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La France et la reconstruction de la République Démocratique du Congo

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par Guelord Mpongo Ngamake
Université de Lubumbashi - relation internationale 2010
  

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SECTION II. PRESENTATION DE LA RDC

§1. HISTORIQUE

Le territoire actuel du Congo-Kinshasa n'est pas défini devant la conférence de Berlin de 1885. Cet espace reste toutefois occupé par les autochtones qui ont organisés en royaume et empires, l'activité économique de ceux-ci (cueillette, pêche, chasse, etc.) différent considérablement de celle du monde moderne la base matérielle est fortement dépendante de la nature. Le système socio économique protocongolais revêt alors plusieurs formes selon les régions. L'économie des différents royaumes était florissante, et s'est effondrée conjointement avec le déclin des organisations politiques sous les effets de la colonisation, qui aboutit à la fondation de l'Etat indépendant du Congo.

Le 30 Juin 1960, l'indépendance du Congo est solennellement proclamée par son excellence monsieur Joseph KASAVUBU, premier chef de l'Etat congolais, en présence de sa majesté BAUDOUIN, roi des Belges, devant les représentants et nombreux pays étrangers. Le Congo s'appellera désormais la « République du Congo ».

Le début de la république est principalement marqué ou caractérisée par les faits suivants :

1. Peu de jours après la proclamation de l'indépendance, l'armée nationale congolaise se mutine et crée un certain climat d'insécurité.

2. Le départ massif des techniciens Belges crée un vide dans le travail de l'administration des biens de la nation.

3. Les congolais, qui n'étaient pas préparés à ces responsabilités ne peuvent combler immédiatement le vide créer.

4. Certaines provinces se séparent du gouvernement central pour des raisons diverses.

5. L'unité du pays se trouve gravement menacées, le gouvernement central fait appel aux forces des nations unies pour l'aider à la rétablir

6. En outre, le gouvernement demande aux nations unies de lui fournir une aide civile pour la réorganisation des diverses services de l'Etat.

7. Les congolais eux-mêmes cherchent pour leur pays des institutions administratives, économiques, sociales et constitutionnelles capables de s'adopter les plus parfaitement possible aux réalités congolaises.

Malgré l'important potentiel du pays, la corruption s'est très tôt installée, sous le régime de MOBUTU SESE SEKO, avec une main mise du pouvoir sur l'économie pour en détourner les profits dans le cadre d'un enrichissement personnel.

La désorganisation du pays fut qu'au début des années 1990, l'économie souterraine du Zaïre était estimée à trois fois le montant officiel du P.I.B.

La république démocratique du Congo fut incapable de faire face aux échéances de payement de la dette et les lignes de crédit du FMI furent arrêtées en février 1992, celles de la banque mondiale en juillet 1993, malgré l'introduction d'une nouvelle monnaie, « le nouveau Zaïre » NZ, la gestion des diverses resta anarchiques, et l'inflation atteint 9800% en 1994, les prix en magasins changeant plusieurs fois par jour.

Un homme tourie a été emporté par des dirigeants malhonnêtes (dettes odieuses, illégitimes), la RDC émerge d'un lourd passé de mauvaise gestion économique d'une décennie de crise économique et d'une série des conflits nationaux et régionaux qui ont terrassé, ce pays vaste est diversifié, laissant sa population d'extrême pauvreté avec majorité excessive du à la violence, aux déplacements, à la perte des moyens de substance, et au manque de service de base.

En mai, 1997, l'AFDL (Alliance des Forces Démocratique pour la Libération), dirigée par Laurent Désiré KABILA, prit le pouvoir et évinça le régime de MOBUTU a l'issue de la première guerre du Congo sous KABILA, le gouvernement et les entreprises publiques entamèrent un programme de reconstruction et tentera d'assainir la situation, alors que la RDC devait au club de paris 7 milliards d'euros.

Le gouvernement commença par réformer le système d'imposition corrompu, les forces de police, et initie la remise en état du réseau routier laissé à l'abandon.

Le franc congolais fut réintroduit en Août 1998, la guerre éclata en RDC à la suite de désaccords entre Laurent Désire KABILA et ses anciens alliés du RWANDA et de l'OUGANDA, a cette époque, quelques progrès avaient été réalisés pour le rétablissement de l'économie de pays, mais les problèmes majeures d'infrastructures de transport de douane et d'imposition restaient pendants, les finances publiques de l'Etat n'avaient pas été assassinée et les relations avec le FMI et la banque mondiale restaient conflictuelles.

Le début de la deuxième guerre du Congo en Août 1998 fut à l'origine du déclin de l'économie qui s'es poursuivie jusqu'au milieu des années 2000, le territoire se retrouva divisé entre une zone gouvernementale et des zones rebelles, ce qui met fin au commerce entre ces zones.

Dans leurs ensembles, les relations commerciales entre les différentes régions du pays restent faibles encore aujourd'hui.

La croissance économique fut fortement négative en 2000 de part la difficulté de satisfaire les conditions fixées par les donateurs institutionnelles, les faibles exportations et l'instabilité régnante. Les conditions « économiques se sont améliorées depuis fin 2002.

Avec une paix relative dans le pays depuis 2003, la République Démocratique du Congo envisage d'augmenter ses exportations d'électricité vers le Zimbabwe et l'Afrique du Sud jusqu'à 500 mégawatt (essentiellement à partir du barrage d'Inga). Les mesures de restructuration et de libéralisation du secteur minier prises depuis 2004 sur l'ensemble du territoire national n'ont rien donné.

« Le contrat signé avec la Chine, après un voyage à Pékin du ministre des infrastructures Pierre LUMBI a l'été 2007, la Chine a annoncé en septembre 2007 un accord de crédit partant sur 8,8 milliards de dollars, ayant pour objectif premier la réanimation du secteur minier ».

En effet, la Chine s'engage ainsi à construire les infrastructures du pays, (routes, liaisons optiques, hôpitaux, universités, logements, etc.) mais il faudra atteindre qu'une plate forme financière soit créée ce contrat ne pourra être effectif qu'en 2008 s'il est respecté, par ailleurs, il a occasionné des vives critiques au niveau de la communauté internationale et des institutions internationales, à l'égard du gouvernement, car elles y voient dans cette implication de la Chine, un aboutissement de la dette déjà problématique du pays.21(*) C'est ici qu'on va passer à la présentation du pays.

* 21 Hamid, T, Planification du développement, les procédure et les institutions, éd, Paris, 1998, p.37

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon