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Initiation au logiciel Hydraccess : gestion et planification des eaux du fleuve Sénégal

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par Papa Daouda DIOP
Université Gaston Berger de Saint Louis, Sénégal - Rapport de stage de DEA en géographie 2006
  

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UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT LOUIS

***************

UFR DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

***************

SECTION DE GEOGRAPHIE

***************

COMMISSION DOCTORALE

****************

SUJET

INITIATION AU LOGICIEL HYDRACCESS :
Gestion et planification des eaux du fleuve Sénégal

Présenté par : Papa Daouda DIOP

Sous la Direction de :

M. Ibrahima DIOP Année académique :

Chef de la Division Régionale

de l'Hydraulique de Saint Louis 2006

SOMMAIRE

INTRODUCTION 2

I. Présentation de la Division Régionale de l'Hydraulique de Saint Louis (D.R.H.) 3

1. Historique de la D.R.H

3

2. Organisation de la D.R.H

.3

3. Activités de la D.R.H

5

4. Contraintes de développement de la D.R.H....

6

II. Présentation des activités durant le stage

8

1. Le logiciel Hydraccess

8

2. Autres activités du stage

10

 

III. Analyse des enseignements tirés du stage

12

1. Enseignements

12

2. Appréciations

13

3. Suggestions

13

CONCLUSION . 15

Sigles et Abréviations . ...16

Document annexe 17

INTRODUCTION

Dans le cadre de la formation de ses étudiants, la section de géographie de l'UFR des Lettres et Sciences Humaines (Université Gaston Berger de Saint Louis), a recommandé à chacun des étudiants inscrits en DEA, de faire un stage de formation dans une structure. Celle-ci peut être une structure administrative, de recherche ou privée. Ce stage d'une durée de deux mois au maximum ou d'un mois au minimum1, doit être sanctionné à la fin par une attestation offerte par la structure d'accueil.

L'objectif de ce stage est d'améliorer les acquis intellectuels des étudiants et de renforcer leurs capacités opérationnelles une fois sortie de l'université. Le stage est aussi une opportunité offerte aux étudiants pour faciliter leur insertion dans le marché de l'emploi. Rappelons que ce stage fait parti de l'une des conditions indispensables qui permettent à la section de géographie de valider le DEA de l'année en cours.

C'est dans ce cadre que nous avons eu à faire un stage à la Division Régionale de l'Hydraulique de Saint Louis (D.R.H.). Ce stage d'une durée d'un mois2 a débuté le mercredi 16 Août 2006 et a pris fin le vendredi 15 Septembre 2006. L'objectif de ce stage est de renforcer les connaissances déjà acquises au niveau de la section de géographie. Il nous a aussi permis de prendre connaissance des activités de la vie professionnelle. De même, grâce à ce stage, nous avons pu comprendre et saisir la portée de la mission d'appui que la D.R.H. joue au niveau de la région de Saint Louis et au-delà même. Enfin, ce stage a beaucoup contribué dans nos recherches pour la rédaction de notre mémoire de DEA.

Pour la rédaction de ce rapport, nous adoptons le plan suivant : nous commencerons par présenter la Division Régionale de l'Hydraulique, ensuite nous allons présenter les différentes activités qu'on a eues à mener durant le stage et enfin, nous terminerons par une analyse faite sur les enseignements tirés du stage.

1 Le stage d'une durée d'un mois n'est accordé à l'étudiant par la section de géographie que lorsque celui-ci se retrouve à la fois avec deux structures d'accueil. A la fin des stages, l'étudiant fera le choix sur l'un des rapports à présenter.

2 Notre stage a duré un mois car nous devions faire un second stage à la SAED (Société nationale d'Aménagement et d'Exploitation des terres du Delta, de la vallée du fleuve Sénégal et des vallées de la Falémé).

I. Présentation de la Division Régionale de l'Hydraulique de Saint Louis

1. Historique

La Division Régionale de l'Hydraulique est une structure publique, rattachée au Ministère de l'Hydraulique. Elle est située à l'extrémité de la pointe Nord de l'île de Saint Louis. La structure a été créée vers les années 1950 par les colons. Son objectif était de s'occuper de la gestion et de la planification des eaux du fleuve Sénégal.

A l'époque, elle s'appelait la MAS (Mission d'Aménagement du fleuve Sénégal). Elle sera baptisée plus tard la Subdivision de l'Hydraulique, avant de devenir par la suite la Division Régionale de l'Hydraulique et de l'Assainissement de Saint Louis (D.R.H.A.). Ce n'est que récemment, avec l'alternance, qu'elle est finalement devenue la Division Régionale de l'Hydraulique (D.R.H.).

Depuis le Sénégal post-colonial (les années qui ont suivi l'indépendance) jusqu'à nos jours, trois Directeurs se sont succédés à la tête de cette structure3. Il s'agit de M. Abdalaye Cissé, M. Cheikh Seck et M. Ibrahima Diop. Le premier a eu à faire 15 ans à la tête de la Division Régionale, il a été remplacé par Cheikh Seck qui a fait lui aussi 22 ans de service. Rappelons que M. Seck a eu à diriger le service à deux reprises4. C'est en 2002 que M. Ibrahima Diop, l'actuel Directeur, l'a succédé à la tête de cette structure. Donc depuis quatre ans, la D.R.H. est sous la direction de M. Diop.

2. Organisation de la D.R.H.

La D.R.H. appartient à un cadre institutionnel bien structuré. Au sommet il y a l'Etat qui intervient au niveau de la D.R.H. par l'intermédiaire de certains Ministères, ensuite viennent les services et directions.

Les principales missions de l'Etat s'articulent autour de la définition de la politique sectorielle et de l'élaboration d'un cadre législatif et réglementaire. Il intervient principalement à travers le Ministère de l'Hydraulique, le Ministère chargé des réseaux hydrographiques, des cours d'eau, des lacs, des canaux et des bassins de rétention. Ce Ministère est, depuis le mois de novembre dernier (2006), sous la tutelle de Me El Hadj

3 Entretien avec M. Ibrahima Diop, chef de la D.R.H. de Saint Louis

4 Entretien avec M. Ousmane Diagne hydrologue à la D.R.H.

Diouf. Enfin, l'Etat intervient à la D.R.H. par le biais du Ministère de l'équipement dans le cadre de l'OMVS. Ces Ministères entretiennent d'étroites relations avec la D.R.H.

L'organigramme de la DRH est structurée comme suit :

Division Régionale de
l'Hydraulique

Bureau des
Ressources en eau

Bureau des
Finances

Bureau
Hydraulique :
Urbaine et Rurale

Brigade des Puits et
Forages de Ndioum

La Division Régionale de l'Hydraulique de Saint Louis a, à sa tête, le Chef de la Division, appelé aussi le Directeur, en l'occurrence M. Diop. Elle a trois principaux domaines d'intervention fonctionnels que sont :

· La gestion et la planification des ressources en eau, par le biais du bureau des ressources en eau ;

· L'hydraulique urbaine

· et l'hydraulique rurale qu'elle gère à travers le bureau de l'hydraulique : urbaine et rurale ;

Le bureau des finances s'occupe de la gestion de la comptabilité, alors que la brigade des puits et des forages de Ndioum est un secteur départemental détaché. Cette brigade a pour mission d'assurer le contrôle et le suivi des programmes et travaux de la D.R.H. en dehors de Saint Louis, notamment les travaux destinés à l'approvisionnement du monde rural en eau potable.

3. Activités de la DRH

La D.R.H. s'occupe de la politique de l'Hydraulique dans la région de Saint Louis. Elle s'occupe également de l'hydraulique rurale et urbaine et de la gestion des ressources en eau. Elle veille sur la maintenance des ouvrages hydrauliques et enfin, elle appui les collectivités locales et les Organisations Non Gouvernementales (ONG)5.

Pour bien mener toutes ces activités, la D.R.H. s'appuie sur certains services et directions dont quelques uns dépendent d'elle. Parmi ceux-ci, il y a :

· Le Service de Gestion et de Planification des Ressources en Eau (S.G.P.R.E.) : il est chargé des études générales relatives aux ouvrages hydrauliques, à l'inventaire, à la planification et à la gestion des ressources en eau. Le S.G.P.R.E. assure le secrétariat du Comité Technique de l'Eau (C.T.E.). Ce comité a été créé par le décret n°98-557 du 25 juin 1998 et est présidé par le Premier Ministre6.

· La Direction de l'Hydraulique (D.R.), quant à elle, est chargée notamment de l'élaboration des études d'exécution, de la réalisation et du contrôle des réseaux et ouvrages de captage, d'adduction, de distribution des eaux potables en milieu rural et urbain. Elle assure également la tutelle de la SONES.

· Il y a aussi la Direction de l'Exploitation et de la Maintenance (DEM). Cette direction est chargée de l'exploitation, de l'entretien et de la maintenance des équipements d'exhaure en milieu rural. D'ailleurs, dans le cadre du projet de réforme du système de gestion des forages ruraux motorisés au Sénégal, c'est la DEM qui a réussi à mettre en oeuvre la réforme du système actuel de gestion des forages au niveau des régions de Dioubel, Fatick, Kaoloack et Thiès.

5 Entretien avec M. Ibrahima Diop chef de la D.R.H. de Saint Louis

6 Enquêtes personnelles


· Enfin, il y a l'Agence de Promotion du Réseau Hydrographique (A.P.R.H.). Elle est chargée, entre autres, des études d'exécution et de réalisation d'infrastructures hydrauliques (endiguements, barrages, retenues collinaires, etc.) pour une bonne maîtrise des eaux de surface.

Certaines sociétés issues de la réforme de 1995 ayant permis l'introduction du privé dans la gestion du secteur interviennent également dans l'hydraulique, mais restent sous la tutelle de la D.R.H. Parmi celles-ci, il y a :

- La Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) : créée en 1995, la SONES est chargée de la gestion du patrimoine de l'hydraulique urbaine (mise en valeur, amortissement et service de la dette). Elle s'occupe aussi de la programmation et de la maîtrise d'ouvrage, des investissements, du contrôle de la qualité de l'exploitation et de la sensibilisation du public.

- Quant à la Société Des Eaux (S.D.E.), elle est opérationnelle depuis avril 1996. Elle est chargée de l'exploitation et de l'entretien de l'infrastructure et du matériel d'exploitation et de son renouvellement, ainsi que d'une partie du réseau de distribution de l'eau potable. De méme, la S.D.E. s'occupe du recouvrement des factures d'eau et de la surtaxe (assainissement).

4. Contraintes de développement de la DRH

A la lecture de ces nombreuses activités qui lui sont soumises, la D.R.H. ne pourrait pas être à l'abri des contraintes qui, naturellement, constituent des entraves à toute société - publique ou privée -- en activité. Ainsi quelques unes ont été identifiées au niveau du service.


· Contraintes liées aux ressources humaines : La Division Régionale de l'Hydraulique souffre d'un manque criard de personnels. Elle ne dispose que de cinq agents permanents parmi lesquels le chef de la Division Régionale qui s'occupe principalement de la gestion de l'administration du service. Il est secondé par un hydrologue. Ce dernier assure la gestion de la banque de données du service. L'une de ses tâches est de recueillir régulièrement les données envoyées au quotidien par les différentes stations météorologiques installées le long du fleuve Sénégal (de Bango à Kayes).Une fois ces données recueillies, il doit les traitées et les

interprétées, avant de les envoyer à la Division Nationale de l'Hydraulique de Dakar (D.N.H.). Le troisième agent de la division est la caissière. Elle s'occupe de la gestion de la comptabilité et de tout ce qui est finance. Viennent, après elle, la secrétaire et le chauffeur du Directeur.

Le constat fait entrevoir un déficit criard d'agents de toute catégorie confondue tels que des techniciens supérieurs, secrétaires et chauffeurs. On se rappelle que durant les années 1989-1998, la D.R.H. faisait face à une importante diminution d'effectifs du fait des départs à la retraite et de départ volontaire. Aujourd'hui, elle risque de connaître pour une seconde fois un nombre important de départ à la retraite ; alors que l'insuffisance de personnels constitue une entrave aux performances de la DEM.

· Contraintes financières : sur le plan financier on a constaté une sérieuse absence de moyens propres. C'est ce qui explique le faible schéma financier de gestion des fonds d'exhaure. La D.R.H. souffre également d'une insuffisance de crédits alloués au S.G.P.R.E. pour assurer la maintenance par rapport au nombre de forages7.

· Contraintes techniques : le constat fait au niveau du service montre que celui-ci fait face à une autre difficulté liée à l'utilisation des véhicules administratifs entravant l'efficacité des services de maintenance. Le service dispose de trois véhicules8 - tous appartenant à l'administration - et un seul chauffeur. De même, le renouvellement du matériel d'intervention des services de maintenance n'est pas (ou est très faiblement) assuré. S'y ajoute la vétusté des installations existant dont le renouvellement est devenu une nécessité.

· Contraintes institutionnelles : sur le plan institutionnel, on note une absence d'efficacité du C.S.E. De méme, l'instrument juridique existant n'a pas d'incidences sur la gestion des ressources en eau.

7 Plusieurs dizaines de forages sont dénombrés entre Bango et Bakel.

8 Un camion citerne, et deux 4*4 MUTSHIBISHI

5. Présentation des activités durant le stage

Dès l'entame du stage, le Directeur de la D.R.H. a mis à notre disposition des documents de la division. Ceux-ci nous ont permis de comprendre le fonctionnement de la division et ses principales activités notamment celles qui nous seront confiées durant ce stage.

1. Le logiciel Hydraccess

Cette revue littéraire a été suivie par des travaux pratiques. Il s'agissait cette fois-ci de nous initier au logiciel Hydraccess. Rappelons que ce logiciel que nous avons eu le plaisir de découvrir pour la première fois dans les locaux de la D.R.H., nous a beaucoup appris en ce qui concerne la gestion et la planification des eaux du fleuve Sénégal. Ce fleuve, long de 1 750 Km, a un bassin versant de 337 000 km2 dont 60 000 km2 en territoire national. Il est la septième artère fluviale du continent, et la deuxième de la sous région Quest africaine. Il est formé du Bafing et du Bacoye. Dans son bief aval, le réseau présente deux dépressions majeures : le lac de Guiers, sur la rive gauche au Sénégal et le lac R'Kiz sur la rive droite en Mauritanie. Le bassin du fleuve comprend :

· le Haut Bassin, en amont du Félou sur le fleuve et le Fadougou sur la Falémé,

· le cours moyen ou vallée,

· le cours inférieur ou Delta, en aval.

Pour couvrir toute cette superficie, plusieurs stations hydrologiques sont implantées sur toute sa longueur de Bango au Sénégal à Kayes au Mali. Il fallait, chaque jour et pendant toute l'année, recueillir les données des différentes stations météorologiques de Bakel, Matam, Podor, Kidira, Kayes, Qualia, Bafing Mbakhana, Gourbassy, Diama Amont, Diama Aval, Manantali aval, Daka Saïdou, Fadougou village et Diangola. Au niveau de chaque station on doit prendre le relevé des niveaux d'eau du fleuve Sénégal deux fois par jour : à 8h le matin et 18h dans l'après midi. Il fallait aussi faire de méme pour les débits.

Les informations, une fois recueillies, devraient être sauvegardées dans la banque de données avant leur traitement. Avec ces données, il nous était possible de faire le bilan de l'évolution de la côte journalière, mensuelle, voire annuelle ou méme sur plusieurs années (voire graphique). Rappelons que sur la banque de données, des informations datant des années 1950 sont toujours disponibles et exploitables.

Sur ce graphique on peut facilement observer l'évolution de la crue à Saint Louis avant la brèche (avant octobre 2003) et après la brèche (d'octobre 2003 à septembre 2006).

Pour arriver à la conception de ce graphique, nous devons d'abord faire le calcul des

Cotes Moyennes Journalières de la Staion : StLouis et du Captur J1

côtes journalières de chaque station pour chaque mois ou chaque année, suivant le graphique sollicité. Il faut ensuite faire le choix sur l'une des stations s'il s'agit d'un traitement mono station ; sinon on devrait faire de même pour chacune des stations si le graphique concernait plusieurs stations. Par ailleurs, il fallait pour la réalisation des graphiques avoir les valeurs matinales et celles de la soirée de chaque jour et pour chaque station. Enfin, il faut avoir l'origine de la source des données. L'origine peut être L (c'est-à-dire obtenue par Lecture), E

203

204

(par Enregistrement) ou R (par Reconstitution). Ce n'est qu'après avoir rassemblé toutes ces

2005

informations qu'on peut parvenir à réaliser les graphiques. Les données ainsi traitées sont

2006

envoyées sur Dakar chaque lundi et vendredi. Elles devaient être présentées à la télévision nationale après le journal de 20h30 de chaque lundi et vendredi par le service de la météo nationale qui siège à Dakar.

2. Autres activités du stage :

Chaque semaine, on devait calculer la température et le degré de salinité de l'eau du fleuve et celle de la SDE utilisée régulièrement par la population urbaine et rurale de Saint Louis et ses environs.

Les heures de marée devaient être également calculées régulièrement. Ceci dans le but d'identifier les points hauts et les points bas. On devait faire de méme pour le contrôle du mouvement de la marée (matin et soir). Ce calcul nous permettrait de déterminer les heures de marées les plus élevées et celles de marées les plus basses dans la journée. Ces informations, une fois vérifiées, devraient être transmises aux différentes stations de radio de la ville pour informer les populations, particulièrement les pêcheurs. Le niveau des heures de marées est d'une intervalle de 6h de temps : exemple de 8h à 14h. Le calcul de la marée se fait par lecture et numérotation sur du papier millimétré. Les chiffres relevés chaque jour sont au nombre de quatre. Pour avoir la hauteur moyenne journalière (ou la marée journalière), on additionne ces chiffres qu'on divise par quatre. Par exemple, pour le 1er septembre 2006, les données recueillies sont : (54 + 108 + 53 + 114) / 4 = 829. Ces hauteurs journalières, pendant un mois, seront représentées sur un graphique sous forme de courbe d'évolution. Ces chiffres devront ensuite être transférés sur la feuille de relevé des limnigraphes ou des marégraphes.

On a également eu à faire un peu de terrain durant ce stage. Ainsi, le 22 août 2006, le Directeur et moi-même, accompagnés par le chauffeur, avons effectué un déplacement dans la périphérie de la ville de Saint Louis, à Gandon et à Rao pour installer ou renouveler sur place des matériels de piézomètre. Durant cette journée, nous avons eu à installer quatre piézomètres :

· à Khor (juste avant le poste de contrôle de la police en venant de Saint Louis) ;

· à Pikine Diaminar (sur le côté nord de la station d'épuration construite près de la route nationale 2 "RN2") ;

· à Gandon (sur le site de construction du canal du Gandiolais, dans la partie située à droite de la RN2 en allant vers Rao) ;

9 Les chiffres 54, 53 et 108, 114 correspondent respectivement aux données recueillies le matin et l'après-midi.


· à Rao Peulh en dessous du pont10 qui, en hivernage, assure la traversée qui mène vers le Gandiolais.

La technique d'installation des piézomètres consiste d'abord à creuser la terre jusqu'à atteindre de l'eau. Il est à rappeler que les sites choisis ont tous une nappe à fleur du sol. Il est rare de creuser à plus d'un mètre de profondeur. Une fois l'eau ou la forte humidité est atteinte, il faudra ensuite y introduire un tuyau dont la hauteur varie suivant les milieux. On devait par la suite mesurer la hauteur du tuyau enfoncé dans la terre et celle à l'air libre. La dernière phase pour ces piézomètres est de relever les coordonnées géographiques de chaque site. Ces installations permettent à la D.R.H. de pouvoir facilement relever les quantités d'eau recueillies pendant l'hivernage.

L'autre activité, que nous avions faite durant notre stage, est la réalisation du bulletin hydraulique mensuel de la D.R.H. Il s'agit du bulletin du mois d'août. Il fallait à la fin de chaque mois présenter, à la Division Nationale de l'Hydraulique basée à Dakar, un bulletin mensuel. Ce mois d'août, le Directeur nous a fait l'honneur de nous confier, en tant que stagiaire, la réalisation de ce bulletin (voir document annexe). Il s'agissait pour nous de calculer les volumes des débits (en mètre cube) de Diama et de Manantali à partir de la formule suivante :

V = Q * 30 * 24 * 360011.

V = volume d'eau mensuel écoulée en m3 ; Q = débit moyen journalier en m3/s.

Il nous était recommandé aussi de calculer la lame d'eau ruisselée et le débit spécifique. Pour la lame d'eau ruisselée la formule est la suivante : Lame d'eau = V * 0,001 / surface ; alors que le débit spécifique est égal à Q * 1000 / surface.

Ce présent bulletin a pour objet d'analyser et d'interpréter, entre autres, les différentes situations hydrologiques de la Falémé, du Manantali et du Sénégal dans la vallée et le Delta.

10 Ce pont nous l'avons découvert ce même jour. Sa longueur varie à peine entre 15 et 20m, sur une largeur d'environ 5m. Il est très fréquenté par les piétons et les charretiers. Par contre, seuls des véhicules tout-terrains le traversent et pas très souvent (information recueillie sur place).

11 30 correspond au nombre de jours du mois, 24 au nombre d'heures de la journée et 3600 au nombre de secondes pendant une heure.

6. Analyse des enseignements tirés du stage

Cette dernière partie sera consacrée aux remarques faites durant la période de stage au niveau de la D.R.H. Il s'agira de tirer les enseignements, d'en faire une appréciation et éventuellement des suggestions.

1. Enseignements

Le stage fait à la D.R.H est riche d'enseignements. Malgré sa courte durée (un mois), il nous a donné beaucoup de satisfactions. Il a été source de découvertes. Il nous a été très utile dans la mesure où, il a beaucoup contribué à la rédaction de notre mémoire de DEA.

La D.R.H. est une structure publique qui a comme principale activité la gestion de tout ce qui est « eau » dans la région de Saint Louis et au-delà, s'il s'agit de la gestion des eaux du fleuve Sénégal. Ce stage nous a permis de mieux organiser notre réflexion sur toute la problématique de la gestion des eaux en milieu urbain, rural et les stratégies de gestion des eaux du fleuve Sénégal.

Ce stage nous a aussi fait le plaisir de découvrir pour la première fois le logiciel Hydraccess dans les locaux de la D.R.H. Celui-ci nous a beaucoup appris en ce qui concerne la gestion et la planification des eaux du fleuve Sénégal. Grâce à ce stage, nous avons découvert le mode de fonctionnement de la D.R.H, comment elle est organisée, quels sont ses moyens, ses atouts, ses forces et ses faiblesses, de quoi elle s'occupe, etc.

Les enseignements théoriques déjà acquis à l'université sur la marée, la gestion des eaux, en un mot sur la climatologie et l'hydrologie, ont eu à être renforcés par des travaux pratiques de grande importance. Le calcul des débits, de la marée, les relevés pluviométriques quotidiens sur toutes les vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé, le suivi de l'évolution des eaux du fleuve, de la mer, la possibilité de prédire ou non des risques d'inondation à Saint Louis, et tant d'autres enseignements ne constituent plus pour nous des acquis théoriques. On a aussi compris ce qu'est la vie professionnelle surtout quand il s'agit d'intervenir dans un cadre fonctionnel directement lié à l'Etat (fonction publique).

La gestion des eaux est une affaire très sérieuse, qui demande une grande prudence, surtout quand il s'agit de l'eau potable. Ce stage nous a fait découvert le contrôle régulier et permanent que la D.R.H. mène sur les eaux potables pour la consommation humaine.

2. Appréciations

Nous nous sommes rendus compte que la D.R.H. dispose de peu de moyens techniques, financiers et surtout humains. On note une absence totale de personnels cadres tels que les hydrogéologues, géologues et informaticiens pour la conception, le suivi et l'appropriation d'études réalisées par d'autres bureaux d'études. De méme on note le manque de cadres moyens et de personnels d'appui.

Malgré ces manquements, la D.R.H est entrain de faire un excellent travail qui, le plus souvent, passe inaperçu aux yeux de la population. .

Au niveau de la D.R.H, nous avons beaucoup apprécié l'organisation interne de la structure. Les exercices que nous avons eus à faire nous ont beaucoup marqués. Nous apprécions la confiance que la division a portée sur notre modeste personne pour nous confier certaines tâches. On nous a confié la rédaction d'un rapport mensuel (document officiel) qui, comme d'habitude, devrait être acheminé sur Dakar au niveau de la direction nationale.

En dehors de la consolidation de nos acquis intellectuels, l'autre volet important dans ce stage de formation a été le contact humain. Nous avons eu le plaisir de faire connaissance avec les agents de la D.R.H. Au-delà du service, ce stage nous a permis de tisser des liens étroits avec d'autres personnalités de la fonction publique.

3. Suggestions

Vu l'importance du travail accompli par la Division Régionale de l'Hydraulique, il serait très utile de trouver des solutions aux manquements auxquels elle est confrontée. Il faudrait remédier notamment aux faiblesses concernant le personnel en impliquant davantage le personnel cadre.

L'Etat devrait procéder au recrutement de géologue, d'hydrogéologue, de techniciens supérieurs, de chauffeurs, de secrétaires et d'informaticiens. Compte tenu de l'age avancé de l'ensemble des agents de la D.R.H12, quand on sait que les deux tiers du personnel devront partir en retraite dans moins de trois ans13. Le recrutement de personnels jeunes et compétents, avant le départ en retraite des agents actuels, permettrait la continuité des travaux et projets déjà engagés ou initiés, sans une période de rupture.

12 La moyenne d'âge de l'ensemble des employés de la D.R.H varie entre 55 et 65 ans.

13 Entretien avec M. Ousmane Diagne Hydrologue à la D.R.H.

Quant à la D.R.H, elle pourrait engager un personnel journalier pour certains travaux de terrain. De même, les stagiaires, malgré la courte durée de leur contrat (un à deux mois), devraient être beaucoup plus impliqués dans les activités du service. Pour cela, le budget devrait connaître une hausse afin de permettre à la D.R.H de rémunérer ceux-ci. Il faudrait aussi associer les chercheurs et universitaires dans les rencontres décisionnelles afin d'éviter les conséquences de certains arrêtés pris à la hâte comme celui qui a vu naître la brèche.

L'autre remarque c'est l'absence de renouvellement du matériel informatique. Le service dispose de peu d'ordinateurs et d'imprimantes. Cela peut être expliqué par le peu de personnel dont dispose la division. Les appareils téléphones sont d'anciens modèles. Il faut tourner en rond les chiffres de l'appareil pour composer un numéro.

La remarque la plus frappante c'est l'état de délabrement des bâtiments de la division. Leur situation actuelle ne reflète pas ce que doit être une structure publique. De près, on s'aperçoit qu'ils sont restés pendant plusieurs années sans être réfectionnés. A l'intérieur des bureaux, c'est le méme constat que nous avons fait pour le matériel bureautique. La réfection des bâtiments, le renouvellement du matériel de bureau (table, chaise, armoire, etc.) sont devenus aujourd'hui une nécessité.

CONCLUSION

Ce stage a permis de renforcer nos connaissances et compétences dans le domaine de la géographie, notamment dans la gestion des ressources en eau. Il nous a aussi permis de découvrir la Division Régionale de l'Hydraulique, comment elle est organisée et de quoi elle s'occupe. Suite à l'analyse faite sur son mode de fonctionnement, on peut dire qu'elle assure la gestion de la ressource précieuse, dont la portée est inestimable pour la survie de l'homme et de son environnement. Néanmoins, elle traverse une période difficile du fait d'un manque de personnels administratifs, de moyens financiers et techniques.

Créée depuis plusieurs décennies, elle cherche, entre autres activités, à assurer une meilleure politique des eaux du fleuve Sénégal, à approvisionner les populations urbaines et rurales en eau potable ; une politique qu'elle essaye tant bien que mal à mener. Du cours inférieur ou Delta du Sénégal au Haut Bassin, en amont du Félou sur le fleuve et le Fadougou sur la Falémé, la Division Régionale de l'Hydraulique veille régulièrement sur l'évolution des débits du fleuve en toute saison.

Pour une meilleure politique des eaux dans la vallée du fleuve Sénégal et celle de la Falémé, il lui faut la maîtrise et le contrôle total du fleuve Sénégal. Malheureusement quelques contraintes entravent le développement de cette politique.

Les moyens humains sont insuffisants et le recrutement n'est pas fait à tant. Les ressources financières également insuffisantes, l'augmentation du budget alloué au service est aujourd'hui plus que jamais nécessaire. Le renouvellement, ou mieux, l'accroissement des moyens logistiques et techniques permettrait à la D.R.H d'améliorer leurs conditions de travail.

Pour mieux servir les populations, l'Etat doit initier, pour la D.R.H, une politique de recrutement de personnels jeunes et qualifiés tout en assurant la qualité du matériel mis à leur disposition.

SIGLES ET ABREVIATIONS

A.P.R.G. : Agence de Promotion du Réseau Hydrographique

C.T.E. : Comité Technique de l'Eau

DEA : Diplôme d'Etude Approfondie

DEM : Direction de l'Exploitation et de la Maintenance

D.N.H. : Direction Nationale de l'Hydraulique

D.R. : Direction de l'Hydraulique

D.R.H. : Division Régionale de l'Hydraulique

D.R.H.A. : Division Régionale de l'Hydraulique et de l'Assainissement de Saint Louis

MAS : Mission d'Aménagement du fleuve Sénégal

OMVS : Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal

ONG : Organisation Non Gouvernementale

SAED : Société nationale d'Aménagement et d'Exploitation des terres du Delta, de la vallée du fleuve Sénégal et des vallées de la Falémé

S.D.E. : Société Des Eaux

S.G.P.R.E. : Service de Gestion et de Planification des Ressources en Eau

SONES : Société Nationale des Eaux du Sénégal

UFR : Unité de Formation et de Recherche

DOCUMENT ANNEXE

REPUBLIQUE DU SENEGAL N°. ..................DRHA/SL

REGION DE SAINT-LOUIS Saint-Louis, le 11/09/2006

200DIVISION REGIONALE DE L'HYDRAULIQUE

ET DE L'ASSAINISSEMENT

Bureau des ressources en eau

BULLETIN HYDROLOGIQUE

MENSUEL

Ce présent bulletin hydrologique a pour objet d'analyser et d'interpréter entre autres :

· La situation de la gestion des réserves de Manantali et de Diama.

· La situation hydrologique de la Falémé à Kidira (affluent non régularisé)

· La situation hydrologique du fleuve Sénégal dans la vallée et dans le
delta.

· La situation hydrologique du fleuve Sénégal en aval de Diama.

CONSIDERATIONS GENERALES

- Le SENEGAL à BAKEL superficie du bassin versant : 218.000 km2

- Le SENEGAL à MATAM superficie du bassin versant: 230.000 km2

- Le SENEGAL à PODOR superficie du bassin versant: 266.000 km2

- La FALEME à KIDIRA superficie du bassin versant: 28.900 km2

Le remplissage de la réserve de Manantali se poursuit. A Diama les vannes du barrage sont ouvertes et sont au 6ème palier.

Réalisation : Papa Daouda DIOP (stagiaire)

A/ SITUATION DE LA GESTION DES RESERVES

A-1 RESERVE DE MANANTALI

Le remplissage de la réserve de Manantali se fait de façon régulière. La cote observée à la fin du mois d'août est relativement faible par rapport à l'année dernière. Elle est égale à 197,33 m contre 202,42 m en 2005, soit une réduction de 5,09 m.

Le volume d'eau évacué est égal à 451,0 millions de m3 contre 628,9 millions de m3 en août 2005, soit un déficit de 0.246 millions de m3.

A-2 RESERVE DE DIAMA

A Diama, les lachers se poursuivent et la cote observée à la fin du mois d'août est égale à 1,85 m IGN. On note une hausse de 20 cm par rapport à l'année précédente (1,75 m) Ceci est dû à la faiblesse de la crue. Contrairement à l'année dernière, le volume d'eau évacué par Diama est légèrement faible. Elle est de 1,694 milliards de m3 contre 1,940 milliards de m3 en août 2005.

B/ SITUATION HYDROLOGIQUE DE LA FALEME (affluant non régularisé) B-1 STATION DE KIDIRA (GRN°2)

Le débit moyen mensuel est égal à 129 m3/s contre 396 m3/s en août 2005. Le volume d'eau laché durant le mois est estimé à 561,4 millions de m3 contre 1,061 milliards de m3 en août 2005. La situation hydrologique est déficitaire par rapport à l'année dernière.

C/ SITUATION HYDROLOGIQUE DANS LA VALLEE ET DANS LE DELTA

C-1 STATION DE BAKEL (GR N°3)

Le débit moyen mensuel est égal à 745 m3/s contre 1251 m3/s en août 2005. Le volume d'eau écoulé est estimé à 1,118 milliards de m3 contre 3,254 milliards de m3 en août 2005, soit un important déficit égale à 2,136 milliards de m3. Par conséquent la situation hydrologique de l'année dernière est meilleure que celle de cette année.

C-2 STATION DE PODOR (GR N°4)

La cote moyenne mensuelle est égale à 293 cm contre 318 cm en août 2005. La situation hydrologique de l'année dernière est meilleure que celle de l'année 2006. La cote maximale journalière observée est égale à 314 cm soit 2,70 m IGN contre 384 cm soit 2,95 m IGN en août 2005.

B/ SITUATION HYDROLOGIQUE EN AVAL DE DIAMA

B-1- RESERVE DE BANGO

Du 1er au 31 août, une baisse d'environ 2 cm a été observée avec l'ouverture des vannes de Ndiawdoune, la tendance est à la baisse. La cote observée à la fin du mois est égale à 189 cm contre 185 cm en 2005.

La situation hydrologique est meilleure que celle de l'année dernière.

B-2- STATION DE SAINT-LOUIS

La situation hydrologique est caractérisée par des amplitudes de marées de l'ordre de 1 m. La marée la plus haute est égale à 134 cm contre 131 cm en 2005, la plus basse est égale à 34 cm contre 56 cm l'année dernière. La crue 2006 étant très faible, les débits lachers à Diama n'ont pas dépassé 967 m3/s contre 1200 m3/s l'année dernière. Le canal de délestage n'a pas subit de modifications majeures par rapport à l'année dernière.

La largeur est de 1,200 Km et la profondeur maximale est de 8,20 m.

C0NCLUSION

La situation hydrologique est exceptionnellement faible par rapport aux années précédentes. Excepté Diama où on note une légère hausse de la moyenne mensuelle (190 cm contre 180 cm en 2005), le bilan hydrologique du mois d'août est déficitaire sur l'ensemble des autres stations.

Le remplissage de la réserve de Bango se fait timidement avec l'ouvrage de Ronq, l'ouvrage de Bango étant toujours fermé

Le chef de la Division Régionale L'Hydraulique

Valeurs moyennes journalières MOIS : AOUT 2006

(1)

FLEUVE

 

SENEGAL

SENEGAL

SENEGAL

SENEGAL

FALEME

DJEUSS

Stations

Bakel

Podor

Saint louis

Diama

Kidira

Bango

0103

0109

0139

0111

1609

9501

Jours

H
(cm)

Q
(m3/s)

H
(cm)

H (cm)

H1 IGN

H2 IGN

H (cm)

Q (m3/s )

H
( cm )

1

401

659

277

82

200

28

196

94

191

2

394

652

277

79

200

28

200

97,6

194

3

399

663

279

77

202

40

184

80,5

194

4

397

646

281

78

196

47

168

64,5

193

5

387

919

281

76

196

48

162

57,6

193

6

386

630

282

75

196

59

164

60,5

193

7

395

638

282

78

195

46

159

55,4

193

8

380

551

285

84

195

39

159

54,6

192

9

345

454

285

85

195

17

162

57,9

191

10

328

511

286

83

195

33

225

130

191

11

377

740

285

79

195

-0,8

319

259

191

12

502

1087

285

81

194

-7

298

228

190

13

507

1031

286

81

194

-3

241

148

192

14

489

933

283

83

193

11

222

123

194

15

466

868

283

80

188

42

233

137

194

16

477

924

287

81

188

43

240

147

194

17

490

967

293

81

188

55

320

262

194

18

489

958

300

81

189

63

320

261

195

19

481

938

304

80

188

69

309

245

193

20

508

1043

306

84

188

73

293

220

193

21

513

1038

307

88

188

65

259

171

193

22

493

933

312

87

185

36

231

134

193

23

458

796

312

88

183

25

210

108

191

24

431

711

314

87

185

10

197

94,3

190

25

392

590

313

88

185

15

188

85,4

189

26

400

609

312

86

182

20

191

87,9

189

27

343

444

309

85

179

23

199

96,8

189

28

339

489

304

89

177

28

193

90,2

196

29

342

549

300

90

177

25

210

109

186

30

388

687

294

88

183

63

222

123

186

31

411

726

286

86

185

36

210

109

189

 

423

754

293

80

190

35

216

129

189

MoY.mens

 
 
 
 
 
 
 
 
 

(2) Ve

-

1,118*109

-

-

-

-

-

5,614*109

-

(3) Le

-

5,1

-

-

-

-

-

19,4

-

(4) qs

-

1,97

-

-

-

-

-

7,5

-

 

Valeur : débit moyen mensuel (m3 Hauteur moyenne mensuelle (cm ou cm IGN )

(2) Volume d'eau mensuelle écoulé (m3) Q : débit moyen journalier en m3/s

(3) Lame d'eau équivalente (mm) H : Hauteur moyenne journalière en cm ou cm IGN

Caractéristiques hydrologiques

Mois de Août 2006

Cours d'eau

Stations

_

Q

An

I

_

Q

An
i-1

Qmax An

I

Qmax An

i-1

Qmini An

I

Qmini

An
i-1

Hmax An

I

H max

An
i-1

Hmini An

i

Hmini

An
i-1

Sénégal

Bakel

103

745

1215

1087

1338

444

591

513

741

328

377

Sénégal

Podor

136

-

-

-

-

-

-

314

384

277

281

Sénégal

Diama
Amont

111

-

-

-

-

-

-

202

192

177

174

Sénégal

Diama Aval

111

-

-

-

-

-

-

73

71

-8

30

Falémé

Kidira

201

129

1070

262

 

54,6

81,9

320

718

159

182

Djeuss

Bango

9501

-

-

-

-

-

-

195

193

186

182

Sénégal

St louis

 

-

-

 

-

-

-

124

131

38

50

(1) Débit moyen mensuel,

(2) Débit moyen mensuel du même mois de l'année précédente

(3) Débit max du mois

(4) Débit max du mme mois de l'année précédente

(5) Débit mini du mois

(6) Débit mini du mme mois de l'année précédente

(7) Hauteur max du mois

(8) Hauteurs max du mme mois de l'année précédente

(9) Hauteur mini du mois

(10) Hauteur mini du mme mois de l'année précédente






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe