale en RDC et la question du développement durable

§.1 LA RELANCE DE LA CROISSANCE SUR L'EXPLORATION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET SUR L'INVESTISSEMENT PRIVE

La république démocratique du Congo (RDC) a connue une dégradation de la situation économique qui s'est poursuivie au cours des quatre derniers années durant cette période, le PIB a baisser considérablement. Aucun secteur de l'activité économique n'a été épargné et cela a provoquer des distorsions sur le marché des biens et service, sous l'impulsion à la fois du déséquilibre entre l'offre et la demande et des politique intervient ionismes justifiées par l'Etat des crissez face à cette réalité seule une croissance de l'investissement s'assigne les objectifs globaux de stabilisation du cadre macro économie de réhabilitation des infrastructure et de relancer les secteurs productifs.53(*)

La recherche de la création des conditions de vie est fonction de la croissance équitable et d'un développement durable. L'objectif est d'améliorer les conditions de population a la base dans les domaines et secteurs d'activité qui leur assurent la survie et dans les quelle elles ont démontrée des capacités d'entreprise particulièrement prometteurs. Il faut faciliter le passage de ces stratégies de la préoccupation de survie à celle de la croissance équitable et du développement humain durable. Dans chacun de ses secteurs vitaux, le gouvernement entend appuyer sans en être directement responsable, quelques actions et secteurs prioritaires.54(*)

Admettons que la crise socio économique et institutionnel ainsi que la cahote d'instabilité et d'insécurité juridique ont également en plus des retombée sur les relations de la RDC avec la communauté internationale. Le pays a accumulé d'énormes anémies de la dette extérieure. La porte d'accès aux facilité financière des institution bilatérale et multi latérale s'est considérablement réduite depuis un certain moment, la fenêtre des opportunités s'ouvre peu a peu. C'est dans ce contexte que la RDC accorde une importance accrue aux principes universels sur l'investissement privé. La RDC reconnaît de la dignité humaine. Plus d'une occasion de gouvernement a nettement proclamé sa volonté de sortir de ce sinistre passe par les étapes fondamentales et déterminantes.

La porte d'accès aux facilités financière des institutions internationales lui a été fermée. Cela s'explique par le fait que la fragilité et l'instabilité institutionnels ont créer une situation d'insécurité juridique et judiciaire permanente pour le secteur privé productif, moteur de croissance l'investissement privé qui se situe à un niveau moins élevé. Le repli de l'activité productrice privée a eu des répercussions sur le niveau de pauvreté.

L'exploitation durable de ressource naturelle permettra à l'ensemble du pays de fournir le nécessaire pour relancer la croissance de la RDC en dépit des multiples difficultés qui connaît l'Etat congolais. La concentration des recettes en province de l'investissement privé doit être traité avec le sérieux possible dans l'unique but de répondre favorablement aux aspirations de la population entière. Il est à démontrer qu'aucun pays du monde ne s'est développé uniquement avec l'exploitation des ressources naturelle. C'est alors que l'implication de l'Etat doit assurer la survie de l'Etat, des populations entières de manière que des ressources naturelles est ravage du développement à la seule condition que l'Etat joue pleinement son rôle d'assurer aux populations les conditions de vie décentes.

§2. L'AIDE FRANÇAISE DANS LA REVISITATION DU CONTRAT MINIER EN RDC

L'exploitation illégale des ressource naturelles et autres richesse de la République Démocratique du Congo (RDC) a été à la base de la revisitation des plusieurs contrat miniers. Une image forte colle à la RDC, celle d'espace dont les sous sol recèle des grandes richesses et suscite par conséquence des convoitises. La RDC est toujours vantée pour ses immenses richesses, potentialités Infinies. Difficile d'admettre dans ces conditions que la RDC figure parmi les pays les plus pauvres du monde. On a beau en rendre responsable le pillage colonial aujourd'hui la mondialisation ou encore les mouvements des responsable politique, la question reste entière. N'est ce pas parce que les richesses naturelles sont une berne ?

La République Française se trouvait dans l'obligation de dénoncer d'une façon directe l'exploitation illégale des ressources naturelles par les entreprises minière. Cette attitude française se faisait plus remarquable lors de la commission est européenne et la délégation congolaise sur l'exploitation illégale des ressource naturelle. La commission est parvenue à arrêter les stratégies sur la revisitassions des certains contrat minier il s'avait qu'il y eu un double langage au niveau de la procédure, et qu'il faille la population congolaise trouve profit.

Il a été constaté que le contrat minier manquait de classe sociale et environnementale et si elles existaient, ne sont souvent pas appliquer selon une organisation internationale non gouvernementale « Carina global witheness » la RDC doit pleinement assurer sa population contre la pénétration des entreprises minières en apportant un plus dans la vie quotidienne sous les apports la haine tribale prendra toujours considérablement d'ampleur et la paix fragile sera menacée.55(*)

La revisitassions du contrat a pour avantage de mettre les entreprises minières sur la voie des responsabilité sociales des entreprises d'une part et l'alignement des procédures pour avoir le titre minier d'autre part. il est important de signaler que la code minier en chiqueurs réduit le pouvoir déscrétionnel qui avait le ministre en charge de mines. D'une manière générale la revisitassions du contrat minier remonte sur la surface la question de transparence de l'entreprise minière.

§.3 L'IMPLANTATION DES FIRMES INTERNATIONALES EN RDC ET LA QUESTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE.

La République démocratique du Congo à l'instar d'autre pays connaît une économie favorise des pratique prédatrices d'une part parce que les société multinationales n'ont d'autre objectifs que d'extraire et exporte sans se soucier de ce qu'on appel aujourd'hui le développement durable d'autre part parce que les détenteurs du pouvoir politique on beaucoup de facilités pour a comparer la part du lion, des recettes nationales visible et invisible générées par l'activité économique.

Dans la plupart des cas, la RDC est dominée par l'exploitation de minerais par les firmes internationales sans s'être directement impliquer par le social sous une telle forme, les stratégies de captation de la rente minière est au coeur des préoccupation d'une classe politique étroitement associé à l'affairisme. Admettons que cela crée des mentalités des comportements rentiers privilégions la consommation et peu favorable à l'entreprenariat. Le déficit en esprit d'entreprise souvent observé, n'est sans doute pas sans rapport avec le poids écrasant d'une économie extractive contrôler par des sociétés étrangères les rayonneurs ne stimule pas les goûts du risque c'est ici qu'il convient de dire mot sur le développement durable en rapport avec l'implication des entreprises minières en RDC.

Le concept développement durable se comprend comme étant un développement qui répond aux besoins du président sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs appliqué l'économie, le développement durable intègre trois dimensions, la dimension économique (efficacité, rentabilité), la dimension sociale (responsabilité sociale) et la dimension environnementale (responsabilité environnementale).56(*)

Dans le contexte de la RDC, le développement durables applique au monde des firmes internationales qui oeuvrent sur le sol congolais, la notion de développement durable a conduit ces dernières à être plus attentives aux préoccupations de l'ensemble des parties prenantes, à ce stade, la France assume une responsabilité particulière en mettant sur pied une structure qui fonctionne à merveille avec la société civile et l'investisseurs et ONG qui véhicule ces attentes des populations congolais à travers la société civile se basant à s'engager dans des démarches de responsabilité sociale (RSE) ayant une influence sur les pratiques tel que, les ressources humaines, les pratiques commerciales, l'impact local.

SECTION III. DES DEFIS A RELEVER PAR LA R.D.C

La compréhension de cette section passe par les défis de l'Etat congolais dans la gérance des ressources naturelles, les perspectives du développement social en RDC et enfin, la nécessité pour la RDC de redynamiser son statut réel dans les R.I.

§1. LES DEFIS DE L'ETAT CONGOLAIS DANS LA GERANCE DES RESSOURCES NATURELLES

La gérance des ressources naturelles par l'Etat congolais demeure d'une importance dans le but de faire l'office de contrôle de protéger ces populations est d'avantage compliqué par le manque d'infrastructure de transport, l'exploitation illégale des ressources naturelles de la R.D.C, l'instabilité politique, le dysfonctionnement du système judiciaire, l'absence de l'Etat de droit et l'ordre, l'existence des différents groups rebelles. A l'ère de la mondialisation, aucun Etat ne fonctionne en vas clos. La R.D.C dans la gérance des ressources naturelles a plus besoins d'une expertise étrangère mais elle doit exercer son pouvoir régulier et assurer l'efficacité de son pouvoir sur toute l'étendue du territoire national.

Pour cela les perspectives de retour à la paix dans une région affectée par les violences depuis une décennie supposent une restauration de capacité de l'Etat, en premier lieu là où elles sont les plus affaiblies pour qu'une initiative en faveur de la paix dépasse le stade des bonnes intentions, il importe d'analyser la situation avec lucidité et de proposer des axes d'action.

Il est clair qu'il n'y aura pas de retour durable à la paix sans développement. C'est une condition nécessaire même si elle n'est pas suffisante, une gérance, sérieuse des ressources naturelles avec les entreprises étrangères compétitives. Le développement congolais est possible, pour cela que la lutte contre la pauvreté, nouvelle formule, en moins pugnace, nait l'affaire de l'ensemble de forces vives de la nation.

Le combat pour le développement démocratique du Congo doit fournir assez d'effort pour que l'économie cesse d'être sous la domination exclusive des activités primaire d'exploitation, mais prennent en considération l'économie par le bas, celle qui répond aux besoins élémentaires de population ou ce qui touchent aux petites activités marchandes, aux PME, mérite d'être soutenu par les pouvoirs publics, l'aide internationale, l'action des ONG, il ne s'agit pas pour autant de miser sur l'informel, mais d'intervenir d'une manière ponctuelle dans les actions générales des recettes flexibles, le code d'investissement de manière à s'attirer plus d'investisseurs crédibles qui respecteraient les réglementation en vigueur de l'Etat congolais.57(*)

§2. LES PERSPECTIVES DU DEVELOPPEMENT SOCIAL

La république démocratique du Congo (RDC) est au croisé des chemins. Elle doit prendre des décisions réalistes pour imprimer une nouvelle orientation à sa politique de développement social, la conscience d'une politique de développement conduit les Etats industriels à s'organiser pour se défendre contre les menaces des autres Etats qui veulent imposer leur idéologie de développement. Cette réalité primordiale dans la vie des Etats n'a pas changé. Aujourd'hui plus que jamais, l'environnement extérieur est porteur des menaces de toutes sortes, militaires, économiques environnementales.

Pour permettre l'application de la politique congolaise de développement social, nous semble que la république démocratique du Congo doit adopter une stratégie qui regroupe les intérêts prioritaires des territoires congolais dans l'option les priorités doivent être économiques et sécuritaires, les priorités économiques consistent pour le Congo Kinshasa à s'engager dans une coopération fructueuse et responsable avec les différents pays de cette aire. Dans une large mesure le cas probant avec la France qui représente l'union européenne dans l'élaboration des stratégies de réduction de la pauvreté et l'accélération de politique de croissance économique certes, il existe plusieurs organisations de coopération mais ce qu'il faut encourager c'est la revitalisation des accords de coopération bilatérales pour relancé les échanges frontaliers.58(*)

De nos jours, les zones frontaliers du Congo avec les Etats limitrophes frontaliers de on objet d'un intense échange transfrontalière qui s'effectuèrent sous le régime de commerce informel la République Démocratique du Congo pour constituer des commissions mixtes avec chacun des pays limitrophes pour le règlement, la facilitation et l'encadrement des échanges sur le plan économique.

La politique du développement social de la RDC doit se rendre compte des réalités incontournable, car les productions minières qui constituent aujourd'hui le coeur de la géopolitique minière n'ont jamais permis un développement quelconque d'une manière générale, les recettes tirées des produits du sous-sol ont partout crée l'illusion du développement celui-ci ne peut se dispenser de l'économie par le bas. C'est pourquoi il est important de dresser un inventaire des capacités humaines qui servent de support à cette économie les infrastructures de transport, condition sine quanone du développement présentent des contrastes considérables en RDC. L'élaboration d'une politique de développement s'aligne dans les perspectives de retour à la paix dans un Congo affecté par les violences depuis maintenant une décennie supposent une restauration des capacités de l'Etat aucune solution de la crise congolaise n'est sérieusement envisageable sous une pacification durable des relations entre les pays des grands lacs.

La recherche de solution qui permettraient maitrisé l'explosion démographique afin qu'elle cesse de nourrir la violence constitue un impératif absolu pour permettre le développement de la RDC et relever le défis majeur de la région des grands lacs. Ainsi le développement congolais est buté à cette réalité, car le noeud gardien de la crise congolaise qui empêche son épanouissement s'est née dans cette compréhension.

Il ne peut être dénoué sous un règlement engageant la totalité des acteurs impliqués dans le développement congolais y compris régionaux.

Il est clair qu'il n'y aura pas de retour durable à la paix sous une bonne politique de développement, la mobilisation des énergies ou services du développement suppose que plusieurs conditions soient remplies, parmi lesquels nous osons citer quelques unes, il nous semble important que l'économie congolaise cesse d'être sous la domination exclusive des activités primaire d'exploitation, mais prenne en considération l'économie par le bas pour une meilleure réalisation des projets gouvernemental, la gouvernance ne doit pas être un vain mot car la mobilisation des forces populaires n'est convenable que dans un climat de confiance. La restauration de la paix va de pair avec la substitution de programmes de développement à ce dernier représenter cette seule antidote à la violence tandis que la coopération ne peut que favoriser la prévention des conflits. Dans cette élaboration d'un Etat congolais mise sur des dynamiques démographiques économiques, sociales et culturelles qui ont indispensables à la compréhension des mécanismes qui font de la RDC une entité interactive.

Dans une perspective de reconstruction, il est important de reconnaitre les espaces de solidarité, de complémentarité, en particulier aux échelles qu'appelle une coopération. Il est aussi important d'identifier les territoires qui sont l'objet d'une compétition pour leur appropriation ou celles de leurs ressources, dans tous les cas qu'il s'agisse des politiques au développement des solutions des conflits ; la dimension régionale très déterminante. Il convient cependant d'insister sur un point, si la nationalité économique mixte en faveur d'un cadre d'action spécifique, les politique d'intégration n'ont de chance de se concrétiser que l'état congolais saisi toute les opportunités, surtout dans le contrôle de territoire nationale.

Depuis peu le gouvernement de la RDC s'est résolument engager à restaurer la faire construire un état moderne, à résorber les déséquilibres macro-économiques et relancer la croissance et à faire face aux besoins urgent crée par les conflits et les catastrophes naturelles. Cette volonté avait su un écho favorable une fenêtre d'opportunités lui a été ouverte par le partenaires. Ces nombreuses initiatives financières diplomatiques entre les politique de développement lesquelles permettront à l'état d'atteindre ces objectifs du millénaire pour le développement grâce aux institutions légitime et crédible d'un état démocratique, moderne et respectueux des droit et des liberté de homme, seul gage d'une bonne gouvernance politique, administratif et judiciaire, par ailleurs, la stabilisation de la relance de l'économie sans centre d'un effort intense de la communauté internationale.

§ 3.LA NECESSITE POUR LA R.D.C DE REDYNAMISER SON STATUT REEL DANS LES R.I

La République Démocratique du Congo, pays à vocation hospitalière qui ferait partie du monde, n'aurait pas de politique étrangère. Celle qu'elle prétend conduire et qui la fait participer à la vie internationale devrait avoir besoin de réformes.

Pendant longtemps et suivant une tradition académique héritée de YEZI PYANA MFUMU, auteur du livre intituler `'la Géopolitique internationale du Zaïre (1979)'' l'étude de la politique étrangère en République Démocratique du Congo serait d'inspiration constitutionnelle ou simplement légale. Elle est souvent construit autour des principes ou déclarations officielle d'intention quand elle ne se ressource pas à certaines pratique héritiers de l'histoire coloniale ou précoloniale, si par cette dernière, il faut entendre la période d'avant 1908. MWAYILA TSHIYEMBE dans `'la politique étrangère de la République Démocratique du Congo, continuité et repture'' rencontre jusqu'à L'E.I.C pour trouver de la variable structurelle et dépendante de la politique étrangère de la République Démocratique du Congo. C'était indépendant du Congo a généré une double nationalité d'un côté, le monde est déjà au Congo et le Congo fait partie de la communauté internationale, a cause de l'acte de Berlin signé par 14 pays et ouvert à l'adhésions des autres, de l'autre, l'état indépendant du Congo est un champ clos de rivalité l'espace est soumis à l'expérimentation de la liberté de commerce accordée à toutes les parties prenantes, sinon la globalisation avant la lettre.

Dès hors, conclut mwayila tshiyambe, l'héritage de L'EIC inscrit la politique étrangère de la République Démocratique du Congo dans la dynamique structurelle d'une diplomatie de la porte ouverte sur le monde. A ce la s'ajouterait arrimage au monde occidental à la suite de la guerre froide et aussi de son importance géo - économique avec cette incise de montée de périls quant à sa survie comme Etat souverain.

La politique étrangère est grâce à la diplomatie, son principal moyen de communication avec l'extérieure avant tous, le regard d'un gouvernement sur le monde c'est-à-dire une attitude face à des causes, à des problèmes, à des manières de faire. Loin de la réalité, l'idée de ramener la politique étrangère à l'annoncer de principes ou de profession de foi parce qu'elle suppose `'l'ensemble des démarches qui ont trait aux relations d'un Etat avec les pays étrangers''. Elle a pour finalité de réaliser ou de maintenir au profit de la communauté dont cet Etat est l'innovation et dont il a la charge, un optimum économique ou un intérêt général (national).59(*) C'est-à-dire que l'étude de la politique étrangère peut ou devrait se faire, comme dans le cas de la République Démocratique du Congo, par tenter de prendre à la question de savoir si l'indépendance nationale est affective. Car la politique étrangère est impossible en l'absence d'un réflexe d'indépendance, soit d'une volonté de liberté et d'une capacité de manoeuvrer.

L'étude de la politique étrangère de la République Démocratique du Congo devrait commencer par clarification de la nature de son indépendance et aussi de sa partie. La référence à l'état indépendant du Congo (EIC) tout comme la parenthèse coloniale mais aussi le contexte de la guerre froide qui fait de l'indépendance de la République Démocratique du Congo un enjeu de politique de grande puissance, et donc de la politique étrangère.

De ce point de vue, la République Démocratique du Congo éprouve une réelle difficulté à concevoir et à conduire une réelle politique étrangère qui puisse être une politique de liberté ou d'indépendance.

La République Démocratique du Congo souffrirait d'un réel et évident déficit de souveraineté au-dedans et au dehors. Hormis la longue période de l'administration Mobutu, période de stabilité politique et institutionnel qui lui aurait permis de configurer véritablement l'état.

Faute donc d'intérêt national objectif et construit, l'administration Mobutu se mit au service des intérêts des puissances et devint le rapport de l'accident contre l'expérience communiste en afrique. Avec le temps, Mobutu réussit quant même à construire une réelle dimension africaine régionale de sa politique étrangère avec encage tantôt au nord -ouest, tantôt à l'est60(*)

Union des Etats de l'Afrique centrale avec le Tchad, la RCA, la communauté Economique des pays de grands lacs (avec le Rwanda et le Burundi) avec présence en Angola et intervention en Afrique australe. L'on peut regretter que cela n'ait pas bénéficié d'une véritable planification, la préoccupation n'ayant pas été de créer une tradition diplomatique parce que tout paraissait obéir à un exercice de communication externe, un exercice de relation publique.

La difficulté structurelle à cet effet résiderait dans cette sorte d'incompétence à penser la liberté des actions diplomatique, liberté d'initiative qui suppose une culture géopolitique des affaires nationales et internationales, car si l'on en croit, la diplomatie congolaise souffrirait de la référence de son Etat actuel à l'Etat indépendant du Congo, la République Démocratique du Congo n'aura pas réalisé de rupture avec l'Etat Léopoldien, encore qu'il ait fallu qu'elle revendiqua cette qualité, la RDC ne réussi pas à transformer la nature coloniale que l'administration Belge aura conféré à l'Etat indépendant du Congo. Par ailleurs, la RDC ne semble jamais s'être souciée de sortir de la crise de l'indépendance ou, à tout le moins, de se contexte de la guerre froide dans ses affaires nationales, pour être une terre de convoitise étrangères, la RDC souffrirait d'être devenue un terrain des ingérences étrangères multiples et multipliées au point que rien ne le distingue du monde, l'absence d'une frontière géopolitique qui sépare la RDC du monde rend impossible toute perspective d'autonomie indispensable à tout effort de relation extérieure.61(*)

Malgré la globalisation, l'Etat garde son pouvoir politique à l'intérieur de son territoire et sa souveraineté par rapport à d'autres organisations, raison pour laquelle le principe de non ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat est bien intégré aussi bien au sein de l'ONU que l'UA dans cette société l'égalité est une fiction car nous y trouvons un statut formel.

Le statut formel : le principe de droit international stipule que tous les Etats sont égaux, c'est une réalité juridique et cela peut se constater par exemple à l'ONU (une voix pour un pays),

Tandis que le statut réel : si sur le plan juridique un Etat égal à une voix, cependant sur le plan économique par exemple tous les pays n'ont pas le même niveau de vie. Il en est de même sur le plan géographique, militaire et culturel.

Il existe une dissociation entre le statut formel fondée sur l'égalité souveraine des Etats et le statut réel qui démontre la subordination à d'autres.

Le résultat de cette dialectique fiction-réalité nous amène aux processus d'athymie qui signifient la perte ou la dégradation du statut qui affecte la plupart des Etat du tiers monde.

La RDC l'un des Etats du tiers monde, souciée de sont Etat actuel, doit aussi rechercher à redynamiser son statut réel dans les perspectives d'avenir, pour influer sur les relations internationales. Pour ce faire la RDC doit tenir compte de trois aspects importants qui constituent même le vif statut réel d'un Etat qui veut monter en puissance, qu'on peut citer : 62(*)

· Le statut politique ou statut de pouvoir

· Le statut de l'identité ou statut de prestige international

· Le statut de la perspective (les développements économiques, le développement social, le produit intérieur brut, PIB).

En bref, ces éléments qui déterminera le statut réel qu'à perdu la RDC depuis des décennies sur la scène internationale à la concrétisation de celle-ci.

CONCLUSION

Au terme de notre travail qui a porté sur la France et la reconstruction de la république Démocratique du Cogo.

Nous avons cherché à savoir, comment la France entend-elle participer à la reconstruction de la République du Congo.

En effet, en menant une étude scientifique soit l'associée à une méthode appropriée nous avons opté, dans le cadre cette étude à la méthode historique étant donné que ce sujet relève des contextes du passé, cette méthode permettra d'expliquer les faits rédacteurs, d'interroger l'histoire sur la genèse, le parcourt, et l'évolution de la reconstruction de la RDC par la France pour arriver enfin aux motivations par la voix de la coopération Franco-Congolaise.

En dépit de ces préoccupations par ailleurs légitimes, nous sommes d'avis que les signes d'espoir existent sur le plan interne, la mobilisation des populations par l'éducation et l'information constitueraient une voie capable d'éviter à la RDC à une période de reconstruction agitée, l'expertise de l'agence Française au développement (AFD) appuyée par des moyens conséquents sera un atout à ne pas négliger. La RDC ne pourrait accéder seule à la démocratie et au développement durable. Sa démarche doit s'inscrire dans une dynamique de paix et de solidarité au niveau de l'Afrique centrale, la facilitation et les bons offices de la France deviendraient utiles et nécessaires à ce stade.

Consciente des enjeux mais aussi de la faible capacité d'absorption de ce pays.

L'AFD accroit progressivement ses engagements avec le souci permanent de la cohérence, de la complémentarité et de l'efficacité, les bailleurs de fonds tentent désormais d'infléchir leur stratégie vers l'aide au développement à long terme, après une longue période dominée par le programme d'urgence humanitaire et sécuritaire.

La RDC a été déclarée éligible au processus pays pauvres très endettés, mais l'absence d'un programme (F.R.P.C) avec le F.M.I rend incertain l'atteinte du point d'achèvement dans un avenir proche.

La république démocratique du Congo un Etat fragile en quête de stabilité et de croissance. Sous initiative de processus de réduction de la dette de l'Etat, l'agence intervient sous forme de subventions en faveur de l'Etat secteur privé (banques, entreprises), qui sous certaines conditions peuvent avoir un caractère concessionnel.

Notre travail est secondé en quatre chapitres subdivisés en sections et paragraphes.

Premièrement nous avons exploré les considérations générales, ainsi nous allons aborder notre chapitre en trois sections dont la première nous mettra la lumière sur les définition de concepts de base, la seconde sur les principes politico-juridiques des relations entre Etats, et la dernière sur les manifestations de la coopération Franco-congolaise.

Deuxièmement temps nous avons réfléchi sur la présentation du cadre d'étude, ainsi dit il sera question de présenter la France qui est une des grandes puissances du monde d'une part et de l'autre part de présenter aussi la République Démocratique du Congo grand pays de l'Afrique centrale.

Troisièmement temps nous avons traité les motivations de la coopération Franco congolaise, l'impasse politique dans laquelle la République Démocratique du Congo s'était engagée ; n'était en effet pas le résultat de la crise multiforme qu'avait connu la RDC mais plutôt l'héritage d'une mauvaise gouvernance chronique.

Et enfin nous avons démontré les tenants et les aboutissants de l'implication de la France à la reconstruction de la République Démocratique du Congo. Pour ce faire, nous avons abordé successivement les possibilités de relance économique de la RDC, l'accompagnement de la France à la reconstruction de la RDC et enfin les défis à relever par la RDC.

Notons que, tout travail humain ne maque pas d'imperfection à d'autres chercheurs de nous compléter et de porter correction.

BIBLIOGRAPHIE

I. DOCUMENTS OFFICIELS

· Charte des nations unies, san Francisco, 1945.

II. OUVRAGES

· ALBERTIN, J.M., mécanisme de sous développement et de développement, Paris éd ouvrier, 1986

· ALHOUNE S, les armes en Afrique, Paris, éd, Karthala, 1999

· AVITTEY, G, Les problèmes économiques internationaux, Paris PUF, 1999

· BRINO, A., Méthodes des sciences sociales, Paris éd Mont chrétien, 1972

· SOCCOL, B., relations internationales paradigme, éd 2006 en annexe la charte des nations unies.

· CRUTZEN, A,. économie politique, 4e ée, AD, wesmael, 1970

· DE KATEBELE, R, question des méthodes comment étudier à l'université, 5e édition, Louvain, la neuve, Bruxelles, 1981

· Hamid, T, Planification du développement, les procédure et les institutions, éd, Paris, 1998

· KALELE K, le FMI et la situation sociale au Zaïre, éd Kinshasa 1954

· KAMANDA, K, le défi africain : une puissance qui s'ignore, Paris, 1976,

· LABANA,. LA, relations internationales, 1 et 2e éd, Kinshasa, 2006

· MABI, M, L'industrialisation autocentrée et le développement économique en RDC, éd, Kinshasa, 1999

· MARIE MAZALTO, la reconstruction la RDC : et enjeu de la reconstruction de la gouvernance, Paris, éd Bordeaux, 2008

· PINTO, R et Grawitz, M, Méthodes des sciences sociales, éd Paris, Dalloz, 1991

· MUTINGA, N, Chronique d'une paix négocier en RDC, éd espace Afrique, Bruxelles, 2005

· SABAKINU, K, Les conséquences de la guerre de la RDC en Afrique centrale, PUK, 2002, p.49

· THIERRY, V., Politique congolaise des investissements, Paris, éd A Pedone, 2008

· VALERY V, le développement durable quid ?, Paris, éd. Colin Maillard, 1987

· TAMBWE, P, reconstruction et développement en RDC, éd Karin, Lubumbashi, RDC

· WELF, G, Nouveaux aspects du droit international, Paris, éd., Payot, 1971

III. ARTICLES, REVUES ET NOTES DES COURS

· BARY AEDOW KADER, « problématique de la pauvreté au Congo, in plan d'action pour la réinsertion socio économique des graves vulnérables du Congo, Kinshasa, Mai 2009

· CRUUTZEN, A, Economie politique, 4e édition, AD, WESMAL, 1870,

· DE KATEBELE, R, question des méthodes comment étudier à l'université, 5e édition, Louvain, la neuve, Bruxelles, 1981

· Document des stratégies de réduction de la pauvreté (DSRP) version intérimaire édité en février, par le ministre du plan, 2004

· Fonds monétaire international, Rapport sur la relance de l'économie de la RDC, n°V2/FMI/RDC/PI, du 20 Juin 2008

· Global withness, « rapport sur les pillages des matières premières », n°4/007/NCR/RDC du 17 septembre 2008

· GUY K, « la guerre : bienfait ou méfait pour la paix humaine » in renaitre, N°1405 du 31 Juillet 2007

· LACOSTE, Y, « Le poids de la dette extérieure », in jeune Afrique économique, n°1240 du 20 Novembre 2009

· Lire à ce propos l'accord global et inclusif du 17 Septembre 2002.

· MALUMALU, A, « Comprendre la transition »,   Kinshasa, éd, Tored, 2004

· NOEL OBOTELA RASHIDI, « La face aux défis du développement durable et de la démocratie », in Congo Afrique, n°410, 2006

· NSABUA T., cours des nouveaux Etats en relations internationales, 2e licence R.I, UNILU, 2008-2009

· Presse de l'ambassade de France en R.D.C lettre N°73, 2005

· RAPIVIA, M, « Géopolitique et francophonie », in politique internationale, aout, 1991, N°6

· TSHIMPANGA, M, « la conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement de la région des grands lacs », 2004,

· TSHIYEMBE, M., la politique étrangère des grandes puissances, note des cours première licence Relations Internationales, UNILU, 2008-2009, p.29-31

· UNICEF, bulletin d'information, N°33, août 2003

IV. WEBOGRAPHIE

· Agence française de développement en RDC : « Un partenariat à reconstruira ? » in web site : http// :www.cambodge.org, le 10/01/2010

· Encyclopédie Libre, in web site, http://fr.wikipedia.org/wiki/france.

· « Cinq chantiers-RDC » in web site, http://www.cinqchantiers-RDC.com

V. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES

· Dictionnaire HACHETTE, éd HACHETTE 2000, Paris

· OEuvre collective, encyclopédie universalis, vol 47, 12e éd Paris 1997

· PAUL, A, Larousse du XXe siècle, Paris éd maison Larousse tome II, 1929

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

AVANT PROPOS III

INTRODUCTION GENERALE 1

PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DE TRAVAIL 1

a. PROBLEMATIQUE 1

b. HYPOTHESES DE TRAVAIL 2

2. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 3

a. METHODE 3

b. TECHNIQUE DE RECHERCHE 4

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

4. DELIMITATION DU SUJET 5

a. DELIMITATION DANS LE TEMPS 5

b. DELIMITATION DANS L'ESPACE 6

5. PLAN SOMMAIRE 6

CHAP I. CONSIDERATIONS GENERALES 7

SECTION I. DEFINITION DE CONCEPT DE BASE 7

§1. RECONSTRUCTION QUID? 7

§2. CONSTRUCTION NATIONALE 8

§3. DEFINITION DE LA COOPERATION 10

§4. LA COOPERATION INTERNATIONALE 12

SECTION II. LES PRINCIPES POLITICO JURIDIQUES DES RELATIONS ENTRE ETATS 14

§1. LE PRINCIPE DE L'EGALITE DES ETATS 14

§2. LE PRINCIPE DE NON-INTERVENTION 15

§3. LE PRINCIPE DE L'INDEPENDANCE ET DE NON RECOURS A LA FORCE 16

§4. LE PRINCIPE DE LA COEXISTENCE PACIFIQUE 16

SECTION III. LES MANIFESTATIONS DE LA COOPERATION FRANCO-CONGOLAISE 17

§1. RAPPROCHEMENT DES RELATIONS DIPLOMATIQUES 17

§2. LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES FRANÇAISES DANS LA LUTTE POUR L'INTEGRITE TERRITORIALE 20

§3. L'APPUI AUX INSTITUTIONS POLITIQUES CONGOLAISES 21

CHAP II. PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE 24

SECTION I. PRESENTATION DE LA FRANCE 24

§1. APERCU GEOGRAPHIQUE 24

§2. LE CADRE SOCIO ECONOMIQUE DE LA FRANCE 25

1. LE CADRE SOCIAL 25

2. LE CADRE ECONOMIQUE 25

§3. LA POLITIQUE FRANÇAISE 27

1. LE POUVOIR EXECUTIF 27

2. LE POUVOIR LEGISLATIF 28

SECTION II. PRESENTATION DE LA RDC 30

§1. HISTORIQUE 30

§2. PRESENTATION DU PAYS 34

a. Données géographiques 34

b. Données démographiques 34

c. Données économiques 35

d. INSTITUTIONS 36

e. DRAPEAU 36

f. ORGANISATION DU POUVOIR 36

g. HYMNE NATIONAL 36

h. DEVISE 36

§3. EVOLUTION DE LA R.D.C 37

a. Evolution su système sociale en RDC 37

b. EVOLUTION DU SYSTEME ECONOMIQUE EN RDC 39

c. POSITION EXTERIEURE DE LA RDC 39

CHAPITRE III. LES MOTIVATIONS DE LA COOPERATION FRANCO CONGOLAIS 41

SECTION I. LA POLITIQUE FRANCAISE EN RDC LE REECHELONNEMENT DE LA DETTE EXTERIEURE 41

§1. LA PARTICIPATION DANS LES FINANCES PUBLIQUES DE LA R.D.C 41

§2. REECHELONEMENT DE LA DETTE PAR LE CLUB DE PARIS DAS LA STABILITE ECONOMIQUE CONGOLAISE 44

§3. LE CLUB DE LONDRES ET SA PARTICIPATION AU DEVELOPPEMENT CONGOLAIS 46

§4. LE RAPPORT FINANCIER ENTRE LA FRANCE ET LA RDC 47

SECTION II. LES AXES DE LA COOPERATION FRANCO CONGOLAISE 49

§I. COOPERATION DE L'AIDE MULTI SECTORIELLE 49

§II. APPUI DE LA FRANCE A LA CULTURE ET L'EDUCATION 50

§.III. APPUI DE LA FRANCE A LA SANTE 52

§ .IV. AIDE HUMANITAIRE 54

SECTION III. Les moyens de l'application Française en RDC 57

§.I. L'application Française au processus électoral 57

§.II. Les soutiens de l'instauration d'un Etat de Droit 59

§.III. La relance de la francophonie et la participation sélective de la société civile congolaise 60

CHAPITRE IV. LA FRANCE ET LA RECONSTRUCTION DE LA RDC 62

SECTION I. DES POSSIBILITES DE RELANCE ECONOMIQUE DE LA RDC 62

§1. LES DIFFERENTS MECANISMES DE LA RELANCE ECONOMIQUE DE LA RDC 62

1. La stabilité politique 63

2. Financement extérieurs et intérieurs 63

§2. FINANCEMENT FRANÇAISE DANS LES SECTEURS AGRICOLE EN RDC 65

§3. LA REALISATION DES CINQ CHANTIERS DU GOUVERNEMENT 67

§ 4.LA RDC ET LA RELANCE DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGES 71

SECTION II DE L'ACCOMPAGNEMENT DE LA FRANCE A LA RECONSTRUCTION DE LA RDC 73

§.1 LA RELANCE DE LA CROISSANCE SUR L'EXPLORATION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES ET SUR L'INVESTISSEMENT PRIVE 74

§2. L'AIDE FRANÇAISE DANS LA REVISITATION DU CONTRAT MINIER EN RDC 76

§.3 L'IMPLANTATION DES FIRMES INTERNATIONALES EN RDC ET LA QUESTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE 77

SECTION III. DES DEFIS A RELEVER PAR LA R.D.C 78

§1. LES DEFIS DE L'ETAT CONGOLAIS DANS LA GERANCE DES RESSOURCES NATURELLES 79

§2. LES PERSPECTIVES DU DEVELOPPEMENT SOCIAL 80

§ 3.LA NECESSITE POUR LA R.D.C DE REDYNAMISER SON STATUT REEL DANS LES R.I 83

CONCLUSION 88

BIBLIOGRAPHIE 91

TABLE DES MATIERES 94

* 1 Charte des nations unies, San Francisco, 1945 p.55

* 2 AGENCE Française de Développement en RDC ; « un partenariat à reconstruire. » in Web site http://www.cambodge.org, le 10/01/2010 p.26-27

* 3 Pinto, R et Grawitz, M, Méthodes des sciences sociales, éd Paris, Dalloz, 1991, p.18

* 4 DE KATEBELE, R, question des méthodes comment étudier à l'université, 5e édition, Louvain, la neuve, Bruxelles, 1981,p.9

* 5 BRINO, A, Méthode des sciences sociales, Paris, éd, Montchrestien, 1972, p.207

* 6 Cruutzen, A, Economie politique, 4e édition, AD, WESMAL, 1870, p.113

* 7 TAMBWE, P, reconstruction et développement en RDC, éd Karin, Lubumbashi, ide, P.15

* 8 OEuvre collective, encyclopédie universels, val 47, 12e éd. Paris 1997, p.899

* 9 OEuvre collective, encyclopédie universels, op. Cit, p.899

* 10 Paul, A, Larousse du XXe s, Paris éd Maison Larousse tome II, 1929, p.226

* 11 WELF, G, Nouveaux aspects du droit international, Paris, éd., Payot, 1971, p.92

* 12 Document officiel, charte des nations unies, San Francisco, 1945, p.29

* 13 SOCCOL.B, « relations internationales paradigme » éd, 2006 en annexe la charte des nations unies. P374

* 14 SOCCOL.B, Op. Cit, p376

* 15 ALHOUNE S, les armes en Afrique, Paris, éd, Karthala, 1999, P.38

* 16 Fonds monétaire international, Rapport sur la relance de l'économie de la RDC, n°V2/FMI/RDC/PI, du 20 Juin 2008, p.15

* 17 Dictionnaire HACHETTE, éd HACHETTE 2000, Paris p.753

* 18 Encyclopédie libre, in web site, http://fr.wikipedia.org)wiki France/p.21-22

* 19 Encyclopédie libre, web site, http://fr.wikipedia.org/wiki/france p.28

* 20 Encyclopédie libre, op. cit, p.28

* 21 Hamid, T, Planification du développement, les procédure et les institutions, éd, Paris, 1998, p.37

* 22 MABI, M, L'industrialisation autocentrée et le développement économique en RDC, éd, Kinshasa, 1999, p.255

* 23 MALUMALU, A, « Comprendre la transition »,   Kinshasa, éd, Tored, 2004, P.12

* 24 UNICEF, bulletin d'information, N°33, août 2003, P.2

* 25 Presse de l'ambassade de France en R.D.C lettre N°73, 2005

* 26 Unicef, op. Cit, p.23

* 27 Labana la, relations internationales, 1 et 2e éd, Kinshasa, 2006, p.23

* 28 MUTINGA, N, Chronique d'une paix négocier en RDC, éd espace Afrique, Bruxelles, 2005, p.417

* 29 AVITTEY, G, Les problèmes économiques internationaux, Paris PUF, 1999, p.30

* 30 Lacoste, Y, « Le poids de la dette extérieure », in jeune Afrique économique, n°1240 du 20 Novembre 2009, p.10

* 31 BARY MEDOW KADER, « problématique de la pauvreté au Congo, in plan d'action pour la réinsertion socio économique des graves vulnérables du Congo, Kinshasa, Mai 2009, p.10-21

* 32 LACOSTE, Y, idem, p.17

* 33 Document des stratégies de réduction de la pauvreté (DSRP) version intérimaire édité en février, par le ministre du plan, 2004, p.59

* 34 SABAKINU, K, Les conséquences de la guerre de la RDC en Afrique centrale, PUK, 2002, p.49

* 35 RAPIVIA, M, « Géopolitique et francophonie », in politique internationale, aout, 1991, N°6, p.21

* 36 TSHIMPANG, M, « la conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement de la région des grands lacs », 2004, p.23

* 37 TSHIMPANGA, op cit, p.24

* 38 GUY K, « la guerre : bienfait ou méfait pour la paix humaine » in renaitre, N°1405 du 31 Juillet 2007, p.22 

* 39 Noel OBOTELA RASHIDI, « La face aux défis du développement durable et de la démocratie », in Congo Afrique, n°410, 2006, p.79

* 40 Lire à ce propos accord global et inclusif du 147 Septembre 2002

* 41 Maric France CROS et François MISSER, Géopolitique du CONGO RDC, 2e édition, complexe, tournai, 2006 p.144

* 42 KALELE K, le FMI et la situation sociale au Zaïre, éd Kinshasa 1954, p.12

* 43 Albertin, J.M., mécanisme de sous développement et de développement, Paris éd ouvrier, 1986, p.257

* 44 KAMANDA, K, le défi africain : une puissance qui s'ignore, Paris, 1976, p.134

* 45 MABI. M., l'industrialisation autocentrie et le développement économique en République Démocratique du Congo, éd Kinshasa 1999, p. 255

* 46 CORNAZ, Z, Le développement dans les relations Nord Sud, Berre, 1997, p.45

* 47 CORNAZ, I, le développement dans les relation Nord- sud, Berne,1997, P ,45

* 48 49VIRCOULON T, introduction thématique la RDC ; question autour de la construction post-conflit, Afrique contemporaine 2008/n°227, P24-30

* 50 VIRCOULON T, op.cit, p.35

* 51 ALBERTINI J.M, op.cit, p.167

* (1) 52 Thierry Vircoulon, politique congolaise des investissement, paris éd. a pedone 2008, P40

* 53 ALBERTINE J.M,op.cit,p.169

* 54 ALIOUNE S, la compétitivité des économies africaines, paris éd. Karthala, 2010, P.30

* 55 Global winchess,'' Rapport sur les pilage des matières première'' n°4 /007/NRC/RDC du 17 septembre 2008, P39

* 56 VALERY V, le développement durable quid ? Paris, éd. Colin Maillard, 1987, P.40

* 57 BAKOLE WA ILUNGA, conditions et voies de développement intégral au Zaïre, Katanga, 1985 p.15

* 58 MARIE MAZALTO, la rencontre de la RDC : c'es enjeu de la reconstruction de la gouvernance, Paris, éd Bor dos, 2008, p80-85

* 59 TSHIYEMBE .M, la politique étrangère de grandes puissances, 1e licence r.i, 2008-2009

* 60 TSHIYEMBE M., op cit p.31

* 61 NSABUA .T., cours des nouveaux Etats en relations internationales, 2e licence R.I, UNILU, 2008-2009 p.8

* 62 NSABUA T., op cit, p.9-10






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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius