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Problématique du rôle controversé des médias dans la résolution des conflits en RDC : analyse critique de l'opérationnalité concrète des médias dits pour la paix

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par Patrick de Favre BINTENE
Université de Kinshasa - Licence 2010
  

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III.2.6. La situation actuelle

Après des années de délabrement institutionnel lié à la dictature de Mobutu puis à la guerre qui ravage le pays de 1996 à 2003, les médias se sont développés en dehors de tout contrôle et les organisations professionnelles se sont décomposées. Avec la mise en place de la Haute Autorité des médias (HAM), de l'Union nationale de la presse congolaise (UNPC) et de l'Observatoire congolais des médias

(1) Marie- soleil Frère Op-cit, p102

(Omec) la restructuration du paysage médiatique devient l'une des priorités de la transition.

« Le paysage médiatique congolais a connu un passant, en moins de vingt ans, du monopole d'une poignée de médias gouvernementaux à une offre foisonnante, mais inégalement répartie » (1).

Le pays comptait, en octobre 2008, 341 stations de radiodiffusion (dont une seule, Radio Okapi, émet sur l'ensemble du territoire) et plus de 600 titres de presse déclarés, pour la plupart irréguliers sur le marché. On dénombrait en outre 82 chaînes de télévision, dont trois - la Radio Télévision Nationale du Congo (RTNC), Digital Congo et la Radio Télévision du Groupe L'Avenir (RTG@) - peuvent émettre par satellite à partir de Kinshasa et être rediffusées dans certaines provinces du pays.

C'est dans la ville de Kinshasa que se concentre l'activité médiatique puisque la capitale héberge 51 de ces chaînes de télévision, émettant en clair, ainsi que plus au moins 41 stations de radiodiffusion en FM, les 10 quotidiens réguliers du pays, 15 périodiques et une vingtaine des journaux paraissant à l'improviste (plus de 125 journaux déclarés pour cette seule ville.

Dans l'audiovisuel, la typologie est plus diversifiée. Le secteur communautaire et associatif est dominant dans le domaine radiophonique (avec 133 radios, dont trois seulement situées à Kinshasa), mais peu présent dans le créneau télévisuel (avec trois initiatives). Les opérateurs privés commerciaux (qui sont au nombre de 91 pour l'ensemble du pays) sont généralement mixtes, alliant radio et télévision. Ils côtoient 104 opérateurs confessionnels, liés aux Églises catholique, protestante, kimbanguiste, mais aussi, surtout à Kinshasa, aux Églises dites « du Réveil ». S'ajoutent à ce panorama les médias publics

(la Radio Télévision Nationale du Congo et ses diverses antennes locales), la radio onusienne (Radio Okapi, liée à la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC) et les radios internationales disponibles en FM ou par le biais de décrochage sur les ondes des radios locales.

La presse pendant cette période vit une liberté ce qui fait qu'il ait une prolifération des stations et chaines de télévisions, mais dans tout cela, la question reste axer sur la situation économique qui peut favoriser une autonomie. Car depuis l'époque coloniale il n'existe aucun système légal de subvention pour la presse en RDC. On peut se demander pourquoi la loi 002/96 n'a jamais été appliquée.

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