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Pluralité des institutions internationales et droit de l'environnement du Burkina Faso

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par Rodrigue NION
Université de Limoges - Master en Droit International et Comparé de l'Environnement 2011
  

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PARTIE 1 : LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES DE DEFENSE DE

L'ENVIRONNEMENT

INTRODUCTION PARTIE 1

99% des espèces de la Terre ont déjà disparu, emportant avec elles un capital scientifique et socioculturel inestimable. Les températures ont augmenté d'environ 2° C, renforçant la fréquence et l'intensité des catastrophes naturelles. Le niveau des eaux monte, réduisant l'espace terrestre vital. On note une forte croissance démographique avec à l'inverse une minoration importante des ressources naturelles. Bref ! Les révélations scientifiques prédisent une fin imminente et macabre de l'humanité, avec l'Homme comme principal accusé. Cette problématique commune a suscité sur la scène internationale un empressement des différents acteurs pour sauver la planète. De nos jours, une multiplicité d'institutions internationales s'approprie la cause environnementale. Mais, si plurielles soit-elles, celles-ci sont soumises à des principes fondamentaux qui encadrent juridiquement leurs activités.

TITRE 1 : LA DIVERSITE DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES

La multiplicité ne résulte pas seulement de la superposition d'organisations spécialement conçues pour tout ou partie des questions environnementales. Elle est aussi due à l'appropriation des questions environnementales par des institutions dont l'objectif initial n'était pas de protéger l'environnement. Ces institutions « non environnementales » deviennent « environnementales » par accession, soumettant la protection de l'environnement à leurs méthodes originelles, sans forcement prendre en compte la lutte en fonction de ses spécificités.

CHAPITRE 1 : LES INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES DANS LA DÉFENSE DE

L'ENVIRONNEMENT

L'environnement est l'affaire de tous. Les gouvernants, tout comme les gouvernés se sont investis dans la lutte. On a alors d'un coté les organisations interétatiques et de l'autre, les organisations de personnes privées.

SECTION I : LES INSTITUTIONS INTERÉTATIQUES

Les États, premiers défenseurs formels de l'environnement sur la scène internationale, édifient leurs rapports à travers des structures qu'ils créent dotées ou non de personnalité juridique internationale.

§1- Les organisations intergouvernementales

Les tourments que pose la protection de l'environnement sont si variés selon leur nature et selon leurs dimensions, que des OIG, tant mondiales que régionales ont été amenées à s'y intéresser.

I. Les organisations universelles

Au niveau mondial, c'est l'Organisation des Nations Unies (ONU) et ses institutions spécialisées qui jouent le rôle central, étant donné qu'il n'existe pas encore une OIG autonome, chargée spécifiquement des questions environnementales au plan universelle. Le seul organisme à vocation générale en la matière est le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement). Cet organe subsidiaire de l'Assemblée Générale de l'ONU, crée le 15 décembre 1972 par la Résolution 2997 dont le siège est à Nairobi, au Kenya, est chargé de stimuler la coopération internationale en faveur de l'environnement. C'est lui qui a organisé le Sommet de la Terre à Rio 1992. Dans le prolongement de cette conférence a été créée la Commission du Développement Durable (CDD) en 1993 par le Conseil Économique et Social (CES) pour assurer le suivi et la mise en oeuvre d'Agenda 21 et renforcer la coopération en matière de développement durable. Les projets environnementaux ayant une dimension mondiale sont financés, eux, par le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) créé en 1991 et restructuré en 1994, qui est un « trust fund » [5] de la Banque Mondiale.

Au plan régional, l'engagement n'est pas non plus meilleur.

II. Les organisations régionales et sous-régionales

D'entrée de jeu, il faut noter une certaine indifférence, voire une réticence des États africains à participer à la lutte environnementale, compte tenu des contraintes dont elle est assortie. Néanmoins, ici on peut noter la présence d'un organisme indépendant, spécialement imaginée pour

5 Un trust fund est une organisation financière indépendante mais hébergée par une autre organisation financière préexistante

l'environnement. Il s'agit du CILSS (Comité Inter-états de Lutte contre la Sécheresse au Sahel) [6]. Elle demeure un exemple unique d'institution interétatique environnementale spécialisée en Afrique. Malheureusement, sa compétence géographique et matérielle est limitée à la région sahélienne de l'Afrique de l'Ouest et à la lutte contre la sècheresse.

En outre, on peut mentionner diverses initiatives telles que celles lancées dans le cadre de la gestion des grands bassins fluviaux (Niger, Sénégal, Tchad, Gambie, Volta River) [7] et celles de très nombreuses structures intervenant sur le terrain (centre régionaux de recherche) [8].

Le reste des initiatives est à rechercher dans les cadres d'échange si nombreux mais sans prendre une forme organisationnelle.

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